La troupe tunisienne El Gobba insuffle un air de spiritualité à l’ouverture du 10e festival de l’Inchad

La troupe tunisienne El Gobba insuffle un air de spiritualité à l’ouverture du 10e festival de l’Inchad

La 10ème édition du festival international de l’Inchad de Constantine s’est ouverte lundi soir au théâtre régional Mohamed-Tahar Fergani dans une atmosphère tout en spiritualité créée par la troupe tunisienne El Gobba.

 

La troupe qui se produit pour la première fois en Algérie a impressionné le public à travers une expression sensorielle intense, glorifiant et louant le prophète Mohamed (QSSSL), son message de paix et de sérénité pour les musulmans et l’humanité entière.

Le public a voyagé pendant deux heures de temps dans un monde de spiritualité conçu par la troupe El Gobba qui a donné libre cours à une expression artistique reflétant la tradition mystique et spirituelle de l’Islam à travers des séquences de « dikr » et de « madh » du prophète.

Des récitals de musique, dont « Sallou Aala El bachir », considérée comme la pièce noyau de la troupe qui l’a interprété à la voie Karzazya (un style soufi) fusionnée à une musique mondiale a fait entrainer le public dans un état de « haute concentration ».

Les danses évocatrices interprétées par des artistes de la troupe El Gobba composée de 30 membres vêtus de costumes traditionnels ont merveilleusement colorés la scène créant une ambiance de méditation spirituelle, joyeuse et entrainante.

Une séquence de « Douâ » a été consacrée dans le cadre de ce spectacle à la Palestine suscitant une grande interactivité du public qui a chaleureusement applaudi l’initiative.

Le directeur technique de la troupe, également chef d’orchestre, Ahmed Zeitoune a indiqué que le spectacle musical soufi d’El Gobba est le fruit d’une recherche académique dans le patrimoine musical soufi.

A l’ouverture de cette 10ème édition du festival international de l’Inchad de Constantine, le représentant de la ministre de la Culture et des Arts, Tidjani Tamma qui a donné le coup d’envoi de l’évènement au nom de la ministre Soraya Mouloudji, a affirmé que ce festival dédié à Ghaza « vient réitérer le soutien inconditionnel de l’Algérie à la cause palestinienne ».

Estimant que l’Inchad a réalisé un bond qualitatif en Algérie, le même responsable a réitéré l’engagement du ministère de tutelle à accompagner les efforts de promotion de cet art qui reflète la tolérance et la paix.

De son côté, le commissaire de l’évènement, Samir Louhouah qui est revenu sur l’origine du slogan conféré à cette édition « presse toi aux paradis » inspiré de l’histoire de l’Algérie qui a toujours soutenu la cause palestinienne, a indiqué qu’un programme de formation est également prévu dans le cadre de cet évènement devant se poursuivre jusqu’au 5 avril avec la participation de mounchidine d’Algérie et de cinq autres pays.

La cérémonie d’ouverture de la 10ème édition du festival international de l’Inchad a été marquée par un hommage à titre posthume rendu à des maîtres de l’Inchad à l’instar de Chérif Kortbi (Algérie) et Smail Djouchar (Turquie).

Le projet de Djamâa El Djazaïr œuvre à incarner la diplomatie religieuse et culturelle de l’Algérie

Le projet de Djamâa El Djazaïr œuvre à incarner la diplomatie religieuse et culturelle de l’Algérie

Le recteur de Djamaa El Djazaïr, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini, a affirmé, lundi à Alger, que « le projet de Djamâa El Djazaïr oeuvre à incarner la diplomatie religieuse et culturelle de l’Algérie avec ses nobles objectifs ».

Cette déclaration est intervenue lors de la clôture du Forum de la pensée culturelle islamique, organisé au Centre culturel de Djamâa El Djazaïr, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji.

A ce propos, Cheikh Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini a rappelé que « le décret régissant le rectorat de Djamâa El Djazaïr prévoit et évoque cette diplomatie religieuse et culturelle qui a pour objectif le renforcement des liens de fraternité et de coopération entre les pays voisins et africains notamment, en concrétisation des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

Le renforcement des liens de fraternité et de coopération tend également « à réaliser les intérêts de ces peuples et à contribuer à la promotion de leur vie et de leur situation matérielle et morale », a-t-il expliqué.

