Présentation des mesures du Gouvernement pour la préservation du patrimoine architectural

Présentation des mesures du Gouvernement pour la préservation du patrimoine architectural

ALGER – La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, qui participait aux travaux de la 7e réunion de l’Observatoire du patrimoine architectural et urbain dans les pays arabes, a présenté mercredi les mesures prises par le Gouvernement algérien pour la préservation du patrimoine architectural.

Dans une allocution devant des membres du corps diplomatique, des experts et des représentants de l’Observatoire de 22 pays arabes, la ministre a rappelé que « l’Algérie a renforcé son système législatif par un projet de loi complétant la loi relative à la protection du patrimoine en vigueur depuis 1998, portant exploitation des domaines publiques et qui alourdit les peines relatives à l’atteinte au patrimoine culturel ».

Mme Mouloudji a mis en avant le lancement des projets de restauration des monuments historiques classés « patrimoine national » ainsi que les secteurs sauvegardés, soulignant que 22 vieilles villes avaient été classées dont la gestion, l’exploitation et l’aménagement sont soumis à des conditions strictes imposées par le ministère de la Culture avec l’engagement des Collectivités locales.

Dans ce sillage, la ministre qui estime que cette réunion était la continuité du 31e sommet arabe tenu à Alger, a insisté sur l’impératif de « faire confiance aux compétences arabes afin d’atteindre des objectifs nobles et étudiés ». Elle a également appelé à « intensifier les efforts en matière de protection des capacités naturelles et culturelles de nos pays arabes et de les promouvoir de manière à mettre en exergue leurs dimensions civilisationnelle, humaine et économique ».

Les travaux de la 7e réunion de l’Observatoire du patrimoine architectural et urbain dans les pays arabes, un mécanisme relevant de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), ont débuté mercredi à Alger.

Inauguré en octobre 2016, l’observatoire a pour objectif de préserver et de valoriser le patrimoine architectural et urbain dans les pays arabes pour être au centre du développement urbain durable dans la région arabe à l’horizon 2030.

APS

Cancer: plus de 47.000 nouveaux cas en 2019

Cancer: plus de 47.000 nouveaux cas en 2019

ALGER – La présidente du Registre national du Cancer à l’Institut national de santé publique, Pr. Doudja Hamouda, a affirmé mercredi à Alger que plus de 47.000 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés au niveau national en 2019.

Le Registre national a rapporté seulement les résultats de 2019, car 2020 et 2021 ont été marquées par la propagation du Covid-19 ce qui a paralysé les différentes activités sanitaires ainsi que la baisse du nombre de cancéreux qui font des dépistages, en cette période, a expliqué la responsable lors de la rencontre annuelle du Réseau national des registres du cancer.

D’après la Pr Hamouda, »le cancer est un mal qui ronge tous les pays pour plusieurs raisons, en tête desquels la vieillesse, le changement de mode de vie, la sédentarité, le tabagisme, l’alcool et bien d’autres facteurs comme la pollution ».

Quant à l’évolution de cette maladie en Algérie, la spécialiste a souligné que « le taux de prévalence est passé de 112 cas pour chaque 100.000 habitants en 2017 à 96,3/100.000 habitants en 2018. En 2019 la moyenne a touché les 126/100.000 habitants ».

Cinq (5) types de cancer sont les plus propagés en Algérie à savoir le cancer du sein, colorectal, des poumons, de la prostate et de la thyroïde.

Cette augmentation du nombre de cas est due au dépistage précoce qui contribue à la réduction du taux de mortalité et garantit une bonne prise en charge du cancer, selon Mme Hamouda.

La responsable a mis en avant « l’importance de prendre des mesures d’urgence à l’avenir pour éviter l’instabilité des ressources humaines chargées du registre et améliorer les conditions de prise en charge des patients et la qualité des données, outre la numérisation de la gestion au centres de lutte contre le cancer ».

