Des spectacles de danses populaires russes, bientôt à l’Opéra d’Alger

Des spectacles de danses populaires russes, bientôt à l’Opéra d’Alger

ALGER – Des spectacles de chorégraphies folkloriques sont au programme de l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih, du 11 au 14 mai, exécutés par l’Ensemble académique d’Etat de danses populaires, « Igor-Moïseyev » de la Fédération de Russie, sous la direction artistique d’Elena Scherbakova, annonce l’Opéra d’Alger.

La série de spectacles conduite par le Ballet « Igor-Moïseyev » propose un voyage initiatique à plusieurs stations, permettant, par la beauté du geste et l’élégance du mouvement la découverte des cultures du monde, la mosaïque patrimoniale russe notamment.

Fondé en 1943 par le grand danseur russe Igor Moïseyev, le Ballet national russe de danse populaire baptisé du nom de cette grande figure artistique du XXe siècle, est le premier ensemble académique de danse folklorique à voir le jour dans le monde.

Les prestations hautement esthétiques du Ballet « Igor-Moïseyev » se distinguent également par une maîtrise technique de très haut niveau qui allie la précision et la justesse de l’interprétation artistique en groupe, à une performance acrobatique remarquablement synchronisée, d’une grande exigence physique.

A travers les différents tableaux que présente la quarantaine de ballerines et de danseurs de l’Ensemble russe, le public est embarqué dans une randonnée à vocation muséale qui permettra de revisiter le folklore de plusieurs communautés de l’Ex. Union soviétique, notamment les cultures traditionnelles, moldave, biélorusse, nanai (Russie sibérienne), Kalmouk (Sud), Tatar (Centre et Sud), adjarienne (Géorgie) et caucasienne (Nord).

Parmi les danses figurant dans le répertoire du Ballet « Igor-Moïseyev », « Le Khorovod », danse festive qui consiste à se déplacer en cercle en se tenant par la main, alors que la danse « pliaska », également festive propulse l’assistance sur les terres et la tradition de la vaste Russie, à travers des mouvements très énergiques.

Autres danses pratiquée par l’Ensemble russe, le « Iablotchko » ou la « quadrille russe », une danse de marins, la « Kalinka », ou encore, « la Barynia », joyeuse et aux mouvements très physiques exécutés sur un air et au rythme de l’accordéon.

Reconnu comme le plus grand chorégraphe du XXe siècle, en particulier dans le domaine de la danse folklorique inspirée de contes populaires et de légendes basées sur des épopées théâtrales, Igor Alexander Moïseyev (1906-2007), était un jeune danseur au Ballet Bolochoi lorsqu’il avait décidé de s’intéresser aux danses folkloriques populaires en Russie et dans le monde.

Alexander Moïseyev arrivera à mettre en valeur les danses locales de différentes régions, en rassemblant plus de 200 danseurs formés au ballet, et en concevant plus de 300 œuvres de danse.

APS

Wilaya d’Alger: aucun cas de tuberculose parmi les migrants

Wilaya d’Alger: aucun cas de tuberculose parmi les migrants

ALGER – Les services de santé de la wilaya d’Alger n’ont enregistré aucun cas d’atteinte de tuberculose parmi les migrants, a affirmé lundi le ministère de la Santé dans un communiqué, rappelant l’importance de signaler cette maladie contagieuse.

« Suite aux informations relayant l’apparition d’une épidémie de tuberculose parmi les migrants vivant en Algérie, les services de santé de la wilaya d’Alger n’ont enregistré aucun cas d’atteinte par cette maladie parmi les migrants », a ajouté la même source, précisant que « cinq (5) cas ont été signalés en 2022 à Blida dont deux (2) cas par l’Etablissement public de santé de proximité à Bouinane et trois (3) autres cas par l’Etablissement public de santé de Meftah, y compris le cas d’un enfant étranger (âgé de 3 ans), tandis que le reste des patients ont reçu les soins nécessaires et quitté les services de santé ».

Le ministère a rappelé que la tuberculose « est une maladie contagieuse à signaler et se transmet d’une personne à une autre par voie aérienne avec les gouttelettes de salive ou les Mycobaterium tuberculosis, bactéries responsables de son apparition ».

Dans le même contexte, la même source a affirmé que l’Algérie adopte « un programme national de prévention et de lutte contre la tuberculose depuis les premières années de l’indépendance comprenant le dépistage des cas contagieux à travers l’examen microscopique de la glaire chez les personnes atteintes présentant des symptômes respiratoires ». Il s’agit également du « traitement et du contrôle de tous les cas confirmés, de la prévention à travers le vaccin BBG (contre la tuberculose) pour tous les nouveau-nés du suivi et de l’évaluation du programme ».

