L’Algérie abritera du 27 au 31 mai la 49e conférence de l’OAA

L’Algérie abritera du 27 au 31 mai la 49e conférence de l’OAA

ALGER – L’Algérie abritera du 27 au 31 mai les travaux de la 49ème conférence et l’Assemblée générale de l’Organisation des Assurances Africaines (OAA) qui sera consacrée au thème de « la contribution de l’assurance aux défis de la sécurité alimentaire en Afrique », a indiqué lundi un communiqué des organisateurs.

Placée sous l’égide de l’OAA, cette conférence est organisée par l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), a précisé la même source.

Ce rendez-vous international « d’envergure » portera sur le thème « La contribution de l’assurance aux défis de la sécurité alimentaire en Afrique, dans l’objectif d’impulser une nouvelle dynamique, à savoir celle de faire de l’assurance agricole, un véritable facteur de développement », a ajouté le communiqué, soulignant que plus de 1800 participants sont attendus, entre responsables de compagnies d’assurance et de réassurances africaines, représentants d’organisations internationales en plus d’éminents experts et conférenciers qui vont prendre part à cette conférence.

Les participants auront l’occasion d’échanger des réflexions et expertises autour de thématiques en lien avec l’industrie de l’assurance et son développement en Afrique, le rôle clé du secteur de l’assurance en Afrique dans le domaine de la sécurité alimentaire, ainsi que la promotion de la coopération interafricaine en matière d’assurance et de réassurance, a fait savoir le document.

La conférence se focalisera, aussi, sur « l’élaboration d’une feuille de route pour défendre la position commune des membres de l’organisation, qui a pour but de promouvoir les intérêts stratégiques du secteur de l’assurance en Afrique ».

Le président de l’UAR, Youcef Benmicia, cité dans le communiqué, a exprimé « la fierté du marché algérien des assurances d’abriter à nouveau ce grand rendez-vous continental 15 ans après avoir organisé la 35ème Conférence en 2008 au Palais des Nations du Club des Pins », relevant que « les défis de l’assurance en Afrique sont nombreux » et que cette conférence sera « un moment privilégié pour les acteurs de l’industrie de l’assurance et de la réassurance africaine de nouer des partenariats ».

Pour sa part, M. Cherif Benhabiles, vice-président de l’OAA et président du Comité local de préparation, a indiqué, dans un message adressé aux participants, que « l’Algérie s’apprête à accueillir cet important évènement qui regroupera les experts et spécialistes pour débattre de la problématique de la contribution de l’industrie de l’assurance à la sécurité alimentaire en Afrique, dans une conjoncture économique marquée par des tensions et des crises survenues à l’échelle mondiale et régionale à savoir, les changements climatiques, la pandémie de la Covid-19, les conflits, etc. ».

Les organisateurs ont prévu un programme riche en sessions, panels et conférences, centrées sur la promotion de l’assurance agricole en Afrique et des thèmes qui portent sur le développement de solutions d’assurance pour améliorer la production agricole et les systèmes de transfert de risques catastrophes public-privé en Afrique pour renforcer la résilience continentale.

Il est question également d’évoquer « l’évolution rapide du secteur des assurances en Afrique avec une attention particulière pour la micro-assurance et les « Insurtechs » comme solutions pour la sécurité alimentaire, ainsi que le rôle crucial de la réglementation et de la supervision pour faciliter l’accès aux produits d’assurance agricole indiciels sur le continent africain », a-t-on précisé de même source.

L’OAA, créée en 1972 à l’Ile Maurice, est une organisation non-gouvernementale dont le secrétariat permanent est établi à Douala (Cameron). Elle compte 371 membres, dont 363 issus de 47 pays d’Afrique et 14 membres internationaux associés provenant de 8 pays.

APS

Tenue à Alger de la 2e session des consultations politiques algéro-serbes

Tenue à Alger de la 2e session des consultations politiques algéro-serbes

ALGER – La deuxième session des consultations politiques algéro-serbes s’est tenue lundi à Alger, sous la coprésidence du Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Amar Belani et du Secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères serbe, Goran Aleksi?, qui effectue une visite de deux jours en Algérie, indique un communiqué du ministère.

Lors de ces consultations, les deux parties ont examiné l’état des relations bilatérales et les perspectives de leur renforcement, à la faveur des réformes politiques et économiques engagées par l’Algérie et de la qualité des relations historiques d’amitié et de coopération unissant les deux pays.

A cet égard, souligne le ministère dans son communiqué, « les deux parties ont réitéré leur engagement mutuel à donner une nouvelle impulsion aux relations de coopération bilatérale et à préparer activement et substantiellement les prochaines échéances bilatérales. Elles sont également convenues de travailler conjointement à bâtir une coopération économique mutuellement avantageuse tirant profit des avantages comparatifs qu’offre le nouveau cadre juridique national d’investissements ».