La mosquée, à travers ses structures à l’image du Centre culturel, du centre de recherche en sciences religieuses et du dialogue des civilisations, l’Ecole supérieure des sciences islamiques « Dar El Quran » et la bibliothèque, « s’attèle à concrétiser ces objectifs », a-t-il relevé.

Pour sa part, Mme Mouloudji a souligné « les efforts colossaux consentis par le président de la République pour réaliser le développement en Afrique et contribuer à la stabilité de ses pays et à la lutte contre la violence et le terrorisme, d’où l’intérêt majeur porté à la composante religieuse et culturelle des Africains, notamment le soufisme ».

Et de poursuivre qu’il s’agit également de s’intéresser de près aux doctrines Kadiria, Tidjania, Senoucia et Rahmania, saluant la clairvoyance et la perspicacité de la diplomate algérienne sur les plans politique, religieux et culturel.

« On pourrait considérer le patrimoine malékite, achaarite et soufi comme une voie commune avec les Africains, à travers les routes commerciales historiques et la chefferie traditionnelle, représentée notamment par les grands chouyoukh soufis d’Algérie, aussi bien les fondateurs que leurs disciples ou leurs descendants », a-t-elle soutenu, soulignant que le dénominateur commun spirituel et symbolique constitue un élément essentiel dans le développement de la coopération.

La chefferie soufie algérienne, a poursuivi Mme Mouloudji, est à même de s’ériger en force dans la résolution des conflits, le traitement des crises économiques, des risques environnementaux, de la migration, de l’extrémisme, du terrorisme et de la pauvreté, appelant à investir dans de nouvelles méthodes diplomatiques, en recourant à la chefferie religieuse algérienne.

Lors de cette conférence de clôture, une convention-cadre de coopération a été signée entre le ministère et le rectorat de Djamaâ El Djazaïr, par la ministre de la Culture et des Arts et le recteur de Djamaâ El Djazaïr, qui a pour but d’assurer un accompagnement par les établissements du secteur de la Culture au profit de cet édifice culturel et religieux, dans plusieurs domaines liés à la pensée, au livre, au patrimoine culturel et à l’activité littéraire.

Organisée sous le thème « Les valeurs diplomatiques culturelles et religieuses », cette conférence a été réhaussée par la participation de plusieurs chercheurs universitaires, à l’instar du directeur de l’Université d’Alger 2, Rahmani Saïd, qui a présenté une communication intitulée « Les valeurs religieuses et leur rôle dans la communication socioculturelle entre les peuples ».

Pour l’intervenant, « la connaissance mutuelle entre les peuples, les cultures et les religions est la seule voie à même d’éliminer les obstacles qui se dressent face à un système de valeurs commun, d’autant plus que l’Homme vit aujourd’hui une crise de valeurs et d’éthique, dans le contexte des progrès technologiques effrénés ».

De son côté, Boulaghras Abdelouahab, du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), a indiqué dans sa communication intitulée « Valeurs humaines dans le discours soufi, retour à l’expérience algérienne », que le discours soufi algérien « prône les valeurs humaines ». Il a évoqué le rôle de l’Emir Abdelkader dans la diffusion des valeurs humaines dans le monde, ainsi que le rôle des confréries soufies dans la diffusion de l’Islam en Afrique.

Le secrétaire général de la Ligue des Oulémas, prêcheurs et imams du Sahel (LOPIS), Lekhemissi Bezzaz qui a présidé cette conférence, a mis en avant dans une allocution sur « La diplomatie religieuse », « l’importance de la dimension religieuse dans le rapprochement entre les peuples et les Etats » et aussi « dans la résolution des conflits internationaux ».

Et de relever que l’Algérie « dispose de composantes spirituelles et de legs historique et scientifique qui l’habilitent à jouer un rôle de premier plan, notamment dans l’espace africain ».

La 3e édition du Forum de la pensée culturelle islamique s’est ouverte le 12 mars, à l’occasion du mois de Ramadhan, et ce sous l’égide de Mme Mouloudji, et en coordination avec Djamaâ El Djazair.

Des questions culturelles et intellectuelles de dimension spirituelle ont été évoquées à ce Forum, en se focalisant sur « les valeurs civilisationnelles et les enjeux d’avenir ».

