Foncier: annulation de l’extrait cadastral lors du dépôt des contrats destinés à la publicité

Foncier: annulation de l’extrait cadastral lors du dépôt des contrats destinés à la publicité

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a annoncé, lundi à Alger, l’annulation de l’extrait cadastral PR4bis lors du dépôt des contrats destinés à la publicité, indique un communiqué du ministère.

La décision a été annoncée lors de la réunion périodique du ministre avec les représentants de la Chambre nationale des notaires, qui s’est déroulée au siège du ministère, en présence du président de la Chambre, des présidents des chambres régionales et de cadres de l’Administration centrale du ministère des Finances.

S’agissant de l’impératif de revoir l’obligation de dépôt du document PR4bis, principale préoccupation exprimée par les représentants de la Chambre, M. Faid a souligné que les résultats obtenus avec cette instance lors de la réunion du 28 janvier au niveau de la Direction nationale du domaine national et des réunions de coordination qui l’ont précédées, parallèlement à l’avancement des travaux de numérisation, confirment qu’il est « désormais nécessaire de revoir l’obligation de présenter ledit document lors du dépôt des contrats destinés à la publicité ».

Le ministre des Finances a ainsi annoncé lors de cette réunion le retrait officiel de ce document de la liste des documents requis lors du dépôt des contrats destinés à la publicité.

Dans ce cadre, M. Faid s’est félicité de ces rencontres professionnelles qui « ont permis d’unifier les vues et de lever de nombreux obstacles, outre leur impact positif sur l’accélération de la prise en charge des préoccupations des notaires et, par extension, celles du citoyen ».

M. Faid a, en outre, mis en avant l’importance des réformes en cours dans ce domaine, notamment la fusion des services du cadastre et de la conservation foncière, ainsi que la simplification et la facilitation des procédures administratives en vue d’améliorer le service public au profit de l’ensemble des opérateurs avec les services du cadastre et de la conservation foncière, en particulier les rédacteurs d’actes.

Le ministre a estimé que ces mesures « s’inscrivent dans le cadre des orientations du gouvernement, que le président de la République ne cesse de rappeler, en vue de promouvoir une administration moderne caractérisée par la simplicité des procédures, la transparence et la rapidité dans l’atteinte des objectifs. Il a également salué, dans son allocution, le niveau de professionnalisme observé à travers la périodicité des rencontres et l’examen des différentes préoccupations soulevées, appelant à la pérennisation de telles rencontres régionales pour désamorcer les différends, proposer des solutions efficaces et pragmatiques au service de l’intérêt général et du citoyen.

De son côté, le Directeur Général des Domaines Nationaux a présenté un exposé sur l’avancement des projets de transformation numérique de son secteur. Des exemples concrets ont également été présentées, démontrant le dépôt de demandes à distance pour plusieurs services, tels que l’obtention du document CC12 et du plan cadastral.

Le président de la chambre nationale des notaires a quant à lui « salué les efforts du ministre des finances, son dévouement et son intérêt constant pour les préoccupations des notaires, dans le but d’améliorer les services rendus aux citoyens et de renforcer la qualité ».

Il a également exprimé sa gratitude pour les réalisations accomplies dans la numérisation de la gestion du domaine national, ainsi que pour l’ouverture de canaux de dialogue aux niveaux national et régional avec l’instance représentant les notaires, afin de renforcer la communication entre les deux parties.

Le président de la chambre a en outre exhorté les notaires à multiplier les rencontres régionales afin d’identifier les problématiques prioritaires et d’œuvrer à l’accélération du traitement des dossiers en suspens.

A l’issue de cette rencontre, le ministre a émis des directives pour la constitution d’un groupe de travail composé de représentants de la Direction générale du domaine national et des impôts, ainsi que de représentants de l’instance de notariat afin d’assurer le suivi des questions soulevées et de présenter des rapports périodiques. Ce groupe présentera son premier rapport le mois prochain, conclut le communiqué.

Entrepreneuriat: 1000 sociétés détentrices du label projet innovant ou start-up

Entrepreneuriat: 1000 sociétés détentrices du label projet innovant ou start-up

La Commission des affaires économiques, du développement, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale (APN) a tenu, lundi, une réunion présidée par Toufik Guerrache, président de la commission, consacrée à l’audition d’un exposé du ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid qui a annoncé l’octroi du label innovant ou strat-up à 1000 sociétés.

Lors de cette réunion qui s’est déroulée en présence du vice-président de l’APN, Abdelouahab Dayra, le ministre a rappelé l’importance des startups dans l’économie mondiale en raison de leur capacité à se développer rapidement et à innover, ajoutant que le nombre d’incubateurs est « passé de 10 en 2020 à 60 en 2022 », avec « de nombreux projets à concrétiser pour créer davantage d’incubateurs », selon un communiqué de l’APN.

