Signature électronique d’une décision sur la mobilité universitaire des étudiants

Signature électronique d’une décision sur la mobilité universitaire des étudiants

ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a présidé, mercredi à Alger, la cérémonie de signature électronique d’une décision ministérielle relative à la mobilité universitaire des étudiants.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Baddari a précisé que « la décision ouvre la voie à la mobilité des étudiants entre les établissements universitaires nationaux de sorte que chaque étudiant puisse poursuivre ses études dans un autre établissement que son établissement d’origine ».

Il a ajouté que « cette mobilité, qui concerne 114 établissements universitaires, permet aux étudiants de consolider leurs connaissances et leurs formations en passant d’un établissement d’origine à un établissement hôte ».

Par ailleurs, et à l’occasion de la célébration du 69e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération, le ministre a présidé, au siège du ministère à minuit, la cérémonie de levée des couleurs nationales, en présence des cadres du secteur.

La célébration de cet anniversaire se veut un hommage aux Chouhada de la Révolution de libération et la réaffirmation de « l’engagement à parachever le processus de construction d’une Université à même de former une génération de diplômés intègres, compétents et engagés », a-t-il dit.

Le ministre a, par ailleurs, évoqué les nouvelles mesures lancées par le secteur, dont le versement de la bourse universitaire portée à 2000 DA/mois, en application d’une décision prise en Conseil des ministres, annonçant, par la même occasion, le lancement prochain de plusieurs plateformes de services.

APS

AADL1 : Lancement d’une plateforme numérique pour faciliter le transfert de propriété de logements

AADL1 : Lancement d’une plateforme numérique pour faciliter le transfert de propriété de logements

L’Agence d’amélioration et de développement du logement (AADL) a lancé, mercredi, une plateforme numérique dédiée au transfert de propriété des logements au profit des bénéficiaires du premier programme de logements sous la formule «Location-Vente» (AADL1), indique un communiqué de l’Agence.

«Les bénéficiaires de logement AADL1 désirant transférer la propriété de leur logement en leur nom, peuvent accéder à partir d’aujourd’hui à la plateforme électronique dédiée à cet effet sur le site électronique officiel de l’Agence «AADL», via l’onglet main levée », a précisé la même source.

Cette plateforme offre aussi plusieurs autres services: elle permet de connaitre le montant restant à payer du prix total du logement, télécharger l’attestation du paiement du prix total du logement, et de la main levée, la possibilité de fixer un rendez-vous avec le notaire, ainsi que les différentes procédures relatives à l’accès à la propriété des logements, note le communiqué.

Cette opération concerne, dans un premier temps, les bénéficiaires du premier programme de la Location-vente «AADL 1» (lancé en 2001), et sera élargie aux bénéficiaires du deuxième programme «AADL 2» (lancé en 2013), «après finalisation du traitement des différentes procédures administratives relatives aux actes de propriété», selon le communiqué.

«Ces procédures numériques interviennent conformément à la stratégie adoptée par le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville en vue de rapprocher le citoyen de l’administration et éviter les déplacements, faciliter les différentes procédures administratives et parachever nombre d’applications et de plateformes lancées pour un traitement immédiat des dossiers administratifs», conclut le communiqué..

Radio Algérienne

Un haut responsable de l’ONU dénonce la complicité de l’Occident dans les massacres en Palestine et démissionne de son poste

Un haut responsable de l’ONU dénonce la complicité de l’Occident dans les massacres en Palestine et démissionne de son poste

Le directeur du Bureau de New York du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, Craig Mokhiber, a annoncé, mardi soir, sa démission de son poste, en signe de protestation contre «l’impuissance de l’ONU à arrêter le génocide» que commet l’entité sioniste contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée et la «complicité» de plusieurs Etats avec l’occupant.

