Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone, Protocole de Montréal : L’Algérie a honoré ses engagements

Journée mondiale de la protection de la couche d’ozone, Protocole de Montréal : L’Algérie a honoré ses engagements

L’Algérie, signataire de la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone et du Protocole de Montréal relatif aux Substances qui appauvrissent la couche d’ozone (SAO) depuis 1992, célèbre cette année 2022, la journée mondiale de la Protection de la couche d’ozone, proclamée le 16 septembre 1995, par l’ONU
sous le thème : Protocole de Montréal «Une Coopération mondiale pour la protection de la vie sur terre».

Cette journée coïncide avec la commémoration du 35e anniversaire de l’adoption du Protocole de Montréal à l’échelle internationale et celle du 30e anniversaire de l’adhésion de l’Algérie à la Convention de Vienne et au Protocole de Montréal. A cet effet, le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, Samia Moualfi a célébré, hier cet événement, au niveau du Grand môle du Port d’Alger, en présence du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig et de la représentante résidente de l’Organisation des Nations unies pour le Développement Industriel en Algérie (ONUDI). Dans son allocution, la ministre de l’environnement a estimé que «l’élimination progressive de l’utilisation contrôlée des substances appauvrissant la couche d’ozone et des agents réducteurs connexes, a non seulement, aidé à la protéger pour les générations actuelles et futures, mais a également apporté une contribution importante aux efforts internationaux visant à remédier aux conditions environnemental». Elle indiquera que le processus d’élimination protège également la santé humaine et les écosystèmes en limitant l’entrée des rayons ultraviolets nocifs sur la terre car la couche d’ozone a été affectée et appauvrie par de nombreux produits chimiques. Mme Moualfi a souligné que l’Algérie a consenti des efforts consiérables pour honorer ses engagements vis-à-vis de ces deux instruments internationaux juridiques, en mettant en œuvre le Protocole de Montréal et ses quatre premiers amendements, à travers un large programme stratégique de projets d’élimination et de reconversion des SAO, dans les secteurs de la réfrigération et de la climatisation, des aérosols, des solvants et des mousses au profit de plusieurs entreprises industrielles publiques et privées. Grâce à la mise en œuvre de ce vaste programme, dira la ministre, «notre pays s’est acquitté de toutes ses obligations en matière de réduction et d’élimination progressives des SAO». L’Algérie a mis en place un premier programme d’élimination progressive des Chloro-fluoro-carbures (CFC), élaboré en 1993 qui a permis de geler les importations en 1999 par rapport à leur niveau de référence, de les réduire de 50% et de 85% respectivement pour les années 2005 et 2007 avant leur élimination totale en 2010. Un deuxième programme a été approuvé en 2012, pour l’élimination progressive des HCFC qui a commencé par le gel des importations des HCFC en 2013, il se poursuit par des réductions progressives jusqu’à 2030, a-t-elle précisé. Ajoutons à cela, la néceosité de renforcer la formation des douaniers sur la question du commerce illicite des substances appauvrissant la couche d’ozone pour détecter et prévenir ce phénomène. La rencontre au port d’Alger avait pour but de «réaffirmer une fois de plus la coopération dans le domaine de la protection de la couche d’ozone et de poursuivre les efforts conjoints afin de sensibiliser, former et renforcer les compétences et les capacités des agents des douanes». La ministre rappellera que son département a mis à la disposition des services des douanes un certain nombre d’appareils de détection et de diagnostic des substances appauvrissant la couche d’ozone, destinés aux postes frontières, afin de lutter contre le commerce illicite. Cette donation a été suivie de plusieurs formations sur l’application de la législation et le fonctionnement de ces dispositifs, la dernière en date a été organisée en mai et juin 2022 au profit de 40 douaniers, d’autres sessions suivront pour couvrir tous les domaines du territoire national.
Mohamed Mendaci

L’Algérie s’est débarrassée de 3.200 tonnes de substances nocives

La mise en œuvre du Programme national de protection de la couche d’ozone a permis, depuis la ratification par l’Algérie du Protocole de Montréal en 1992, de se débarrasser de 3.200 tonnes des substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO), a indiqué la ministre de l’Environnement des Energies renouvelables, ce qui impacte positivement le climat, d’autant que plusieurs SACO sont parmi les gaz à effet de serre les plus puissants».
Afin d’honorer ses engagements au plan international, l’Algérie a adopté un système d’octroi d’autorisations d’importation de substances appauvrissant la couche d’Ozone, lequel définit le nombre de quotas annuels à importer, a-t-elle souligné, expliquant que les autorisations étaient délivrées par un comité interministériel, créée en 2013 et placé sous l’autorité du ministère de l’Environnement, chargé de limiter les quantités importées avant de les interdire définitivement en 2030. Dans le cadre de ce programme stratégique, près de 35 entreprises publiques et privées ont procédé au remplacement de leurs équipements non conformes estimés à 2.000 tonnes de SACO, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), tout en bénéficiant d’un financement de 22 millions de dollars sous forme de don international.
Par ailleurs, la représentante de l’ONU pour le développement industriel (ONUDI) en Algérie, Hassiba Sayah, a précisé que l’organisation concrétisait actuellement un programme dans le domaine du développement de l’économie verte en Algérie, en partenariat avec les ministères de l’Industrie, de l’Environnement et des Energies renouvelables.ELMOUDJAHID

