Ghaza/Aides humanitaires: 2 avions des Forces aériennes algériennes se posent lundi à l’Aéroport d’Egypte

Ghaza/Aides humanitaires: 2 avions des Forces aériennes algériennes se posent lundi à l’Aéroport d’Egypte

Deux avions relevant des  Forces aériennes algériennes, chargés d’aides humanitaires estimées à 168 tonnes de denrées alimentaires, de médicaments, de matériel médical et de tentes, destinées à la bande de Ghaza, se sont posés, lundi matin, à l’Aéroport d’El-Arich (Egypte), indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« En solidarité avec le peuple palestinien frère et sur ordre du président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, deux avions relevant des Forces aériennes algériennes, chargés d’aides humanitaires estimées à 168 tonnes de denrées alimentaires, de médicaments, de matériel médical et de tentes, se son posés, lundi 1er avril 2024 au matin, à l’Aéroport d’El-Arich en République arabe d’Egypte.

Ces aides fournies par le Croissant-Rouge algérien seront acheminées plus tard à la bande de Ghaza via le point de passage de Rafah », lit-on dans le communiqué.

« Ces aides humanitaires ont été chargées ce matin à l’aube depuis la Base aérienne de Boufarik en Première Région militaire. Cette opération vient traduire une nouvelle fois l’engagement de l’Algérie, dirigeants et peuple, en faveur de la solidarité inconditionnelle et illimitée avec le peuple palestinien frère en proie à l’agression incessante menée par les forces d’occupation », conclut le communiqué.

Installation des sous-commissions de la stratégie nationale de transparence, prévention et lutte contre la corruption

Installation des sous-commissions de la stratégie nationale de transparence, prévention et lutte contre la corruption

Les cinq sous-commissions chargées du suivi de la mise en œuvre de la stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption ont été installées lundi à Alger.

 

Présidant l’ouverture d’une Journée d’étude consacrée à l’installation de ces sous-commissions, la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Mme Salima Mousserati, a souligné que ces sous-commissions « constituent un maillon essentiel et un trait d’union entre les secteurs et institutions ciblés par la mise en œuvre de la stratégie et la Commission nationale chargée du suivi de la stratégie nationale pour la période 2023-2027 ».

Il s’agit de la sous-commission chargée du renforcement de la transparence et de la moralisation de la vie publique, de la sous-commission chargée de la promotion de la participation de la société civile et des médias à la prévention et à la lutte contre la corruption, de la sous-commission chargée du renforcement de la transparence et de l’intégrité dans le secteur économique, de la sous-commission d’appui au rôle et aux capacités des organes de contrôle, de la magistrature et des autorités chargées de l’application de la loi et de la sous-commission chargée de la promotion de la coopération internationale et du recouvrement des avoirs.

Ces sous-commissions, qui assurent le suivi des plans d’action annuels, comptent des personnes expérimentées dans les domaines pertinents, a précisé Mme Mousserati.

Elles peuvent aussi « faire appel aux expertises techniques nécessaires à l’accomplissement de leurs missions », a-t-elle ajouté.

La stratégie nationale de transparence et de lutte contre la corruption a été lancée officiellement, le 15 juillet 2023, sous l’égide du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, et la Commission nationale chargée du suivi de la mise en œuvre de cette stratégie a, elle, été installée le 15 janvier 2024.

Mme Mousserati a indiqué, à cette occasion, que « la Haute autorité œuvre, en coordination avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en faveur de la numérisation et de l’activation de l’administration électronique dans la gestion de la stratégie nationale, avec l’automatisation des systèmes de suivi et d’évaluation de la stratégie ».

Cette Journée d’étude vise, selon la responsable, à « faire connaître les composantes des systèmes de suivi et d’évaluation qui seront prochainement automatisés, l’objectif étant de travailler selon des méthodologies scientifiques modernes favorisant la maîtrise des outils de mesure et la mise en place d’une base de données à même de permettre aux différents acteurs d’atteindre aisément les objectifs de la stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption ».

Hôpital des grands brûlés de Zeralda: Merad au chevet du commandant de l’Unité principale de la Protection civile de la wilaya de Sétif

Hôpital des grands brûlés de Zeralda: Merad au chevet du commandant de l’Unité principale de la Protection civile de la wilaya de Sétif

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, s’est rendu, lundi à l’Hôpital des grands brûlés de Zeralda, pour s’enquérir de l’état de santé du commandant de l’Unité principale de la Protection civile de la wilaya de Sétif, blessé au cours d’une intervention après l’explosion d’un camion-citerne transportant des substances inflammables, indique un communiqué du ministère.

