Introduction officielle des actions du CPA à la Bourse d’Alger, « un pas historique » dans le processus de la réforme bancaire et financière

Introduction officielle des actions du CPA à la Bourse d’Alger, « un pas historique » dans le processus de la réforme bancaire et financière

La banque du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) a été officiellement introduite au tarif officiel de la Bourse d’Alger, et la négociation publique des actions de cette institution financière publique a commencé entre les investisseurs, devenant ainsi la première banque à rejoindre la bourse, un « pas historique » dans le processus de réforme bancaire et financière en Algérie, en concrétisation des orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

L’opération s’est déroulée sous la supervision du ministre des Finances, Laaziz Faid, en présence du gouverneur de la Banque d’Algérie, Salah Eddine Taleb, des directeurs généraux de la Bourse d’Alger, Yazid Ben Mohoub, et du CPA, Ali Kadri, du président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de la Bourse (COSOB), Youcef Bouzenada, et des cadres du secteur financier.

A cette occasion, M. Faid a affirmé que cette introduction était un « événement important et historique », s’inscrivant dans le cadre de la mise en oeuvre « des décisions du Président de la République relatives à la réforme bancaire ».

« Ainsi, nous avons accompli, dans les délais fixés, tous les travaux couvrant les différents aspects procéduraux, juridiques et opérationnels qui ont permis le lancement de la négociation publique des actions du CPA entre les investisseurs », a-t-il ajouté.

Il a souligné que cette opération vise à « améliorer l’efficacité de la gestion de la banque, renforcer sa gouvernance et contribuer à instaurer un climat de confiance entre les investisseurs sur le marché en inscrivant une banque jouissant d’une bonne santé financière, renforcer la bourse et relancer son activité dans le souci d’accroître sa contribution à la mobilisation de l’épargne et au financement de l’économie ».

Le ministre a qualifié les résultats obtenus grâce à cette opération « sont très satisfaisants et encourageants pour le marché », rappelant que le montant mobilisé a dépassé 112 milliards de dinars, soit « 222% de l’objectif fixé pour la première phase et 81% de l’objectif global de l’opération, qui consiste à céder 30% du capital du CPA ».

Il a ajouté que le montant souscrit représente un « record absolu des fonds levés depuis la création de la Bourse des valeurs mobilières ».

L’introduction de cette banque publique en bourse constitue une « étape charnière dans le développement du marché financier algérien », a-t-il estimé, ajoutant qu’à travers cette initiative, le CPA « ouvre ses portes à une participation accrue de la part des citoyens algériens, ce qui contribue à élargir la base d’investisseurs sur le marché et à offrir de nouvelles opportunités d’investissement. En outre, cela renforce la liquidité, ce qui a un impact positif sur le volume des transactions ».

 

Introduction de la BDL en bourse au cours de l’année 2024

 

Le ministre a également souligné que cette initiative « est d’une importance capitale et confirme l’engagement du gouvernement à soutenir et à développer le secteur financier, une démarche qui s’inscrit en droite ligne avec les 54 engagements du président de la République visant à renforcer l’économie nationale ».

Il a affirmé que cette opération encouragera davantage d’entreprises à introduire leurs actions en bourse, précisant que « l’année en cours connaîtra l’introduction en bourse de la Banque de développement local ».

Ces étapes contribueront également, ajoute le ministre, à présenter des alternatives au financement de l’économie nationale, à sa diversification et à la création de nouvelles opportunités de travail.

Il a invité en outre le COSOB à fournir davantage d’efforts dans l’accompagnement de l’essort de l’économie nationale à travers « la révision et l’actualisation des cadres réglementaires ».

Le ministre a par ailleurs invité la société de gestion de la bourse des valeurs, en sa qualité de responsable de l’organisation des opérations de cotation et de négociation en bourse, ainsi que les intermédiaires dans les opérations de bourse et l’ensemble des acteurs de la scène financières, à s’unir autour d’un projet de développement du marché financier, et à participer à la consolidation de cette dynamique à travers l’appui des mécanismes de marchés offerts, et à œuvrer à renforcer l’attractivité du marché pour les opérateurs économiques.

M.Faid a également signé un ordre d’achat d’actions au marché secondaire.

De son coté M. Kadri a considéré l’événement comme  » historique et encourageant pour les autres entreprises pour allier la bourse d’Alger ».

M.Ben Mouhoub a assuré quant à lui que  » cette journée était historique pour le marché des liquidités à la bourse d’Alger, d’autant plus qu’elle a été marquée par la cotation effective de la banque du Crédit Populaire d’Algérie », ajoutant que cette cotation intervient dans le cadre de la mise oeuvre de l’instruction du président de la République concernant la cotation en bourse de deux banques aux niveau de la bourse d’Alger.

