Le prochain Sommet arabe sera exceptionnel, l’Algérie tend à rétablir l’équilibre dans la région arabe

Le prochain Sommet arabe sera exceptionnel, l’Algérie tend à rétablir l’équilibre dans la région arabe

ALGER- Le Sommet arabe qu’abritera Alger sera « exceptionnel », en ce sens qu’il vise à aboutir à des résultats sérieux à même de rétablir l’équilibre dans la région arabe, a affirmé lundi l’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger, Fayez Mohamed Mahmoud Abu Aita.

Intervenant lors du forum du journal Ech-Chaab sur le thème: « La réconciliation et l’unification des rangs palestiniens et arabes avant la tenue du Sommet arabe d’Alger », le diplomate a insisté sur « le rôle primordial de l’Algérie dans le rétablissement de l’équilibre dans la région, à travers son action diplomatique importante aux niveaux régional et international ».

« La démarche de l’Algérie confirme son rôle historique et son souci de remettre les choses en ordre, et permettre ainsi de conforter la position arabe dont le rôle a reculé suite aux circonstances exceptionnelles », a-t-il ajouté.

Pour le diplomate palestinien, le Sommet prévu à Alger, les 1 et 2 novembre, sera « exceptionnel » au plus haut niveau, estimant que « l’Algérie tend à aboutir à des résultats concluants et sérieux à même de faire progresser la région arabe ».

« Compte tenu que la cause palestinienne est la question centrale pour le peuple algérien et la Nation arabe en général, je crois que ce Sommet sera celui de la Palestine par excellence, ce qui a été précédemment affirmé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », a-t-il soutenu.

Le recul de la région arabe « a également impacté la question palestinienne, car le fait de cibler les régimes arabes signifie aussi prendre la question palestinienne pour cible », a expliqué l’ambassadeur palestinien.

« Les résultats de ce Sommet arabe seront exceptionnels, positifs et d’une grande importance pour remettre les choses en ordre, au service des questions arabes en général et de la question palestinienne en particulier »‘, a-t-il estimé.

« Nous, les Palestiniens, comptons beaucoup sur les résultats de ce Sommet.

Nous saluons hautement la diplomatie algérienne pour son rôle et ses positions courageuses en faveur de la cause palestinienne », a indiqué M. Abu Aita.

Dans le même sillage, le diplomate palestinien a affirmé que la tenue du Sommet arabe en Algérie, en concomitance avec l’anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution de libération, « revêt une haute portée symbolique », ce qui est à même de lui conférer une plus grande importance, vu le « rôle de l’Algérie sur le double plan régional et international, au regard des circonstances exceptionnelles dans la région arabe ».

Le diplomate a par ailleurs déploré les positions de nombre de pays arabes qui « ont brisé le consensus arabe, en raison de la normalisation et le revirement de leur position envers la question palestinienne », et ce à l’époque de l’Administration de l’ex-président américain Donald Trump, du fait des pressions et des plans américain, occidental et sioniste, qui cherchent la déstabilisation du monde arabe, a-t-il dit.

M.Abu Aita a tenu à souligner que les Palestiniens soutiennent et adhèrent à la position algérienne pour l’unification des rangs arabes, ajoutant « nous souhaitons voir ce sommet mettre en place un programme, prendre une batterie de décisions et aboutir à des conclusions à même de revaloriser et de redonner une plus grande considération aux pays arabes ».

S’agissant de l’unification des rangs palestiniens et de la conférence de réconciliation prévue  en octobre à Alger, le diplomate a assuré que « des efforts soutenus sont déployés en vue de préparer cette conférence, et que l’Algérie aura des consultations avec certaines factions en vue de garantir le succès de cette rencontre, notamment avant la tenue du prochain sommet arabe ».

La conférence unificatrice, rappelle-t-il, regroupera 15 factions, dont l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), à laquelle sont affiliées 13 autres mouvements, et à leur tête le Mouvement « Fatah », en sus des deux mouvements « Hamas » et « Jihad islamique ».

En conclusion, l’ambassadeur palestinien à Alger a exprimé le souhait des Palestiniens de voir l’Initiative de l’Algérie mettre fin à la division des factions palestiniennes, ajoutant: « nous sommes conscients que l’unité du peuple palestinien est importante, car elle représente la victoire, et que nous ne saurions atteindre un avenir prometteur, ni obtenir l’indépendance de notre peuple, sans un front interne solide » face à l’arrogance de l’occupant sioniste.

