Dénonciation de l’accord de paix au Mali: l’UE regrette la décision de Bamako

Dénonciation de l’accord de paix au Mali: l’UE regrette la décision de Bamako

BRUXELLES – L’Union européenne (UE) a « regretté » lundi la décision des autorités de transition maliennes de dénoncer l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

« Les populations civiles du Nord du pays seront les premières à subir les conséquences de cette décision unilatérale » que l’UE « regrette », souligne le service diplomatique de l’UE.

« L’impact négatif que cette rupture pourrait avoir sur l’ensemble des équilibres nationaux et régionaux, alors qu’aucune alternative à l’accord de paix de 2015 n’a encore émergé, est réel », avertit la même source.

L’Union européenne « reste convaincue que le dialogue inclusif prôné par l’Algérie, chef de file de la médiation (internationale), doit être privilégié pour aplanir les différends et favoriser l’instauration d’une paix durable au Nord Mali », conclut le service diplomatique des Vingt-Sept.

 

Italie-Afrique: l’Algérie pour le renforcement de la sécurité et la transition énergétiques dans la région

Italie-Afrique: l’Algérie pour le renforcement de la sécurité et la transition énergétiques dans la région

ROME – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a insisté, lundi lors des travaux du Sommet Italie-Afrique à Rome, sur les efforts de l’Algérie visant à concrétiser des partenariats palpables devant renforcer la sécurité et la transition énergétiques en Afrique et dans la région euro-méditerranéenne.

Intervenant lors de sa participation à la première session-débat autour de la sécurité énergétique, M. Attaf a fait savoir que « l’Algérie, qui réitère ses engagements à contribuer en tant que partenaire fiable dans le renforcement de la sécurité et de la transition énergétiques en Afrique et dans la région euro-méditerranéenne, suggère la concrétisation de partenariats palpables autour de trois axes ».

Il s’agit, en premier lieu, d’apporter un soutien aux efforts de réalisation d’un gazoduc transsaharien (Nigeria-Niger-Algérie), qui permettra de transporter plus de 25 Mds m3 de gaz naturel par an vers l’Europe.

Ce gazoduc permettra de « renforcer la position de l’Italie en tant que pôle énergétique et plateforme de promotion de la sécurité énergétique européenne, outre le renforcement du développement économique et social dans la région sahelo-saharienne et euro-méditerranéenne, selon le ministre des Affaires étrangères qui participe au Sommet en qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

Le deuxième axe comprend les efforts visant le développement de grandes infrastructures pour le raccordement du réseau électrique national aux pays africains et méditerranéens voisins, poursuit M. Attaf, rappelant que l’Algérie qui produit un surplus de 10.000 MW d’électricité/jour aspirait à booster sa capacité de production avec 15.000 MW d’électricité verte à l’horizon 2030.

Le troisième et dernier axe, explique M. Attaf, concerne l’accompagnement du processus de transition énergétique en Algérie, notamment en ce qui concerne le développement de la production d’hydrogène vert ainsi que la participation de l’Algérie comme « acteur principal » dans les projets européens structurants en tête desquels le SoutH2 Corridor.

« Adhérer au processus de transition énergétique ne veut pas dire renoncer au gaz naturel qui demeure, de notre point de vue, une des solutions amies de l’environnement, mais aussi l’une des plus importantes et la moins couteuse », a soutenu M. Attaf.

De ce fait, l’Algérie s’attèlera, lors du 7ème forum des chefs d’Etat des pays exportateurs de gaz (GECF) prévu début mars prochain à Alger, à la mise en œuvre de conclusions qualitatives à même d’appuyer l’industrie du gaz naturel dans le monde, en réponse aux aspirations et priorités des producteurs et des consommateurs de cette énergie, a fait savoir M. Attaf.