Grâce à la mise en œuvre des orientations de ce programme, le taux d’atteinte par cette maladie contagieuses a reculé, enregistrant une baisse continue pendant plus de 10 ans de 23,1 pour 100.000 habitants en 2010 à 9,8 cas pour 100.000 habitants en 2022, soit un taux de 58%, conclut le ministère.

APS

Véhicules/Concessionnaires: le ministère de l’Industrie le seul habilité à communiquer sur l’attribution des agréments

Véhicules/Concessionnaires: le ministère de l’Industrie le seul habilité à communiquer sur l’attribution des agréments

ALGER – Le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, a informé, lundi dans un communiqué, qu’il est le seul habilité à communiquer sur les nouveautés concernant l’attribution des agréments de concessionnaires de véhicules, assurant que 3 agréments ont été attribués à ce jour.

Le ministère a ainsi indiqué que « la commission installée par voie réglementaire auprès de ses services, chargée de suivre le dossier d’attribution des agréments pour l’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules de tourisme et utilitaires, conformément aux dispositions réglementaires, poursuit ses travaux, siège régulièrement et traite toutes les demandes qui lui sont parvenues ».

A cet effet, en tant que « seule institution en charge du dossier », le ministère de l’Industrie et de la production pharmaceutique rappelle qu’il est « le seul habilité à communiquer sur toute évolution de l’attribution des agréments de concessionnaires de véhicules de tourismes et utilitaires qui sont jusqu’à ce jour au nombre de trois : Fiat, JAC et Opel ».

Ainsi « toutes autres informations pouvant être relayées dans des articles de presses et réseaux sociaux demeurent infondées », souligne le ministère.

APS

Sonatrach: Hakkar signe la Charte de gouvernance des sociétés relevant du Groupe

Sonatrach: Hakkar signe la Charte de gouvernance des sociétés relevant du Groupe

ALGER – Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a signé lundi à Alger, la Charte de gouvernance des holdings et filiales du groupe, a indiqué un communiqué du groupe.

M. Hakkar a signé cette charte lors d’une rencontre de sensibilisation organisée par la Sonatrach sous le slogan « Les membres des conseils d’administrations au cœur de la bonne gouvernance du Groupe Sonatrach » au niveau du siège de sa Direction générale, ayant regroupé les membres des conseils d’administration des holdings et des filiales de Sonatrach en présence de 230 participants dont 160 cadres représentant le groupe au sein des sociétés y relevant à l’intérieur du pays et à l’étranger, précise le communiqué.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la « dynamique du Groupe pour la mise en place d’une stratégie unifiée et intégrée susceptible d’améliorer la performance des filiales de Sonatrach, outre l’examen des questions relatives à ces conseils en se focalisant sur l’activation du rôle du membre du Conseil d’administration au sein de ces sociétés. Plusieurs interventions ont été présentées sur les plans d’action pour la promotion et le développement de la gouvernance et la gestion des compagnies », souligne le Groupe dans son communiqué.

Sonatrach œuvre à l’amélioration de la performance générale de ces filiales dans le cadre de la stratégie du Groupe visant le développement des programmes de gestion de la réforme et d’actualisation pour être au diapason des normes mondiales en termes de gouvernance des sociétés.

APS

Ouverture, fin juillet, de 2 filiales bancaires algériennes en France et en Mauritanie

Ouverture, fin juillet, de 2 filiales bancaires algériennes en France et en Mauritanie

ALGER – Le ministre des Finances, Laaziz Faid a annoncé, lundi à Alger, l’ouverture fin juillet d’une filiale de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) en France, et d’une banque, fruit d’un actionnariat de quatre banques publiques algériennes, dans la capitale mauritanienne, Nouakchott.

Lors d’une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales des sénateurs concernant le texte de loi sur la monnaie et le crédit, M. Faid a affirmé que la « BEA est en passe d’ouvrir une filiale en France, parallèlement à la création de deux banques, fruits d’un actionnariat de quatre banques publiques, au Sénégal et en Mauritanie », soulignant que la « filiale de la BEA a obtenu son agrément et sera opérationnelle en début juillet ». « La banque algérienne en Mauritanie pourrait, elle aussi, ouvrir ses portes en juillet », a-t-il ajouté.

La séance a été présidée par Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar.