APS

Violences faites aux femmes: importance de la sensibilisation et du renforcement de la coordination dans la prise en charge

Violences faites aux femmes: importance de la sensibilisation et du renforcement de la coordination dans la prise en charge

ALGER – Les participants aux travaux de la table ronde sur la lutte contre les violences faites aux femmes, ont affirmé, mercredi à Alger, l’importance d’intensifier les campagnes de sensibilisation et de renforcer la coordination entre les secteurs concernés dans les domaines d’accompagnement et de la prise en charge des femmes violentées.

Lors de cette rencontre organisée par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) à la veille de la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, les participants ont insisté sur l’importance de la sensibilisation pour la prévention contre les cas de violences faites aux femmes, mettant l’accent sur l’impératif de renforcer la coordination dans les opérations d’accompagnement et de prise en charge des cas enregistrés.

Les participants, composés notamment de représentants des différents secteurs concernés et de la société civile, ainsi que des spécialistes dans le domaine, ont également plaidé pour la poursuite de la redynamisation des axes de la stratégie nationale sur la lutte contre les violences faites aux femmes, souligné la nécessité de mettre en place une banque de données sur les cas enregistrés au niveau national.

Ils ont appelé, dans ce sens, à la coordination des efforts dans les opérations de prise en charge et d’accompagnement au profit des femmes violentées.

Abordant le thème des violences contre les femmes dans toutes ses dimensions sanitaires, sociales et psychologiques, les participants ont mis en avant les efforts consentis par les autorités publiques et les mesures prises dans les domaines de prise en charge et de prévention, en évoquant les acquis réalisés dans les différents domaines, notamment en termes de lois promulguées dans ce cadres et les mécanismes de leur mise en œuvre sur le terrain.

Lors des travaux de cette rencontre, le président du CNDH, Abdelmadjid Zaalani, a relevé les efforts consentis par l’Etat dans les différents domaines en vue de la protection des femmes contre toutes les formes de violence, dont le domaine législatif, rappelant le contenu de certains articles de la Constitution relatifs à la protection des femmes.

Le même responsable a rappelé le « grand travail » en matière de dispositifs et de mesures prises par les autorités locales, et les programmes menés dans les différents secteurs concernés par la prise en charge, mettant l’accent sur certains mécanismes d’accompagnement, à l’instar des centres d’accueil et d’orientation des femmes victimes de violences, appelant à la nécessité de renforcer et de soutenir ces moyens.

M.Zaalani a également souligné l’importance de la sensibilisation comme « aspect fondamental », dans le domaine de la prévention contre la violence à l’égard des femmes.

Dans son intervention, la directrice du Bureau du Fonds des Nations unies pour la population en Algérie (UNFPA), Faiza Bendriss, a mis l’accent sur les « efforts colossaux » déployés par l’Algérie pour lutter contre les violences faites aux femmes en matière de prise en charge, d’accompagnement et de prévention, exprimant la disponibilité de son organe à poursuivre la coopération bilatérale dans ce domaine.

De son côté, la cheffe de la brigade chargée de la protection des personnes vulnérables à la Sûreté de wilaya de Boumerdès, commissaire de police, Chergui  Zahra, a affirmé que le nombre de cas de violences faites aux femmes a connu une « baisse significative » en 2022 au niveau national par rapport à l’année précédente, avec 4.616 cas enregistrés depuis janvier 2022, contre 6.930 cas en 2021.

Elle a attribué cette baisse aux efforts nationaux déployés pour lutter contre les violences faites aux femmes, notamment le rôle de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans le domaine de la prévention, de prise en charge, de sensibilisation et d’accompagnement.

Parmi le nombre total de cas de violence à l’égard des femmes, les services de sûreté nationale ont enregistré 3.405 cas d’agressions physiques depuis janvier dernier, contre 5.105 cas en 2021, et 1.036 cas de mauvais traitements contre 1.462 cas l’année passée, ainsi que 48 cas d’agressions sexuelles, contre 71 cas enregistrés au cours de la même période en 2021, a ajouté la même responsable.

