Coronavirus: 12 nouveaux cas et aucun décès ces dernières 24h

Coronavirus: 12 nouveaux cas et aucun décès ces dernières 24h

ALGER – Douze (12) nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19) et 13 guérisons ont été enregistrés, alors qu’aucun décès n’a été déploré ces dernières 24 heures en Algérie, a indiqué, lundi, le ministère de la Santé dans un communiqué.
Le total des cas confirmés s’établit ainsi à 270551, celui des décès reste inchangé (6879 cas), alors que le nombre total des patients guéris passe à 182194 cas.

Par ailleurs, deux (2) patients sont actuellement en soins intensifs, souligne la même source, relevant que 46 wilayas n’ont recensé aucun nouveau cas.
Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d’hygiène, la distanciation physique et le port du masque.

APS

51 œuvres théâtrales et 75 projets cinématographiques soumis pour bénéficier de l’aide publique

51 œuvres théâtrales et 75 projets cinématographiques soumis pour bénéficier de l’aide publique

ALGER – Cinquante-et-un (51) œuvres théâtrales et 57 projets cinématographiques ont été soumis au ministère de la Culture pour bénéficier de l’aide publique dans le cadre du programme nationale du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, a annoncé le ministère de la Culture et des Arts dans un communiqué.

Le ministère de la Culture a reçu 51 œuvres théâtrales émanant du Théâtre national et de 21 théâtres régionaux, outre 57 projets cinématographiques (court-métrages et documentaires), précise le communiqué, ajoutant qu’un comité d’experts était chargé de la lecture de ces œuvres en vue de sélectionner celles éligibles à l’aide publique.

APS

L’amendement constitutionnel a accordé aux femmes algériennes des acquis importants

L’amendement constitutionnel a accordé aux femmes algériennes des acquis importants

ORAN – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou, a souligné, lundi à Oran, la place particulière occupée par la femme algérienne depuis l’indépendance, consacrée dans diverses lois nationales et renforcée par le récent amendement constitutionnel qui leur a octroyé des acquis importants.
Dans son allocution d’ouverture, lors de la première conférence des femmes syndicalistes arabes, la ministre a précisé que l’importance et l’attention particulières accordées aux femmes « ont été renforcées par l’amendement constitutionnel de novembre 2020, en établissant des acquis politiques importants, notamment le principe d’égalité des sexes dans l’emploi et la parité sur le marché du travail ».

Elle a également noté que l’amendement a « souligné la volonté de l’Etat de promouvoir la parité sur le marché du travail, d’encourager et de promouvoir les femmes aux postes de responsabilité », relevant l’attention particulière du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la promotion des femmes.

Mme Krikou a rappelé que la Constitution « garantit l’égalité de tous les citoyens, hommes et femmes, en droits et en devoirs, et cela a été inscrit dans la plupart des législations nationales, en particulier la législation du travail et la loi sur l’exercice du droit syndical, qui souligne la non-discrimination dans l’exercice d’un emploi à l’exception de leur éligibilité et de leurs droits, et garantit l’égalité des salaires entre les travailleurs », et cela s’est traduit par la concrétisation de toutes ces dispositions relatives à l’augmentation quantitative et qualitative de la présence des femmes algériennes dans tous les domaines, distinguée et créative.
Par ailleurs, la ministre a souligné que la tenue de cette conférence, à laquelle participent 140 syndicalistes représentant 15 pays, « coïncide avec le soixantenaire de l’indépendance nationale, qui a été ponctué par de nombreuses activités qualitatives, qui ont mis en lumière le rôle des femmes dans la prise de décision dans leurs pays, notamment le congrès international sur les luttes des femmes arabes, de la guerre de libération au parcours de la construction ».

Elle a ajouté que « sur le plan international, l’Algérie a ratifié divers pactes relatifs aux droits de l’homme, y compris ceux relatifs aux droits des femmes, notamment la plate-forme de Pékin et les objectifs de développement durable, dans le but de consacrer, de renforcer et de promouvoir les droits des femmes, car elle œuvre à incarner des programmes complets et intégrés pour répondre aux aspirations des femmes ».

La ministre a assuré que l’Algérie a fourni des cadres intégrés pour assurer la contribution effective des femmes algériennes à la voie du développement, à la lumière de la coopération arabe conjointe, et dans le cadre d’une politique sociale bien établie et en ligne avec les objectifs de développement durable.
Cette première conférence des femmes syndicalistes arabes, dont la cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence de la ministre de la condition féminine de Palestine, Amal Al-Hamid, et du secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens, Salim Labatcha, outre les cadres de l’Union arabe des syndicats et des autorités locales territoriales, abordera plusieurs axes.