«Ce sera ma dernière communication officielle avec vous en tant que directeur du Bureau de New York du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme. J’écris à un moment de grande angoisse pour le monde, y compris pour nombre de nos collègues. Une fois de plus, nous voyons un génocide se dérouler sous nos yeux, et l’Organisation que nous servons semble impuissante à l’arrêter», a écrit M. Mokhiber dans une lettre adressée au Haut-Commissaire, Volker Turk.

«Ayant enquêté sur les droits de l’Homme en Palestine depuis les années 1980, vécu à Ghaza en tant que conseiller des droits de l’Homme de l’ONU dans les années 1990 et mené plusieurs missions de défense des droits de l’Homme dans le pays avant et depuis, cela me touche profondément», a, en outre, écrit le désormais ex-responsable onusien des droits de l’Homme.

Précisant qu’il est avocat spécialisé dans les droits de l’Homme avec plus de trois décennies d’expérience dans le domaine, M. Mokhiber a noté que bien que le concept de génocide fait souvent l’objet d’« abus politiques», le gouvernement et l’armée sionistes «ne laissent aucune place au doute ou au débat».

«A Ghaza, des habitations civiles, des écoles, des églises, des mosquées et des établissements médicaux sont attaqués sans motif tandis que des milliers de civils sont massacrés. En Cisjordanie, y compris à El-Qods occupée, les maisons sont saisies et réaffectées uniquement sur la base de la race, et de violents pogroms de colons sont accompagnés par des unités de l’armée (sioniste). Partout dans le pays, l’apartheid règne», a-t-il dénoncé.

Pour le défenseur des droits de l’Homme, ce qui se passe dans les territoires palestiniens «est un cas d’école de génocide», affirmant que «le projet colonial européen, ethno-nationaliste, en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène en Palestine».

Selon lui, «les gouvernements des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’une grande partie de l’Europe sont entièrement complices de cet horrible assaut».

Il note, à ce sujet, que «non seulement ces gouvernements refusent de respecter leurs obligations conventionnelles d’assurer le respect des Conventions de Genève, mais ils arment en fait activement les assauts, en fournissant un soutien économique et en matière de renseignement, et en fournissant une couverture politique et diplomatique aux atrocités» sionistes.

Radio Algérienne.

Martin Griffiths : « une nouvelle atrocité à Jabaliya encore plus terrifiante »

Martin Griffiths : « une nouvelle atrocité à Jabaliya encore plus terrifiante »

Le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, a dénoncé mercredi le bombardement du camp de réfugiés de Jabaliya qui a fait des dizaines de martyrs, décrivant «la dernière atrocité en date frappant les habitants de Ghaza».

«C’est simplement la dernière atrocité en date frappant les habitants de Ghaza», où les agressions sont entrées dans une phase «encore plus terrifiante, avec des conséquences humanitaires de plus en plus épouvantables», a-t-il déclaré dans un communiqué.

Des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs dans le bombardement mardi du plus grand camp de réfugiés de la bande de Ghaza. L’armée d’occupation sioniste a de nouveau bombardé mercredi le camp de Jabaliya.

«A Ghaza, des femmes, des enfants et des hommes meurent de faim, sont traumatisés et tués dans des bombardements. Ils ont perdu toute foi en l’humanité et tout espoir dans l’avenir», a insisté Martin Griffiths, de retour d’un déplacement en Cisjordanie occupée.

«Pendant ce temps, le monde semble incapable, voire réticent à agir. Cela ne peut pas continuer», a-t-il ajouté, appelant à permettre l’entrée de plus d’aide humanitaire à Ghaza.

«Un échec à agir maintenant aura des conséquences bien au-delà de la région, parce que c’est une crise mondiale», a-t-il mis en garde.

 

L’Algérie commémore mercredi le 69e anniversaire du déclenchement de la Révolution

L’Algérie commémore mercredi le 69e anniversaire du déclenchement de la Révolution

L’Algérie commémore mercredi le 69e anniversaire de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954 qui a marqué de son empreinte l’histoire de l’Humanité à travers des faits héroïques, devenus des modèles à méditer en matière de résistance, de sacrifice et de lutte contre le colonialisme.