« Suite à l’accident dans lequel le commandant de l’Unité principale de la Protection civile de la wilaya de Sétif a subi des brûlures du 2e degré sur tout le corps, au cours d’une intervention après l’explosion d’un camion-citerne transportant des substances inflammables, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, accompagné du Directeur général de la Protection civile, s’est rendu à l’Hôpital des grands brûlés de Zeralda pour s’enquérir de son état de santé et des conditions de sa prise en charge médicale, lui souhaitant un prompt rétablissement », précise le communiqué.

Le blessé avait été évacué, dimanche soir, à l’Hôpital des grands brûlés de Zeralda par un hélicoptère de la Direction générale de la Protection civile.

 

L’Algérie réaffirme sa solidarité avec le peuple palestinien face à l’occupation sioniste

L’Algérie réaffirme sa solidarité avec le peuple palestinien face à l’occupation sioniste

L’Algérie a réaffirmé sa solidarité avec le peuple palestinien dans sa résistance à l’armée d’occupation sioniste et à ses plans criminels visant à le priver de ses terres et de son droit à l’établissement de son Etat, l’assurant de son soutien ferme et indéfectible dans cette épreuve et dans la défense de son droit à l’édification d’un Etat indépendant, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

 

« Le peuple algérien commémore +la Journée de la terre+ célébrée le 30 mars de chaque année et qui symbolise l’attachement du peuple palestinien frère à sa terre et incarne les plus nobles valeurs de sacrifice », a précisé un communiqué du ministère, rappelant qu' »en ce même jour, il y a de cela 48 ans, le peuple palestinien s’est élevé contre la décision de l’occupant sioniste de confisquer ses terres dans le cadre de sa politique expansionniste qui a fait des dizaines de morts et de blessés, comme cela a toujours été le cas depuis son implantation en tant qu’entité coloniale terroriste en terre de Palestine ».

« Le peuple palestinien frère et, avec lui, tous les peuples et les hommes libres de par le monde célèbrent cet anniversaire pendant que les autorités sionistes persistent dans leur tendance criminelle, en poursuivant les déplacements forcés et leur politique de la faim, en clair un véritable génocide perpétré contre le peuple palestinien à Ghaza, qui a fait des dizaines de milliers de martyrs et de blessés, dont notamment des enfants, des femmes et des personnes âgées, sans compter la destruction massive des infrastructures ».

« Cela se produit en faisant fi et de manière flagrante des décisions, des lois et des usages internationaux, et de la volonté des peuples, même dans les pays qui soutiennent l’entité sioniste criminelle », précise le ministère des Affaires étrangères dans son communiqué, ajoutant que « malgré le fait que les pratiques terroristes de l’ennemi sioniste sont assimilées, par leur cruauté sans précédent, aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité, la communauté internationale reste incapable de lui demander des comptes et de l’obliger à mettre un terme à ses crimes ».

Partant de ce principe, « l’Algérie, dirigeants et peuple, réaffirme sa solidarité indéfectible avec le peuple palestinien dans sa résistance héroïque et ses sacrifices incommensurables face à l’une des armées les plus barbares, à son arsenal militaire et à sa politique expansionniste coloniale », souligne le même document.

« L’Algérie réaffirme son soutien ferme et indéfectible au peuple palestinien dans cette épreuve, et dans la défense de sa terre, de sa dignité et de son droit à l’établissement d’un Etat indépendant sur l’ensemble de ses territoires et avec El Qods pour capitale », conclut le communiqué.

 

Mohamed Yacine Lounici, lauréat du 1er Prix au 13e Festival de la chanson chaâbie

Mohamed Yacine Lounici, lauréat du 1er Prix au 13e Festival de la chanson chaâbie

Le chanteur Mohamed Yacine Lounici de Ain Defla a été distingué, lundi à Alger, du 1er Prix au 13e Festival culturel national de la chanson chaâbie, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, accompagnée de plusieurs invités de marque.