Abordant les mesures prises pour promouvoir ce type d’institutions, le ministre a souligné que la loi sur l’auto-entrepreneur en vigueur, jouera un rôle majeur dans la facilitation du cadre juridique des startups, rappelant que l’accélérateur de startups assure la promotion de la culture de l’entrepreneuriat parallèlement à la formation d’un grand nombre d’étudiants au niveau des universités du pays, dans le cadre de l’accompagnement des porteurs de projets.

Concernant le financement des startups, le ministre a expliqué qu’un fonds a été lancé « avec des normes purement économiques, car le plus grand défi est d’orienter les capitaux vers l’innovation », rappelant à ce propos « la création de plusieurs mécanismes dans le cadre des lois de finances, à l’instar de la loi de finances 2021 qui a approuvé un article sur le financement participatif, la loi de finances 2022 qui a introduit des titres d’emploi privé pour encourager le secteur privé à investir dans les fonds d’investissement, et la loi de finances 2023 qui comporte des incitations fiscales, en sus de la création d’une section pour les startups au niveau de la bourse.

M. Oualid a, par ailleurs, souligné que l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE) et l’Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM) ont été mises en place en tant que dispositifs de soutien visant à « réduire le taux de chômage à travers une vision sociale et non économique », ajoutant que « le Fonds de garantie des crédits souffre d’un déficit important en dépit des interventions de l’Etat pour l’appuyer, ce qui exige des solutions plus efficaces à l’avenir », selon le communiqué.

Lors de la réunion, le président de la Commission a indiqué que l’Algérie a mis en place « une batterie de mécanismes pour réduire le taux de chômage et le coût élevé de la transition vers une économie de marché, en ce sens qu’elle a accordé, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, une importance considérable au domaine de l’entrepreneuriat qui a connu un progrès important ces dernières années ».

M. Guerrache a rappelé les législations promulguées par l’Etat pour encadrer l’entrepreneuriat, dont le projet de loi portant statut de l’auto-entrepreneur qui vient « organiser de nombreuses activités entrepreneuriales non réglementées, notamment celles relatives aux technologies modernes », dans l’objectif d’asseoir un climat d’affaires propice pour l’entrepreneuriat et l’innovation dans la proposition de solutions, la production et l’exportation de services numériques, et la création de plus d’espaces générateurs d’emplois et de richesse.

Par ailleurs, les interventions des membres de la Commission ont porté sur l’importance de renforcer la présence des startups en milieu rural avec l’octroi de crédits aux jeunes dans ces régions, mais aussi sur la nécessité d’activer le rôle de la société civile dans la promotion de l’économie de la connaissance, et de simplifier davantage les procédures de création de projets innovants.

Ils se sont également interrogés sur « les procédures de création du Fonds algérien pour l’innovation avec les fonds d’investissement étrangers », soulignant la nécessité de réviser le code du commerce et d’ouvrir des bureaux de l’ANADE dans des régions du Sud, conclut le communiqué.

L’UGCAA salue le geste du président de la République à l’adresse des commerçants

L’UGCAA salue le geste du président de la République à l’adresse des commerçants

 L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a salué le geste du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a remercié les représentants des commerçants et des opérateurs économiques pour leur contribution à la stabilité du marché, a indiqué, lundi, un communiqué de l’Union.

« L’UGCAA apprécie au plus haut point le geste du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a tenu à remercier, lors de la réunion du Conseil des ministres, les représentants des commerçants, ainsi que l’ensemble des partenaires, acteurs et opérateurs économiques pour leur engagement et leur contribution à la stabilité du marché », lit-on dans le communiqué.

« En plus de nous donner confiance et assurance, ce noble geste nous laisse fiers, déterminés et engagés à poursuivre l’action commune et à concrétiser les objectifs tracés par le Gouvernement, pour contribuer efficacement à l’édification d’une économie forte dans l’Algérie nouvelle à laquelle nous aspirons tous », a-t-on ajouté.

L’Union a également salué les décisions prises par le président de la République pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens et maintenir le caractère social de l’Etat, soulignant que les directives qu’il a données au Gouvernement pour que des mesures proactives soient prises en prévision du mois de Ramadhan avaient eu « un impact positif » en termes d’abondance des produits de large consommation à des prix raisonnables durant ce mois sacré, ajoute le communiqué.

L’UGCAA a en outre souligné sa « totale » adhésion aux efforts des pouvoirs publics pour la moralisation des pratiques commerciales et la rationalisation de la consommation et dans la lutte contre toutes les formes de spéculation et de monopole.

