L’élaboration du statut particulier des personnels de la santé à son stade final

L’élaboration du statut particulier des personnels de la santé à son stade final

BOUMERDES – L’élaboration du statut particulier des personnels de la santé est actuellement à son stade final, a indiqué lundi à Boumerdes le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi.

« Les revendications des personnels et des syndicats du secteur ont été débattus dans un cadre de concertation, de manière à permettre la prise en charge de l’ensemble des préoccupations des personnels du secteur de la santé », a indiqué le ministre dans une déclaration à la presse, en marge d’une visite d’inspection à des établissements de santé à Boumerdes.

Il a estimé que la feuille de route élaborée, en s’appuyant sur le dialogue avec les syndicats et les personnels de la santé, « est le cadre idéal pour la prise en charge de toutes les revendications des employés du secteur, quel que soit leur grade », car, a-t-il assuré, « le dialogue est l’outil principal de la résolution de tous les problèmes ».

Le ministre a relevé, par ailleurs, que la wilaya de Boumerdes a bénéficié, ces dernières années, d’importants projets de développement qui ont contribué au développement du secteur et à la prise en charge de toutes les questions sanitaires à son niveau.

Procédant à l’inauguration de l’Institut national de formation supérieure paramédicale, d’une capacité de 250 places pédagogiques et de 200 lits d’internat dans la banlieue de Boumerdes, M. Saihi a affirmé que cet établissement est « prêt à accueillir des stagiaires ».

Après avoir noté que les travaux de réalisation d’un hôpital de 240 lits dans la ville de Boumerdes « sont très avancés et seront réceptionnés dans six à huit mois », le ministre a ajouté que des instructions ont été données en vue d’ »accorder une importance particulière au pavillon des urgences de ce futur hôpital, en le rendant indépendant des autres services, avec la nécessité d’une gestion numérique de ce pavillon et de tout l’hôpital », a-t-il précisé.

S’agissant de l’hôpital général de 120 lits de la ville de Boudouaou (à l’Ouest de la wilaya), M. Saihi a indiqué que « sa mise en service interviendra dans 3 à 4 mois », signalant qu’il est destiné à la prise en charge des besoins des habitants de cette ville et des communes avoisinantes, dont celle de Reghaia (wilaya d’Alger).

Le ministre a aussi fait part d’autres projets, en cours de réalisation, dont un hôpital de 60 lits à Khemis El Khechna, tandis qu’un autre projet d’un hôpital de 60 lits est en phase d’inscription pour réalisation au profit de la commune de Baghlia, alors qu’une polyclinique a été inaugurée, ce lundi, à El Kerma, dans la banlieue de Boumerdes.

Par ailleurs, le ministère de la Santé a entamé la numérisation du secteur, dont notamment les établissements hospitaliers, avec notamment une gestion numérique des personnels et des malades, a souligné M.Saihi.

Il a cité, à titre d’exemple, la numérisation de tous les établissements hospitaliers de la wilaya de Blida, au moment où l’opération se poursuit en vue de sa généralisation à la totalité des structures du secteur de la santé au niveau national.

L’objectif principal de cette opération « est de réduire la pression sur les hôpitaux afin de permettre aux médecins ou aux services des urgences de faire le tri en fonction de la gravité des cas admis, dans le but de faciliter leur prise en charge, et permettre au praticien de mieux suivre ses patients », a expliqué le ministre de la Santé.

Il s’agit également d’éviter au malade de porter son volumineux dossier médical (en papier) à chaque fois qu’il se rend à l’hôpital, ou à chaque changement de résidence ou de wilaya, a-t-il ajouté.

APS

Oran: les écoles des cadets de la Nation, des leviers pour la formation des générations

Oran: les écoles des cadets de la Nation, des leviers pour la formation des générations

 

ORAN – La ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou, a affirmé lundi à Oran que les écoles des cadets de la Nation constituaient de véritables leviers pour la formation des générations devant contribuer à  l’édification nationale.

Lors d’une rencontre avec les élèves de l’Ecole des cadets de la Nation « Chahid Hamdani Adda, dit Si Othmane » d’Oran, la ministre a indiqué que les cadets de la Nation constituaient des leviers pour la formation d’une jeunesse capable de renforcer les capacités et le professionnalisme de l’Armée nationale populaire, et de contribuer à l’édification nationale.

S’exprimant à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, coïncidant avec le 20 novembre de chaque année, il a dit être fière de la formation de « haut niveau, distinguée et qualitative » dont bénéficient les élèves de l’Ecole des cadets de la Nation, dignes héritiers de l’Ecole des cadets de la Révolution, dans tous les domaines, grâce à la qualité de l’élément humain recruté et aux moyens pédagogiques mis en œuvre dans ce cadre.