APS

Compétitions interclubs de la CAF: les clubs algériens fixés sur leurs adversaires

Compétitions interclubs de la CAF: les clubs algériens fixés sur leurs adversaires

ALGER – Les clubs algériens engagés en compétitions interclubs de la CAF 2022-2023  (Ligue des champions-Coupe de la Confédération) connaissent désormais leurs adversaires au deuxième tour préliminaire prévu en octobre prochain.
En Ligue des champions, les Canaris de la JSK qui ont largement dominé les Sénégalais de Casamance FC (0-1, 3-0), défieront au prochain tour la formation togolaise de l’ASKO de Kara qui a éliminé le FC Nouadhibou (Mauritanie) après son succès en match retour 1-0. Lors de la manche aller à Lomé, les deux clubs ont fait match nul (0-0).

Le représentant algérien jouera la manche aller en déplacement (7-9 octobre) avant de recevoir son adversaire togolais au match retour (14-16 octobre).

De son côté, le triple champion d’Algérie en titre le CR Belouizdad, large vainqueur des Sierra Léonais de BO Rangers FC (0-0, 3-0) devra attendre la décision de la CAF pour connaitre son prochain adversaire.

En effet, le match retour entre les Maliens de Djoliba AC et  les Equato-guinéens de DVO. Mongomo, prévu dimanche à Bamako, n’a pas eu lieu pour des raisons inconnues. Selon la presse locale, l’équipe visiteuse n’a pas fait le déplacement au Mali.  Au match aller, le DVO Mongomo s’est imposé sur le score de 2 à 0.

En Coupe de la Confédération, l’USM Alger et la JS Saoura, exemptées du premier tour préliminaire, affronteront respectivement les Togolais  de l’ASCK et les Ivoiriens du Sporting Club Gagnoa.

L’ASCK s’est qualifiée au deuxième tour préliminaire en dominant les Guinéens de Milo FC (1-2,3-0), tandis que le SC Gagnoa a éliminé les Libériens de LISCR FC (0-0, 3-1).

L’USM Alger et la JS Saoura disputeront le match aller en déplacement entre le 7 et le 9 octobre avant d’accueillir leurs adversaires lors de la manche retour (14-16 octobre).

APS

Installation des membres du Comité national consultatif de prévention du handicap

Installation des membres du Comité national consultatif de prévention du handicap

ALGER- Les membres du Comité national consultatif de prévention du handicap ont été installés, lundi à Alger, avec pour mission de contribuer à la réduction des causes à l’origine du handicap, notamment à travers la sensibilisation à l’importance de la prévention contre les accidents de la circulation.

Présidant la cérémonie d’installation, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et  de la Condition de la femme, Kaouter Krikou a précisé que ce comité était composé de représentants de secteurs, d’organismes nationaux et d’associations activant dans ce domaine, et ce, conformément aux dispositions du décret exécutif N 17-187 fixant les modalités de prévention du handicap.

Ce comité est chargé de proposer des mesures de sensibilisation sur la prévention des facteurs générateurs d’handicap, notamment les accidents de la circulation, a-t-elle ajouté, relevant qu’il a pour principal objectif de contribuer à leur réduction à travers un programme sectoriel de prévention élaboré en coordination avec les acteurs au niveau local, et ce au titre de la stratégie nationale relative à la prise en charge et à l’accompagnement des personnes handicapées.

Ce programme prévoit notamment « l’organisation de portes ouvertes sur la sensibilisation aux risques des accidents de la circulation, en contribuant à la diffusion de la culture de la sécurité routière », et « la réalisation d’enquêtes sur les handicaps causés par les accidents de la circulation » qui seront menées par les cellules de proximité relevant de la l’Agence de développement social (ADS) sous tutelle du secteur de la Solidarité nationale, a-t-elle précisé.

Il sera également question, poursuit la ministre, de « l’organisation de sessions de formation sur les premiers secours en cas d’accidents de la circulation, en coordination avec les services concernés, à l’instar de la santé et de la protection civile ».

Insistant sur le rôle de la société civile qualifiée de « membre efficace » de ce comité, Mme Krikou a mis en exergue l’importance d’une « coordination permanente » avec les associations du domaine pour l’organisation de campagnes de sensibilisation à l’importance de l’accompagnement et de la prévention routière.

La première responsable du secteur de la Solidarité nationale a rappelé, à cet égard, « l’intérêt particulier » accordé par l’Etat à la prise en charge des personnes aux besoins spécifiques pour faciliter leur intégration dans divers domaines.

Elle a cité, en outre, les programmes sociaux et de soins adoptés essentiellement dans le cadre des dispositions de la loi relative à la protection et à la promotion des personnes handicapées.

La rencontre a été ponctuée par une exposition consacrée à la présentation des services fournis et des dispositions prises par certaines instances et départements concernés par la prise en charge et l’accompagnement des handicapés, à l’instar de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), l’Office national d’appareillage et accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH) et l’Agence de développement social (ADS).

Un espace a également été réservé à la vulgarisation des orientations, conseils et campagnes de sensibilisation à la sécurité routière organisée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans le but de réduire les accidents de la route.

APS

Des mesures pour promouvoir l’investissement dans l’industrie pharmaceutique

Des mesures pour promouvoir l’investissement dans l’industrie pharmaceutique

 

CONSTANTINE- Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé lundi depuis la wilaya de Constantine, des mesures de facilitation et d’encouragement au profit des investisseurs dans le domaine pharmaceutique en vue de promouvoir ce créneau stratégique.
Réduire au maximum les délais d’étude des dossiers d’investissement figure parmi les principales mesures prises dans ce cadre, a souligné le ministre au cours d’une conférence de presse, précisant que des instructions viennent d’être données pour répondre aux dossiers d’investissement dans un délai ne dépassant pas le (1) mois.

Mettant en exergue le code d’investissement qui doit permettre de soutenir le processus de création d’une industrie de médicament, l’ouverture de nouveaux postes d’emploi et la réduction de la facture d’importation, le ministre a indiqué que des dispositions ont été aussi prises pour éradiquer la surfacturation.

Il a dans ce cadre estimé que le nouveau code d’investissement devra permettre de distinguer les professionnels des spéculateurs et des lobbies freinant le développement de l’industrie pharmaceutique en Algérie.

S’agissant de la disponibilité du médicament sur le marché national, M. Aoun qui a fait part d’une certaine « tension » en la matière, a insisté sur l’urgence d’édifier une réelle industrie pharmaceutique pour mieux répondre aux besoins nationaux.

A l’usine Saidal de Constantine, le ministre a insisté sur l’importance de la formation dans la rentabilisation des efforts déployés dans le domaine de l’industrie du médicament, et a insisté également sur la « stabilité » des cadres de cette usine.

M.Aoun qui a assisté à des présentations sur les perspectives de développement de cette usine à travers des projets pour la production entre autres du vaccin antigrippal, de dérivés de sang, de bio similaire pour le traitement du cancer, de molécules biologiques innovantes, a appelé à collaborer avec les secteurs concernés (Agence nationale du sang entre autres) pour réussir ces projets.

Il a appelé également à optimiser l’exploitation des lignes de production de l’usine de Saidal fonctionnant, selon lui, en deçà de sa capacité, à travers la consolidation de la formation et de la compétence technique.

S’agissant du vaccin anti-Covid, le ministre a fait part d’une quantité de 3 millions de doses en stock à Saidal qui vient renforcer le stock existant estimé à 13 millions de doses ce qui permet de couvrir la demande à tout moment.

APS

Signature à Alger d’une convention de partenariat entre le CNRA et une université française

Signature à Alger d’une convention de partenariat entre le CNRA et une université française

ALGER- Une convention de partenariat dans le domaine de la géologie appliquée et l’archéologie a été signée, lundi à Alger, entre le Centre national de recherche en archéologie (CNRA), organisme sous tutelle du ministère de la Culture et des Arts, et l’Université française d’Aix-Marseille.

Cette convention qui s’inscrit dans le cadre du « Fonds de solidarité pour Projets innovant (FSPI) », a été signée par la directrice du CNRA, Amel Soltani et l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji.

S’exprimant à l’occasion, la ministre de la Culture a expliqué que le document signé entrait « dans le cadre du programme de coopération et de partenariat scientifique subventionné par le FSPI », ajoutant qu’il permettra au centre de bénéficier d’un ensemble de matériels, d’équipements de recherche et de services.

Les experts algériens pourront à la faveur de ce partenariat bénéficier de formations dans le domaine du patrimoine, précisément en géologie appliquée et en archéologie, a-t-elle ajouté.

Pour sa part, l’ambassadeur de France a affirmé que cette convention était « un outil important dans la relance de la coopération scientifique entre la France et l’Algérie y compris dans le domaine de l’archéologie ».

« C’est un accord de coopération doté d’un budget destiné à la réalisation d’activités de coopération et de formation dans le domaine de l’archéologie. Il exprime également la volonté de la France d’aller de l’avant dans le renforcement de la coopération culturelle avec l’Algérie », a affirmé le diplomate français.

Le CNRA et l’Université d’Aix-Marseille avaient signé en 2018 une convention-cadre de partenariat scientifique dans le domaine de la poterie et des ruines enfouies. En 2020, les deux parties ont signé un avenant incluant notamment les domaines de l’archéologie et de l’histoire.

APS