Yacine Benzia: « Mon retour signe le début d’une très belle histoire avec les Verts »

Yacine Benzia: « Mon retour signe le début d’une très belle histoire avec les Verts »

L’attaquant de l’équipe nationale de football, Yacine Benzia, auteur de trois buts en deux matchs face à la Bolivie et Afrique du Sud lors du Tournoi FIFA Series-2024 organisé en Algérie, a estimé que son retour en sélection « signe le début d’une très belle histoire avec les Verts », appelant les supporters algériens à s’unir autour de leur sélection en prévision des échéances à venir.

 

« Je suis fier d’être de retour, car cela fait cinq ans et demi que je n’ai pas été appelé en équipe nationale. J’ai fait de gros efforts et j’ai surmonté de nombreux défis, mais je n’ai jamais perdu espoir. Mon objectif principal était de revenir en équipe nationale. Marquer des buts avec l’équipe nationale à mon retour m’a rendu très heureux. », a déclaré l’attaquant du club Azerbaïdjanais Qaraba? FK dans un entretien accordé à FAF TV.

Le nouvel attaquant des « Verts » a décrit sa première entrée au centre technique de Sidi Moussa, sous la conduite du sélectionneur bosnien Vladimir Petkovic, comme « pleine de nostalgie en raison de la longue absence », soulignant que son adaptation au sein du groupe s’est effectuée dans la meilleure des manières.

« Je me suis vite senti impliqué avec mes collègues car je connais bien le lieu et un certain nombre de joueurs et d’entraîneurs. Il y a eu des moments qui m’ont fait chaud au cœur et j’étais soulagé de mon retour. C’était un défi personnel. Je travaille dur et je m’entraîne tous les jours, et quand je vois les résultats de mon travail, cela me motive à faire un plus grand effort », a-t-il dit.

Le joueur de 29 ans a également ajouté: « je traverse actuellement une période de transition. Il y a des années, je me considérais comme l’un des jeunes joueurs de l’équipe nationale, mais maintenant je me trouve entre la jeune génération et l’ancienne génération ».

Revenant sur le tragique accident de la route qui a failli lui coûter la vie, Benzia a déclaré: « c’était des moments très difficiles et tristes, mais je crois en la volonté et le destin de Dieu. Nous faisons des erreurs dans la vie, mais nous essayons toujours de les rectifier. Heureusement, j’étais entouré de ma famille, de mes amis proches et de mon agent. Ils ont tous contribué à me soutenir, ce qui m’a beaucoup aidé à surmonter cette épreuve. ».

L’attaquant algérien qui a été sacré champion d’Azerbaïdjan avec son club, a disputé les deux derniers matches amicaux des « Verts » pendant la trêve de mars dernier. Il a mené les « Verts » à la victoire contre la Bolivie (3-2), puis au match nul contre l’Afrique du Sud (3-3), au cours duquel il a inscrit deux buts, dont un réussi suite à un magnifique geste acrobatique.

A noter que Yassine Benzia, l’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais, a été absent de l’équipe nationale pendant six ans, puisque sa dernière convocation remonte à 2018, alors qu’il évoluait dans les rangs du club turc de Fenerbahçe.

Finances: présentation d’une nouvelle application dédiée à la préparation du budget de l’Etat

Finances: présentation d’une nouvelle application dédiée à la préparation du budget de l’Etat

Une nouvelle application dédiée à la préparation du budget de l’Etat a été présentée, mardi à Alger, lors d’une réunion de travail qui s’est déroulée sous la présidence du ministre des Finances, M. Laaziz Faid, en présence des cadres de la Direction générale du Budget, a indiqué un communiqué du ministère des finances.

Cette nouvelle application « IADAD » dédiée à la préparation du budget de l’Etat, conformément aux dispositions de la Loi organique relative aux lois de finances 18-15, vise à moderniser et à améliorer le processus d’élaboration du budget de l’Etat, a précisé la même source.

Cette application se compose de trois modules principaux : les demandes budgétaires, les propositions budgétaires et les documents et volumes budgétaires.

Son développement a pour but d’automatiser le processus de préparation du budget et de fournir des données consolidées en temps réel, notamment en ce qui concerne les états des mouvements des crédits, les RPP et les tableaux comparatifs, a ajouté le ministère assurant que sa mise en place représente « une avancée significative dans la numérisation du système budgétaire, permettant une gestion plus efficace et transparente des ressources financières de l’Etat ».

