Génocide sioniste à Ghaza: l’accès de la population à l’eau a diminué de 96,5%

Génocide sioniste à Ghaza: l’accès de la population à l’eau a diminué de 96,5%

La part palestinienne de l’eau par habitant dans la bande de Ghaza a diminué de 96,5% en raison de l’agression génocidaire sioniste contre l’enclave palestinienne, dans un contexte de crise sans précédent  d’approvisionnement en eau.

C’est ce qui ressort d’un communiqué conjoint du Bureau central palestinien des statistiques et de l’Autorité palestinienne de l’eau, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, correspondant au 22 mars de chaque année.

Le rapport indique qu’un seul citoyen de la bande de Ghaza peut à peine accéder à entre 3 et 15 litres d’eau par jour, à la lumière de l’agression sioniste en cours depuis le 7 octobre 2023.

Il a souligné que la bande de Ghaza souffre d’une grave crise d’accès à l’eau, car dans des conditions normales avant l’agression, la consommation moyenne d’eau par habitant était estimée à environ 84,6 litres par jour.

Ghaza: le bilan de l’agression sioniste passe à 31.988 martyrs et 74.188 blessés

Ghaza: le bilan de l’agression sioniste passe à 31.988 martyrs et 74.188 blessés

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, en cours depuis le 7 octobre dernier, est passé jeudi à 31.988 martyrs et 74.188 blessés, majoritairement des enfants et des femmes, a annoncé le ministère palestinien de la Santé.

Le ministère a fait état dans un communiqué d’au moins 65 martyrs tombés dans de nouvelles agressions sionistes sur Ghaza, au cours des dernières 24 heures.

Un précédent bilan de l’agression sioniste sur Ghaza, donné mercredi par la même source faisait état de 31.923 martyrs et 74.096 blessés.

En plus des bombardements incessants, l’entité sioniste impose également un blocus total sur la bande de Ghaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord, au bord de la famine.

Dans ce contexte, les agences spécialisées de l’ONU ont averti que plus de 1,1 million des habitants de Ghaza, soit la moitié, sont déjà confrontés à « une situation de faim catastrophique », proche de la famine, « le nombre le plus élevé jamais enregistré » par l’institution.

Crise humanitaire au Soudan: Bendjama plaide pour une solution politique

Crise humanitaire au Soudan: Bendjama plaide pour une solution politique

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a souligné, au nom des membres du groupe A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Leone et Guyane), l’importance d’une solution politique au conflit au Soudan pour répondre à la crise humanitaire qui sévit dans ce pays où 18 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë.

« Près d’un an s’est écoulé depuis que la crise a éclaté au Soudan, tuant de nombreux innocents et déplaçant de force des milliers de personnes, provoquant des déplacements massifs tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières du Soudan », a dit M. Bendjama dans une Déclaration commune de l’A3+ sur la Note blanche présentée mercredi par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) sur les « Risques pour la sécurité alimentaire au Soudan », lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à ce sujet.

« Comme décrit dans la Note blanche présentée par OCHA, conformément à la résolution 2417, la situation est effroyable et requiert toute notre attention », a déclaré l’ambassadeur avant d’ajouter: « Il est extrêmement préoccupant que 18 millions de personnes au Soudan soient confrontées à une insécurité alimentaire aiguë ». 

En outre, près de neuf (09) personnes sur dix (10) confrontées à une insécurité alimentaire d’urgence au Soudan se trouvent dans des zones touchées par le conflit au Darfour, au Kordofan, à Khartoum et à Al Jazirah, s’est-il alarmé.

« Cette réalité souligne l’importance d’une solution politique pour répondre durablement à la crise humanitaire. Les protagonistes doivent donc clairement s’engager en faveur d’un cessez-le-feu, première étape cruciale vers une solution politique », a souligné M. Bendjama.

Et de poursuivre dans ce même contexte: « l’adoption de la résolution 2724 le 8 mars appelant à un cessez-le-feu pendant le mois sacré du Ramadhan a suscité de nombreux espoirs. Il reste cependant beaucoup à faire pour assurer la pleine mise en œuvre de la résolution ».