Concernant le plan de partenariat et de coopération afro-italienne, le ministre a souligné l’importance de placer la consécration de la sécurité énergétique « dans son sens global » au cœur de ce plan, baptisé du nom du fondateur de la compagnie italienne « Eni », Enrico Mattei, « symbole éloquent de l’amitié historique et profonde entre l’Algérie et l’Italie ».

Ce plan, a-t-il ajouté, doit prendre en charge de manière adéquate les défis auxquels sont confrontés les pays africains dans ce cadre, dont notamment le renforcement des capacités des pays africains producteurs  d’hydrocarbures, la couverture des besoins énergétiques des populations du continent, et la maîtrise et le contrôle des industries pétrolières et pétrochimiques.

Il s’agit, également, du défi de la modernisation des infrastructures de production et de transport des hydrocarbures et d’autres ressources énergétiques, et de leur sécurisation contre les risques du terrorisme et  du crime organisé, en sus de la transition énergétique qui est devenue une exigence urgente pour l’humanité tout entière.

Dans cette perspective, l’Algérie « souligne la nécessité, voire l’impératif, de mobiliser les outils et moyens de mise en œuvre, dont le financement, le transfert technologique, le renforcement des capacités et de l’assistance technique, dans le cadre d’une approche visant à établir un partenariat énergétique durable, réel et efficace », a conclu M. Attaf.

APS

Sonatrach : financement de plusieurs projets de développement de proximité au profit des habitants d’El-Menia

Sonatrach : financement de plusieurs projets de développement de proximité au profit des habitants d’El-Menia

Le groupe Sonatrach contribue au financement de plusieurs projets s’inscrivant dans le cadre du développement de proximité au profit des habitants de la wilaya d’El-Menia, où le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab effectue une visite de travail et d’inspection, a indiqué lundi un communiqué du Groupe.

Dans le cadre de la deuxième journée de sa visite dans la wilaya d’El-Menia, accompagné du président-directeur général (PDG) du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, du PDG du groupe Sonelgaz, Mourad Adjal, de cadres centraux et d’autorités publiques de la wilaya, M. Arkab a présidé la cérémonie de signature d’une convention de sponsoring entre Sonatrach et la commune d’El-Menia, note le communiqué.

Cette convention a pour objectif d’assurer «le financement du projet de réalisation d’une salle multi-activités, une opération s’inscrivant dans le cadre des démarches de Sonatrach visant à accompagner les efforts consentis  par l’Etat pour la concrétisation des projets de développement de proximité au profit des habitants de la région», selon la même source.

En outre, M. Arkab s’est enquis de la prise en charge sanitaire assurée par le centre médico-social (CMS) de Sonatrach au niveau de cette wilaya.

Ce dernier assure des services de santé au profit des travailleurs du Groupe et aux citoyens nécessitant une prise en charge sanitaire.

Lors de cette visite, le ministre a procédé à la pose de la première pierre du projet de réalisation d’un transformateur électrique «Hassi Fehal» et du projet d’un poste électrique 220/400 Kilovolts (KV), outre l’inspection du projet de raccordement d’une exploitation agricole «Hadjadj» à l’électricité.

  1. Arkab a également donné le coup d’envoi au projet de raccordement au réseau électrique indépendant du pôle d’In-Salah, Adrar et Timimoun au réseau national d’électricité. Il s’agit de la réalisation d’une ligne de transmission à double circuits (400 kv) de Hassi R’mel jusqu’à Timimoun sur une distance de 700km.

APS

Attaf s’entretient à Rome avec son homologue italien

Attaf s’entretient à Rome avec son homologue italien

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf s’est entretenu, lundi à Rome (Italie), avec son homologue italien, Antonio Tajani, en marge de sa participation, en qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune aux travaux du Sommet Italie-Afrique, indique un communiqué du ministère.

Par ailleurs, M. Attaf a réitéré ses félicitations à la République italienne amie pour son initiative de tenir ce sommet et pour le lancement du « plan Mattei pour l’Afrique », exprimant « la disponibilité de l’Algérie à contribuer à l’aboutissement de ce plan et à la réalisation des objectifs escomptés à différents niveaux ».