A cet effet, les deux responsables se sont accordés sur la nécessité de promouvoir la coopération bilatérale dans les domaines de l’agriculture, des TICs, de l’infrastructure, de l’hydraulique, du tourisme, de l’énergie, de l’enseignement et de la culture et de les hisser au niveau de la qualité de leurs relations politiques, conformément aux orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et de son homologue serbe, M. Aleksander Vucic, souligne le communiqué.

Ces consultations politiques ont également été l’occasion de procéder à un échange de vues sur un large spectre de questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye, au Sahel et au Proche-Orient et les derniers développements dans la région des Balkans, poursuit le texte.

Concernant les questions du Sahara occidental et du Kosovo, cet échange fructueux et sincère a permis d’éclaircir les positions sur ces questions tout à fait distinctes sur le plan du droit international, permettant ainsi de récuser les fausses interprétations de certaines parties à ce sujet.

Une large convergence de points de vue s’est dégagée sur le ferme attachement des deux pays aux valeurs et principes de la Charte des Nations unies, au respect du droit international et de la légalité internationale et au règlement pacifique des conflits.

Les deux parties sont convenues de renforcer la concertation entre l’Algérie et la Serbie au sein des instances régionales et internationales et d’appuyer les efforts de la communauté internationale dans la recherche de solutions pacifiques aux crises et conflits, conformément aux résolutions des Nations Unies et aux principes du droit international.

Par ailleurs, les deux parties ont examiné également les voies et moyens de redynamiser la coopération et la concertation au sein du Mouvement des non-alignés, en prévision des prochaines échéances prévues dans ce cadre qui conserve toute sa pertinence dans le contexte internationale actuelle.

Enfin, le Secrétaire d’Etat au ministère serbe des Affaires étrangères a été reçu en audience par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, conclut le communiqué du ministère.

APS

Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue serbe

Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue serbe

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a reçu lundi un appel téléphonique de la part du Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la République de Serbie, M. Ivica Dacic, a indiqué lundi un communiqué du ministère.

« Les deux ministres se sont particulièrement félicités de la tenue ce jour à Alger de la 2ème session des consultations politiques algéro-serbes au niveau du Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du côté algérien et du Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères pour la partie serbe », précise le communiqué.

L’entretien téléphonique a été l’occasion d’examiner l’état des relations bilatérales et les perspectives de leur renforcement dans le prolongement de l’héritage historique et de l’amitié traditionnelle qui unissent les deux pays, selon le même source.

Les deux ministres ont réitéré leur engagement à œuvrer de concert à la redynamisation des mécanismes de la coopération bilatérale, à l’intensification de l’échange de visites officielles à tous les niveaux, ainsi qu’à l’accroissement des échanges économiques et commerciaux entre l’Algérie et la Serbie.

« Ils ont, en outre, échangé les vues sur nombre de questions d’actualité au double plan régional et mondial, en réaffirmant leur attachement aux principes et au rôle du Mouvement des Pays Non-alignés dans le contexte des tensions qui marquent actuellement les relations internationales et du climat de polarisation qui en résulte », conclut le communiqué.

APS

Retour de la Syrie dans le giron arabe: les efforts rassembleurs de l’Algérie ont porté leurs fruits

Retour de la Syrie dans le giron arabe: les efforts rassembleurs de l’Algérie ont porté leurs fruits

ALGER – Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe se veut une nouvelle victoire de l’Algérie et un aboutissement des efforts du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui n’a eu de cesse d’affirmer que la Syrie « est un membre fondateur de la Ligue arabe et ne saurait être isolée de son environnement arabe ».

Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe est le fruit des efforts de l’Algérie, notamment durant sa présidence du Sommet de la Ligue arabe, et un pas en avant grâce à son engagement à opérer un nouveau départ de l’action arabe commune vers l’unification et la promotion des valeurs de solidarité et d’entraide, face aux défis qui se posent aux niveaux régional et international.

Dans toutes les réunions de la Ligue arabe, l’Algérie était le premier pays à avoir plaidé pour la réintégration de Damas dans son giron arabe, ce qui en dit long sur sa vision de réunir les arabes et d’unifier leur position vis-à-vis des défis auxquels fait face la Nation arabe.

Cette position a été affichée dans nombre de déclarations du Président Tebboune à la presse, à l’instar de celle où il avait affirmé que « lorsque nous organisons un sommet arabe, il faut qu’il soit rassembleur et qu’il constitue un nouveau départ pour unifier le monde arabe déchiré. Nous sommes un Etat qui fédère toujours les belligérants ».

« La Syrie est censée participer à ce Sommet », avait encore affirmé le président Tebboune avant la tenue du Sommet arabe d’Alger, en réponse à une question d’un journaliste sur le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe.

L’Algérie était en tête des rares pays arabes ayant émis des réserves quant à la décision du gel de la qualité de membre de la Syrie au sein de la Ligue Arabe à la fin novembre 2011, suite à la crise qu’a connue ce pays frère.

