Sommet arabe: arrivée à Alger du président djiboutien

Sommet arabe: arrivée à Alger du président djiboutien

ALGER – Le président de la République de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, est arrivé mardi à Alger pour prendre part à la 31ème session du Sommet arabe dont les travaux débutent cet après-midi à Alger.

M. Guelleh a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene d’Alger, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Après avoir écouté les hymnes nationaux des deux pays, les deux Présidents ont passé en revue un détachement de la Garde républicaine qui leur a rendu les honneurs

APS

Sommet arabe: arrivée à Alger du président tunisien

Sommet arabe: arrivée à Alger du président tunisien

ALGER – Le président tunisien, M. Kaïs Saïed, est arrivé mardi à Alger pour prendre part à la 31ème session du Sommet arabe dont les travaux débuteront cet après-midi à Alger.

Le président tunisien a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene d’Alger, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Après avoir écouté les hymnes nationaux des deux pays, les deux Présidents ont passé en revue un détachement de la Garde républicaine qui leur a rendu les honneurs.

APS

La contribution des femmes et hommes médecins à la Guerre de libération a été précieuse

La contribution des femmes et hommes médecins à la Guerre de libération a été précieuse

ORAN – La contribution des femmes et des hommes de santé a été « précieuse » durant la Guerre de libération, en permettant la mise en place d’un système de santé dans les maquis, a témoigné lundi à Oran le Pr Mustapha Khayati, professeur de médecine à l’université d’Alger 1.

Le Pr Khayati a déclaré, lors de sa conférence sur « L’histoire de la médecine et des médecins en Algérie », organisée au siège du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle à l’occasion de la célébration du 68e anniversaire du déclenchement de la révolution que la contribution des hommes et des femmes de la santé, qui ont quitté leur emploi et les bancs d’études universitaires pour rejoindre les rangs de la révolution a été très précieuse et leurs sacrifices ont permis la prise en charge des moudjahidine et des civils blessés durant les batailles.

« Ils ont été un modèle de sacrifice, de lutte et d’humanisme dans le monde », a-t-il déclaré, soulignant que malgré les conditions de travail difficiles dans les montagnes et le manque de moyens, ils accomplissaient leurs tâches de la meilleure façon en utilisant des moyens et des appareils modestes pour les traitements et les opérations chirurgicales.

A cette époque, il n’y avait que 79 médecins algériens, 33 pharmaciens et 13 dentistes en Algérie, a rappelé le même spécialiste, qui a évoqué l’aide de médecins européens qui ont soutenu la cause algérienne, ainsi que des médecins arabes d’Egypte, de Tunisie et de Syrie qui ont également rejoint les maquis.

Mustapha Khayati a passé en revue le travail héroïque accompli par les étudiants en médecine et en pharmacie, dont la plupart étaient sur le point d’obtenir leur diplôme et ont quitté les universités en réponse à l’appel de la patrie ralliant la révolution après la grève de mai 1956, rappelant la mort en héros de plusieurs médecins et pharmaciens en assumant leurs missions soit sous les balles du colonisateur français ou du sinistre « Organisation de l’armée secrète » (OAS) et l’organisation terroriste « Mains rouges », à l’instar de Lakhdar Benabdeslam Benbadis, Ali Ait Idir, Abdelkrim Youcef Damerdji et Benaouda Benzerdjeb, entre autres.

Le même conférencier a également évoqué les différentes périodes que le secteur médical en Algérie a traversé à travers l’histoire, aux époques romaine et ottomane, puis la période du colonialisme français, qui a vu l’exclusion d’Algériens de tous types de soins médicaux modernes destinés aux Européens.

Cette période a connu un grand épanouissement de la médecine populaire et de la phytothérapie, auxquelles les Algériens avaient recours  compte tenu de la difficulté d’accès aux hôpitaux et aux médecins européens.

Cette médecine a prouvé son efficacité et sa performance à cette époque difficile de l’histoire de l’Algérie selon le témoignage même de  médecins français.

Pour connaître davantage l’histoire de cet important secteur, le professeur Khayati a appelé à intensifier les recherches historiques par des chercheurs et universitaires.

APS

L’Opérette « Tahia El Djazair »: les enseignements du 1er Novembre fièrement portés par la jeunesse

L’Opérette « Tahia El Djazair »: les enseignements du 1er Novembre fièrement portés par la jeunesse

ALGER – « Tahia El Djazair », une opérette à la créativité prolifique, riche en couleurs, a été présentée, lundi soir à Alger, par une pléiade de chanteurs et danseurs, qui ont réussi à porter le message des valeureux Martyrs et des Moudjahidines, pour que vive l’Algérie libre et indépendante.

