31e Foire de la production algérienne : ouverture jeudi avec la participation de 580 exposants

31e Foire de la production algérienne : ouverture jeudi avec la participation de 580 exposants

La 31e édition de la Foire de la production algérienne (FPA) ouvrira ses portes, jeudi au Palais des expositions des Pins-maritimes à Alger, avec la participation de 580 exposants, a indiqué mercredi un communiqué de la Société algérienne des foires et exportations «SAFEX».

Organisée du 14 au 23 décembre par la Société algérienne des expositions (Filiale de la SAFEX) et placée sous le haut patronage du président de la République cette importante manifestation économique a pour thème : « l’entreprise productrice, base de la croissance et du développement économique ».

Cette édition a enregistré une hausse du nombre de participants, à savoir 580 exposants par rapport à l’édition écoulée qui a connu la participation de 464 exposants, «ce qui souligne l’intérêt des sociétés nationales pour cet évènement économique et qui n’ont eu de cesse d’£uvrer à la mobilisation de tous les moyens de commercialisation et de publicité offerts et d’entrer en compétition sur le marché national», lit-on dans le communiqué.

Cet évènement regroupe de grandes entreprises nationales publiques et privées et d’autres ayant investi fraîchement le marché national, d’autant que les galeries Ahagar, Casbah, Gourara, Hodna, Place de l’union africaine et Pavillon central seront des espaces en vue d’exposer les produits et les services des sociétés algériennes, des petites et moyennes entreprises (PME), des start-up et des artisans, et ce sur une superficie totale d’exposition estimée à 28.696 m².

Le secteur des industries agroalimentaires et d’emballage s’est taillé la part du lion en termes de nombre d’exposants, à savoir 116 exposants sur une superficie d’exposition estimée à 4.103 m², suivi du secteur des industries mécaniques et pétrochimiques avec 94 exposants sur une superficie de 3.677 m², ensuite le secteur des services avec 60 exposants sur une superficie de 1.960 m².

Les pavillons de l’exposition comprendront, également, le secteur de l’industrie mécanique et de la sidérurgie avec 49 exposants (2.167 m²), le secteur des industries de transformation (meubles, textile, cuirs et prêt-à-porter) avec 48 exposants (2.720 m²), ainsi que l’artisanat avec 38 exposants (700 m²).

La liste inclut également le secteur des start-up avec 36 exposants (847m²), celui de la construction et des travaux publics avec 35 exposants (1.629 m²), le secteur de l’industrie électronique et électroménagère avec 35 exposants (3.961 m²), tandis que le secteur des industries militaires a été représenté par 29 exposants (5.630 m²).

Les organisateurs ont consacré un espace dédié à la vente promotionnelle au niveau des couloirs de Djurdjura et celui de Rimel, d’une superficie totale de 1.302 m² et avec 40 exposants.

Le programme des activités de la Foire prévoit plusieurs activités économiques à la salle de «Dar El-Djazayer» ainsi que des rencontres de différents acteurs économiques, qui vont évoquer des sujets relatifs aux dossiers actuels, à l’instar des nouveaux mécanismes de soutien aux sociétés de production pour l’exportation, la zone africaine de libre échange, ainsi que la présentation de projets réussis.

Ces activités verront des interventions de représentants de différents secteurs, à savoir, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et de la Micro-entreprise, l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que les formateurs dans le domaine de la création des microprojets et des start-up.

S’agissant du volet culturel, un programme dédié aux familles et aux enfants sera organisé en marge de la Foire, à travers des ateliers quotidiens de coloriage, de travaux manuels, de dessin et d’autres activités.

La Foire ouvrira ses portes quotidiennement de 11:00 à 18:00, du 14 au 23 décembre en cours.

R-A

Examen du projet de budget du Conseil de la nation au titre de l’année 2024

Examen du projet de budget du Conseil de la nation au titre de l’année 2024

ALGER – La Commission des affaires économiques et financières au Conseil de la nation a tenu mercredi une réunion consacrée à l’examen du projet de budget du Conseil au titre de l’année  2024, a indiqué un communiqué de cette instance législative.

La réunion, présidée par M. Miloud Hanafi, président de la commission, a été consacrée à un exposé présenté par le Secrétaire général du conseil, Mohamed Drissi Dada, dans lequel il a affirmé que « l’élaboration et l’adoption du projet de budget du Conseil de la nation s’inscrivent dans le cadre du principe d’autonomie financière et administrative dont jouit cette instance et obéissent aux règles et aux mesures la régissant, et ce conformément à la loi organique 16-12 définissant l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les deux chambres du Parlement et le Gouvernement, modifiée et complétée, notamment dans son article 104, et du règlement intérieur dans ses articles 130 et 131 », précise le communiqué.

Le SG du Conseil a, également, passé en revue les principaux axes dudit projet, et évoqué longuement les affectations allouées au titre de l’année prochaine.