Mme Krikou a aussi salué, à cette occasion, les efforts « honorables » déployés par le Commandement Suprême des Forces Armées dans le domaine de la formation et de la fourniture d’une éducation pédagogique et paramilitaire au profit de l’éducation d’une génération de haute qualité scientifique pour rejoindre ses différentes structures au service de l’Algérie, empreintes d’un esprit de responsabilité et de patriotisme, adhérant aux principes du 1er novembre 1954.

Pour sa part, le commandant de l’Ecole des cadets de la Nation, le Colonel Iziane Djelloul, a indiqué que l’établissement était un « repère du savoir et un noyau pour les cadres de demain ».

Il a ajouté que cette visite, qui coïncide avec la célébration de la Journée internationale des droits de l’enfant, « permet de prendre connaissance de la disponibilité des outils pédagogiques nécessaires et les conditions appropriées pour nos élèves. Vous allez sans aucun doute découvrir une source pure qui fournit à l’ANP une élite de futurs cadres ».

L’officier supérieur a rappelé que « les résultats remarquables obtenus par les cadettes de la Nation marque la consolidation de la place importante que la femme algérienne occupe dans notre société. Elles continueront avec détermination à hisser la bannière du défi et à travailler sans relâche pour obtenir le meilleur pour notre pays ».

Par ailleurs, la ministre a visité les différentes structures pédagogiques dont dispose l’Ecole, à l’instar de trois groupements pédagogiques, le groupement des laboratoires, deux salles d’activités et de conférences, une bibliothèque, des installations sportives et des structures d’hébergement pour les élèves.

Cette école a ouvert ses portes en septembre 2009. Elle a connu une opération de rénovation et d’agrandissement de ses structures pédagogiques en 2018, ce qui lui a permis d’augmenter sa capacité d’accueil de 600 à 1.200 places pédagogiques. Elle a également été renforcée par des équipements pédagogiques et de laboratoires développés.

APS

Championnat de France inter-clubs petit bassin: Le nageur Syoud bat le record d’Algérie du 100m brasse

Championnat de France inter-clubs petit bassin: Le nageur Syoud bat le record d’Algérie du 100m brasse

MONACO (France) – Le nageur algérien Jaouad Syoud a battu le record d’Algérie du 100m brasse avec un chrono de (59.83), lors des épreuves Championnat de France inter-clubs (petit bassin) disputées à Monaco (France).

Avec cette performance, le sociétaire de l’Olympique Nice Natation a occupé la deuxième place de la course remportée par le Français Jérémie Delbois (59.27), alors que la troisième place du podium est revenue au nageur des iles Aruba Mikel Schreuders (1:01.13).

Cette compétition, disputée dimanche, est la deuxième sortie du nageur algérien après le Championnat de France (Open d’hiver – petit bassin), disputé début novembre à Chartes et lors duquel Syoud avait amélioré ses records d’Algérie sur 100m quatre nages et 200m brasses.

Sur 100m quatre nages, Syoud avait pris la première place de la finale B, avec un chrono de (54.13), améliorant l’ancien record d’Algérie (54.36), qui était déjà en sa possession.

Sur 200m brasse, Syoud (23 ans) avait réalisé un temps de (2:09.44) lors des séries de qualification. Avec ce chrono la nageur algérien avait amélioré également son ancien record national de la spécialité.

Dans cette même compétition en France, le nageur algérien de 23 ans avait réussi en outre, à réaliser un autre record d’Algérie sur 200 m 4 nages.

Il avait réalisé le chrono de (1:57.66) lors des séries B, améliorant ainsi l’ancien record d’Algérie (1mn 57s 67c) qu’il avait réalisé aux championnats arabes d’Abu Dhabi en octobre 2021.

APS

Le 60e anniversaire des relations algéro-britanniques célébré au Parlement britannique

Le 60e anniversaire des relations algéro-britanniques célébré au Parlement britannique

LONDRES – Le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Royaume-Uni a été célébré à la Chambre des Communes du Parlement britannique avec un riche débat qui a touché tous les aspects de la relation entre les deux pays à travers l’histoire, mais plus spécialement durant les dernières décennies.

Le représentant du gouvernement, sous-secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, David Rutley, qui a participé à ce débat organisé à l’initiative du groupe parlementaire multipartite sur l’Algérie, a rappelé que « le Royaume-Uni est un ami fidèle du peuple algérien depuis son indépendance en 1962 » et que les deux pays « ont partagé des succès et des moments difficiles, mais la force de nos relations diplomatiques est intacte », réaffirmant, à l’occasion, « l’appréciation de son pays pour la solidarité dont a fait récemment preuve l’Algérie qui a dépêché le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, pour participer aux funérailles nationales de la Reine Elizabeth II ».

