Balance commerciale: un excédent de 18,1 Mds Usd durant les 11 premiers mois de 2022

Balance commerciale: un excédent de 18,1 Mds Usd durant les 11 premiers mois de 2022

ALGER – La balance commerciale de l’Algérie a enregistré durant les 11 premiers mois de 2022 un excédent de l’ordre de 18,1 Mds Usd, dépassant ainsi les prévisions officielles qui prévoyaient un excédent de 17,1 Mds Usd en 2022, a indiqué dimanche un responsable au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations.

S’exprimant sur les ondes de la Radio nationale, le sous-directeur du suivi et de l’appui des exportations au ministère du Commerce, Houari Abdellatif, a fait savoir que la balance commerciale avait atteint, durant la période allant de janvier à novembre 2022 un niveau « très positif », après avoir enregistré un excédent de l’ordre de 18,1 Mds Usd, contre 1,8 Mds Usd en 2021.

Les exportations hors hydrocarbures représentent 11% du taux global des exportations, ce qui est « une première historique », où l’économie algérienne a réussi à augmenter son quota des exportations hors hydrocarbures à « un taux à deux chiffres », a-t-il ajouté.

Les exportations hors hydrocarbures ont réalisé jusqu’à fin novembre dernier 6,06 Mds Usd, soit une augmentation de 36% par rapport à la même période de 2021, a poursuivi le même responsable, prévoyant que la valeur des exportations pourrait se situer en fin 2022 entre 6,5 et 7 Mds Usd.

Selon M. Houari, « ces chiffres records » sont le fruits d’efforts d’exportation vers près de 147 pays à travers le monde, en tête desquels les pays européens. La France intervient en tête avec plus de 700 millions Usd, suivie de l’Italie (415 millions Usd) et de l’Allemagne (264 millions Usd), a-t-il précisé.

Pour le continent américain, les Etats-Unis figurent en tête du classement avec des exportations avoisinant 415 millions de dollars.

S’agissant des pays africains, la Côte d’Ivoire occupe la première place (70 millions de dollars), suivie du Niger (63 millions de dollars), du Ghana, de la Mauritanie et du Sénégal (30 millions de dollars chacun).

Concernant les exportations hors hydrocarbures vers les pays arabes, la Tunisie arrive en tête avec 124 millions de dollars, puis la Jordanie (55 millions de dollars), l’Irak et la Syrie (20 millions de dollars chacun).

A propos des produits exportés hors hydrocarbures, les engrais arrivent en tête de liste pour une valeur de 1,7 milliards de dollars, soit une hausse de 28 % par rapport à la même période en 2021, suivis du fer et acier avec plus de 500 millions de dollars (+ 30 %), le ciment près de 400 millions de dollars (+93 %) et les détergents avec plus de 48 millions de dollars après n’avoir pas dépassé 1 million de dollars durant la même période en 2021, a fait savoir le responsable.

Selon M. Houari, de nouveaux produits ont battu les records dans l’exportation à l’instar des détergents et du carton (plus de 9 millions de dollars), les boissons minérales et gazeuses (près de 17 millions de dollars) et autres produits fortement prisés dans les pays africains.

M. Houari a affirmé que les pouvoirs publics s’emploient à maintenir la dynamique élevée dans les exportations hors hydrocarbures afin de réaliser 10 milliards de dollars en 2023 et 15 milliards de dollars en 2024.

APS

Eau potable: Rekhroukh souligne l’attachement des pouvoirs publics à assurer une distribution équitable

Eau potable: Rekhroukh souligne l’attachement des pouvoirs publics à assurer une distribution équitable

ALGER – Le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh a mis en avant, dimanche à Alger, l’attachement des pouvoirs publics à poursuivre les efforts pour assurer l’alimentation des citoyens en eau potable selon le principe de l’égalité, tout en veillant à la réalisation de l’équilibre entre les différents régions du pays.

Le ministre animait une conférence de presse en marge d’une réunion avec les directeurs des Travaux publics et des Ressources en eau pour écouter leurs préoccupations et leur remettre les affectations financières pour l’exercice 2023.

M. Rekhroukh a affirmé, dans ce cadre, que les hautes autorités du pays accordaient un grand intérêt au suivi des répercussions de la crise de l’eau, notamment à travers l’option du dessalement de l’eau de mer.