A l’issue de cet exposé, la parole a été donnée aux membres de la commission pour exprimer leurs préoccupations et présenter leurs observations et leurs recommandations. A ce titre, ils ont salué « la teneur du projet de budget et la prise en charge par l’administration de leurs préoccupations qui visent essentiellement à répondre aux besoins des membres de l’instance et de ses personnels, et à fournir et développer les services permettant aux membres de s’acquitter pleinement de leur missions de manière à promouvoir la performance ».

Dans ce cadre, le représentant de l’administration du Conseil a répondu aux préoccupations et propositions des membres de la commission, affirmant à ce propos « l’attachement permanent de l’administration à prendre en charge les besoins des instances et structures administratives du conseil, dans le cadre de la mise en œuvre des orientations et instructions du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil ».

APS

Cartes « Mastercard »: Signature d’une convention entre la BDL et SATIM pour le traitement local des données

Cartes « Mastercard »: Signature d’une convention entre la BDL et SATIM pour le traitement local des données

ALGER – La banque de développement local (BDL) et la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim) ont signé, mercredi à Alger, un protocole de partenariat pour traiter localement les données relatives aux transactions bancaires effectuées via les cartes de paiement internationales « Mastercard » délivrées par les banques nationales.

Le protocole a été cosigné par M. Youcef Lalmas, Directeur général de la BDL et M.  Madjid Messaouden, Directeur général de SATIM.

La cérémonie de signature a eu lieu au siège de la direction générale de la BDL en présence du délégué général de l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), M. Rachid Belaid, le président du Groupement d’Intérêt Economique Monétique « GIE Monétique », Mohamed Bouraï et nombre de cadres des deux institutions.

En vertu de cette convention, la BDL aura à accompagner la SATIM dans son projet visant le traitement progressif à l’échelle nationale des données relatives aux transactions bancaires effectuées via cartes de paiement internationales « Mastercard » délivrées par les banques nationales.

Le projet permettra le traitement des transferts et des transactions bancaires effectués au niveau national par les cartes « Mastercard » tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. L’opération se fait au centre de traitement relevant de la SATIM à l’aide des dernières technologies pour s’assurer de l’efficacité et de la célérité que nécessitent les transactions bancaires, d’après les explications fournies.

Sur le plan pratique, le traitement local des données des transactions bancaires courantes à travers les « Mastercard » permettra aux clients nationaux et étrangers de « bénéficier de différentes prestations internationales en toute sécurité et à des coûts raisonnables, et aux opérateurs algériens et aux commerçants de recevoir les paiements effectués par des étrangers via ces cartes ».

A cette occasion, M. Messaouden a précisé à l’APS que ce projet « sera réalisé selon une feuille de route mise au point à cet effet », indiquant que cette mesure « vise à assurer l’indépendance du traitement étranger et à sécuriser les informations et les données des clients algériens ».

Et d’ajouter que cette convention et les projets à concrétiser « représentent une étape importante dans la trajectoire de l’entreprise pour élargir ses services en matière de paiement électronique et prodiguer de nouvelles prestations innovantes au profit des clients ».

De son côté, M. Lalmas a fait savoir que le traitement local des données des transactions bancaires courantes à travers les « Mastercard » se voulait « un nouveau départ » qui intervient conformément aux orientations des autorités supérieures visant à numériser le secteur financier en Algérie, moderniser les banques et à s’adapter aux développements dans le domaine du paiement électronique, afin de satisfaire les besoins du marché monétaire national.

APS

Banque d’Algérie: mise en circulation d’une nouvelle pièce de monnaie de 10 dinars

Banque d’Algérie: mise en circulation d’une nouvelle pièce de monnaie de 10 dinars

ALGER – La Banque d’Algérie a annoncé, mercredi dans un communiqué, la mise en circulation d’une nouvelle pièce de monnaie de dix (10) dinars.

La mise en circulation de cette nouvelle pièce de monnaie intervient « à la faveur du règlement n 2023-02 du 21 septembre 2023 portant création, émission et mise en circulation d’une pièce de monnaie métallique de dix (10) dinars algérien », précise la même source.

La nouvelle pièce de dix dinars « symbolise sur son avers, le potentiel de l’Algérie en énergies renouvelables », selon le communiqué, ajoutant que « cette quatrième émission et mise en circulation, succède à celle des pièces de 50 DA, 100 DA et de 200 DA ».

APS

Oran abrite dimanche et lundi le 10e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique

Oran abrite dimanche et lundi le 10e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique

La ville d’Oran va abriter, dimanche et lundi, les travaux du 10ème Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, dans le but de faire de la diplomatie africaine «un élément accompli et influent, dans l’intérêt de la sécurité et de la stabilité dans le continent», a-t-on appris mercredi de source diplomatique.