A cet égard, a tenu à préciser le diplomate, « nous attendons avec impatience la tenue du prochain cycle du processus de Djeddah et la prochaine conférence humanitaire à Paris, tout en exprimant notre optimisme quant au fait que les deux parties pourront obtenir des engagements concrets de la part des parties soudanaises ».

Pour le groupe A3+, « un processus politique global, qui tienne compte de toutes les préoccupations et de tous les points de vue, nécessite un soutien large et sincère de la part de la communauté internationale ». Ainsi, a-t-il prévenu, « les ingérences extérieures qui alimentent la crise et entravent les efforts de paix doivent être publiquement et fermement condamnées ».

Revenant sur la situation humanitaire prévalant au Soudan, le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU a dit: « Si nous avions la capacité d’inverser le cours du temps, il aurait été inimaginable pour un pays comme le Soudan, grenier connu pour ses ressources abondantes et ses traditions agricoles, d’être confronté à de graves risques d’insécurité alimentaire ».

« Malheureusement, la guerre a conduit à une réalité différente et triste », a-t-il déploré soulignant qu' »il est encore plus préoccupant de contempler les chiffres décrivant l’impact direct de la détérioration rapide de la situation humanitaire sur les enfants ».

A cet effet, M. Bendjama a jugé « crucial de garantir un accès sans restriction à l’aide humanitaire et à son acheminement pour atteindre les zones touchées ».

A cet égard, « la décision du gouvernement soudanais de faciliter l’accès humanitaire, via plusieurs points frontaliers, notamment par voie aérienne, est louable et nécessite une mise en œuvre rapide pour relever les défis urgents », a-t-il enchainé.

Et en termes de financement, « il est urgent d’intensifier le soutien, d’élaborer un plan de réponse humanitaire global, d’éliminer le risque d’insécurité alimentaire généralisée, de restaurer les systèmes alimentaires et, à terme, de lancer la reconstruction du pays », a préconisé l’Ambassadeur.

M. Bendjama a tenu aussi à préciser, au nom des membres du groupe A3+, que la confrontation armée au Soudan « a perturbé les systèmes alimentaires du pays et entraîné la destruction d’infrastructures critiques, entraînant ainsi un ralentissement de son économie ».

Face à cette situation, « nous appelons les donateurs internationaux à redoubler d’efforts pour améliorer la situation humanitaire et à aider le Soudan à s’engager sur la voie de la stabilité, d’une paix durable et de la reconstruction après la crise », a-t-il souligné.

« La situation au Soudan n’est pas moins importante que n’importe quel autre dossier à l’ordre du jour de ce Conseil. Nous devons rester concentrés sur les meilleurs moyens de désamorcer les tensions, en coordination avec les autorités soudanaises. Le peuple soudanais innocent mérite dignité, protection et un avenir meilleur », a conclu Amar Bendjama.

Mémorandum d’entente entre Algeria venture et la société suisse Roche Algérie

Mémorandum d’entente entre Algeria venture et la société suisse Roche Algérie

 L’accélérateur public de start-up Algeria venture et la société suisse spécialisée dans le diagnostic et la biotechnologie Roche Algérie ont signé, mercredi à Alger, un mémorandum d’entente en vue de soutenir les start-ups algériennes activant dans le secteur de la santé et des technologies médicales.

Cet accord a été paraphé par Sid Ali Zerrouki directeur général d’Algeria Venture, et du côté de la société suisse le directeur général de Roche Algérie Khalil Kadaoui, en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises Yacine El Mahdi Oualid.

Il s’agit pour les deux parties a travers ce partenariat de soutenir et d’encadrer les startups opérant dans le domaine de la santé en leur fournissant l’accès aux ressources, à l’expertise et aux réseaux nécessaires à leur croissance, a-t-on expliqué lors de la cérémonie de signature.

