Enseignement supérieur: approbation de l’exposé sur les statuts et régimes indemnitaires

Enseignement supérieur: approbation de l’exposé sur les statuts et régimes indemnitaires

ALGER – Le Conseil des ministres a approuvé, lors de sa réunion mercredi présidée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’exposé du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique sur les statuts et régimes indemnitaires des fonctionnaires appartenant aux corps particuliers de ce secteur, indique un communiqué du Conseil des ministres.

Le président de la République a salué « les efforts consentis par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, dans le cadre de la conjugaison de leurs efforts en termes de haute coordination entre les deux secteurs et pour la dynamique économique créée », ajoute la même source.

APS

Constantine: le musée Cirta enregistre un record de 23.400 visiteurs en 2023

Constantine: le musée Cirta enregistre un record de 23.400 visiteurs en 2023

CONSTANTINE – Le musée public national Cirta de Constantine a enregistré en 2023 un record de 23.400 visiteurs venus découvrir, connaitre et admirer ses collections d’objets, a-t-on appris jeudi du directeur de l’établissement.

En 2022, le nombre de visiteurs qui s’étaient rendus à ce musée situé en plein cœur de la ville de Constantine n’avait pas dépassé les 12.200, a déclaré M. Boujaatat khalid, précisant qu’en 2021, 12.875 visiteurs ont arpenté ses galeries alors qu’en 2020 le nombre de visites n’avait pas dépassé 3.200.

Quinze pour cent (15%) des visiteurs qui s’étaient rendus en 2023 au musée Cirta sont des étrangers, a-t-il dit, mettant en avant la variété des collections de ce musée dont des collections d’antiquité rares de la période numide entre autres.

Considéré comme un des plus grands musées d’Afrique, de par sa collection imposante d’antiquités et des œuvres d’art, le musée Cirta s’est lancée dans une vaste opération d’information et de médiatisation visant à promouvoir ses potentialités parmi le large public, a indiqué le même responsable.

Les efforts de médiatisation mettant en valeur la richesse de ce musée en matière de collections d’objets retraçant des époques allant de la préhistoire à la période islamique en passant par les périodes punique, romaine et byzantine entre autres, ont largement contribué à l’orientation du public vers les galeries de ce musée, a-t-on fait savoir.

L’intensification des conférences scientifiques autour du legs culturel matériel que recèle ce musée, l’organisation de sorties dans le cadre de l’initiative « la valise muséale » ciblant notamment les établissements scolaires et la tenue d’ateliers pédagogiques et artistiques ont été aussi « pour quelque chose », a fait savoir la même source qui a affirmé que les efforts se poursuivent pour capter davantage de visiteurs.

En 2019, ce musée avait été visité par 10.606 visiteurs contre 12.630 visiteurs en 2018 et 8.325 visiteurs en 2017, a-t-on rappelé.

APS

Protection des enfants contre l’exploitation sur internet: vers la création d’une cellule nationale de veille

Protection des enfants contre l’exploitation sur internet: vers la création d’une cellule nationale de veille

ALGER – La Déléguée nationale à la protection de l’enfance, Mme Meriem Cherfi, a annoncé, mercredi à Alger, la création, au cours de cette année, d’une cellule nationale de veille pour la protection des enfants contre l’exploitation à travers les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), qui sera chargée de détecter les atteintes au droit de l’enfant et d’intervenir à temps.

Dans une allocution prononcée à l’occasion d’une journée d’étude sous le thème « Les atteintes aux enfants dans le cyber-espace », organisée par la Cour d’Alger en partenariat avec l’Organe national de la protection et de la promotion de l’enfance (ONPPE), Mme Cherfi a affirmé que « le décret règlementaire régissant l’ONPPE est en cours de modification, et ce, à travers la création d’une cellule de veille dont les membres seront installés au cours de cette année », ajoutant qu’elle sera composée de « spécialistes de l’ONPPE, de représentants des corps de sécurité et d’experts dans le domaine des nouvelles technologies ».

Lors de cette rencontre rehaussée par la présence du procureur général près la Cour d’Alger, de la présidente de la même Cour et de nombre de magistrats et d’avocats, Mme Cherfi a précisé que cette cellule, qui sera opérationnelle 24/24h,  » permettra d’intervenir à temps contre toute atteinte aux enfants via les TIC » afin de leur assurer une protection optimale.