A l’Auditorium Moufdi-Zakaria à Kouba, les deuxième et troisième prix ont été décernés à la Jeune chanteuse, Marwa Larabi de Blida et à Belkacem Kadri de Bejaia, alors que le prix du Jury a été obtenu par la jeune, Sabriya Bouadjedj de Mostaganem.

Soraya Mouloudji était accompagnée du Commissaire de la 13e édition de ce festival, Abdelkader Bendemache, du président du Conseil national des Droits de l’Homme, Abdelmadjid Zaâlani, de directeurs d’Institutions culturelles sous tutelle, ainsi que de grande figures de la Chanson chaâbie, à l’instar de H’cissen Saadi, ainsi que d’autres, à qui le festival a rendu hommage, Abderrahmane El Kobbi et Mehdi Tamache notamment.

La ministre de la Culture et des Arts a d’abord, fait part, lors d’un point de presse, de « son bonheur » d’assister à la clôture du 13e Festival culturel national de la Chanson chaâbie, qui, a-t-elle noté avec satisfaction, « a pris lors de cette édition, la forme d’un concours national ».

Soraya Mouloudji a fait savoir que les quatre lauréats de ce festival « bénéficieront de la possibilité d’enregistrer leurs premiers albums, après avoir été encadrés, avec les treize autres candidats en lice pour le podium, dans des ateliers de formation ».

« Ce festival, a poursuivi la ministre, a également été couronné par la parution d’une précieuse publication contenant les poésies du Melhoun des deux dernières éditions de ce festival ».

Présidé par Mustapha Bouafia, le jury, composé notamment de Khaled Yacine Chahlal, Sid Ali Driss, Abdelkader Rezkellah et Nacer Mokdad, a relevé l’ »équivalence des niveaux » des candidats, expliquant que l’évaluation a tenu compte de sept critères parmi lesquels, l’originalité, la justesse et la bonne diction dans l’interprétation du texte (qcid), la créativité et la précision dans les ornements, ainsi que la maitrise mélodique et rythmique du texte.

Le nombreux public de l’Auditorium du palais de la Culture Moufdi-Zakaria, où le festival a élu domicile depuis le 28 mars dernier, a eu droit à une soirée pleine, avec une programmation variée, entre concerts de chants, projections vidéo, hommages aux grandes figures de la chanson chaâbie, déclamation de poésie du Melhoun et proclamation des résultats.

Soutenu par un orchestre d’une quinzaine de musiciens professionnels dirigé par le grand maestro El Hadi El Anka, le lauréat de ce 13e festival, Mohamed Yacine Lounici est remonté sur scène pour reprendre, avec une voix présente et étoffée, le répertoire qu’il avait choisi pour concourir à cette édition.

Ouverte dans la solennité, avec la diffusion de l’Hymne national algérien, suivi par un court documentaire sur la résilience du peuple palestinien à Ghaza notamment, contre la barbarie de l’armée d’occupation sioniste, la cérémonie de clôture de ce 13e festival, a ensuite, vu l’ensemble des candidats au podium s’investir en chorale pour interpréter à l’unisson, « Nahdilek rouhi ou mali ya Ardh Filastine » de Mohamed El Badji (1933-2003).

Très applaudi par le public pour la qualité de son interprétation et félicité par Soraya Mouloudji qui lui a remis une distinction honorifique, Lamine Sadi, avait brillamment interprété, « Nari ou kerah’ti », « Ma rit fel’mlah b’halou », « El horm ya R’soul Allah » et de conclure en apothéose avec « Ferhi ya Rabbi ».

Les parcours prolifiques des cheikhs, Mehdi Tamache, Kamel Bourdib et Abderrahmane El Kobbi, à qui la ministre a rendu hommage et remis des distinctions honorifiques, ont été rappelés dans de courts documentaires filmés, interférés par un rappel en musique d’une partie de l’œuvre du « Cardinal » de la chanson chaâbie, El Hadj M’Hamed El Anka, et la déclamation de Djamel Fodhil, poète du Melhoun, de l’une de ses poésies.

Laissant le meilleure pour la fin, Hçissen Saadi, soutenu sur la piste de danse par son petit-fils Hani Amer Slimani (7 ans) qui donnait la réplique au petit Baraâ Bermak (6 ans), a enflammé la salle à l’issue de cette soirée de clôture, avec un « ton ankaoui » des plus authentiques.