L’Etat de Palestine relance la procédure pour devenir Etat membre de l’ONU

L’Etat de Palestine relance la procédure pour devenir Etat membre de l’ONU

L’Etat de Palestine, observateur à l’ONU depuis 2012, a officiellement relancé mardi la procédure pour devenir Etat membre à part entière, selon une lettre du représentant permanent de la Palestine auprès des Nations Unies.

Dans ce courrier adressé au secrétaire général de l’ONU et transmis au Conseil de sécurité, Riyad Mansour annonce, « à la demande des dirigeants palestiniens », relancer cette requête datant de 2011 et appelle le Conseil à l’examiner « en avril 2024 ».

L’ambassadeur n’a cessé de répéter ces derniers mois que face à l’agression sioniste à Ghaza, l’une des priorités des Palestiniens étaient de devenir membre à part entière des Nations unies.

Une aspiration soutenue, dans une lettre également envoyée mardi au Conseil de sécurité, notamment par les représentants du groupe des pays arabes et de l’Organisation de la coopération islamique.

« Nous souhaitons porter à votre attention qu’à ce jour, 140 Etats membres reconnaissent l’Etat de Palestine », insistent-ils dans ce courrier, considérant la demande de 2011 comme toujours en suspens.

En septembre 2011, le président Palestinien  Mahmoud Abbas avait lancé la procédure demandant « l’adhésion de l’Etat de Palestine à l’ONU ».

Cette procédure n’est jamais allée à son terme et les Palestiniens ont finalement obtenu, par le vote d’une résolution de l’Assemblée générale en novembre 2012, le statut d’observateur.

Selon la Charte des Nations unies, l’admission d’un Etat se fait sur décision de l’Assemblée générale, à une majorité des deux-tiers, mais uniquement après une recommandation positive en ce sens du Conseil de sécurité.

Finances : Lahouari Rahali nommé nouveau P-DG de la BEA

Finances : Lahouari Rahali nommé nouveau P-DG de la BEA

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a procédé à l’installation de Lahouari Rahali en tant que nouveau directeur général de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) en remplacement de Lazhar Latreche, a indiqué ce mercredi le ministère dans un communiqué.

Lors la cérémonie d’installation, tenue mardi au siège du ministère, M. Faid a exprimé ses vœux de succès à M. Rahali dans ses nouvelles fonctions, et a insisté sur « la nécessité de poursuivre les efforts de développement et de modernisation de cette institution et de renforcer son rôle dans le financement de l’économie nationale ».

Le ministre a appelé également à « accélérer les divers chantiers de modernisation de la BEA afin de répondre aux besoins changeants de sa clientèle », tout en soulignant « l’importance de l’innovation et de l’adaptation aux nouvelles technologies pour maintenir la BEA à la pointe de l’industrie bancaire ».

  1. Rahali avait occupé divers postes de responsabilité dans le secteur bancaire, dont celui de président du Conseil d’administration de la BEA, selon le communiqué.
L’ENTMV annonce deux nouvelles dessertes sur la ligne Alger-Marseille

L’ENTMV annonce deux nouvelles dessertes sur la ligne Alger-Marseille

L’Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (ENTMV) a annoncé, ce mercredi dans un communiqué rendu public, l’introduction dans son programme du mois d’avril, de deux dessertes supplémentaires sur la ligne Alger-Marseille (France).

Il s’agit de la desserte Alger-Marseille, prévu le 5 avril à midi, et de la desserte Marseille-Alger, prévu le 6 avril à midi, selon la même source. Pour rappel, l’ENTMV avait annoncé, dans un précédent communiqué, la programmation de 23 dessertes supplémentaires entre le 25 mars et le 17 mai vers différentes destinations, dont 12 dessertes supplémentaires pour le mois d’avril, notamment au profit de la diaspora algérienne à l’occasion du mois du Ramadhan.

BAD: la réforme de l’architecture financière mondiale, thème central des assemblées 2024 prévues au Kenya

BAD: la réforme de l’architecture financière mondiale, thème central des assemblées 2024 prévues au Kenya

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a choisi cette année le thème de « la réforme de l’architecture financière mondiale » pour ses assemblées annuelles prévues du 27 au 31 mai prochain à Nairobi (Kenya), en vue d’interpeller les institutions internationales sur les besoins en financement du continent qui affiche des ambitions en matière de développement économique, a affirmé mercredi le secrétaire général de la BAD, Vincent Nmehielle.  

S’exprimant lors d’une visioconférence depuis le siège de la banque à Abidjan (Côte d’Ivoire), M. Nmehielle a assuré que le thème central choisi pour la 59e assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la BAD et la 50e assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement, à savoir « la transformation de l’Afrique et la réforme de l’architecture financière mondiale », a été défini sur la base du constat que la transformation économique du continent reste incomplète en dépit de la croissance pérenne enregistré au cours de ces 20 dernières années ».

Le thème de « la réforme de l’architecture financière mondiale » sera le principal sujet de débats et de réflexion de ces assemblées et va réunir des experts mondiaux de la finance qui vont focaliser sur la question comment financer la transformation en Afrique dans un système mondial en pleine mutation, a-t-il souligné lors de cette conférence animée en compagnie de l’économiste en chef et vice-président chargé de la gouvernance économique et de la gestion des connaissances, Kevin Urama.

Dans ce contexte, le SG de la BAD a fait observer que « l’Afrique n’a jamais reçu les capitaux nécessaires à son développement économique », précisant que « depuis l’année 1944, marquant la création des institutions de Brettons Woods (FMI et Banque mondiale), la finance du développement a été structurée et déployée sans accorder de faveurs au continent africain ».

« C’est pourquoi, il est nécessaire entamer des réformes pour permettre à l’Afrique de se reconstruire et de rattraper le retard accusé à cause de la colonisation », a-t-il plaidé, en estimant que « les capitaux internationaux devraient y aller en Afrique où se trouve une forte demande plus que celle exprimée par les pays développés ».

Pour sa part, M. Urama a relevé que le continent africain qui dispose de potentialités et de ressources naturelles « a rarement accès aux fonds de financements » et fait face à des « défis en matière de gouvernance et d’utilisation des ressources disponibles ».

« Malgré les différents chocs qui ont bousculé le continent, les économies africaines continuent de rebondir et de croître chaque année. Selon nos prévisions, le continent devrait enregistrer une croissance de 4% en 2024, supérieure à la moyenne mondiale et dont 10 pays africains vont connaitre la croissance la plus rapide au monde », a fait remarquer l’économiste en chef de la BAD.

Dans ce sillage, M. Urma a annoncé l’élaboration d’une étude par la BAD en collaboration avec l’Union africaine (UA) afin de déterminer les principaux facteurs qui permettront de réaliser une croissance de 7 à 8 % du PIB africain dans les 40 ans prochaines années, et ce, pour pouvoir éradiquer la pauvreté et stimuler la transformation économique du continent.

Au cours de cette conférence de presse, les deux responsables de la BAD ont dévoilé le programme des assemblées annuelles qui devront réunir environ 4.000 délégués et participants représentant les 81 pays membres (54 pays africains et 27 pays non régionaux) au sein du centre de conférence international Kenyatta de Nairobi, au Kenya.

Ces assemblées comprennent des réunions des organes subsidiaires de la banque, à savoir le Conseil des gouverneurs, le bureau et le comité des directeurs qui se tiendront à huis clos, avec à l’ordre du jour l’élection du président du Groupe de la BAD et l’examen d’autres points statutaires.

Des événements parallèles ouverts à tous les participants, y compris les représentants des médias, sont également prévus lors de ces assemblées et seront dédiés à la réflexion sur l’engagement du Groupe de la Banque quant à l’accomplissement de sa mission de développement du continent africain et son rôle pour accélérer la transformation économique des pays africains.

Il est prévu, dans ce cadre, la présentation du rapport annuel de la banque sur les perspectives économiques en Afrique en 2024 et des activités coïncidant avec la célébration du 60ème anniversaire de création de la BAD.

OPEP+: Arkab participe aux travaux de la 53e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi

OPEP+: Arkab participe aux travaux de la 53e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé mercredi, aux travaux de la 53e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) tenue par visioconférence, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Au cours de cette réunion, les ministres ont discuté de la situation actuelle du marché pétrolier mondial et de ses perspectives à court terme. Les membres du Comité ont également évalué le respect des engagements de limitation de la production des pays de l’OPEP+ pour les mois de janvier et février 2024, a fait savoir la même source.

A l’issue de la réunion, le ministre de l’Energie et des Mines a indiqué que « les ministres du JMMC restaient vigilants quant à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier au cours des prochains mois ».

De plus, le ministre a souligné que « la conjoncture économique mondiale à court terme reste incertaine dans la mesure où les perspectives varient considérablement d’une région à l’autre, avec des écarts significatifs dans les trajectoires de croissance ».

M. Arkab a ajouté que « cette situation d’incertitude pourrait perturber la croissance de la demande mondiale de pétrole, alors même que le marché est convenablement approvisionné ».

Concernant le respect des engagements des pays de l’OPEP+, le ministre de l’Energie et des Mines a indiqué « qu’en procédant, collectivement et individuellement, à un ajustement de nos niveaux de production, nous sommes parvenus progressivement à restaurer les conditions d’un marché pétrolier plus stable et moins enclin à la volatilité ».

En outre, le ministre a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à maintenir une réduction volontaire et additionnelle de sa production jusqu’à juin 2024.

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Par ailleurs, selon un communiqué publié par l’OPEP, les membres du Comité ont également évalué le respect des engagements de limitation de la production des pays membres pour les mois de janvier et février 2024. Ils ont relevé « le haut taux de conformité » des pays signataires de la Déclaration de Coopération (DoC).

Le Comité a ainsi salué l’engagement de la République d’Iraq et de la République du Kazakhstan pour leur conformité totale. Il a également salué l’annonce de la Fédération de Russie selon laquelle ses ajustements volontaires au deuxième trimestre 2024 seront basés sur la production plutôt que sur les exportations.

Selon la même source, les pays participants ayant des volumes de surproduction exceptionnels pour les mois de janvier, février et mars 2024 soumettront leurs plans de compensation détaillés au secrétariat de l’OPEP avant le 30 avril 2024.

A noter que les pays membres ont convenu de la tenue de la prochaine réunion le 1er juin 2024.