M.Bouznada a pour sa part relevé que les résultats comptabilisés de cette opération reflètent la confiance des investisseurs dans le marché financier et le secteur banquier.

Le nombre de véhicules roulant au GPL/c franchit le seuil de 1 million à la fin de 2023

Le nombre de véhicules roulant au GPL/c franchit le seuil de 1 million à la fin de 2023

Le parc automobile national roulant au gaz de pétrole liquéfié carburant (GPL/c) a franchi le seuil d’un million de véhicules à la fin de 2023, a indiqué mardi le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE).

Dans un rapport consacré au « développement de GPL/c et de GNC (Gaz naturel comprimé) en tant que leviers de la transition énergétique dans le secteur du transport en Algérie », le CEREFE a précisé que « le parc national roulant au GPL/c comptait 850.000 véhicules au premier semestre 2023 et devrait franchir le seuil d’un million à la fin de l’année 2023 ».

S’appuyant sur les statistiques les plus récentes du secteur énergétique, le Commissariat a évoqué également une « croissance fulgurante » de l’utilisation de GPL/c en Algérie, enregistrée à partir de 2015, notamment à la suite de l’augmentation du prix à la pompe de l’essence et du gasoil, opérée à travers les lois de Finances de 2016, 2017, 2018 et 2020, et en raison de la subvention accordée pour la fourniture et l’installation des kits GPL/c.

Selon le rapport, élaboré par le groupe de travail « Mobilité propre » composé de représentants de plusieurs ministères, le prix du GPL/c en Algérie est le moins cher au monde, cédé aux utilisateurs à un tarif cinq fois moins cher que celui de l’essence et trois fois moins cher que celui du gasoil.

De ce fait, la demande sur le GPL/c n’a cessé de croitre en Algérie depuis 2016, passant de 290 Ktep (kilotonne équivalent pétrole) en 2015 à plus de 1800 Ktep en 2022.

La demande sur le GPL/c a permis aussi une baisse « significative » de la consommation de l’essence, passant de 4,4 millions de tonnes en 2015 à 3,3 millions de tonnes en 2022, soit des économies d’essence d’un peu plus d’un million de tonnes en 2022 par rapport à 2015, est-il mentionné dans le document.

Soulignant que l’Algérie dispose d’un grand potentiel en matière de production de GPL/c et de GNC, le CEREFE a assuré que le développement de ces deux produits représente « la solution la mieux adaptée sur le plan tant économique, sanitaire et environnemental ».

Dans ce contexte, il a formulé une série de recommandations en vue d’accélérer davantage la cadence de conversion de véhicules en GPL/c.

Il s’agit notamment de doter tous les centres d’emplissage existants de moyens de distribution de GPL/c, de multiplier le nombre de ces centres à l’ensemble du pays, de renforcer la flotte de camions citernes de transport de GPL/c pour assurer l’approvisionnement continu des stations de services, ainsi que d’augmenter le nombre de distributeurs GPL/c au niveau des stations de services pour éliminer les longues files d’attentes.

Le rapport appelé également à encourager et soutenir la construction de stations de services dédiées exclusivement à la distribution de GPL/c, à examiner la suspension voire la suppression progressive ou totale de la subvention dédiée à la conversion des véhicules automobiles au GPL/c et l’orienter vers la réalisation d’infrastructures de distribution de GPL/c et d’encourager et de soutenir la fabrication locale des kits et des citernes de stockage du GPL/c.

La mise en place des mesures règlementaires et techniques permettant l’accès de des véhicules équipés de kits GPL/C aux parkings sous terrains et couverts, ainsi l’introduction d’une clause spécifique au niveau des cahiers des charges réglementant les véhicules importés et ceux fabriqués localement, exigeant un quota de modèles équipés de kits GPL/c avec l’homologation nécessaire figurent aussi parmi les recommandations formulées par le CEREFE.

S’agissant du GNC, le Commissariat a relevé que ce carburant n’a pas dépassé, à ce jour, le stade expérimental, malgré la réalisation d’un nombre non-négligeable d’actions en faveur du développement de son utilisation comme carburant de véhicules automobiles.

Afin de relancer le programme de développement de ce carburant, il est essentiel d’envisager une stratégie devant conduire à l’accélération du processus de création de l’écosystème favorable au déploiement de GNC dans les secteurs des transports, a exhorté le CEREFE.

Dans ce cadre, il a énuméré plusieurs actions à mener, notamment la mise en place un cadre réglementaire nécessaire à la généralisation du GNC, d’un dispositif de soutien aux investisseurs dans des stations GNC, le soutien financier pour l’acquisition de bus et camions roulant au GNC.