Les deux ministres ont saisi cette occasion pour évoquer plusieurs questions liées aux relations de coopération et de partenariat entre l’Algérie et l’Italie, outre l’échange de vues concernant les développements de la situation dans les territoires palestiniens occupés et dans la région sahelo-saharienne, conclut le communiqué.

aps

Goudjil reçoit la présidente de l’Assemblée nationale de la République de Madagascar

Goudjil reçoit la présidente de l’Assemblée nationale de la République de Madagascar

ALGER – Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil a reçu, lundi au siège du Conseil, la présidente de l’Assemblée nationale de la République de Madagascar, Christine Razanamahasoa, avec qui il a examiné les perspectives de coopération bilatérale et échangé les vues sur nombre de questions, indique un communiqué de la chambre haute du Parlement.

La rencontre « a été l’occasion d’évoquer l’état et les perspectives de la coopération escomptée entre l’Algérie et Madagascar, mais aussi d’échanger les vues sur nombre de questions d’intérêt commun, notamment la situation en Afrique et les défis majeurs à relever par les Etats et peuples africains dans un contexte de mutations internationales accélérées », souligne le communiqué.

Se félicitant, à cette occasion, des relations bilatérales, M. Goudjil a affirmé que les deux pays partageait « un passé colonial marqué par des étapes historiques similaires tels que les massacres du 8 mai 1945 qui ont fait 45.000 martyrs en Algérie, suivies par d’autres massacres à Madagascar commis par l’occupant français entre 1947 et 1949, dont le bilan fait état de près de 100.000 victimes ».

Il a également appelé au « renforcement de la coopération et la coordination entre les deux parties, suivant la même voie que les premiers leaders du continent africain ayant mis en avant l’importance de la communauté du destin africain, de la convergence de leurs intérêts et de la coordination des positions notamment l’anticolonialisme, la protection des richesses des peuples africains ainsi que le renforcement de la solidarité pour réaliser leurs aspirations à la paix, à la stabilité, au développement et à liberté ».

Le président du Conseil de la nation a, dans ce cadre, mis l’accent sur « l’importance de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf) », appelant à « exploiter cette zone en vue de renforcer l’intégrité économique africaine et d’augmenter les échanges interafricains ».

M. Goudjil a exprimé « ses remerciements à la République de Madagascar pour son soutien à la candidature de l’Algérie au conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025 », soulignant « la détermination de l’Algérie sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à œuvrer, depuis cette tribune onusienne à défendre les causes justes du continent africain, en tête desquelles la consécration du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance tout en poursuivant son soutien inaliénable et inconditionnel au droit du peuple palestinien à établir son Etat indépendant avec El Qods pour capitale », ajoutant que « l’Algérie plaide également, pour mettre fin au génocide contre Ghaza, à travers, un suivi scrupuleux, au niveau du Conseil de sécurité onusien, des décisions rendues récemment par la CIJ ».

Pour sa part, la présidente de l’Assemblée nationale de la République de Madagascar qui s’est dite satisfaite de sa première visite en Algérie, n’a pas manqué d’exprimer « sa fierté des relations privilégiées entre les deux pays  ainsi que sa considération pour l’histoire et la position de l’Algérie outre son rôle primordial dans l’instauration de la paix, de la sécurité, de la liberté et du développement en Afrique et dans le monde ».

A cet égard, elle a souligné que l’Algérie était « un modèle à suivre en matière de gestion de ses affaires intérieures et économiques, de soutien au droit des peuples opprimés à l’autodétermination, de développement économique et de consécration de la pratique démocratique », appelant à davantage de « rapprochement et à la promotion de la coopération entre les deux pays ».

Les deux parties sont convenues « de déployer davantage d’efforts pour développer les relations interparlementaires afin de promouvoir les relations entre les gouvernements des deux pays au mieux des deux peuples ».