Promotion du rôle de la femme et des jeunes au volet économique : Krikou souligne les efforts engagés par l’Algérie

Promotion du rôle de la femme et des jeunes au volet économique : Krikou souligne les efforts engagés par l’Algérie

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou a mis en avant, hier, les efforts de l’Algérie en matière de promotion du rôle de la femme et des jeunes au volet économique, précise un communiqué du ministère.
« Conformément aux objectifs de l’Agenda 2063 et dans l’optique de promouvoir la condition de la femme et les jeunes, une politique multiaxiale et plurisectorielle a été adoptée en faveur des femmes et des jeunes en garantissant un climat juridique, politique et socioéconomique permettant à ces deux franges de la société de contribuer effectivement au processus de développement du pays », a affirmé Mme Krikou dans son allocution à l’occasion des travaux de la conférence de la ZLECAF sur les femmes et les jeunes dans le commerce tenue en visioconférence. Rappelant que l’Algérie avait lancé le programme national d’intégration économique de la femme, notamment la femme rurale dans le but d’encourager l’entrepreneuriat et de les aider à lancer des petits projets qui génèrent du profit, par l’organisation d’expositions pour la vente de leurs produits, elle a précisé que « nous voulons généraliser ce programme à l’échelle africaine vu le rapprochement et la convergence des démarches entre pays africains ». « L’Algérie a toujours été soucieuse de relancer les différents programmes de coopération avec les Etats africains amis en nouant les liens continentaux à travers des projets géostratégiques à même d’ouvrir les portes de la Méditerranée aux pays africains, facilitant l’échange commercial entre eux », a-t-elle poursuivi. Et de rappeler que « l’Algérie avait signé toutes les conventions et les traités africains et internationaux en la matière y compris ceux portant création de la zone de libre échange africaine (ZLECAF) adoptée en vertu des législations et des règlements nationaux ».
« Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune accorde un intérêt particulier aux femmes et aux jeunes dans le processus d’édification. Des efforts traduits par la dernière révision de la Constitution de novembre 2020 ainsi qu’un arsenal juridique et des programmes inspirés des dispositions de la Constitution qui a consacré les droits de ces deux franges de la société et le principe d’égalité des devoirs et des droits, la parité au marché du travail et la création du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ). ELMOUDJAHID

Promotion du rôle de la femme et des jeunes au volet économique: les efforts de l’Algérie soulignés

Promotion du rôle de la femme et des jeunes au volet économique: les efforts de l’Algérie soulignés

ALGER – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou a mis en avant, mardi, les efforts de l’Algérie en matière de promotion du rôle de la femme et des jeunes au volet économique, précise un communiqué du ministère.

« Conformément aux objectifs de l’Agenda 2063 et dans l’optique de promouvoir la condition de la femme et les jeunes, une politique multiaxiale et plurisectorielle a été adoptée en faveur des femmes et des jeunes en garantissant un climat juridique, politique et socioéconomique permettant à ces deux franges de la société de contribuer effectivement au processus de développement du pays », a affirmé Mme Krikou dans son allocution à l’occasion des travaux de la conférence de la ZLECAF sur les femmes et les jeunes dans le commerce tenue en visioconférence.

Rappelant que l’Algérie avait lancé le programme national d’intégration économique de la femme, notamment la femme rurale dans le but d’encourager l’entrepreneuriat et de les aider à lancer des petits projets qui génèrent du profit, par l’organisation d’expositions pour la vente de leurs produits, elle a précisé que « nous voulons généraliser ce programme à l’échelle africaine vu le rapprochement et la convergence des démarches entre pays africains ».

« L’Algérie a toujours été soucieuse de relancer les différents programmes de coopération avec les Etats africains amis en nouant les liens continentaux à travers des projets géostratégiques à même d’ouvrir les portes de la Méditerranée aux pays africains, facilitant l’échange commercial entre eux », a-t-elle poursuivi.

Et de rappeler que « l’Algérie avait signé toutes les conventions et les traités africains et internationaux en la matière y compris ceux portant création de la zone de libre échange africaine (ZLECAF) adoptée en vertu des législations et des règlements nationaux ».

« Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune accorde un intérêt particulier aux femmes et aux jeunes dans le processus d’édification. Des efforts traduits par la dernière révision de la Constitution de novembre 2020 ainsi qu’un arsenal juridique et des programmes inspirés des dispositions de la Constitution qui a consacré les droits de ces deux franges de la société et le principe d’égalité des devoirs et des droits, la parité au marché du travail et la création du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) », a mis en avant la ministre.