APS

L’intergroupe parlementaire européen de solidarité avec le peuple sahraoui réuni en présence d’une délégation sahraouie

L’intergroupe parlementaire européen de solidarité avec le peuple sahraoui réuni en présence d’une délégation sahraouie

STRASBOURG- L’intergroupe parlementaire européen de solidarité avec le peuple sahraoui a tenu une réunion, lors de laquelle un exposé a été présenté par le représentant du Front Polisario en Europe et auprès de l’Union européenne, Oubi Bouchraya Bachir, sur les derniers développements de la question sahraouie, notamment la poursuite de la guerre au Sahara occidental et l’échec du Conseil de sécurité à traiter la situation grave sur le terrain.

La rencontre tenue par l’intergroupe parlementaire européenne, sous la présidence de M. Andreas Sheider, en marge de la session plénière du Parlement européen (PE), tenue du 21 au 25 novembre dans la ville de Strasbourg, a permis l’évaluation des initiatives et des activités entreprises récemment en faveur de la défense de la cause sahraouie, indique l’Agence de presse sahraouie (SPS).

Lors de cette rencontre, le diplomate sahraoui, Oubi Bouchraya Bachir a passé en revue les derniers développements de la question sahraouie aux plans national, régional et international.

Après avoir salué la position de l’Union africaine (UA) et l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, le responsable sahraoui a affirmé que « la balle est désormais dans le camp de l’Europe, en vue d’éviter l’escalade et la dégradation de la situation sécuritaire dans une région sensible notamment pour la sécurité européenne et l’Afrique du Nord ».

La délégation sahraouie a saisi l’occasion pour remettre une invitation aux membres de l’intergroupe parlementaire en vue d’assister aux travaux de la 46e Conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), prévue les 2 et 3 décembre prochain à Berlin et de la Conférence parlementaire que tiendra le PE, ainsi qu’une autre invitation pour assister aux travaux du 16e congrès du Front Polisario prévu le 13 janvier prochain.

Au terme de la réunion, l’intergroupe parlementaire a décidé d’un plan d’action 2023, englobant un ensemble d’activités, d’initiatives et de visites sur le terrain.

En sus de Oubi Bouchraya Bachir, la délégation sahraouie comprenait le représentant du Polisario chargé de mission au sein de la représentation du Front en Europe ainsi que Bassiri Moulay Hassan, membre de la représentation du Front en Europe.

APS

 

 

Mondial 2022 (Pays-Bas-Equateur): l’Algérien Ghorbal au sifflet

Mondial 2022 (Pays-Bas-Equateur): l’Algérien Ghorbal au sifflet

DOHA – L’arbitre algérien Mustapha Ghorbal, a été désigné par la commission des arbitres de la Fédération internationale (FIFA), pour diriger le match Pays-Bas-Equateur, vendredi au stade international Khalifa à Doha (17h00), pour le compte de la 2e journée (Gr.A) du Mondial 2022 au Qatar,  a annoncé mercredi l’instance mondiale sur son compte Twitter.

Ghorbal (37 ans), dont il s’agit de la première Coupe du monde, sera assisté de ses deux compatriotes Mokrane Gourari et Abdelhak Etchiali, alors que le quatrième arbitre est le Hondurien Said Martinez.

Pour rappel, Gourari et Etchiali ont débuté ce Mondial en se faisant désigner à la VAR, chargés du hors-jeu.

Lors de la journée inaugurale, les Pays-Bas se sont imposés face au Sénégal (2-0), alors que l’Equateur a dominé le Qatar, pays hôte, sur le même score.

Pour rappel, lors du dernier Mondial 2018 en Russie, l’Algérie était représentée par l’arbitre Mehdi Abid Charef.

APS