SMA: Hamzaoui visite un nombre de tables d’Iftar

SMA: Hamzaoui visite un nombre de tables d’Iftar

Le Commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), Abderrahmane Hamzaoui a visité, lundi, en compagnie du président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, un nombre de tables d’Iftar organisées par les groupes des SMA dans la wilaya d’Alger, à l’occasion du mois sacré de Ramadhan.

Dans une déclaration à la presse, en marge de cette visite, M. Hamzaoui a salué « les efforts des SMA pour la réussite de cette opération de solidarité », estimant qu’ils reflètent «les valeurs d’entraide enracinées dans la société algérienne».

Pour lui, «l’objectif escompté de la visite des tables d’Iftar organisées quotidiennement par les SMA depuis le début du mois sacré dans différentes régions du pays, est «la mise en exergue des efforts de solidarité consentis par les jeunes bénévoles des SMA qui tendent à travers ces initiatives à «inculquer, consolider et préserver les valeurs d’entraide dans les milieux de jeunes».

M.Hamzaoui a, en outre, souligné que son organisation s’attelait durant le mois sacré de Ramadhan, à «encadrer plusieurs initiatives caritatives destinées aux catégories vulnérables et aux ménages à faible revenu, ajoutant que cette action de solidarité intervient en phase avec les efforts de l’Etat pour la prise en charge de ces catégories.

A son tour, M. Hidaoui a salué l’organisation réussie par les groupes des SMA de ces actions de bénévolat, d’autant plus que les SMA sont «une ancienne école dans le volontariat et le bénévolat », rappelant leur rôle de premier plan dans l’éducation des générations et l’ancrage des valeurs de patriotisme dans les milieux des jeunes depuis la période coloniale».

Il a également salué « l’adhésion des jeunes des quartiers d’Alger aux initiatives de solidarité lancées par les SMA avec leurs différents groupes », affirmant qu’elles se distinguent par une parfaite organisation, en sus de leur ouverture sur la société en vue d’assurer l’adhésion d’un grand nombre de jeunes dans leurs rangs».

A noter que les deux responsables ont visité un nombre de tables d’Iftar offrant des repas aux personnes démunies et de passage au niveau des communes de Bourouba, Baba Hassen et Chéraga .

FAH: l’AG sollicite une dérogation au sujet du critère de niveau universitaire exigé lors des prochaines élections

FAH: l’AG sollicite une dérogation au sujet du critère de niveau universitaire exigé lors des prochaines élections

Les membres de l’assemblée générale de la Fédération algérienne handisport (FAH), réunis lors d’une session ordinaire (AGO), ont demandé au ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS) de pouvoir bénéficier d’une dérogation au sujet du critère de niveau universitaire, une condition exigée par le décret exécutif n22-310 fixant les dispositions statutaires relatives aux dirigeants sportifs bénévoles élus.

 

« Lors de notre dernière AG élective, le ministre de la Jeunesse et des Sports avait attribué une dérogation pour certains candidats. Cela a permis, d’ailleurs, d’éviter à l’instance fédérale une situation chaotique, et il est à remercier. Aujourd’hui, à l’approche des nouvelles élections (clubs, ligues, fédération), nous demandons la même dérogation, car la situation dans le mouvement sportif des handicapés n’est pas du tout la même que chez les valides. », ont été unanimes à dire les membres de l’AG, lors de leur assemblée générale ordinaire (AGO) tenue au siège du Comité olympique et sportif algérien (COA).

Dans le même chapitre, le président de la FAH Sid Ahmed Elasri a expliqué au représentant du MJS, présent lors des travaux de l’AGO, ainsi qu’à l’assistance, que l’actuel bureau fédéral a fait beaucoup de démarches dans ce sens, même au niveau de l’APN (Assemblée Populaire Nationale), pour trouver une solution à ce problème.

« Il faut préciser qu’on est dans une phase de renouvellement à tous les niveaux, il faut aussi qu’on pense à nos clubs, ligues qui travaillent et luttent pour que le handisport préserve ses acquis nationales et internationales. On voudrait que ce souci soit pris réellement en considération, et le voir notifier dans la note méthodologique du déroulement des prochaines élections qui sera envoyée aux fédérations, clubs et ligues, avant le scrutin. », a tenu à expliquer le président de l’instance fédérale.

Après l’adoption des différents bilans (moral, financier et plan d’action 2024) par 53 membres sur les 55 présents des 77 qui constituent l’assemblée, les participants ont demandé, par ailleurs, de revoir la suspension à vie, prononcée par la commission de discipline de la fédération à l’encontre de l’athlète international Youcef Radjai (para-judo), rendu coupable d’un mauvais comportement lors d’un déplacement avec l’équipe nationale qui prenait part à une compétition internationale au Brésil.

« C’est un jeune athlète aux potentiels énormes dans sa discipline, on pense que sa sanction à vie, est trop lourde. Il n’est pas des prérogatives de la commission de discipline de prendre ce genre de sanction. Peut-être que l’athlète a fauté, mais il ne mérite pas une aussi lourde sanction qui va le briser à vie », a expliqué le représentant de son club.

 

Le Comité paralympique algérien réglera pas mal de problèmes du handisport

 

Au sujet de la création du Comité Paralympique national algérien (NPC), pour se mettre sur la même ligne avec les autres pays du monde, en conformité avec les statuts du Comité International Paralympique (IPC), les membres ont réitéré leur souhait aux autorités du pays afin de donner naissance à cette structure qui réglera pas mal de problèmes que vit le handisport algérien, et surtout des athlètes, selon les intervenants.

« Donner naissance à ce Comité Paralympique national algérien (NPC) est devenu une urgence. cela a trop tardé, c’est notre rêve depuis 2013. Nous les acteurs du handisport savent que ce Comité sera une avancée considérable et qualitative dans l’optique de développer le sport pour handicapés, et il va amortir la lourde charge de travail de la Fédération (FAH) qui n’a plus la capacité de gérer ses multiples disciplines, en plus des équipes nationales », ont souhaité les membres de l’AG.

Et d’ajouter:  » On a saisi la présence du représentant de la tutelle à cette AG pour renouveler notre appel pressé aux autorités algériennes, pour la création de cet NPC qui permettra à nos athlètes de haut niveau d’avoir leur propre instance qui va les accompagner sur tous les plans, à l’instar des autres pays qui ont déjà, et depuis longtemps, leurs propres comités paralympiques ».

Il est à signaler que l’assemblée ordinaire de la fédération algérienne handisport (FAH) a été tenue avec les nouvelles modalités d’organisation et de fonctionnement des fédérations sportives nationales en application du décret exécutif n22-309 publié le 12 septembre 2022, modifiant et complétant le décret exécutif n14-330 du 27 novembre 2014 fixant ces modalités.

A cet égard, cette AG a intégré, entre autres, les représentants des anciens athlètes médaillés lors des Jeux paralympiques ou championnats du monde, selon leurs disciplines, élus par leurs pairs, dans la limite d’un (1) athlète pour dix (10), un représentant des entraîneurs par disciplines sportives élu par ses pairs dans la limite d’un (1) athlète pour dix (10).

Pour rappel, les fédérations sportives nationales étaient tenues de mettre leurs statuts en conformité avec les dispositions du présent décret, six (6) mois, au plus tard, à compter de sa publication au Journal officiel.

L’OMS lance un réseau mondial pour étendre la surveillance des coronavirus

L’OMS lance un réseau mondial pour étendre la surveillance des coronavirus

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé la semaine dernière un nouveau réseau de surveillance du coronavirus (Covid-19), CoViNet. Il s’agit d’un réseau mondial de laboratoires possédant une expertise dans la surveillance des coronavirus humains, animaux et environnementaux, et comprend actuellement 36 laboratoires de 21 pays dans les six régions de l’OMS, explique l’organisation onusienne.

Les représentants des centres de recherche se sont réunis à Genève les 26 et 27 mars pour finaliser le plan d’action du réseau pour 2024-2025. L’objectif est que les Etats membres de l’OMS soient mieux équipés pour la détection précoce, l’évaluation des risques et la réponse aux défis sanitaires liés au coronavirus.

La rencontre CoViNet a réuni des experts mondiaux de la santé humaine, animale et environnementale, adoptant une approche globale pour surveiller et évaluer l’évolution et la propagation de l’agent pathogène.

Maria Van Kerkhove du Département de préparation et de prévention des épidémies et des pandémies de l’OMS a souligné que «les coronavirus ont démontré à plusieurs reprises leur risque d’épidémie et de pandémie».

Elle a déclaré que «ce nouveau réseau mondial garantira la détection, la surveillance et l’évaluation en temps opportun des coronavirus importants pour la santé publique».