Dans le même contexte, elle a indiqué que l’Organe avait entamé, novembre dernier, « l’élaboration d’un plan national pour l’enfance 2024-2029, en coordination avec les secteurs concernés, les experts et les acteurs de la société civile », relevant que « l’Algérie dispose de mécanismes importants pour la protection des enfants, en sus d’un arsenal juridique solide, en tête duquel figure la Constitution, pour la protection de cette catégorie vulnérable contre tout risque ». 

De son côté, l’avocate Fatima Zahra Benbrahem a mis en garde contre « le danger d’influenceurs actifs sur Internet contre rémunération qui incitent à la dépravation morale ».

Pour sa part, la juge des enfants au tribunal de Sidi M’hamed, Imane Benladghem, a relevé « l’importance de l’utilisation rationnelle d’Internet par les enfants », exhortant les parents à « surveiller le contenu consulté par leurs enfants afin de faire face aux risques qui les guettent sur Internet ».

Au terme de cette Journée d’étude, les participants ont suggéré d’encourager les comportements à adopter pour la sécurité numérique, en fournissant aux parents et aux éducateurs des conseils pratiques sur la manière de protéger leurs enfants dans le cyber espace.

A ce propos, ils ont appelé à « favoriser la communication familiale en ouvrant des dialogues continus avec les enfants sur leurs expériences numériques et les risques potentiels, et à les inciter à signaler immédiatement toute sollicitation en ligne dont ils pourraient faire l’objet ».

Les participants ont, également, plaidé pour « le renforcement de la coopération internationale en matière de collecte et d’échange d’informations dans le domaine de la lutte contre les crimes cybernétiques contre les enfants, en tenant compte du principe de la souveraineté nationale et de la réciprocité, ainsi que pour la prise en charge psychologique des enfants victimes de violence cybernétique ».

Ils ont, en outre, préconisé « l’introduction de cours spéciaux dans les établissements scolaires dispensés par des spécialistes au profit des enfants sur la violence cybernétique et les outils et applications de sécurité numérique ».

APS

Mahrez : « Nous n’avons pas été à la hauteur de notre responsabilité »

Mahrez : « Nous n’avons pas été à la hauteur de notre responsabilité »

ALGER – Le capitaine de la sélection nationale de football, Riyad Mahrez, a reconnu, jeudi à Alger, la responsabilité des joueurs dans l’élimination de l’équipe dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nation, CAN-2023 (reportée à 2024) en Côte d’Ivoire, tout en demandant des excuses auprès du peuple algérien.

« Nous n’avons pas été bons et nous n’avons pas été à la hauteur de notre responsabilité et moi le premier. Nous avons quitté le premier tour deux fois, ce qui était le troisième échec consécutif, donc c’était difficile. Nous nous excusons auprès de notre peuple. Il y avait beaucoup de pression négative autour de l’équipe nationale, et cela ne nous a pas aidés. », a déclaré Mahrez, à l’arrivée de l’équipe nationale, jeudi tard dans la nuit, à l’aéroport international « Houari Boumédiene » (Alger).

Et d’ajouter: « Nous sommes très tristes pour le peuple algérien, et pour nos familles aussi, car nous jouons pour eux. Nous espérons revenir sur le devant de la scène avec un nouvel entraîneur et de nouveaux joueurs. Je ne peux pas parler de mes objectifs maintenant, car ce n’est pas facile de sortir de cet échec. Je suis le joueur le plus expérimenté de l’équipe et j’aiderai les nouveaux arrivants à éviter la pression. ».

Pour le capitaine des Verts, la sélection algérienne de football a « une merveilleuse génération de joueurs avec qui nous avons remporté la Coupe d’Afrique et nous avons continué sur la voie de la victoire, mais l’échec a été lors de la phase finale de la CAN ».

Interrogé sur son avenir avec les Verts, Riyad Mahrez a déclaré qu’il était « trop tôt pour parler de mon avenir avec l’équipe nationale algérienne, et le plus important c’est de penser aux jeunes joueurs de notre sélection ».

L’équipe nationale a complètement raté sa participation à la CAN-2023, en se faisant éliminer sans gloire pour la deuxième fois de rang au premier tour de la compétition après la CAN-2021 (reportée à 2022) au Cameroun. En terre ivoirienne, les Verts ont fait match nul face à l’Angola (1-1) et au Burkina Faso (2-2), avant de s’incliner face à la Mauritanie (0-1), terminant ainsi à la quatrième et dernière place du groupe D.