Cette application contribuera, également, à renforcer la gouvernance financière et à garantir une meilleure allocation des fonds publics, est-il mentionné dans le communiqué, tout en annonçant l’organisation dans les prochains jours d’une série de formations en interne ainsi qu’au sein des autres départements ministériels afin d’assurer une appropriation optimale de l’application par l’ensemble des acteurs intervenants dans le processus d’élaboration du budget de l’Etat.

Des manuels d’utilisation et des guides de procédure seront aussi établis pour accompagner la mise en œuvre effective de cette nouvelle application, a fait savoir le ministère.

Intervenant à l’occasion, M. Faid a souligné « l’urgence d’adopter des approches novatrices pour répondre aux défis actuels et futurs, tout en insistant sur la nécessité de diversifier les actions entreprises dans le domaine de la numérisation du système budgétaire ».

Il a encouragé les équipes impliquées à explorer de nouvelles solutions technologiques et à collaborer étroitement avec les acteurs concernés pour enrichir les initiatives en cours.

Le ministre a, également, relevé « l’importance de renforcer la coordination entre les différentes structures impliquées dans ces chantiers, ainsi que de favoriser les partenariats stratégiques », tout en précisant que « la mutualisation des efforts entre les différentes parties prenantes est essentielle pour maximiser l’impact des projets de numérisation et garantir leur succès ».

Il a exhorté à l’accélération de la mise en œuvre des projets de numérisation, afin de répondre rapidement aux besoins et aux attentes des citoyens et des opérateurs économiques ».

M. Faid a insisté, en outre, sur « la nécessité d’une action diligente et d’une mobilisation totale des ressources pour atteindre les objectifs fixés dans les délais impartis », a-t-on souligné encore de même source.

Djanet : Benbraham donne le coup d’envoi d’une session de formation au profit de 50 membres associatifs

Djanet : Benbraham donne le coup d’envoi d’une session de formation au profit de 50 membres associatifs

Le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, a donné, mardi soir à l’Institut national spécialisé de formation professionnelle (INSFP) d’Ifri, le coup d’envoi d’une session de formation au profit de 50 membres de différentes associations activant dans la wilaya de Djanet.

Encadrée par des experts et des spécialistes du domaine, cette session de formation de trois jours est axée sur les mécanismes permettant à la société civile de contribuer au développement local, a déclaré M. Benbraham à l’APS, précisant que le but de cette initiative est de former les jeunes dans plusieurs volets, dont la démocratie participative, la gestion financière et administrative des associations entrepreneuriales sociales, les aptitudes entrepreneuriales et le volontariat professionnel.

Il a indiqué, dans ce sens, que cette session revêtait une grande importance pour l’ONSC, vu que les dimensions stratégiques et les nouveaux concepts de démocratie participative, voire le secteur économique et sa relation avec la société civile et l’intégration économique, exigent la qualification des volontaires, des encadreurs, des leaders et des membres associatifs.

La qualification est nécessaire, en ce sens qu’elle permet de créer la synergie requise entre les différentes associations, a-t-il dit, estimant que ces sessions de formation permettront de développer la capacité de communication avec les autorités locales.

M. Benbraham a, par là même, annoncé le lancement prochain par l’Office de plusieurs projets, en coordination avec le ministère de l’Economie de la connaissance.

Il a, par ailleurs, souligné l’importance de préparer la société civile à gérer les projets de nature à renforcer la cohésion nationale, accroître les opportunités d’insertion économique des jeunes, renforcer l’entrepreneuriat au niveau régional, partager les expériences concluantes avec les pays africains voisins, renforcer la cohésion sociale et relever les défis environnementaux.

Accompagné des autorités locales, le président de l’ONSC avait auparavant visité des restaurants de la Rahma relevant d’associations offrant des repas de rupture du jeûne aux voyageurs dans le chef-lieu de la wilaya, dont le centre d’Iftar de l’association de la mosquée Hamza à Ifri, qui propose 70 repas par jour, le centre relevant du Croissant-Rouge algérien (CRA) à l’école primaire Malek-Bennabi, qui offre quelque 200 repas par jour sous l’encadrement de 35 bénévoles, et le centre relevant de l’association Ness El Khir, au centre de la wilaya de Djanet, qui propose quelque 170 repas par jour.

En marge de l’inspection de ces centres, M. Benbraham a salué l’organisation de telles actions solidaires illustrant la cohésion du peuple algérien pendant ce mois sacré, d’autant qu’il s’agit, a-t-il dit, du fruit de la synergie entre l’administration locale, les élus, le secteur économique et les volontaires des associations.