En ce sens, l’Algérie est restée fidèle au serment des vaillants chouhada et de leurs sacrifices, tout en continuant à soutenir les causes justes et les peuples opprimés pour leur autodétermination, conformément à l’esprit de la Déclaration du 1er Novembre et à ses positions de principe justes et immuables.

La commémoration du déclenchement de la glorieuse Révolution de novembre intervient cette année dans un contexte complexe marqué par l’agression sauvage et barbare de l’occupant sioniste contre le peuple palestinien, victime d’un génocide à ciel ouvert, ce qui rappelle aux Algériens l’héroïsme de leurs aînés dans leur farouche résistance contre le colonialisme français.

Afin de marquer la solidarité indéfectible du peuple et de l’Etat algériens avec le peuple palestinien, le président de la République a indiqué que l’agression menée par l’armée de l’entité sioniste contre les habitants de la bande de Ghaza est un crime de guerre, soulignant que les Palestiniens «ne sont pas des terroristes, car ils défendent leur pays et leurs droits».

Après avoir rappelé que les Algériens ont été également qualifiés de «terroristes» lorsqu’ils défendaient leur terre contre la colonisation française, le président de la République a cité la réplique du chahid Larbi Ben M’hidi en réponse aux Français qui accusaient les moudjahidine de commettre des «actes terroristes» à travers les bombes dissimulées dans les couffins : «Donnez-nous vos avions, nous vous donnerons nos couffins».

Dans le même sillage, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a demandé à l’ensemble des ambassades et missions diplomatiques à l’étranger d’annuler tous les préparatifs liés aux festivités commémoratives de l’anniversaire de la glorieuse Révolution du 1er Novembre, et ce, sur instruction du président de la République en signe de solidarité avec les Palestiniens qui font face à une agression et une avalanche de crimes et de massacres commis par l’occupant sioniste.

Par ailleurs, la commémoration de l’anniversaire du déclenchement de la lutte armée vient réaffirmer l’attention particulière accordée par les plus hautes autorités au dossier de la préservation de la Mémoire, traduisant ainsi l’attachement des Algériens à l’unité nationale et à l’édification d’un Etat à la hauteur des sacrifices des chouahada, à même d’engager l’Algérie nouvelle sur la voie de la relance économique et le développement durable.

Le dossier de la Mémoire, inscrit parmi les priorités des 54 engagements du président de la République, reflète la forte volonté politique de traiter cet élément fondamental de l’identité nationale dans le discernement et la clairvoyance.

A cet égard, le Président Tebboune a décidé de décréter en 2021 l’observation d’une minute de silence, le 17 octobre de chaque année, à travers tout le territoire national, à la mémoire des victimes algériennes des massacres du 17 octobre 1961 perpétrés à Paris par la police française.

Un crime d’Etat ayant fait des centaines de victimes, exécutées sommairement par balles, jetées dans la Seine ou battues à mort.

Il avait décidé également d’instituer la Journée nationale de la Mémoire pour commémorer les massacres du 8 mai 1945, une infamie qui marque la répression sanglante et sauvage contre des Algériens.

Dans le même contexte et à l’occasion de l’institution de la Journée nationale de la Mémoire, une chaîne de télévision, spécialisée dans l’Histoire de la Révolution et de la lutte contre le colonialisme, a été lancée. Il s’agit de la chaîne «Dhakira» qui diffuse ses programmes depuis 2020.

En somme, la glorieuse Révolution de Novembre qui reste un exemple de dévouement et de sacrifice au service des valeurs de liberté et de dignité, demeurera une halte pour mettre en avant la grandeur de l’Algérie, la détermination de son peuple qui a écrit, avec le sang des martyrs, l’une des plus grandes épopées de l’Histoire contemporaine.

APS