Cette élimination a mis fin à la relation du sélectionneur national, Djamel Belmadi avec la fédération algérienne de football (FAF), et une séparation à l’amiable a été annoncée mercredi par le président de la FAF, Walid Sadi, dans un message publié sur son compte X (ex-Twitter).

« Je me suis entretenu avec le sélectionneur national, Djamel Belmadi, et nous sommes parvenus à un accord pour une séparation à l’amiable », a écrit le patron de la FAF.

Après le match contre la Mauritanie, Belmadi avait salué ses joueurs dans les vestiaires, leur annonçant que c’était son dernier match avec les Verts.

Belmadi (47 ans) avait atterri sur le banc du « Club Algérie » en août 2018, en remplacement de Rabah Madjer.

En cinq ans et demi à la tête des Verts, Belmadi a remporté la CAN-2019 en Egypte, avant d’essuyer deux échecs de suite en phase finale de la CAN, en plus d’une élimination en barrages du Mondial 2022.

APS

Conseil de sécurité : l’Algérie plaide pour une nouvelle approche favorable à l’option de la paix et à un règlement équitable et inclusif de la cause palestinienne

Conseil de sécurité : l’Algérie plaide pour une nouvelle approche favorable à l’option de la paix et à un règlement équitable et inclusif de la cause palestinienne

L’Algérie a plaidé, mardi depuis New York, pour l’adoption d’une nouvelle approche visant à relancer l’option de la paix et parvenir à un règlement «équitable et inclusif» de la cause palestinienne, mettant l’accent sur l’impératif de riposter fermement aux appels sionistes rejetant ouvertement la solution à deux États, appuyée par la Communauté internationale comme règlement équitable, viable et définitif du conflit au Proche-Orient.

Cette déclaration a été faite lors de l’allocution du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf devant le Conseil de sécurité réuni pour examiner la situation en Palestine, particulièrement dans la bande de Ghaza, victime d’une agression sioniste inique.

A l’entame de son allocution, M. Attaf a transmis un message de reconnaissance et de gratitude du président de la République au Secrétaire général (SG) de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres et à l’ensemble des organes de l’ONU, pour «les efforts qu’ils n’ont eu de cesse de mener en vue d’atténuer les tragédies qui s’abattent sur Ghaza, panser ses plaies et y arrêter l’effusion de sang».

Il s’agit d’un message de soutien et de reconnaissance, ajoute M. Attaf qui prend part à la réunion, chargé par le président de la République, «des efforts incessants consentis, en dépit des critiques et tentatives d’atteinte à leur crédibilité et autorité, à travers des actes de provocation et de chantage émanant d’une occupation qui se croit invincible et inexpugnable (…)».

«Nous sommes appelés, en ces heures décisives, à contrer les illusions dont se nourrit l’occupant israélien colonialiste pour renforcer sa sécurité en anéantissant le projet national palestinien», a soutenu le ministre.

«Nous nous devons aussi de contrecarrer les campagnes de confiscation et d’annexion des terres palestiniennes, et d’implantation et d’expansion de colonies israéliennes, dans une tentative d’empêcher l’établissement d’un Etat de Palestine indépendant et souverain».

  1. Attaf a également souligné qu’«il est tout aussi impératif de réprimer l’impétuosité de l’occupant et ses illusions quant au ressuscitement du projet du +Grand Israël+ sur les cendres et les décombres du projet national palestinien».

Partant de toutes ces considérations, l’Algérie a réaffirmé par la voix de son ministre des Affaires étrangères, sa revendication historique de tenir une Conférence internationale pour la paix, sous l’égide des Nations unies, où il sera convenu de mettre fin au conflit arabo-israélien de manière définitive, conformément aux résolutions de la Légalité internationale, et de mettre en œuvre de la solution à deux États «sous la surveillance rigoureuse, le suivi étroit et la garantie sûre» de la Communauté internationale.

«Ce qui se passe, aujourd’hui, à Ghaza nous interpelle plus que jamais quant à l’impératif d’accélérer le traitement de l’essence de ce conflit, à travers le renouvellement et l’activation de notre engagement collectif en faveur de la solution à deux États, appuyés par la Communauté internationale comme règlement juste, viable et définitif», a affirmé M. Attaf.

A ce propos, le ministre des Affaires étrangères a appelé l’ONU et le Conseil de sécurité à «répondre avec fermeté aux voix israéliennes qui clament haut et fort leur rejet de cette solution et aux positions qui font fi du consensus international et dénigrent la Légalité internationale» .