Présenté à la salle Ibn Zeydoun de l’Office Riadh El Feth (OREF), le spectacle s’est déroulé en présence des conseillers du président de la République, aux Relations extérieures, Abdelhafid Allahoum, aux Archives et la Mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi et au Cinéma et à l’Audiovisuel, Ahmed Rachedi, ainsi que plusieurs membres du gouvernement dont, le ministre des Moudjahidines et des Ayants droit, Laïd Rebiga et sa collègue de la Culture et des Arts Soraya Mouloudji.

Le nombreux public présent a pris part à un voyage au cœur de l’histoire de la glorieuse Guerre de Libération nationale, restituée, 75 mn durant, dans un spectacle de haute facture qui a allié la vidéo à la chanson et la danse, brillamment mis en scène par Nadjib Oulebsir, aidée par la jeune Safia Boukerche.

Portée par la fraicheur d’un élan de jeunesse époustouflant de rythme et d’énergie, « Tahia El Djazair » entretien la dualité entre le bien et le mal, mettant en valeur la détermination et la bravoure de toutes ces femmes et ces hommes qui, au péril de leurs vies, ne juraient que par le combat libérateur pour le recouvrement de la souveraineté nationale.

Dans une ambiance de grands soirs, des chants patriotiques et révolutionnaires ont retenti sur la scène de la salle Ibn Zeydoun qui a notamment vu se succéder, Salim Chaoui, Djelloul Marga, Nada Rayhane, la Chorale Icosium dirigée d’une main de maître par Mohamed Mehannek, ainsi que plusieurs danses contemporaines, dirigées par la chorégraphe de talent Khadidja Guemiri.

Cheikh El Hattab, Nadia Guerfi, Mounia Ait Meddour, Hassiba Amrouche et le duo Manal Gherbi et Abdou Driassa, soutenus par le clarinettiste Youcef Guemat et Amine Dehane au piano qui a signé tous les arrangements des pièces présentées dans différentes cadences du terroir national, ont donné, avec l’apport de tous les autres artistes une empreinte de jeunesse à ces célébrations.

Les chanteurs ont entonné entre autres pièces, « Raha D’mouâï salet », « Thawratou el Ahrar », « Tiyara sefra », « Aâtouni weldi », « Essem’hili a lemima », « Al Khir Inou » (d’Idir, avec des intonations de Taos Amrouche), ou encore « El Hamdou lil’Allah ma b’kach istiâmar fi bladna ».

Dans l’euphorie du moment, le spectacle a pris fin avec deux hommages rendus par Abdelhafid Allahoum et Laid Rebiga, à, Meriem Mokhtar et Ouali Ait Ahmed, deux révolutionnaires qui ont livré leurs témoignages sur la détermination inébranlable de leurs frères et sœurs de combat, malgré l’atrocité de la guerre dans les maquis.

Organisée par le ministère des Moudjahidines et Ayants droit, dans le cadre de la célébration du 68e anniversaire du déclenchement de la Guerre de Libération nationale, placé sous le slogan, « Epopée d’un peuple, fierté d’une Nation », l’Opérette « Tahia El Djazair » a été programmée à l’OREF pour une représentation unique.

APS

Grand défilé populaire à Alger en commémoration du 68e anniversaire du 1er Novembre 1954

Grand défilé populaire à Alger en commémoration du 68e anniversaire du 1er Novembre 1954

ALGER – Un grand défilé populaire a été organisé, lundi après-midi, à travers les différentes rues de la capitale à l’initiative de la wilaya d’Alger, dans le cadre des festivités commémorant le 68e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954.

Le défilé populaire a démarré de la Place des Martyrs (basse Casbah) et sillonné la rue Zirout Youcef jusqu’au parc Sofia.

Une foule nombreuse a assisté à ce spectacle impressionnant composé de diverses présentations artistiques supervisées par la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya d’Alger.

Des clubs sportifs et des troupes folkloriques se sont succédé pour offrir aux spectateurs des activités sportives et artistiques aux niveaux local et national. Les familles présentes ont pu assister pour leur grand bonheur à des prestations artistiques de la troupe « Al-Mazoued pour les Arts et la Culture » suivie de formations de la Gendarmerie nationale, de la Sûreté nationale, de la Protection civile et des Douanes algériennes.

La parade a été également l’occasion de mettre en avant le Sommet arabe d’Alger (1 et 2 novembre), en présentant l’habit traditionnel de chaque pays avec son emblème.

APS