L’Union a, dans ce contexte, appelé les commerçants, les artisans et les opérateurs économiques à redoubler d’efforts pour protéger le pouvoir d’achat et assurer la disponibilité des produits de base à des prix raisonnables après le mois de Ramadhan et tout au long de l’année.

L’UGCAA a, par ailleurs, assuré que ses membres à travers tous ses bureaux dans les 58 wilayas étaient « mobilisés pour participer en force aux prochaines échéances décisives en vue de conforter les acquis de la stabilité nationale, de renforcer le front intérieur et de poursuivre la construction de l’édifice de l’Algérie nouvelle », conclut le communiqué.

Le président de l’APN rencontre à Genève une délégation de l’Assemblée nationale irakienne

Le président de l’APN rencontre à Genève une délégation de l’Assemblée nationale irakienne

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), président de l’Union interparlementaire arabe (UIPA), Brahim Boughali, a rencontré, lundi à Genève, une délégation de l’Assemblée nationale irakienne qui participe aux travaux de la 148e session de l’Union interparlementaire (UIP), indique un communiqué de l’APN.

La rencontre a porté sur « les moyens de renforcer la coopération entre les deux institutions et la coordination des positions suite à la la convergence de vues concernant les questions soulevées sur les scènes régionale et internationale, à leur tête la question palestinienne », précise le communiqué.

148session de l’UIP: la diplomatie parlementaire appelée à jouer un rôle influent

148session de l’UIP: la diplomatie parlementaire appelée à jouer un rôle influent

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), président de l’Union interparlementaire arabe (UIPA), Brahim Boughali, a affirmé, depuis Genève, que face aux mutations profondes que connait la communauté internationale et aux défis sécuritaires et de développement, sans cesse croissants, la diplomatie parlementaire était désormais appelée à jouer un rôle prépondérant et influent, en concrétisant l’idée d’interactivité entre les peuples, a indiqué, lundi, un communiqué de l’Assemblée.

Dans son allocution, dimanche lors des travaux de la 148e session de l’UIP, M. Boughali a exhorté les parlementaires « à contribuer concrètement à trouver des solutions aux problèmes auxquels l’humanité est confrontée, qu’il s’agisse des changements climatiques, du post-pandémie Covid-19 ou du renforcement de la paix et de la sécurité internationales ».

Il a souligné, dans ce sens, que le Parlement algérien « a œuvré à consacrer cette tendance, à la lumière des réformes politiques et constitutionnelles opérées en Algérie sous la Direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », ajoutant que l’Algérie « a accordé un grand intérêt à la coopération internationale à plusieurs niveaux, le président de la République, ayant affirmé, à maintes reprises, qu’il était temps de penser aux moyens de consacrer les valeurs et principes de la Charte des Nations-Unies et d’asseoir des fondements solides pour une coopération internationale de plus en plus efficace concernant les questions principales ».

« L’Algérie, honorée de représenter les groupes, arabe et africain à l’UIP, en sus d’être membre non permanent du Conseil de sécurité, tient à contribuer à l’instauration de la paix et au renforcement de l’action multilatérale, ainsi qu’à promouvoir la participation de la femme et des jeunes, à concourir à la réforme du système des Nations Unies et à garantir une représentation plus équitable entre continents au sein du Conseil de sécurité international », a-t-il poursuivi.

M.Boughali n’a pas manqué l’occasion de réaffirmer que « l’agression injuste infligée au peuple palestinien, notamment à la population de Ghaza, est due à l’immunité dont jouit le criminel et aux dysfonctionnements substantiels affligeant le système de l’ONU qui a failli à remplir son rôle fondamental dans l’instauration de la paix et de la sécurité ».

A cet égard, il a exprimé son espoir que les participants à cette session aient « une position unifiée contribuant à mettre fin à la tragédie du peuple palestinien et à faire entendre la voix des représentants des peuples défenseurs du droit et des valeurs morales et humanitaires ».

Il a également exhorté toutes les consciences éveillées à œuvrer pour « un cessez-le-feu immédiat à Ghaza et à faciliter l’acheminement des aides ».

Il a rappelé, par ailleurs, « la souffrance du peuple sahraoui qui lutte pour son droit à l’autodétermination conformément aux résolutions du Conseil de sécurité », appelant ce dernier à « assumer ses responsabilités envers la dernière colonie en Afrique et à mettre fin à toute marchandage au détriment des droits légitimes du peuple sahraoui ».

Au terme de son intervention, M. Boughali a « condamné dans les termes les plus forts, l’attaque terroriste ayant ciblé des civils à Moscou », indiquant que « le terrorisme est condamnable quelle que soit sa justification ou la nature de ses auteurs, et que les gouvernements doivent le combattre par tous les moyens conformément à leurs engagements en vertu du droit international ».