Ghaza : le vote du Conseil de sécurité de l’ONU à nouveau reporté

Ghaza : le vote du Conseil de sécurité de l’ONU à nouveau reporté

Le vote du Conseil de sécurité sur la situation à Ghaza, déjà repoussé plusieurs fois, a été reporté une nouvelle fois, à mercredi, pour permettre la poursuite des négociations sur le texte, a-t-on indiqué de sources diplomatiques.

Le 8 décembre, malgré la pression inédite du secrétaire général de l’ONU,  Antonio Guterres, les Etats-Unis avaient bloqué au Conseil l’adoption d’une résolution appelant à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat» dans la bande de Ghaza.

La semaine dernière, l’Assemblée générale a elle adopté cette même résolution, non contraignante, par 153 voix pour, 10 contre et 23 abstentions, sur 193 Etats membres.

Depuis le 7 octobre dernier, l’armée sioniste mène une agression barbare contre Ghaza qui a fait, lundi, 19 453 martyrs en plus de 52 286 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et causé des destructions massives d’infrastructures et une crise humanitaire sans précédent, selon des sources palestiniennes et onusiennes.

R-A

Adoption d’un plan pour développer le système d’approvisionnement du marché national

Adoption d’un plan pour développer le système d’approvisionnement du marché national

ALGER – Les ministères du Commerce et de la Promotion des exportations et de l’Agriculture et du Développement rural ont adopté un nouveau plan intersectoriel visant à assurer la disponibilité des produits agricoles et alimentaires de large consommation et à développer le système d’approvisionnement du marché national, a indiqué mardi un communiqué du ministère du Commerce.

L’annonce a été faite, mardi, lors d’une réunion de coordination, présidée par les ministres du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, et de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, en présence de cadres des deux secteurs, laquelle réunion a porté sur l’approvisionnement du marché national en divers produits agricoles et denrées alimentaires de base et le développement de leur système de distribution.

Lors de cette réunion, les différents résultats enregistrés sur le terrain dans chaque secteur ont été présentés en vue de remédier aux déséquilibres et d’élaborer une feuille de route unifiée pour assurer l’approvisionnement « continu » en produits de large consommation tout en surveillant les prix, selon la même source.

Les deux ministres ont insisté sur « les mesures proactives pour approvisionner le marché en divers biens produits localement ou importés, mettre fin à toute perturbation et stabiliser les prix de tous les produits pendant les périodes de forte demande, sur l’ensemble du territoire national, afin de protéger le pouvoir d’achat du citoyen, conformément aux instructions du président de la République ».

La réunion a également porté sur les préparatifs en cours pour assurer la disponibilité des différents produits alimentaires durant le mois sacré et définir les mécanismes nécessaires pour assurer leur disponibilité et leur distribution de manière efficace, conclut le communiqué.

aps

Le Fonds national d’investissement entre au capital de l’usine Fiat Algérie

Le Fonds national d’investissement entre au capital de l’usine Fiat Algérie

ALGER – Le Fonds national d’investissement (FNI) a annoncé, mardi dans un communiqué, son entrée au capital de l’usine Fiat Algérie, et ce depuis le 12 décembre en cours.

« Le FNI a acté son entrée au capital de PCPA (Stelllantis-Fiat) depuis le 12 décembre 2023 », a indiqué le fonds public dans le communiqué publié sur son site-web, précisant que l’objectif de cette intervention est de « participer au développement d’une industrie automobile en Algérie ».

Le groupe Stelllantis avait mis en service le 11 décembre en cours une usine automobile de la marque italienne Fiat dans la zone industrielle de Tafraoui (Oran) avec une capacité de production initiale de 60.000 véhicules par an, appelée à atteindre 90.000 véhicules à partir de 2028.

L’usine a employé 300 travailleurs, durant l’année en cours, et 300 autres devraient l’être en 2024, dont une grande partie a été formée dans le cadre d’un programme de coopération entre Stellantis et le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels.

Le FNI est une institution financière publique spécialisée, chargée de concourir au financement de l’investissement par l’octroi de prêts aux entreprises ou par des prises de participation en partenariat avec des entreprises locales ou des investisseurs étrangers en vue de la réalisation des objectifs du développement national.

aps

M. Aoun reçoit une délégation du SNAPO

M. Aoun reçoit une délégation du SNAPO

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu, mardi, une délégation du Bureau national du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO), conduite par M. Karim Merghemi, président du syndicat, pour écouter leurs préoccupations liées au secteur des médicaments, indique un communiqué du ministère.

Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de « la concertation et du dialogue permanents avec les partenaires sociaux », a porté sur plusieurs points dont l’organisation du secteur des médicaments à travers le pays, notamment le médicament générique, outre la protection du produit pharmaceutique local », précise la même source.

Après avoir écouté les préoccupations soulevées par le syndicat, le ministre a donné des instructions aux acteurs du secteur de la production pharmaceutique pour la restructuration de l’observatoire de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques, l’organisation de campagnes de sensibilisation à la qualité du médicament générique et la coordination avec les services des ministères du Commerce et de la Santé sur les compléments alimentaires.

  1. Aoun a donné également des orientations pour la réorganisation de la chaîne de distribution de médicaments pour réguler le marché, affirmant que « les portes du ministère sont toujours ouvertes pour la concertation et la coordination avec les partenaires sociaux », a ajouté la même source.

