Algérie-Guinée équatoriale: conclusion prochaine d’un accord sur la création d’une commission mixte de coopération économique

Algérie-Guinée équatoriale: conclusion prochaine d’un accord sur la création d’une commission mixte de coopération économique

L’Algérie et la Guinée équatoriale ont convenu, jeudi, de consolider le cadre juridique des relations bilatérales à travers la conclusion, « dans un futur proche », d’un accord sur la création d’une commission mixte de coopération économique, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf et son homologue équato-guinéen, Simeon Oypno Esono Angue, ont évoqué lors d’un entretien tenu à Oyala avant le début des travaux de la Réunion ministérielle préparatoire du 5e Sommet du Groupe des dix de l’Union africaine (UA) sur la réforme du Conseil de sécurité, les relations de coopération entre les deux pays et les moyens de les renforcer, notamment dans les domaines de l’énergie et de la formation, note la même source.

A cette occasion, ils ont convenu de « consolider le cadre juridique des relations bilatérales à travers la conclusion dans un futur proche d’un accord sur la création d’une commission mixte de coopération économique ».

  1. Attaf est arrivé, mercredi à Oyala (Guinée équatoriale), pour représenter le président de la République au 5e Sommet du Groupe des dix de l’UA, concerné par le dossier de la réforme du Conseil de sécurité, prévu vendredi.

APS

PLF 2024: des incitations financières et fiscales dans le domaine de la pêche

PLF 2024: des incitations financières et fiscales dans le domaine de la pêche

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a présidé une réunion d’évaluation du programme de modernisation du secteur bancaire, en présence des acteurs principaux du secteur, a indiqué jeudi le ministère dans un communiqué.

 

« Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a tenu une réunion périodique de coordination, au niveau de son département ministériel, avec les directeurs généraux des banques publiques », a fait savoir la même source.

 

L’objectif principal de cette réunion, selon le ministère, était d’évaluer les actions entreprises par ces banques dans le cadre du programme de modernisation du secteur bancaire.

 

Cette rencontre, à laquelle ont pris part le président de la COSOB et le directeur général de la Bourse d’Alger, a été également, « une opportunité d’examiner divers axes stratégiques visant à dynamiser le marché financier », souligne le communiqué.

 

« La digitalisation des services bancaires a fait l’objet d’un examen minutieux », affirme le ministère ajoutant que l’accent a été mis, lors de cette réunion, sur « l’importance de la transition vers des services numériques pour offrir des services bancaires de qualité à l’ensemble des citoyens à travers le territoire national ».

 

« Cela implique la nécessité de densifier le réseau bancaire pour garantir une accessibilité optimale de ces services », estime le ministère.

 

Par ailleurs, la réunion a traité des aspects liés à l’ouverture des capitaux de deux grandes banques publiques, à savoir le CPA et la BDL.

 

« Ce sujet revêt une importance majeure dans le contexte des réformes en cours dans le secteur bancaire. Ces opérations d’ouverture de capitale visent à élargir la participation au capital de ces grandes institutions financières, ouvrant ainsi la voie à une plus grande implication du secteur privé », explique le ministère.

 

De plus, l’ouverture des capitaux de ces banques publiques représente « une avancée significative » vers une économie plus ouverte et concurrentielle, affirme le document ajoutant que cela permettrait d’attirer des investisseurs intéressés par des partenariats stratégiques et des opportunités d’investissement dans le secteur bancaire national.

 

Lors de cette réunion, il a été également question des mécanismes nécessaires à cette ouverture de capitaux, « incluant les modalités de participation, tout en préservant l’intérêt public ».

 

Le rôle des banques dans le financement de l’économie nationale a été examiné également lors de cette réunion lors de laquelle a été soulignée leur contribution « essentielle » au développement économique du pays.

 

« Cette évaluation minutieuse du rôle financier des banques dans l’économie nationale souligne l’importance de garantir la robustesse du secteur bancaire et favoriser un environnement propice à la croissance économique durable et à la prospérité nationale », note le ministère.

 

En outre, cette réunion a permis d’évaluer les progrès réalisés dans le cadre de la modernisation du secteur bancaire et d’identifier les défis à relever « pour assurer des services de qualité, accessibles et en phase avec les évolutions technologiques et les besoins de l’économie nationale ».

