Coronavirus : 13 nouveaux cas et aucun décès ces dernières 24h en Algérie

Coronavirus : 13 nouveaux cas et aucun décès ces dernières 24h en Algérie

ALGER – Treize (13) nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19) ont été enregistrés et aucun décès n’a été déploré, alors que cinq guérisons ont été recensées ces dernières 24 heures en Algérie, indique mardi le ministère de la Santé dans un communiqué.

Le total des cas confirmés s’élève ainsi à 271.732, celui des décès demeure inchangé (6.881), alors que le nombre total des patients guéris passe à 182.968 cas, précise le communiqué.

En outre, aucun patient n’est actuellement en soins intensifs, selon la même source.

Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, la nécessité de maintenir la vigilance, en respectant les règles d’hygiène et la distanciation physique.

APS

Enseignement supérieur: 6 nouvelles plateformes numériques pour concrétiser la gouvernance dans la gestion du secteur

Enseignement supérieur: 6 nouvelles plateformes numériques pour concrétiser la gouvernance dans la gestion du secteur

ALGER- Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a présidé, mardi à Alger, le lancement de six plateformes numériques, portant ainsi à 35 le nombre total de plateformes initiées par le ministère.

S’exprimant à cette occasion, M. Baddari a expliqué que le lancement de ces nouvelles plateformes intervenait dans le cadre de la poursuite de la numérisation du secteur, et ce au titre du programme 42+4 plateformes électroniques.

Ces nouvelles plateformes comprennent « la plateforme du guichet unique électronique qui permettra de fournir des services à près d’un quart de millions d’employés du secteur, ce qui est de nature à concrétiser le principe d’efficacité et d’efficience dans la gestion administrative, en sus d’une autre plateforme dédiée à la documentation et à la certification des documents de scolarité de tous les diplômés depuis indépendance », a-t-il ajouté.

Il s’agit aussi, poursuit le ministre, de la « plateforme du portefeuille électronique qui vient renforcer la démarche de certification électronique adoptée par le ministère pour atteindre l’objectif +zéro papier+ ».

M.Baddari a cité également la plateforme dédiée à la publication des recherches scientifique dans le domaine médical, première du genre au niveau national, la plateforme dédiée à la gestion des incubateurs universitaires (84 incubateurs), et une autre plateforme consacrée au quitus.

A cette occasion, le ministre a supervisé la mise en ligne d’une nouvelle application dite « le portail de l’étudiant » fournissant des informations relatives à la vie estudiantine.

Le programme 42+4 plateformes numériques prévoit le lancement de 42 plateformes en lien avec le volet pédagogique et recherche, et 4 autres relatives à la gestion des œuvres universitaires à l’instar du transport, l’hébergement, et la restauration.

Il s’agit par ces mesures de parvenir à une gestion optimale du secteur qui veille à promouvoir la qualité de l’enseignement, à développer la visibilité de l’université sur le plan international, et à améliorer le classement mondial des établissements du secteur.

APS

« Bastion 23 », un joyau architectural algérien classé patrimoine mondial

« Bastion 23 », un joyau architectural algérien classé patrimoine mondial

ALGER – Le « Bastion 23 », joyau architectural algérien construit durant l’ère ottomane et classé patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992, est  inscrit au titre du patrimoine sauvegardé de la Casbah d’Alger et continue d’émerveiller les visiteurs et d’attirer les chercheurs intéressés par son histoire et son rôle dans la protection du pays, a affirmé mardi l’enseignante à l’Ecole nationale polytechnique d’architecture et d’urbanisme d’Alger, Malika Hocine.

Présentant les résultats de sa recherche sur « l’histoire du Bastion 23 »,  lors d’une conférence organisée à l’occasion du Mois du patrimoine au Centre des arts et de la culture au « Bastion 23 », Mme Hocine a précisé que ce monument historique, classé patrimoine mondial, « est un joyau architectural algérien construit durant l’ère ottomane. Il a ses propres spécificités liées à la qualité de ses Ksour et maisonnettes, et à son rôle dans la protection de la ville d’Alger ».