De son côté, le président du SNAPO s’est félicité du « rôle joué par le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, et des grands efforts consentis pour lever les contraintes et assurer la disponibilité des médicaments sur marché national », conclut le communiqué.

r6a

L’Algérie nouvelle accumule les succès diplomatiques en 2023

L’Algérie nouvelle accumule les succès diplomatiques en 2023

ALGER – L’Algérie a continué en 2023, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à enregistrer des succès diplomatiques parmi lesquels sa brillante élection en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, un exploit qui confirme bien le retour en force de la diplomatie algérienne sur la scène internationale.
L’Algérie n’a jamais dévié de sa ligne doctrinale qui consiste à mettre au service des pays encore sous le joug colonial et des causes justes, son expérience, son savoir-faire et ses moyens pour rétablir la paix et la stabilité, et leur permettre d’arracher leur indépendance.

S’agissant de la Palestine occupée, l’Algérie est restée fidèle à sa position immuable de soutien à la cause palestinienne, inscrite au fronton des priorités de sa diplomatie, et continue de condamner la poursuite de l’agression sioniste barbare lancée le 7 octobre à Ghaza face au silence international honteux.

Idem pour le dossier du Sahara occidental occupé. L’Algérie a toujours réitéré son soutien inconditionnel à la cause et au peuple sahraouis, une position que le président Tebboune a réaffirmée à de nombreuses occasions, en 2023, en déclarant: « Nous n’abandonnerons pas le Sahara occidental, quel qu’en soit le prix ».

Quant au Mali, l’Algérie, qui joue le rôle de chef de file de la médiation internationale, ne cesse d’appeler à l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger.
Tout récemment d’ailleurs, elle a appelé toutes les parties maliennes à renouveler leur engagement en faveur dudit accord, qui reste le « cadre idoine » pour la résolution de la crise dans ce pays et la préservation de sa souveraineté.

Durant l’année qui touche à sa fin, l’Algérie a enregistré de nouveaux acquis sur le plan diplomatique, notamment son élection, fin septembre à Vienne, à l’unanimité par la 67e conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en tant que membre au Conseil des gouverneurs de l’agence pour la période 2023-2025.
De plus, l’Algérie a été reconduite, fin novembre, par la 28e session de la conférence des Etats parties à la Convention sur les armes chimiques à l’unanimité pour siéger au Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), au titre de la région Afrique, pour un mandat de deux ans, à compter du 12 mai 2024.

Il s’agit, là, d’une reconnaissance du rôle positif de l’Algérie dans le domaine du désarmement chimique et de son engagement à atteindre les objectifs de la Convention sur les armes chimiques.

Pendant le même mois, l’Algérie a été élue à la présidence du Comité sur le renforcement de la coopération et de l’assistance à la Convention d’interdiction des mines antipersonnel (CIMAP) pour l’année 2024 en remplacement de la Thaïlande, en reconnaissance également de son rôle pionnier et son expérience dans la lutte contre les mines antipersonnel datant de la Guerre de libération nationale, ainsi que sa contribution significative à la réalisation des objectifs humanitaires de la convention.
Ces élections viennent s’ajouter aux réalisations antérieures de l’Algérie nouvelle, notamment son élection en tant que membre au Conseil des droits de l’Homme et membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.

Porter les espoirs des peuples africains et arabes au Conseil de sécurité

Le 6 juin 2023, 184 pays sur les 193 votants (95% des voix) ont voté OUI en faveur de l’Algérie pour devenir membre non-permanent au sein du Conseil de sécurité pour la période 2024-2025. Elle entamera son mandat le 1er janvier prochain et exercera ses fonctions jusqu’au 31 décembre 2025.

C’est la quatrième fois de son histoire que l’Algérie occupe un siège  non-permanent au Conseil de sécurité, après les mandats de 1968-1969, 1988-1989 et 2004-2005.

Immédiatement après cette élection, la présidence de la République a rendu public un communiqué dans lequel elle capitalise ce succès et remercie les organisations régionales et les pays membres de l’ONU qui ont soutenu la candidature de l’Algérie et contribué à son élection.

Ce succès diplomatique « confirme bien le retour de l’Algérie nouvelle sur la scène internationale et entérine la vision et l’approche du président de la République pour la préservation de la paix et la sécurité dans le monde, fondées sur la coexistence pacifique, le règlement pacifique des différends et la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays dans le cadre d’une politique étrangère qui puise ses principes, ses valeurs et ses idéaux de notre guerre libératrice », d’après le texte.
L’élection de l’Algérie reflète la solidité de son dossier qui comporte sa vision des relations internationales et se veut une caution des priorités qui y sont définies, notamment le renforcement des règlements pacifiques, la consolidation des partenariats, le soutien au rôle des organisations régionales, la promotion de la place de la femme et de la jeunesse dans les processus de paix, et le renforcement de l’efficacité de la lutte internationale contre le terrorisme.

Figurent également parmi ses priorités, celles concernant les pays de l’Union africaine (UA). L’Algérie œuvrera, à cet effet, à activer la demande d’augmentation du nombre de sièges des pays africains au sein de l’organe principal de l’ONU et contribuera à l’unification de la voix de l’Afrique pour un meilleur plaidoyer en faveur des questions prioritaires du continent et de ses aspirations légitimes.

Cela a été souligné, au cours de l’année, par le président Tebboune à de nombreuses occasions, à l’instar de la réunion du Comité des 10 de l’UA, chargé du dossier de la réforme du Conseil de sécurité, tenue en février dernier à Addis-Abeba, où il a affirmé l’engagement de l’Algérie à « œuvrer sans relâche pour faire entendre la voix du continent et ses revendications légitimes, et réparer l’injustice historique qu’il a subie ».

L’Algérie termine l’année en étant « pleinement consciente de la responsabilité dont elle est investie », et rejoindra ainsi l’organe onusien, « porteuse d’espoirs des peuples africains et arabes », ainsi avait promis le chef de l’Etat dans son allocution lors des travaux de la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU.