ALGER – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou a mis en avant, mardi, les efforts de l’Algérie en matière de promotion du rôle de la femme et des jeunes au volet économique, précise un communiqué du ministère.

« Conformément aux objectifs de l’Agenda 2063 et dans l’optique de promouvoir la condition de la femme et les jeunes, une politique multiaxiale et plurisectorielle a été adoptée en faveur des femmes et des jeunes en garantissant un climat juridique, politique et socioéconomique permettant à ces deux franges de la société de contribuer effectivement au processus de développement du pays », a affirmé Mme Krikou dans son allocution à l’occasion des travaux de la conférence de la ZLECAF sur les femmes et les jeunes dans le commerce tenue en visioconférence.

Rappelant que l’Algérie avait lancé le programme national d’intégration économique de la femme, notamment la femme rurale dans le but d’encourager l’entrepreneuriat et de les aider à lancer des petits projets qui génèrent du profit, par l’organisation d’expositions pour la vente de leurs produits, elle a précisé que « nous voulons généraliser ce programme à l’échelle africaine vu le rapprochement et la convergence des démarches entre pays africains ».

« L’Algérie a toujours été soucieuse de relancer les différents programmes de coopération avec les Etats africains amis en nouant les liens continentaux à travers des projets géostratégiques à même d’ouvrir les portes de la Méditerranée aux pays africains, facilitant l’échange commercial entre eux », a-t-elle poursuivi.

Et de rappeler que « l’Algérie avait signé toutes les conventions et les traités africains et internationaux en la matière y compris ceux portant création de la zone de libre échange africaine (ZLECAF) adoptée en vertu des législations et des règlements nationaux ».

« Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune accorde un intérêt particulier aux femmes et aux jeunes dans le processus d’édification. Des efforts traduits par la dernière révision de la Constitution de novembre 2020 ainsi qu’un arsenal juridique et des programmes inspirés des dispositions de la Constitution qui a consacré les droits de ces deux franges de la société et le principe d’égalité des devoirs et des droits, la parité au marché du travail et la création du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) », a mis en avant la ministre.

APS