La rencontre, tenue au siège du ministère avec la délégation norvégienne, conduite par le vice-président exécutif de la Division Prospection et Production internationales, Al Couk, en présence de l’ambassadeur norvégien à Alger, a constitué une occasion « pour passer en revue les opportunités de coopération future dans les domaines de l’environnement et des énergies renouvelables, en collaboration avec le secteur de l’Energie, notamment en matière de réduction des gaz à effet de serre », précise la même source.

Les deux parties « ont également examiné la possibilité de convertir et de transférer le CO2 en une nouvelle matière à valeur ajoutée amie de l’environnement », note le communiqué.

La rencontre a également constitué une opportunité pour passer en revue les efforts de l’Etat algérien en matière de lutte contre les changements climatiques, avec le lancement, au début des années 70, le projet du barrage vert, ce couvert végétal de taille qui sera relancé, sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à travers l’extension de sa superficie de 3,7 à 4,7 ha sur une bande de 1500 Km.

A également été évoqué, lors de la rencontre, « l’adoption du Plan national du Climat (PNC) qui regroupe 155 actions axées sur l’adaptation, la réduction et la gouvernance climatique ».

Les deux parties ont convenu de « développer les moyens de coopération en matière de valorisation énergétique des déchets, de relance de projets liés à l’économie circulaire, de développement des filières EnR, particulièrement l’énergie solaire et éolienne, tout en tirant profit de l’expérience du groupe Equinor en matière de traitement des gaz à effet de serre », a conclu le communiqué.

APS

La rencontre entre le ministre et Mme Verdier et la délégation qui l’accompagne, précise le communiqué, a porté sur « les réformes économiques qu’a initiées dernièrement l’Algérie dans le cadre de sa stratégie de développement économique, solide et diversifiée, qui repose sur la promotion du produit national ».

1. Zeghdar a mis en avant, dans ce cadre, « les réformes ayant touché l’arsenal juridique lié à l’investissement, qui se traduisent dans la stabilité et les garanties offertes pour conforter la confiance des investisseurs, les avantages et les incitations aux investissements locaux et étrangers, et les mécanismes de soutien et d’accompagnement des investisseurs, ce qui contribuera à l’amélioration du climat des affaires en Algérie », ajoute la même source.

Le ministre a rappelé, par la même, les filières industrielles stratégiques que l’Algérie s’attèle à développer, avec à leur tête les industries agroalimentaires, mécaniques, électroniques et électriques, le textile et les industries chimiques et pharmaceutiques.

Il a, en outre, présenté un point de situation sur le rendement du secteur industriel public qui « connait, selon lui, une nouvelle dynamique après la pandémie de Covid-19 et ses répercussions économiques négatives, et à la faveur des mesures prises pour corriger les dysfonctionnements constatés dans la gestion des entreprises publiques en vue d’assurer une bonne gouvernance et une efficacité optimale pour ces entreprises ».

La rencontre était, également, une occasion « pour passer en revue la stratégie de protection du produit national et du consommateur, à travers une infrastructure de qualité consistant en le cadre juridique et réglementaire, et les organes créés à cet effet ».

Pour sa part, la représentante du FMI a salué les réformes et les mesures prises qui « sont susceptibles d’améliorer le climat des affaires et l’écosystème des entreprises en Algérie, et de capter les investissements directs étrangers (IDE) ». (APS)