Vives réactions après l’attaque sioniste contre un consulat iranien à Damas

Vives réactions après l’attaque sioniste contre un consulat iranien à Damas

De nombreux pays et organisations ont condamné l’attaque contre le consulat iranien à Damas, perpétrée lundi par l’entité sioniste en violation du droit international, mettant en garde contre le risque d’une escalade dans la région déjà tendue en raison de la guerre génocidaire en cours à Ghaza.

Cette frappe a coûté la vie à 11 personnes. Une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies est convoquée et se tiendra mardi à 15 heures, heure de New York, rapportent des médias.

La Syrie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Fayçal Al-Meqdad, a fermement condamné l’agression qui a coûté la vie à au moins 11 personnes, affirmant que « l’occupant ne pourra pas affecter les relations entre l’Iran et la Syrie ».

« Nous avons dit depuis longtemps que l’entité sioniste est le symbole du terrorisme dans le monde, et que les massacres commis par les sionistes, notamment dans la bande de Ghaza, confirment qu’ils n’ont rien à voir avec l’humanité », a-t-il soutenu.

Dans une déclaration faite lundi après l’attaque, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a condamné fermement l’agression terroriste, la considérant comme une violation flagrante des règles internationales.

Kanaani a assuré que son pays « se réserve le droit de prendre des mesures de rétorsion et de décider du type de réaction et de la punition de l’agresseur ».

L’ONU a aussitôt exprimé sa préoccupation par l’attaque, a fait savoir Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies.

Quant à la Ligue arabe, elle y voit « une violation de la souveraineté de la Syrie et une nouvelle violation grave du droit international, en particulier de la Convention de Vienne sur Relations diplomatiques concernant le respect du siège diplomatique ».

L’organisation régionale a mis en garde contre le danger des actions (sionistes) visant à « étendre la portée » de la guerre en cours à Ghaza au niveau régional et à « plonger la région dans un état de chaos ».

L’Organisation de la coopération islamique (OCI), de son coté, a condamné l’attaque, notant que celle-ci a « violé le droit international qui protège le caractère sacré des missions diplomatiques ».

Pour sa part, l’Union européenne (UE) s’est dit mardi « alarmée » par l’attaque et a mis en garde contre toute escalade. Le porte-parole de l’UE, Peter Stano, a déclaré que « dans cette situation régionale très tendue, il est vraiment de la plus haute importance de faire preuve de retenue, car la poursuite de l’escalade dans la région n’est dans l’intérêt de personne ».

Pour sa part, le secrétaire général du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCG), Jassim Muhammad Al-Budaiwi, a condamné et dénoncé ce ciblage, jugeant important de respecter les lois, les traités et les immunités diplomatiques internationales.

De nombreux pays ont également condamné l’agression du bâtiment consulaire iranien dans la capitale syrienne.

Tout en condamnant l’attaque sioniste, la Chine a rappelé que « la sécurité des institutions diplomatiques est inviolable et la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie doivent être respectées ». « La situation actuelle au Moyen-Orient est troublée et la Chine s’oppose à toute action susceptible d’aggraver les tensions », a ajouté M. Wang.

Pour sa part, la Russie a dit qu’il était « absolument inacceptable de s’en prendre aux représentations diplomatiques et consulaires dont l’immunité est garantie par la Convention de Vienne », mettant en garde contre les répercussions des agressions sionistes sur l’ensemble de la région.

D’autres pays, comme le Pakistan, la Jordanie, le Liban, le Koweït, l’Irak, l’Egypte, le Sultanat d’Oman, l’Arabie saoudite ont exprimé leurs rejets du ciblage des installations diplomatiques protégées par le droit international.

Journée pour la sensibilisation au problème des mines : célébration dans un contexte particulier en Palestine et au Sahara occidental

Journée pour la sensibilisation au problème des mines : célébration dans un contexte particulier en Palestine et au Sahara occidental

Le monde célèbre jeudi la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines, dans un contexte particulier marqué par la poursuite de l’agression génocidaire sioniste à Ghaza où l’entité occupante a donné un coup d’accélérateur aux travaux de création d’une « zone tampon » d’un kilomètre de large, tandis que le Sahara occidental est considéré comme l’un des territoires les plus pollués au monde par ces engins explosifs.

 

Le 8 décembre 2005, l’Assemblée générale a proclamé le 4 avril Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte anti-mines.

Les mines, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés continuent de faire des morts et des blessés, en particulier dans les situations de conflit armé.

En moyenne, une personne est tuée ou blessée par un tel engin explosif toutes les heures et de nombreux enfants figurent parmi les victimes. L’utilisation d’engins explosifs improvisés s’est étendue, terrorisant les civils et menaçant les acteurs humanitaires ainsi que les missions et le personnel des Nations Unies.

En 2024, le Service de la lutte anti-mines de l’ONU plaide pour une meilleure prise en compte des besoins et des droits de toutes les personnes handicapées dans les situations de conflit et de consolidation de la paix.

Il attire l’attention sur le cinquième anniversaire de la résolution 2475 du Conseil de sécurité, qui appelle les Etats membres et les membres du Conseil de sécurité à protéger les personnes handicapées, à veiller à ce qu’elles aient accès à l’assistance et à ce qu’elles soient incluses dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix.

Dans un message publié à l’occasion de la célébration de la Journée onusienne, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé à se débarrasser des mines « une fois pour toutes ».

« Les mines terrestres, les engins explosifs et les restes de guerre sont une menace directe pour des millions de personnes piégées dans des conflits armés dans le monde entier (…) », a souligné M. Guterres, dans son message.

« Même après la fin des combats, ces engins continuent de mettre en péril les populations pendant des décennies, exposant chaque jour femmes, hommes et enfants à un danger mortel et faisant obstacle à l’aide humanitaire et à l’aide au développement dont ces personnes ont besoin pour vivre », a-t-il affirmé.

Le thème de cette année, à savoir Protéger des vies, construire la paix, « nous rappelle la nécessité de protéger les personnes particulièrement exposées, notamment les personnes handicapées », a-t-il dit.

 

Les cas de la Palestine et du Sahara occidental

 

Les déclarations du SG de l’ONU interviennent à un moment où l’entité sioniste poursuit son agression génocidaire contre la bande de Ghaza pour le 179e jour consécutif.

Selon des médias, l’entité sioniste « a donné un coup d’accélérateur à ses chantiers d’après-guerre dans la bande de Ghaza comme le prouvent des images satellites » rendues publiques par la compagnie américaine « Planet Labs ».

Ces chantiers visent la création d’une « zone tampon » d’un kilomètre de large -interdite d’accès aux Palestiniens-, le long de la frontière, où des mines seront plantées, selon un ancien responsable sioniste.

Le 25 mars, un responsable de l’ONG, Handicap International, spécialisée dans l’action contre les mines, a averti qu’au moins 3.000 des 45.000 bombes lancées par l’entité sioniste sur la bande de Ghaza entre le 7 octobre et la mi-janvier, n’ont pas explosé.

« Parmi ces 45.000 bombes, 3.000 d’entre elles n’ont pas explosé, et c’est en effet celles-ci qui vont occasionner au moment des retours, au moment où l’aide humanitaire devra se déployer, un danger supplémentaire, en particulier pour des civils », a déclaré sur Radio France internationale, Jean-Pierre Delomier.

Par ailleurs, le Sahara occidental reste l’un des pays les plus pollués par les mines implantées notamment tout au long du mur de sable séparant les territoires sahraouis libérés des territoires occupés par le Maroc. Une région dans laquelle l’UNMAS (Service de lutte anti-mines des Nations Unies) a annoncé avoir repris, le 23 mai 2023, les opérations de déminage.

L’année dernière, le responsable de l’Association sahraouie pour l’action contre les mines, Aziz Haidar, avait indiqué, lors d’une rencontre à Alger, que le Sahara occidental, où pas moins de 7 millions de mines sont disséminées, était classé parmi les pays les plus minés au monde, ce qui a fait des centaines de victimes dans les territoires libérés.

Selon le Bureau de coordination de la lutte anti-mines sahraoui (SMACO), depuis la rupture du cessez-le-feu par Rabat en novembre 2020, la zone de guerre actuelle a été polluée comme jamais auparavant par des engins explosifs non-amorcés implantés par le régime du Makhzen.

Citant des estimations préliminaires, il a fait savoir que des milliers d’engins dispersés n’ont pas encore explosé et que pas moins d’une dizaine de civils ont été tués dans la partie occupée du Sahara occidental depuis la reprise de la guerre avec le Maroc.

S’appuyant sur des rapports médiatiques, le chef des opérations au SMACO avait, en outre, fait savoir que depuis novembre 2020, le régime du Makhzen a dissimulé environ 12.000 mines antipersonnel dans la zone tampon de Guerguerat.