L’objectif consiste à couvrir 80% des besoins de la population à partir du dessalement de l’eau de mer, en plus de l’eau des barrages pour alimenter les villes de l’intérieur, ce qui permettra de réaliser un équilibre dans la fourniture de ce service public à tous les citoyens des différentes régions du pays, a-t-il poursuivi.

Le ministre a également rappelé la dernière réunion du Gouvernement au cours de laquelle il a été décidé d’inscrire un programme d’urgence supplémentaire pour une meilleure préparation du mois de Ramadhan et de la saison estivale 2023 afin de faire face au stress hydrique.

Il a en outre mis en exergue l’attachement des pouvoirs publics à la valorisation des eaux souterraines à travers le pays en tant qu’une autre source essentielle pour fournir l’eau.

A cet égard, M. Rekhroukh a annoncé le lancement d’une étude nationale globale pour déterminer le véritable volume des eaux souterraines exploitées annuellement, et l’élaboration d’une feuille de route efficace devant garantir une exploitation rationnelle de cette ressource et sa préservation pour les générations futures.

Cette étude a été confiée aux services de l’Organisme national de contrôle technique de la construction hydraulique (CTH), chargé en outre de faire un recensement national de tous les puits utilisés pour l’approvisionnement en eau, l’irrigation agricole ou d’autres usages.

 

Le taux de remplissage des barrages a atteint 32%

 

Répondant à une question sur le taux actuel de remplissage des barrages, le ministre a indiqué que ce taux avait atteint 32%, en baisse de 5% par rapport à l’année précédente.

A cet égard, il a rappelé la nécessité d’une utilisation rationnelle de cette ressource vitale et stratégique, notamment avec les changements climatiques et la faible pluviométrie dans certaines wilayas et ses répercussions négatives sur le taux de remplissage des barrages.

S’agissant des fuites d’eau notamment dans les grandes villes, le ministre a souligné que son secteur intensifiait les opérations de sensibilisation pour atténuer ce phénomène, permettant d’économiser une quantité considérable d’eau potable.

M. Rekhroukh a évoqué, dans le même contexte, l’impératif d’activer la police des eaux et de lutter contre le forage aléatoire, irresponsable et sans études des puits, soulignant le risque de ces agissements qui pourraient engendrer une dégradation du niveau et de la qualité des eaux souterraines du pays.

Lors de cette rencontre, le premier responsable du secteur a abordé l’impératif de compléter les études et les modalités d’élaboration des cahiers des charges, en plus de sélectionner les entreprises de réalisation conformément au Code des marchés publics.

Il a également donné des instructions aux chefs de projets, les incitant à veiller en permanence sur le parachèvement des projets dans les délais, tout en garantissant la qualité de leur concrétisation.

Il a insisté, par ailleurs, sur la nécessité de poursuivre les efforts de numérisation du secteur à travers la mise en place d’un système informatique permettant de suivre les différents projets en cours de réalisation en matière de travaux publics à l’instar des routes, des autoroutes, des infrastructures marines et aéroportuaires, mais aussi les projets d’irrigation.

Le ministre a considéré la numérisation comme étant l’outil optimal à même de présenter les informations requises dans la prise de décision, ajoutant que la généralisation du système informatique se ferait avec une large campagne de formation sur les différents niveaux.

A propos des projets actuels du secteur des Travaux publics et de l’hydraulique, M. Rekhroukh a rappelé qu’ils comprenaient 3.755 opérations avec une enveloppe budgétaire estimée à plus de 2256 milliards de DA.

Le réseau de routes réalisées dans l’ensemble du pays a atteint, selon le même responsable, 140.000 km dont 1414 km de l’autoroute Est-Ouest, faisant de ce réseau l’un des plus grands en Afrique.

APS

APN: Merad présente le projet de loi portant règlement budgétaire 2020

APN: Merad présente le projet de loi portant règlement budgétaire 2020

ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad a présenté dimanche devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), le projet de loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2020.

Présentant le projet de loi devant les membres de la Commission en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, le ministre a indiqué que « les affectations épuisées au titre du budget de fonctionnement jusqu’au 31 décembre 2020 s’élèvent à 504.600.029.643,35 da avec un taux d’épuisement de 95,59% des affectations réajustées ».