Évoquant les engagements et obligations imposés par la conjoncture actuelle envers Ghaza, M. Attaf a affirmé que «la priorité majeure est au cessez-le-feu dont les atermoiements pour sa mise en œuvre sont fustigés de jour en jour, tout comme sont critiqués les prétextes réfutables avancés pour justifier ces lenteurs».

Imposer à l’occupant le respect des garde-fous juridiques internationaux

«Il ne peut y avoir d’objectifs plus suprêmes que celui de mettre fin à l’agression, à l’extermination, à la déportation, à la famine, à la destruction et à la profanation», pour que «les dispositions de l’après-guerre» revêtent tout leur sens et pour que «les efforts diplomatiques de règlement du conflit arabo-israélien soient davantage efficaces et efficients», a fait savoir M. Attaf.

Face à la poursuite des agressions et au «blocage» des perspectives d’amener l’occupant ennemi à y mettre un terme, le ministre a estimé que «la Communauté internationale est devant trois défis majeurs: le premier consiste à imposer le respect des résolutions et lois décidées en son nom et faire preuve d’intransigeance face aux  violations flagrantes de ses décisions, en vue de garantir un vivre-ensemble pacifique, civilisationnel et civilisé entre ses membres».

Pour le second défi, il s’agit de «ne pas admettre qu’un des membres s’arroge le droit de se placer au-dessus de tous et bénéficie d’un traitement sur mesure, riche de dérogations, de sélections, de privilèges et d’immunité indus et inadmissibles», a-t-il ajouté.

Le troisième défi consiste, quant à lui, à «soumettre l’occupation israélienne colonialiste aux garde-fous juridiques internationaux et mettre fin, avec rigueur et fermeté, à ce qui est communément appelé +impunité et non reddition de comptes+».

Dans ce sens, l’Algérie salue «hautement» les prémices des écarts vis-à-vis de ces traitements privilégiés, qu’on entrevoit à travers des initiatives «nobles, courageuses et audacieuses» visant à amener l’occupant à assumer ses responsabilités, a affirmé M. Attaf qui a rappelé l’initiative du président de la République portant mobilisation des experts juridiques et organisations juridiques internationales en vue de poursuivre l’entité sioniste en justice devant les instances internationales, pour mettre un terme à des décennies d’impunité et de non-reddition de comptes dont jouit cette entité, ainsi que l’initiative de l’Afrique du Sud d’intenter une action en justice contre l’occupant devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour génocide contre Ghaza.

Le ministre a, en outre, rappelé l’initiative du Chili et du Mexique de saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes multiformes auxquels s’est livré et se livre l’agresseur sioniste contre la bande de Ghaza, soulignant que «ces initiatives sont dignes de soutien et d’encouragement, car constituant des démarches judicieuses sur la voie de la raison».

«L’Algérie qui exhorte ces instances judiciaires internationales à s’acquitter pleinement de leurs responsabilités et obligations juridiques, souligne l’impératif de s’acquitter des responsabilités politiques et sécuritaires qui incombent au Conseil de sécurité, en sa qualité de première instance garante et gardienne de la paix et de la sécurité internationales», a-t-il poursuivi, réitérant l’appel de l’Algérie à l’octroi à l’Etat de Palestine la qualité de membre à part entière à l’Organisation des Nations unies, «une demande appuyée par le Mouvement des Non-alignés à l’occasion de leur dernier Sommet, en tant que mesure urgente à même de consacrer les fondements essentiels de la solution à deux États et en tant que pas incontournable de préservation des fondements juridiques de l’édification de l’Etat de Palestine indépendant et souverain sur les frontières de 1967, avec Al-Qods pour capitale.

«À l’heure qu’il est, on ne peut plus faire marche arrière. La cause palestinienne ne sera plus reléguée aux calendes grecques, tout comme l’effort international ne doit plus se limiter à la prise en charge des séquelles de la Guerre et en ignorer les véritables causes», a souligné le ministre.

«Il nous est impardonnable de laisser l’objectif de paix et de sécurité au Proche-Orient à la merci de l’occupant israélien, et lui permettre d’en disposer à guise, d’en faire un fonds de commerce, de l’utiliser pour soudoyer qui il veut et d’en user et abuser pour faire pression sur qui bon lui semble», a-t-il conclu.

APS