Ce monument « témoigne du progrès économique, social et urbain de la ville d’Alger depuis l’an 1600 », a-t-elle ajouté précisant que ce progrès « s’est manifesté par l’édification de nombreux sites dans la basse Casbah, qui fait face à la mer, mais aussi à l’extérieur des remparts de la ville, à l’instar de la mosquée Djamaa El-Djadid, de Dar Mustapha Pacha et bien d’autres ksour situés à l’extérieur de la ville, a-t-elle ajouté.

Le sol plat de la partie inférieure de la ville a permis la construction de ces bâtisses exceptionnelles, en plus de la proximité du port pour l’acheminement des matières premières de construction.

Ce monument historique, dit-elle, « est une agglomération à plusieurs rôles, notamment celui de la défense eu égard au dépôt de munitions, il s’agit également d’un quartier de bourgeois au vu de la beauté de ses trois ksour (17-18-23), en plus des modestes demeures des pêcheurs, du Musala (salle de prière) et du Hammam décoré de mosaïque romaine visible de l’extérieur ».

Par ailleurs, le « Bastion 23 » qui parait aujourd’hui « en retrait » du tissu urbain de la ville, fut une partie d’une composition urbaine harmonieuse, n’étaient-ce les changements qu’il subit après 1932, lorsque la France coloniale décida de diviser la ville d’Alger, de manière à faciliter le déplacement de son matériel militaire et imposer son hégémonie sur le pays, a-t-elle poursuivi.

Le « Bastion 23 » a su résister à tous ces changements et fut classé, à maintes reprises, monument historique à partir de 1909 sous l’appellation « Maison Mauresque historique ».

Après le recouvrement de la souveraineté nationale, l’Algérie a promulgué une loi le protégeant en tant que monument national en 1967, il a également été inclus parmi les monuments nationaux sauvegardés, puis classé dans le secteur sauvegardé de la Casbah d’Alger et enfin en 1992, patrimoine universel de l’humanité par l’UNESCO.

APS

Raids de l’aviation sioniste contre la bande de Ghaza

Raids de l’aviation sioniste contre la bande de Ghaza

RAMALLAH – Les avions de combat de l’occupation sioniste ont mené une série de raids mardi, sur plusieurs sites dans différentes zones de la bande de Ghaza, leur causant des destructions et des dégâts matériels au niveau des propriétés palestiniennes, dont des maisons, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.

Selon Wafa, l’aviation sioniste a tiré au moins cinq missiles sur un site au Nord-ouest de la ville de Ghaza, le détruisant et y mettant le feu, causant de graves dommages aux maisons voisines.

Les avions d’occupation ont également bombardé un site à l’Ouest de la ville de Khan Younes dans le sud de la bande de Ghaza, provoquant sa destruction et les biens des citoyens voisins.

Les avions de guerre d’occupation survolent les différents espaces aériens de la bande de Ghaza à basse altitude, selon l’agence Wafa.

APS

Environ 1 mn d’élèves inscrits dans plus de 18.000 établissements d’enseignement coranique

Environ 1 mn d’élèves inscrits dans plus de 18.000 établissements d’enseignement coranique

CONSTANTINE – L’Algérie compte plus de 18.000 établissements d’enseignement du Saint Coran auxquels sont inscrits environ un (1) million d’élèves, a déclaré mardi à Constantine le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi.
L’Algérie compte plus de 18.000 établissements d’enseignement coranique (zaouias, écoles et classes coraniques, entre autres) qui accueillent environ un million d’élèves, a indiqué le ministre, qui était accompagné du président du Haut Conseil islamique (HCI) Bouabdallah Ghlamallah, à l’ouverture d’un séminaire internationale sur « L’école des lectures du coran (Qiraate) de l’occident islamique, sa transmission, ses caractéristiques et sa diffusion à travers le monde islamique », organisé à l’Université des Sciences islamiques Emir Abdelkader.