Il s’agit entre autres des « femmes arabes dans le processus d’intégration pour la paix, l’autonomisation économique des femmes pour l’égalité », ainsi que « le rôle des syndicats dans la lutte contre la violence sur le lieu de travail et leur rôle dans la garantie d’un travail décent pour les travailleurs migrants dans la région arabe ».

Cet événement sera clôturé, lundi soir, par l’élaboration des recommandations des femmes syndicalistes arabes à soumettre aux participants à la troisième conférence de l’Union des syndicats arabe, prévue les 14 et 15 septembre à Oran.

APS

Tennis/Championnat d’Afrique: Fière d’avoir conservé mon titre pour la 3e fois d’affilée

Tennis/Championnat d’Afrique: Fière d’avoir conservé mon titre pour la 3e fois d’affilée

ALGER – La joueuse de l’équipe nationale U14 de tennis, Maria Badache, auréolée dimanche à Lomé (Togo), d’un troisième sacre africain d’affilée de la catégorie, s’est dite  »fière de cette nouvelle consécration », qui est de bon augure en vue de ses prochaines sorties internationales.
Jointe par l’APS, Badache, qui regagne le pays ce mardi (08h40), a exprimé sa fierté  »d’avoir conservé mon titre pour la troisième fois de suite. Je remercie mon entraîneur qui m’a beaucoup aidé pour atteindre mon objectif. Aussi, je remercie la Fédération algérienne de tennis pour son soutien ».

C’est le troisième titre africain de rang pour l’Algérienne après ceux décrochés lors des deux précédentes éditions, tenues respectivement, en Tunisie (2021), alors qu’elle avait à peine 13 ans, et en Egypte (2022).

Interrogée sur sa finale remportée devant la Tunisienne Tasnime Ismail par deux sets à zéro (6-2, 6-4), la Championne d’Algérie U14 estime que  »la rencontre était très difficile. Je me suis donnée à fond pour assurer un troisième sacre d’affilé ».

Outre l’or en simple, Badache associée à la Nigériane Ohunene Yakubu s’est adjugée l’argent en double. En finale, elles ont perdu devant la paire tunisienne composée de Lamis Haous et Tasnime Ismail (4-6, 6-2, 4-10).

Lire aussi: Tennis/ Championnat d’Afrique U14: l’Algérienne Badache sacrée pour la troisième fois de suite

 »Malheureusement j’ai perdu en finale du tableau double avec ma coéquipière nigériane. Malgré la défaite, c’est un bon résultat car c’est ma première finale en double », a expliqué Badache, vice-championne d’Afrique des U16.

Cette dernière, ne compte pas s’arrêter là et pense déjà aux prochaines échéances internationales avec l’objectif de  »faire honneur au pays ».

 »Je vais continuer à travailler pour réaliser de bon résultat au tournoi l’Orange Bowl aux Etats Unis. Je suis heureuse d’avoir la chance de jouer prochainement cette compétition. Je vais tout faire pour honorer l’emblème national », a-t-elle conclu.

En terre togolaise, Badache a été encadrée par l’entraîneur Farid Ghouli.

APS

Forum d’Oran: l’importance du Sommet arabe en Algérie soulignée

Forum d’Oran: l’importance du Sommet arabe en Algérie soulignée

ORAN – Les participants au Forum intergénérationnel pour soutenir l’action arabe commune, dont les travaux se sont poursuivis lundi à Oran, ont souligné l’importance du prochain Sommet arabe prévu en Algérie pour régler les différends et promouvoir l’action arabe commune, selon des déclarations recueillies par l’APS.

La présidente de l’Institut des femmes pour le développement et la paix, Al-Kawthar Al-Jouan du Koweït, a indiqué, en marge des travaux du forum, que le Sommet arabe que l’Algérie accueillera les 1er et 2 novembre, est une opportunité pour « résoudre les différends et les conflits arabes ».

L’avocate Kawthar Al-Jouan a souligné que « l’Algérie a une grande responsabilité dans ce sommet pour résoudre les différends arabes. Nous sommes optimistes quant à la capacité de l’Algérie à régler ces conflits », notant que le prochain sommet sera celui de « la réconciliation entre les parties en conflit ».