« Nos relations avec l’Algérie sont entrées dans une période d’engagement, en particulier sur les questions de sécurité », a encore dit M. Rutley, ajoutant que le Royaume-Uni « reconnaissait l’expérience et l’expertise de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme ».

L’Algérie « est l’un des acteurs clés en Afrique et au sein de la communauté internationale, un partenaire de sécurité respecté et de confiance et un multilatéraliste engagé », a-t-il poursuivi, assurant qu’elle « jouait un rôle important dans la région ».

M. Rutley a exprimé le souhait de renforcer et d’approfondir davantage la coopération et les relations dans des secteurs d’intérêt commun (défense, lutte contre le terrorisme, crime organisé…), indiquant que le chef de la diplomatie britannique, James Cleverly, a « hâte » d’accueillir son homologue algérien pour la prochaine session du dialogue stratégique.

Dans le domaine du commerce, le sous-secrétaire d’Etat a précisé que les exportateurs algériens pouvaient bénéficier directement du programme commercial lancé par le gouvernement britannique, saluant au passage, la promulgation en Algérie de la nouvelle loi relative à l’investissement visant à améliorer le climat des affaires pour les partenariats internationaux.

Il a appelé à la poursuite de l’engagement commun en faveur d’une task-force sur le commerce entre le Royaume-Uni et l’Algérie afin de renforcer davantage les liens commerciaux et d’investissement.

Par ailleurs, M. Rutley a fait part de sa « satisfaction » pour l' »intérêt de l’Algérie à assumer un rôle au sein du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies », en espérant « une coopération bilatérale constructive dans ce domaine ».

Quant à l’environnement, le diplomate a exprimé la volonté de son gouvernement « de dynamiser le partenariat avec l’Algérie, qui dispose notamment d’un grand potentiel en énergie solaire ».

 

Volonté pour une relation plus profonde

 

Dans le domaine de l’éducation, le responsable gouvernemental britannique s’est félicité de l’annonce faite par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, d’introduire l’anglais au cycle primaire, estimant que « le partage de la langue rapprochera nos pays et renforcera nos liens culturels et commerciaux ».

L’Algérie « est clairement une terre de potentiel pour son peuple, pour ses partenaires et pour le monde. Non seulement c’est le pays le plus grand et le plus développé d’Afrique, mais il possède aussi un énorme capital politique et diplomatique en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au-delà, tout en jouant un rôle clé dans les institutions multilatérales. Pour toutes ces raisons, nous sommes impatients de continuer à renforcer nos relations historiques avec le gouvernement et le peuple algériens, en travaillant ensemble pour réaliser un avenir meilleur et brillant pour les 60 prochaines années et au-delà », a-t-il conclu.

De son côté, le président du Groupe parlementaire multipartite sur l’Algérie, Alexandre Stafford, parrain et modérateur de ce débat, a estimé que les relations algéro-britanniques « reposent sur quatre grands piliers de coopération et d’intérêt mutuel : l’énergie, le commerce, la sécurité et la culture, qui englobe l’histoire, le tourisme et le patrimoine » et le moment est propice pour les renforcer car « il y a un énorme appétit des deux côtés pour une relation plus profonde et plus étroite, favorisé par le statut post-Brexit de la Grande-Bretagne qui lui permet de commercer librement ».

L’orateur a également mis en valeur « les liens culturels impressionnants » qui unissent les deux pays, citant la coopération entre universités et le poids bénéfique du soft power pour approfondir les relations bilatérales, illustrant ses propos par « l’apport de Riyad Mahrez et Saïd Benrahma au football anglais », ou encore l’impact positif du film « La bataille d’Alger ».

Il a estimé aussi qu' »il y a de grandes possibilités d’accroître les échanges dans les domaines du tourisme, de la culture, de l’histoire et du patrimoine », car l’Algérie « possède l’une des histoires les plus riches et les sites les plus impressionnants ».

Pour sa part, Fiona Bruce a affirmé avoir eu « le privilège de visiter l’Algérie en tant qu’envoyée spéciale du Premier ministre pour la liberté de culte » et s’est dit « heureuse de l’accueil qui lui a été réservé lors des réunions aux ministères des Affaires religieuses et de l’Intérieur, qui ont tous deux confirmé leur volonté de poursuivre ce dialogue ».

APS