Dans ce cadre, Youcef Belmehdi a indiqué que durant le mois de Ramadhan, environ 50.000 élèves des quatre coins du pays ont participé aux concours du saint Coran organisés à cette occasion, ce qui reflète, a-t-il estimé, l’attachement des Algériens aux concepts et aux fondements islamiques.
Cinquante (50) wilayas disposent d’instances de récitation du Saint Coran (un vivier en matière d’enseignement coranique en Algérie), chacune, a ajouté le ministre, dispose entre 5 à 25 membres dont certains maîtrisent les dix lectures du Saint Coran.

Mettant l’accent sur la complexité de l’opération de maîtrise des 10 lectures du Saint Coran, M. Belmehdi a indiqué que durant l’ère coloniale et en dépit de la répression et la pression, des Oulémas algériens se concentraient pour perfectionner ces 10 lectures et parvenaient à le faire notamment dans les montagnes de Challata (Béjaia), entre autres.

Rappelant le rayonnement de l’Algérie sur la région africaine, notamment s’agissant de la transmission des différents domaines de la science dont les connaissances islamiques, le ministre a indiqué que « notre pays continue à constituer une source de Savoir et de Sciences », la preuve, a-t-il ajouté, « beaucoup de savants et Chouyoukh de l’Orient et de l’Occident se hâtent pour y venir ».

Le ministre qui fait part de l’exploit réalisé par l’Algérie qui a réimprimé le Saint Coran Rodouci, a réitéré l’importance accordée par l’Etat algérien au Livre saint, a rappelé que le saint Coran en Braille est aujourd’hui disponible, ce qui constitue, selon lui, un exploit dans l’histoire de l’Algérie nouvelle qui évolue dans le rassemblement loin de toute forme d’extrémisme ou d’exclusion.

Le lecteur électronique du saint Coran de l’Algérie compte plus de 15.000 étudiants et étudiantes de 80 pays du monde, a ajouté le ministre qui a mis l’accent sur l’importance de ce séminaire qui vient consolider les efforts déployés par l’Etat algérien en la matière.

Dans ce cadre, M. Belmehdi qui a rappelé les différents concours organisés par l’Algérie pour promouvoir le domaine de lecture, de récitation et d’apprentissage du saint Coran a indiqué que l’Algérie a participé à 60 concours internationaux du saint Coran et a été classée 20 fois première, 20 fois 2ème et 20 fois 3ème, ce qui traduit l’intérêt accordé par les Algériens à ce domaine sacré qui constitue, selon lui, « notre oxygène, notre passé et notre devenir ».

Le ministre qui est revenu sur les contributions des Oulémas algériens en matière d’apprentissage de récitation et de l’exégèse « tafsir » du saint Coran comme Abdelhamid Benbadis, Taher Oubaidi, et Sidi Abdelkader Othmani, entre autres, a salué les exploits réalisés par les chercheurs et professeurs en Sciences islamiques qui oeuvrent à faire répandre les connectés islamiques ici et ailleurs.

Il a, dans ce cadre, salué le comité scientifique de ce séminaire auquel prennent part des chercheurs et enseignants de plusieurs pays du monde arabe, d’Afrique et des USA également en plus de chercheurs de différentes universités du pays et qui sera marqué par la présentation d’une quarantaine d’intervention et de recherche sur le thème de l’école des lectures du saint Coran dans l’occident islamique.

De son côté, le président du Haut Conseil islamique (HCI), Bouabdallah Ghlamallah, a fait part dans son intervention de l’importance de ce thème qui constitue une « opportunité » pour faire valoir son efficacité de la lecture du saint Coran dans l’éducation des peuples, a appelé les participants à approfondir les recherches sur ce sujet au service de l’Islam dans le monde.

Au cours de la cérémonie d’ouverture du séminaire (de 2 jours), des participants, dont Abdelatif Bouazizi, recteur de l’université Zeitouna (Tunisie) et Cheikh Hassan Borso du Sénégal ont été honorés.

Le ministre s’est rendu, au cours de sa visite à Constantine, aux chantiers des vielles mosquée Arbaine Chérif et Sidi Lakhdar dont les travaux de réhabilitation tirent à leur fin, puis au centre culturel islamique Abdelhamid Benbadis de la nouvelle ville Ali Mendjeli, entre autres.