 

APS

 

Réforme du Conseil de sécurité: « L’Afrique doit parler d’une seule voix », déclare Ahmed Attaf

Réforme du Conseil de sécurité: « L’Afrique doit parler d’une seule voix », déclare Ahmed Attaf

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a appelé jeudi depuis Oyala, en Guinée équatoriale, tous les pays africains à se réengager dans la « position commune » du continent pour peser dans le processus de promotion d’un système multilatéral « sain » fondé sur les principes de la Charte des Nations unies.

 

« Nous sommes tous d’accord pour dire que l’Afrique doit parler d’une seule voix sur la question de la réforme du Conseil de sécurité et sur toutes les autres questions qui touchent notre continent », a déclaré M. Attaf lors des travaux de la réunion ministérielle préparatoire du 5e Sommet du Groupe des dix de l’Union africaine (UA) sur la réforme du Conseil de sécurité, lors duquel il va représenter vendredi le président de la République.

 

M. Attaf a ainsi appelé tous les pays africains à se réengager « sous l’égide de la position commune africaine sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies » et à « rester fidèles » à cette « position commune », parce qu’elle « est saine, parce qu’elle est juste et parce qu’elle répond pleinement à nos préoccupations et à nos intérêts collectifs ».

 

« C’est la seule façon d’aller de l’avant pour faire en sorte que notre voix collective pèse dans ce processus de promotion d’un système multilatéral sain fondé sur les règles, les principes et les idéaux inscrits dans la Charte des Nations unies », a-t-il souligné, rappelant comment cela a porté ses fruits lorsque l’UA est récemment devenue membre à part entière du G-20.

 

A cet égard, le ministre s’est félicité du large soutien dont la « position commune africaine » continue de bénéficier parmi les Etats membres de l’ONU et les groupes d’intérêt car, explique-t-il, elle incarne d’abord la volonté collective des 55 Etats membres de l’UA et vise à « corriger l’injustice historique imposée à notre continent ».

 

Face à un système de sécurité mondial « paralysé », M. Attaf a assuré que « l’Afrique est prête à apporter sa juste part à l’effort collectif visant à faire face à cette situation mondiale malheureuse avec engagement, résolution et dévouement. Cela s’applique à la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU » et ce, afin d’éviter que la situation « ne se détériore davantage et ne devienne incontrôlable ».

 

Par ailleurs, il a mis en garde contre « toute tentative visant à mettre à ce processus un terme prématuré, ou de toute approche fragmentaire qui exacerberait encore les difficultés dont souffre actuellement le Conseil de sécurité ».

 

« Ce dont nous avons le plus besoin, c’est d’une approche globale qui, espérons-le, nous conduira à un Conseil plus représentatif et, en même temps, plus efficace », a-t-il insisté.

 

Dans ce contexte, M. Attaf s’est dit « pleinement conscient que la relation entre la représentation et l’efficacité est très complexe », précisant que « la représentation seule ne peut assurer et garantir l’efficacité et cette dernière, sans une représentation meilleure et plus juste, s’avérerait inévitablement à la fois irréaliste et irréalisable ».

 

« De notre point de vue, ce dilemme peut être surmonté si nous élargissons le débat aux règles régissant le fonctionnement du Conseil de sécurité, son processus décisionnel, ainsi que ses interactions avec le système des Nations unies dans son ensemble », a-t-il préconisé, soulignant que « tous les groupes identifiés dans le processus de réforme doivent être traités simultanément et de manière globale et cohérente ».

 

APS

 

CN: les textes de lois relatifs à la presse écrite et électronique et à l’audiovisuel présentés

CN: les textes de lois relatifs à la presse écrite et électronique et à l’audiovisuel présentés

ALGER – Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab a présenté, jeudi, les deux textes de loi relatifs à la presse écrite et électronique et à l’activité audiovisuelle devant la Commission de la culture, de l’Information, de la Jeunesse et du Tourisme du Conseil de la nation, sous la présidence de Mahfoud Bousbaa.