« Nous ne voulons pas qu’il y ait des différends au sein de la maison arabe, mais nous aspirons à les régler et à réaliser la sécurité intérieure des pays arabes en premier lieu », a-t-elle ajouté, affirmant que le prochain Sommet d’Algérie renforcera l’action arabe commune et sonnera « un nouveau départ » pour les pays de la région.

S’agissant du volet économique et commercial, Mme Al-Jouan a indiqué qu' »il y a des interventions étrangères qui soutiennent les différends entre les pays arabes au service de leurs économies ». Pour elle, le prochain sommet sera une opportunité pour « ressusciter des projets arabes en panne, comme celui du marché commun arabe, la promotion des échanges commerciaux et la circulation des personnes, entre autres ».

De son côté, le Dr Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et les pays méditerranéens à Genève, a estimé que le prochain Sommet arabe pourrait être un « sommet de consensus et de résolution des conflits », notant que le sommet « tentera de mettre des questions fondamentales telle que la question palestinienne au cœur du dialogue ».

Pour sa part, Jaber Al-Harmi, vice-président exécutif de Dar Al Sharq Media Group au Qatar, a jugé que le monde arabe avait besoin d’une action d’intégration pour faire face aux enjeux et défis des prochaines étapes, affirmant qu’il est attendu du prochain sommet de « rassembler des pays arabes qui ont beaucoup perdu en opérant individuellement ».

Le directeur du Centre arabe d’études politiques et sociales de Genève, le penseur, chercheur et écrivain tunisien Riad Al-Sedawi, a estimé, de son côté, que le choix d’organiser le Sommet arabe en Algérie est porteur d’un grand espoir car le pays hôte a « une grande symbolique ».

Il a relevé que la date de la tenue de ce sommet, le 1er novembre, revêt « une très grande symbolique, renvoyant à la libération du colonialisme, à la libération nationale, à la souveraineté nationale, et à la non soumission au colonialiste qui a pillé nos richesses et anéanti nos peuples ».

Il a également estimé que la cause palestinienne reviendra « en force » et deviendra un enjeu central, que ce soit au sommet arabe ou au forum intergénérationnel. Il a souligné que « l’Algérie établira le véritable agenda qui représente les peuples arabes et non des agendas très éloignés des préoccupations du citoyen arabe ».

Le Sommet de tous les espoirs

L’expert dans les questions de géo-stratégie et de sécurité, l’Algérien Mohand Barkouk, a indiqué, pour sa part, que la cause palestinienne devrait être inscrite en bonne place à l’ordre du jour du prochain sommet, afin de contrecarrer les stratagèmes des lobbies sionistes qui veulent l’affaiblir, louant la position constante et inconditionnelle de l’Algérie sur cette question.

Il a ajouté que le Sommet arabe sera uni autour d’une aspiration commune à un travail plus rationnel de la Ligue des Etats arabes et à une action arabe plus commune basée sur la solidarité et la coopération entre les pays, la réunification pour faire face aux défis actuels de façon à servir les intérêts arabes communs.

Le même intervenant a également rappelé les positions constantes de l’Algérie, à savoir la préservation de la souveraineté et de l’unité des Etats et la non-ingérence dans leurs affaires internes, qui seront « le début de la solution en encourageant l’inter-dialogue au sein de ces Etats et entre les divers acteurs de leurs peuples ».

De son côté, le Dr Jamal Al-Shalabi, professeur de sciences politiques à l’Université hachémite (Jordanie), a considéré le Sommet d’Algérie, prévu les 1er et 2 novembre, comme « un sommet de tous les espoirs et du retour sur la voie de la solidarité arabe après une série de crises dont la région arabe et le monde ont été le théâtre ».

Il sera aussi, a-t-il estimé, un sommet de la réunification des positions concernant les problèmes directs et les crises liées à la sécurité nationale arabe, et la sécurité alimentaire et énergétique de la région.

M. Salah Al-Jawda, membre du Centre mondial du Roi Hamad pour la coexistence pacifique du Royaume de Bahreïn, a, lui, affirmé que le prochain sommet arabe sera une opportunité pour restaurer la cohésion dans l’intérêt des peuples arabes et œuvrer conjointement afin d’assurer leur sécurité intérieure.

Il a dit son optimiste quant aux retombées du Sommet d’Alger, qui aboutira, a-t-il estimé, « sans nul doute à des décisions importantes et fortes qui serviront les pays et les peuples arabes ».

APS