APS

Abrogation de l’instruction portant interdiction du report de consommation des bourses de perfectionnement à l’étranger

Abrogation de l’instruction portant interdiction du report de consommation des bourses de perfectionnement à l’étranger

ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a décidé d’abroger l’instruction portant interdiction de la possibilité du report de consommation des bourses de perfectionnement à l’étranger, et ce, pour en réponse à une revendication exprimée par la Fédération nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a indiqué mardi un communiqué du ministère.

« M. Baddari a répondu favorablement à une revendication exprimée par le SG de la Fédération nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Messaoud Amrana en abrogeant l’instruction relative à l’interdiction du report de consommation des bourses de perfectionnement à l’étranger », précise la même source.

« Les enseignants concernés par ces bourses avaient exprimé leur mécontentement quant à la teneur de l’instruction en question compte tenu des conditions que traversait l’Algérie et le monde entier, marquées notamment par la suspension des vols vers les pays qu’ils ont choisis pour suivre leurs stages », ajoute la même source.

Pour sa part, Mohamed Dehmani, membre du Bureau national de la Fédération chargé de l’information a fait part de la satisfaction des enseignants pour cette décision qui dénote la compréhension du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique des revendications de ces collègues, mais adresse aussi plusieurs messages sur la satisfaction des différentes revendications socioprofessionnelles des enseignants universitaires. Ces actions s’inscrivent dans le cadre de ses engagements, énumérés dans le message adressé par le ministre à la communauté universitaire, dès sa nomination à la tête du secteur par le Président de la République jeudi dernier.

Le ministre a affirmé, dans son message, qu’il mettra toute son expérience au service de l’Algérie et l’université et adoptera le dialogue, la concertation et le partenariat dans la mise en œuvre de son programme qui s’inscrit dans le cadre de la concrétisation du plan d’action du gouvernement et en exécution du programme du Président de la République.

APS

Exploitation et gestion des salles de cinéma: promulgation prochaine d’un cahier de charges

Exploitation et gestion des salles de cinéma: promulgation prochaine d’un cahier de charges

ALGER – La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a annoncé, mardi à Alger, la promulgation prochaine du cahier de charges relatif à l’exploitation et à la gestion des salles de cinéma par les privés.

« Dans le cadre de la relance des salles de cinéma au niveau national, le cahier de charges relatif à l’exploitation et à la gestion de ces salles par les privés sera promulgué dans les jours, voire les semaines à venir », a indique la ministre dans son allocution lors d’une rencontre avec des promoteurs intéressés par ce domaine, en présence d’un représentant du ministère de l’Industrie, pour écouter leurs préoccupations.

La ministre a indiqué que son secteur s’attelait depuis des mois à élaborer un cahier de charges relatif à l’industrie cinématographique, devant ouvrir de nouveaux horizons et accompagner la dynamique économique que connait le pays pour faire de cette industrie un secteur productif adapté aux mutations socioéconomiques.

Elle a expliqué que cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des actions de concertation entre les départements ministériels « constitue une occasion pour nombre de porteurs de projets d’investissement dans le domaine de l’industrie cinématographique ».

« Il émane, également, de la volonté d’accompagner et soutenir les projets et de tenter de trouver, de concert, des solutions à tous les obstacles qui entravent la concrétisation de ces projets », a ajouté la ministre soulignant « l’importance accordée à l’investissement dans le domaine cinématographique et la coopération avec le secteur privé »‘.

« Cette nouvelle approche économique du secteur de la culture s’inscrit dans le cadre du plan d’action du Gouvernement et en application des instructions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », a expliqué la ministre, soulignant que son département « s’attèle à sa réalisation à travers un véritable investissement et l’accompagnement de toutes les initiatives versant dans la relance de l’industrie cinématographique en partenariat avec les différents secteurs concernés. Cette démarche vise à développer ce secteur stratégique, a-t-elle poursuivi.

« D’après les chiffres publiés par les instances internationales, le cinéma est parmi les industries qui génèrent le plus de profit, outre les postes d’emploi qu’il crée », a mis en avant Mme Mouloudji.

« Conscient de cet enjeu, l’Etat algérien s’emploie à renforcer l’arsenal juridique par la nouvelle loi sur l’investissement », a affirmé la ministre, rappelant que cette loi était à l’ordre du jour de la rencontre notamment dans son volet lié à la subvention de cette industrie.

La nouvelle loi encouragera les initiatives et les projets de l’industrie culturelle en général et cinématographique en particulier.

Pour la ministre, « l’industrie cinématographique est liée à plusieurs domaines dont la formation, la réalisation, la production et la distribution et chaque volet nécessite des infrastructures qui permettront d’insuffler une dynamique, promouvoir la consommation culturelle et assurer d’autres moyens pour subventionner la production ».

Plusieurs projets d’investissement en la matière ont été présentés par des investisseurs privés dont la ministre a écouté les préoccupations.

APS