L’objectif est d’accélérer le développement et l’adoption de solutions novatrices proposées par les startups algériennes, améliorant ainsi la vie des patients et la prestation de soins de santé en Algérie, affirme Roche Algérie dans un communiqué remis à la presse en marge de la signature de l’accord.

Dans une allocution prononcée a cette occasion, M. Oualid a souligné que cette coopération entre Algeria venture et « l’un des géants de la biotechnologie dans le monde » s’inscrit dans le cadre de l’innovation ouverte « open innovation » et permet de mettre en place de nouvelles passerelles dans la coopération bilatérale algéro-suisse.

C’est aussi un accord qui entre dans le cadre des mesures mises en place par les pouvoirs publics en vue de soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat, surtout celles contenues dans la loi de finances 2024, a-t-il ajouté.

Pour sa part, M. Zerrouki a mis l’accent sur l’importance de ce mémorandum d’entente qui confirme l’engagement de Algeria venture envers l’accompagnement et l’appui des startups algériennes et des porteurs de projets innovants en Algérie dans le sillage de l’amélioration de l’écosystème national de l’entrepreneuriat.

Selon lui, sur la quarantaine de domaines dans lesquels opèrent les startups et les entrepreneurs en Algérie, il existe dix domaines qui relèvent des technologies médicales, objet de cet accord.

De son côté, le directeur général de Roche Algérie a assuré que ce mémorandum d’entente permettra aux startups algériennes qui seront retenues d’apporter des solutions aux problématiques nationales voire mondiales liées à la santé et posées par la société Roche.

« Ce partenariat consiste à soutenir les startups pour mettre leurs idées en pratique pour qu’elles puissent répondre aux besoins des malades notamment dans les domaines thérapeutiques dont Roche a une expertise », citant en ce sens la cancérologie, certaines maladies rares et bientôt l’ophtalmologie, a précisé M. Kadaoui.

A ce titre, Roche Algérie « jouera le rôle de catalyseur pour les startups ayant des solutions et qui pourraient bénéficier d’un soutien financier, ou de mise en réseau avec les experts de Roche en Algérie et à l’étranger », a-t-il fait savoir.

 

La DGI rappelle les avantages fiscaux relatifs aux activités de recherche et d’innovation

La DGI rappelle les avantages fiscaux relatifs aux activités de recherche et d’innovation

La Direction générales des impôts (DGI) a rappelé dans un communiqué, les avantages fiscaux relatifs aux dépenses liées aux activités de recherche et développement et aux activités d’innovation ouverte.

« La DGI porte à la connaissance des contribuables concernés par les activités de recherche et développement au sein de l’entreprise et les activités d’innovation ouverte, que les dispositions de l’article 171 du code des impôts directs et taxes assimilées accordent un avantage fiscal consistant à bénéficier d’une déduction pour les dépenses liées aux activités de recherche et développement et aux activités d’innovation ouverte dans la détermination du résultat fiscal, en sus de la déduction totale ou partielle de ces dépenses (selon la nature des dépenses), appliquée lors de la détermination du résultat comptable », selon le communiqué publié sur le site-web de la DGI.

Elle a précisé, dans ce cadre, que la déduction de ces dépenses du résultat fiscal est effectuée dans une limite de 30% du montant du revenu ou du bénéfice sans dépasser le plafond de 200 millions de dinars, soulignant que les dépenses concernées par la déduction sont celles liées à la recherche et développement au sein de l’entreprise aux programmes d’innovation ouverte, réalisés avec les entreprises disposant du label « Start-up » ou « Incubateur ».

Dans le cas où les dépenses concernent simultanément la recherche et développement et l’innovation ouverte, le montant global de ces dépenses ne peut dépasser 200 millions de dinars, dans la limite de 30% du montant du revenu ou du bénéfice, explique la même source.

Aussi, les dépenses liées aux activités de recherche et développement et aux activités d’innovation ouverte, éligibles à la déduction du bénéfice imposable, sont définies dans l’arrêté conjoint du ministre des Finances, du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, du 9 mai 2023, rappelle la DGI.