M. Merad a indiqué que les affectations inépuisées se justifiaient par le plafonnement des affectations de l’exercice 2020 après « le gel de l’utilisation et de l’exploitation de 30% des affectations initialement consacrées au budget de fonctionnement, outre la vacance de certains postes budgétaires ».

Evoquant le programme sectoriel centralisé, le ministre a indiqué que les « objectifs tracés pour l’exercice 2020 ont été atteints grâce à la poursuite de la modernisation de l’administration et l’élargissement de la couverture sécuritaire, ainsi que  l’aménagement du territoire et l’amélioration se son attractivité ».

S’agissant du programme sectoriel décentralisé inscrit au budget d’équipement de l’Etat, M. Merad a indiqué que ce dernier comprenait « le suivi de la réalisation des projets relevant de l’administration locale, de la Sûreté nationale et de la Protection civile ».

En parallèle, le ministre a indiqué que les Plans communaux de développement (PCD) au titre de l’année 2020 avaient enregistré un « engagement de 30,36 mds da soit 76% de la licence de programme alors que le paiement effectif était de 17,42 mds da soit 37% de la licence du programme ».

Concernant les comptes spéciaux relevant du secteur, M. Merad a affirmé qu’ils avaient « épuisé 49,97% de leurs affectations ».

De leur côté, les députés ont salué « les efforts consentis par le secteur notamment après le dégel de plusieurs projets », se félicitant des « efforts consentis pour la promotion des dix nouvelles wilayas ».

APS

Sonatrach: plus de 58 mds DA consacrés à la protection des sites énergétiques en 2021

Sonatrach: plus de 58 mds DA consacrés à la protection des sites énergétiques en 2021

ALGER – La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a consacré plus de 58 milliards de dinars (environ 400 millions de dollars) durant l’année 2021 à la protection de ses installations énergétiques névralgiques, a indiqué dimanche à Alger, le PDG du groupe, Toufik Hakkar.

Le PDG de Sonatrach a communiqué ce chiffre à l’occasion d’une journée d’études organisée en collaboration avec le ministère de la Défense nationale (MDN) sur le thème de « la sécurité des sites énergétiques en Algérie », en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, des représentants du MDN, des représentants des partenaires et parties prenantes en matière de sécurité des installations d’hydrocarbures.

Lors de son intervention, M. Hakkar a affirmé que la compagnie nationale des hydrocarbures a mobilisé plus de 22.000 agents dotés de tous les équipements spécifiques, pour assurer la sécurité de ses sites névralgiques et celle des joint-ventures.

Le PDG a assuré que Sonatrach « travaille en forte collaboration avec l’Armée nationale populaire (ANP) et les services de sécurité pour assurer la sécurité totale des installations, les sites industriels et les canalisations ».

« Nous avons mis tous les moyens nécessaires humains et technologiques pour assurer la sécurité de nos installations et les 22.000 km de pipelines », a-t-il ajouté.

Dans ce sillage, M. Hakkar a rappelé également que « le dispositif de sécurité de Sonatrach a évolué depuis l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine le 16 janvier 2013 », rassurant qu’aujourd’hui tous les sites énergétiques de Sonatrach sont « totalement sécurisés » et que « l’amélioration continue de l’efficacité de ce système représente un enjeu permanent au sein du groupe ».

« Sonatrach a adopté une nouvelle stratégie de protection en accord avec les hautes autorités du pays pour protéger les installations énergétiques névralgiques, tant d’un point de vue opérationnel qu’en termes de mise à jour et de modernisation des systèmes technologiques de télésurveillance », a-t-il fait également savoir.

Dans le cadre de cette nouvelle stratégie, un vaste programme de protection des sites a été lancé, portant sur les systèmes de télésurveillance et de contrôle des intrusions au niveau des accès, avec le recours aux nouvelles technologies, a-t-il encore mentionné, appelant « les cadres et les agents de Sonatrach à redoubler d’efforts pour préserver les infrastructures énergétiques du pays ».

De son côté, M. Arkab a souligné, dans son intervention, « l’importance de l’organisation de cette journée d’étude qui constitue une occasion pour échanger sur les expériences en matière de sécurité industrielle avec les partenaires de divers secteurs, dans le contexte de l’augmentation des opérations de sabotage ayant touché de nombreuses installations pétrolières et gazières dans le monde ces dernières années ».