A la lumière des efforts de l’Algérie au sommet rassembleur arabe, le Conseil de la Ligue arabe avait décidé, lors de sa réunion dimanche, la réintégration de la Syrie et la reprise de sa participation aux réunions du Conseil de la Ligue.

Le président de la République a reçu, ce lundi, un appel téléphonique de son frère, le président de la République arabe syrienne, pays frère, M. Bachar al-Assad, lors duquel il lui a fait part de ses vifs remerciements et sa considération pour les efforts incessants qu’il avait consentis en faveur du retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe, à la faveur de la présidence algérienne du Sommet arabe.

A son tour, le président de la République a exprimé à son homologue syrien sa considération et ses félicitations pour le retour de la Syrie, pays frère, au sein de la Ligue arabe, souhaitant au peuple syrien frère davantage de progrès et de force, et à l’action arabe commune la réalisation des aspirations des peuples arabes à davantage de stabilité et de développement.

Lors de sa rencontre périodique avec les représentants de médias nationaux, tenue mercredi dernier en marge de la cérémonie qu’il a présidée à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le président de la République a affirmé que « ce que fait l’Algérie envers la Syrie part du principe qu’il s’agit d’un membre fondateur de la Ligue arabe » et que « ce pays frère ne saurait être privé de ses droits », soutenant que la position de l’Algérie à l’égard de la Syrie « n’a jamais changé ».

Il a noté, à cet égard, que les positions de l’Algérie et toutes ses initiatives reposaient exclusivement sur le principe de solidarité et d’entraide arabe loin des calculs politiques et des intérêts étroits.

La position inaliénable de l’Algérie vis-à-vis de la Syrie constitue un prolongement de ses positions honorables envers les questions arabes, où elle n’a ménagé aucun effort pour assurer le retour de ce pays dans le giron arabe, lors du dernier Sommet arabe tenu à Alger en novembre dernier, en appelant à l’impératif de mettre un terme à cette situation vis-à-vis d’un pays pivot et l’un des membres fondateurs de la Ligue arabe, en l’occurrence la Syrie.

La solidarité de l’Algérie avec la Syrie s’est également illustrée lors du séisme qui a frappé ce pays en février dernier, l’Algérie étant le premier pays à avoir dépêché une équipe qualifiée en mesure de faire face aux répercussions désastreuses du séisme.

Le président syrien, M. Bachar al-Assad, avait salué les positions de l’Algérie en faveur des questions arabes et syriennes en particulier, affirmant que « l’Algérie restera présente dans la mémoire de notre génération et de celle des générations futures ».

La visite du ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés, M. Fayçal Al-Meqdad, en avril dernier en tant qu’Envoyé spécial du président de la République arabe syrienne, avait constitué une opportunité pour exprimer la reconnaissance à l’Algérie pour ses positions vis-à-vis de la Syrie.

APS

Les massacres du 8 mai 1945, un « crime intégral »

Les massacres du 8 mai 1945, un « crime intégral »

BEJAIA – Le ministre des Moudjahidines et des Ayants droit, Laid Rebiga a affirmé, lundi à Kherrata, dans la wilaya de Bejaia que les massacres du 8 mai 1945 constituent un « crime intégral, perpétré avec préméditation » par la France coloniale.

« Plus qu’un prosaïque événement, ces drames ont fait figure d’un crime intégral dans toutes ses dimensions », a-t-il souligné, mettant le doigt sur « le massacre de dizaines de milliers d’hommes, de femmes, de vieillards et d’enfants, l’incinération de cadavres et cimetières collectifs qui dépassent l’entendement, les règles morales et les valeurs suprêmes de l’homme ».

Intervenant, à l’occasion de la commémoration de ces massacres dans la ville martyr de Kherrata, le ministre a tenu à ce titre à appeler à « la sauvegarder et la préservation de la mémoire », d’abord « en se recueillant à la mémoire des caravanes de martyrs qui ont donné leur sang pur par fidélité à leur pays », ensuite « en renouvelant le serment pour poursuivre leur combat et aller dans le sens de leur démarche, rester fidèles à leurs principes et s’engager à défendre les valeurs pour lesquelles ils se sont sacrifiés ».

Il a en outre appelé à tirer les enseignements du passé, notamment pour unifier les rangs dans l’esprit de novembre pour que l’Algérie puisse rester éternellement fière et glorieuse, constante dans ses aspirations, confiante dans son avenir ».

Lors de sa visite à Kherrata, le ministre a marqué une longue halte aux gorges éponymes, se recueillant notamment au carrée des martyrs à hauteur du pont « Hannouz », théâtre, il y’a près de 88 ans d’un massacre inouïe qui a valu des milliers de morts, tués après avoir été jetés dans le vide.

L’occasion a été propice pour rendre les honneurs à un survivant, en l’occurrence le moudjahid Said Allik, qui à 91 ans, et malgré une santé chancelante a tenu à y être présent et à porter à haute voie, ses témoignage et les horreurs qui vécues par ses compatriotes.

APS