M. Faid a affirmé, dans ce sens, que l’ouverture de banques algériennes à l’étranger, notamment en France et en Afrique, « revêt un caractère stratégique pour l’Etat algérien au double plan politique et économique », ajoutant que « ce déploiement a été prévu par le programme du Gouvernement ».

La Banque algérienne sénégalaise composée de 4 actionnaires, est dirigée par la BNA à hauteur de 40%, et compte également le Crédit populaire d’Algérie (CPA), la Banque extérieure d’Algérie (BEA) et la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR), à hauteur de 20% chacune, « avait obtenu en avril son agrément, octroyé par les autorités sénégalaises, devenant ainsi la première banque publique 100% algérienne à être agréée à l’étranger. La banque devrait entamer son activité avec un capital estimé à 100 millions de dollars avant septembre prochain.

Evoquant les perspectives de développement du réseau bancaire et l’ouverture d’agences dans les wilayas nouvellement créées, le ministre a rappelé que le réseau bancaire nationale comptait 1.992 agences, précisant que les banques avaient recommandé à la Banque d’Algérie (BA) d’ouvrir des banques de proximité qui ne nécessitent pas de grands investissements et ne se soumettent pas aux mêmes conditions que les autres agences.

« Les banques qui n’ont pas, à ce jour, de filiales dans les nouvelles wilayas sont en cours de prospection d’assiettes foncières en collaboration avec les autorités locales afin d’y installer des agences dans les plus brefs délais », a-t-il poursuivi.

Les banques actives, publiques en particulier, ont octroyé plus de 11.000 mds DA de crédits d’investissement à fin 2022 aux secteurs publics et privés, a affirmé M. Faid, rappelant que la durée de traitement des demandes de crédit a été réduite à un mois au maximum. Cette mesure intervient en parallèle avec le lancement des projets de numérisation des demandes de crédits et la mise au point d’un système de suivi par internet de ces demandes.

 

Examen d’une éventuelle augmentation de la valeur de l’allocation touristique et de l’élaboration d’une loi relative aux bureaux de change

 

Quant à l’augmentation de l’allocation touristique, qui sera désormais régie par l’instruction n 08-97 du 28 aout 1997 relative au droit de change pour dépenses liées à des voyages à l’étranger, le ministre des Finances a fait savoir que  » la détermination de la valeur de cette allocation est du ressort de la Banque d’Algérie en concertation avec les autorités concernées », reconnaissant, dans ce sens, que « cette valeur est loin de couvrir les besoins du voyageur à l’étranger ».

Cela « nécessite d’étudier la possibilité de revoir ce niveau. Le dossier est en cours d’examen au niveau de la Banque d’Algérie, en tenant compte des équilibres financiers de l’Etat », a-t-il ajouté.

Concernant les bureaux de change, le ministre a précisé que leur ouverture est régie par la loi sur la monnaie et le crédit, sur autorisation du Conseil de la monnaie et du crédit, indiquant que « la Banque d’Algérie est en passe d’élaborer les textes réglementaires pour la gestion des bureaux de change, qui seront prêts dès l’entrée en vigueur de cette loi ».

L’ouverture de ces bureaux au niveau des aéroports, des ports et des zones touristiques à travers le pays, pourrait « attirer des devises au regard de la révision de la marge bénéficiaire de ces bureaux », a-t-il ajouté.

Evoquant la monnaie numérique, consacrée par le texte de loi sur la monnaie et le crédit, le ministre a affirmé que cet outil, développé et contrôlé par la Banque centrale à l’instar des billets de banque, permettrait d’effectuer des transactions « sûres et rapides ».

Pour M. Faid, la monnaie numérique de la banque centrale vise à « réduire les coûts de l’intermédiation financière, renforcer la sécurité commerciale, encourager le paiement électronique, lutter contre le blanchiment d’argent et la corruption, et préserver la souveraineté des Etats en interdisant les devises cryptées privées ».

Le ministre a, en outre, souligné les mesures prises ces dernières années pour la numérisation du secteur financier, annonçant à ce propos le lancement, avant la fin du semestre en cours, du Portail national des marchés publics et le Système d’information pour l’Administration gestion des douanes.

Concernant le système informatique des douanes, M. Faid a précisé qu’il couvre actuellement 41 centres d’impôts, ajoutant que les services des Domaine de l’Etat ont lancé une plateforme du foncier, mise à la disposition des citoyens et des notaires, pour permettre l’échange d’informations avec le secteur des impôts et d’autres secteurs stratégiques.

APS