M. Arkab a salué « le rôle efficace et décisif joué par l’ANP dans leurs efforts pour protéger les installations, les biens et les personnes du pays », relevant que « la sécurité énergétique représente un enjeu important et stratégique à travers le monde ».

Partant de ce constat, il a ajouté que « le secteur énergétique et minier attache une grande importance à la protection des sites énergétiques et miniers, à travers l’élaboration de plusieurs textes de lois et la mise en place des agences de régulation des hydrocarbures, de l’électricité et du gaz et des activités minières, chargées d’assurer le respect des dispositions législatives et réglementaires liées à la sécurité des installations, des biens, des personnes et de l’environnement ».

Le ministre a appelé les opérateurs étrangers à investir dans le domaine des hydrocarbures et des mines en Algérie, profitant du climat d’investissement favorable grâce notamment à la sécurité et la stabilité du pays, soulignant que toutes les infrastructures sont hautement sécurisées.

L’ANP veillera toujours sur la sécurité des sites énergétiques      

Pour sa part, le colonel Mustapha Merah, de la direction de l’information et de communication de l’Etat-major de l’ANP, a assuré que le Haut-Commandement de l’ANP a mis en place un programme périodique de sensibilisation au profit des personnes chargées de la protection sur les différents dangers pouvant menacer directement les installations ou leurs travailleurs, ainsi que sur « la nécessité d’être vigilants et prudents dans l’accomplissement de leurs tâches en toute abnégation et dévouement pour servir le pays ».

Le représentant du MDN a assuré que « toutes les installations énergétiques du pays sont totalement sécurisées », tout en rassurant « les partenaires de l’Algérie qu’ils peuvent concrétiser toutes formes de coopération et projets d’investissement communs sur le terrain ».

« L’ANP continuera à mettre en œuvre des programmes de développement des forces pour élever le niveau des capacités de combat de toutes sortes avec divers partenaires, en plus de la poursuite des efforts pour maintenir l’état de préparation des équipements militaires, afin de les renouveler et les moderniser dans l’objectif d’assurer la sécurité des zones des sites industriels, économiques et énergétiques, notamment dans le Grand Sud du pays », a-t-il déclaré.

Lors de cette journée d’études, plusieurs communications ont été présentées par les cadres de Sonatrach sur son l’expérience en matière de sécurité et de sûreté des installations névralgiques qu’elle exploite pour faire face aux nouveaux défis, notamment les cyber-menaces visant la perturbation de fonctionnement des systèmes vitaux du pays ciblés avec des répercussions à l’international.

Des approches de sécurité et de sûreté adoptées au sein des compagnies partenaires de Sonatrach, à l’instar du groupe italien Eni et de la compagnie norvégienne Equinor ont été également présentées. A cette occasion, les représentants de ces entreprises se sont félicités de la qualité de la coopération avec les autorités nationales, en la matière.

Par ailleurs, un film documentaire a été projeté sur l’intervention réussie des équipes de Sonatrach pour la réparation dans des délais courts des tançons d’oléoducs endommagés au niveau de la région d’El Oued en septembre 2020 suite aux intempéries.

APS

Lamamra s’entretient avec son homologue malien

Lamamra s’entretient avec son homologue malien

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a eu des entretiens avec son homologue malien, Abdoulaye Diop, ainsi qu’avec le ministre de la Réconciliation nationale, chargé de l’Accord de paix et de réconciliation, le colonel Ismaël Wagué, indique un communiqué du ministère.

Les entretiens entre les deux parties ont porté sur les relations bilatérales et les moyens de leur développement, outre les perspectives de redynamisation et de renforcement de la cadence de mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation en collaboration avec toutes les parties maliennes dans le cadre des mécanismes de suivi de la mise en œuvre de l’Accord supervisés par l’Algérie, précise le communiqué.

Pour rappel, les deux ministres maliens sont arrivés dimanche soir à Alger dans le cadre d’une visite de travail en tant qu’envoyés spéciaux du président malien de la transition, Assimi Goïta, et ce, suite à la visite effectuée récemment par M. Lamamra à Bamako en tant qu’Envoyé spécial du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui s’inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les deux pays frères, conclut le communiqué.

APS