L’Algérie participe à ce rendez-vous en tant que pays hôte et initiateur du séminaire d’Oran,  d’une part, et comme membre non-permanent entrant au Conseil de sécurité, d’autre part.

Il rassemblera les membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), les membres africains actuels, entrants et sortants du Conseil de sécurité des Nations unies (A3), le Guyana, représentant de l’Amérique latine et des Caraïbes au Conseil de sécurité dans le cadre du mécanisme connu sous le nom d’A3+1, les représentants de la Commission de I’UA et de l’ONU, ainsi que les fondateurs, amis et partenaires du séminaire, qui célèbre son 10e anniversaire cette année, selon la même source.

Au fil des années, le séminaire d’Oran a permis de donner à la diplomatie africaine une vision claire de l’avenir et de doter les délégations africaines accréditées auprès de l’ONU d’une feuille de route qui fera de la diplomatie africaine un élément «accompli et influent, dans l’intérêt de la sécurité et de la stabilité en Afrique, dans le cadre du processus décisionnel du Conseil de sécurité de l’ONU (CSNU)».

Lors de ce rendez-vous, l’Algérie aspire à «apporter une contribution active à cette entreprise continentale à travers son mandat de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU (CSNU) durant la période 2024-2025», précise la source diplomatique.

«Le premier et principal objectif étant de se joindre aux frères africains pour consolider le bloc africain au sein de la plus haute instance multilatérale internationale pour la paix et la sécurité et de franchir, ainsi, de nouvelles étapes vers l’accomplissement de la vision panafricaniste des Pères fondateurs de l’organisation continentale et œuvrer ensemble pour que la perspective de l’Afrique soit dûment écoutée, dans l’esprit d’apporter des solutions africaines aux problèmes africains», a-t-on ajouté.

Un «manuel d’orientation» sur la coordination entre le CPS et les A3+1 sera examiné à l’occasion de cette 10e session du séminaire, d’après la source.

 Le «Processus d’Oran», une plateforme incontournable de réflexion

Dix années après sa création, à l’initiative de l’Algérie, le Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique s’impose aujourd’hui comme une plateforme incontournable de discussions et de réflexion sur les questions de paix et de sécurité sur le continent africain, dans une quête inlassable en faveur de la promotion de l’action africaine commune.

Depuis sa session inaugurale, tenue en décembre 2013, ce rendez-vous annuel constitue un espace intra-africain dédié au renforcement de la coordination et la coopération entre les A3 et les membres du CPS/UA, pour faire entendre la voix de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité, et défendre efficacement les positions communes africaines sur les questions de la paix et de la sécurité.

La première édition de ce séminaire, lancée sur la base d’un format restreint comprenant le président du CPS, les membres africains siégeant et entrants au Conseil de sécurité et l’Algérie en sa qualité de pays hôte et président du séminaire, a, depuis lors, jeté les bases d’une coordination étroite entre les membres africains du CSNU et le CPS, avec la création formelle de l’A3 pour désigner les représentants du continent au sein de l’organe onusien et la mise en place de la coordination tournante des A3.

Cet esprit a constitué la thématique officielle de toutes les sessions du séminaire qui sont en suivi.

Plus encore, la première édition de ce séminaire a contribué à la mise en place de la Troïka du CPS de l’UA à Addis-Abeba, la création du Caucus africain à New York, l’établissement de la coordination tournante des A3, l’officialisation de la Mission d’observation permanente de l’UA auprès des Nations unies pour assurer le secrétariat de l’A3 et l’élaboration d’un projet de modalités de coordination entre le CPS/UA et l’A3.

Les conclusions de cette session ont été, ensuite, endossées par un communiqué du CPS à l’issue de sa 418e session et l’institutionnalisation du séminaire en tant qu’activité annuelle de l’UA a été entérinée par le communiqué du CPS adopté à l’issue de sa 478e session, suite à une recommandation de sa deuxième session, tenue à Oran du 9 au 11 décembre 2014.

Ce même communiqué a également décidé d’élargir le format de participation du CPS au séminaire, en y incluant, en plus du président du mois, cinq membres représentant les cinq  régions du continent.  A noter qu’après trois éditions en Zambie, au Kenya et au Gabon, le séminaire a retrouvé son pays initiateur l’Algérie lors de la 8e session qui s’est tenue à Oran du 2 au 4 décembre 2021.

Cette session a été marquée par deux décisions importantes, à savoir la désignation de la ville d’Oran en tant que lieu permanent du séminaire, et ce, en reconnaissance aux efforts de l’Algérie pour le renforcement des liens entres les A3 et le CPS, et l’«institutionnalisation» du séminaire en tant que «Processus d’Oran», conformément à la décision 815 du 35e sommet de l’UA, entérinant les conclusions de ce 8e séminaire.

Radio Algérienne