A cette occasion, M. Laagab a souligné que les deux textes de loi sont caractérisés par « une précision et une clarté, à même de faciliter leur application », relevant à propos du texte de loi relatif à la presse écrite et électronique proposait de « soumettre la création de publications périodiques et de journaux électroniques au régime déclaratif pour exercer l’activité devant les services compétents du ministère de la Communication contre un récépissé de dépôt ».

« Les concepts liés à la presse électronique ont été définis à travers leur adaptation aux développements que connait le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), étant donné que la presse électronique se veut un service de communication multimédia », a précisé le ministre ajoutant que les nouvelles dispositions « ont exclu » les sites électroniques visant principalement à « diffuser des messages publicitaires ou des annonces, les sites internet personnels, les blogs qui diffusent de manière non professionnelle, outre l’ouverture du domaine devant les personnes physiques pour créer des publications périodiques et des journaux électroniques ».

Concernant la domiciliation des journaux électroniques en Algérie, le ministre a fait état de « l’impératif » que ces journaux exercent leurs activités via un site domicilié « exclusivement, financièrement et logiquement en Algérie avec le domaine .dz ».

Evoquant les conditions à remplir par un Directeur de publication, M. Laagab a souligné qu' »une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu’une seule publication périodique d’information générale de même périodicité éditée en Algérie ». « Ces conditions seront applicables également aux médias électroniques », a affirmé le ministre, rappelant que le directeur de publication devrait être titulaire d’un diplôme universitaire avec une expérience en la matière de pas moins de 8 ans ».

Le projet de loi « consacre le principe de pluralisme d’opinions et de pensées et prévient la concentration des périodiques et des sites électroniques en limitant le nombre détenu ou contrôlé par une personne physique ou moral, de droit algérien, à une seule publication et/ou à un seul site électronique », a expliqué le ministre.

Il prévoit, par ailleurs, la révision de la composition de l’autorité de régulation de la presse écrite et de la presse électronique conformément à l’article 92 de la Constitution. Elle est composée de 9 membres nommés par le Président de la République.

Selon le présent projet de loi, les missions de l’Autorité seront « élargies », elle aura pour prérogatives « d’empêcher toute influence financière, politique ou idéologique, de réguler l’activité publicitaire et de plafonner le contenu publicitaire dans la presse électronique ».

Concernant les infractions, le texte de loi confère à l’Autorité de régulation les prérogatives d’intervenir systématiquement pour mettre en demeure les contrevenants et saisir les juridictions en vue de suspendre provisoirement ou définitivement l’activité des publications périodiques et les journaux électroniques.

Au sujet du texte de loi relatif à l’activité audiovisuelle, le ministre a précisé que ce texte « consacre à l’Entreprise de télédiffusion d’Algérie (TDA) l’exclusivité de la diffusion des services de communication audiovisuelle dans le cadre du renforcement de la souveraineté nationale et la sécurité nationale, en sus de l’élargissement du champ des services de la communication audiovisuelle qui lui sont autorisés aux chaînes aux contenus publics, contrairement à la loi en vigueur ».

Entre autres explications données par M. Laagab, « la création des services de communication audiovisuelle en ligne est soumise à l’autorisation du ministre de la Communication, l’impératif de respecter les cahiers des charges et l’uniformisation des procédures d’octroi d’autorisation à l’ensemble des chaînes audiovisuelles classiques et les chaînes audiovisuelles en ligne ».

Il a indiqué à cet égard qu’il a été décidé d’annuler le plafond de 40% imposé à chaque actionnaire dans un service de communication audiovisuelle dans le but de stimuler et d’encourager l’investissement dans ce domaine.

Par ailleurs, le ministre a évoqué les mesures visant « à revoir » la composante de  l’ARAV, en la chargeant d’émettre un avis technique sur la création de services de communication audiovisuelle afin de remédier à tout écart pouvant entraver le bon fonctionnement de l’activité audiovisuelle dans son ensemble.

Au terme de la présentation, la parole a été donnée aux membres de la commission pour poser leurs questions sur les deux textes de loi.

La Commission prépare actuellement ses rapports sur les deux textes de loi en vue de les présenter lors de la séance plénière qui sera consacrée à la présentation et à l’examen des deux textes prévue lundi prochain.

aps