Conseil de la nation : séance plénière jeudi consacrée aux questions orales

Conseil de la nation : séance plénière jeudi consacrée aux questions orales

Le Conseil de la nation tiendra, jeudi, une séance plénière consacrée aux questions orales adressées à des membres du Gouvernement, a indiqué mercredi un communiqué de l’institution parlementaire.

Les questions orales concernent les secteurs de la Formation et de l’Enseignement professionnels, de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, de l’Agriculture et du Développement rural et des Transports.

M. Rebiga appelle à des recherches approfondies pour mettre en évidence le rôle du chahid Colonel Lotfi durant la Révolution du 1er novembre

M. Rebiga appelle à des recherches approfondies pour mettre en évidence le rôle du chahid Colonel Lotfi durant la Révolution du 1er novembre

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a appelé, mardi à Alger, à la nécessité de mener des recherches historiques « approfondies et documentées » à même de révéler davantage de faits concernant le rôle éminent joué par le chahid et héros, le Colonel Lotfi, durant la glorieuse Révolution du 1er novembre.

Lors d’un colloque historique organisé au Musée national du Moudjahid à l’occasion du 64e anniversaire de la mort en martyr des deux héros « Deghin Ben Ali », dit Colonel Lotfi, et « Mohamed Louadj » dit Commandant Ferradj, M. Rebiga appelé à la nécessité de mener des « recherches historiques documentées et approfondies qui mettent en valeur la contribution du chahid Colonel Lotfi au Mouvement national et à la Guerre de libération ».

Il a également souligné l’impératif de mener des recherches révélant davantage de faits à même de renforcer l’histoire du peuple algérien, ses sacrifices et sa lutte pour la liberté et la défense des peuples opprimés et de leur droit à l’autodétermination.

Le ministre a rappelé, dans ce sens, que l’Algérie nouvelle, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, « fidèle au serment des chouhada et à ses positions dans les fora internationaux », réitère son « soutien aux causes justes à travers le monde ainsi que son engagement à réaliser la paix et la sécurité internationales », en témoigne, dit-il, la voie tracée par « les positions honorables de la diplomatie algérienne en matière de défense du peuple palestinien au sein des Nations Unies et du Conseil de Sécurité ».

S’agissant du parcours militant du colonel Lotfi, M. Rebiga a affirmé que le chahid demeurera « un symbole de résistance et de révolution (…) aux côtés de ses frères martyrs « , à l’instar du commandant Farradj, lesquels ont marqué l’histoire de la glorieuse révolution, exhortant les nouvelles générations à « suivre son exemple en vue de former une génération sur laquelle pourra compter la Nation.

Pour leur part, les moudjahidines Dahou Ould Kablia, Mohamed Debbah et El Horra Bouamama ont évoqué divers aspects du parcours de combat du colonel Lotfi, soulignant que la chahid « était un cas unique grâce à son intelligence, à sa perspicacité, à son énergie et notamment à sa capacité à théoriser et à agir à la fois ».

Lors de ce colloque, plusieurs interventions ont été présentées par des professeurs et chercheurs qui ont mis en lumière la personnalité du héros martyr, le colonel Lotfi qui se distinguait par « une clairvoyance politique et un génie militaire qui lui ont permis d’accéder à des postes de responsabilités dès son jeune âge ».

A noter qu’à l’issue du colloque, qui s’est déroulé en présence de moudjahidines, d’acteurs de la société civile, d’étudiants et d’enseignants, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit a rendu hommage à la famille du Chahid emblématique, le colonel Lotfi.

M. Boughali s’entretient à Genève avec la présidente de la délégation suédoise participant aux travaux de l’UIP

M. Boughali s’entretient à Genève avec la présidente de la délégation suédoise participant aux travaux de l’UIP

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, s’est entretenu, mardi à Genève, avec la Cheffe de la délégation suédoise participant aux travaux de la 148e session de l’Union interparlementaire (UIP), sur les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans divers domaines, indique un communiqué de l’Assemblée.

« Après avoir salué le niveau des relations historiques unissant les deux pays, M. Boughali a souligné le besoin urgent d’ouvrir un dialogue franc autour des civilisations, des cultures et des religions », note le document, précisant que « vu la particularité des sociétés musulmanes, le président de l’APN a souligné l’impératif de lutter contre le phénomène de l’islamophobie ».

« Il s’agit d’un danger pour les individus, y compris pour les générations montantes, notamment après les incidents d’incinération d’exemplaires du Saint Coran », a-t-il averti.

De son côté, la représentante de la délégation suédoise a affirmé que son pays « respecte les droits de l’homme y compris le droit à la liberté de culte», ajoutant que « les autorités et le Parlement suédois œuvrent à lutter contre l’islamophobie et à trouver une formule juridique pour contenir ce phénomène, notamment après le nombre de cas enregistrés», conclut le document.