Pétrole : possible prolongation de la réduction volontaire de l’Algérie au-delà de mars pour stabiliser le marché

Pétrole : possible prolongation de la réduction volontaire de l’Algérie au-delà de mars pour stabiliser le marché

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a évoqué mercredi à Alger, la possibilité de prolonger la réduction volontaire et supplémentaire de la production algérienne de pétrole brut, au-delà de mars 2024, «en cas de nécessité», afin d’atténuer les volatilités sur le marché international.

«L’Opep et ses partenaires de la Déclaration de Coopération demeurent extrêmement vigilants et attentifs à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier à court terme. En cas de nécessité, il n’est pas exclu la possibilité d’une prolongation des réductions volontaires au-delà du premier trimestre 2024», a souligné M. Arkab cité dans un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines.

«De même, des mesures additionnelles pourraient être envisagées si elles s’avèrent nécessaires afin d’assurer une stabilisation durable du marché  pétrolier», ajoute-t-il.

L’Algérie avait décidé jeudi dernier de procéder à une réduction volontaire et supplémentaire de sa production de pétrole brut, soit une diminution de 51.000 barils par jour, pour la période allant du 1er janvier au 31 mars 2024.

«Cette mesure, adoptée de manière préventive et en concertation avec plusieurs membres de l’Opep+, vise à réaligner le marché pétrolier international sur ses fondamentaux intrinsèques plutôt que de le soumettre aux fluctuations irrationnelles des spéculateurs, responsables de la volatilité accrue et de l’instabilité observées», explique le ministre.

  1. Arkab a fait savoir, à ce propos, que toutes les mesures nécessaires ont été prises avec l’Agence de valorisation des Hydrocarbures (Alnaft), la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach et ses partenaires.

L’objectif de ces actions est de garantir que l’Algérie respecte intégralement son engagement à réduire volontairement sa production tout au long du premier trimestre prochain, souligne la même source.

RA

Zitouni prend part en Tanzanie aux travaux de la réunion du Conseil des ministres de la ZLECAf

Zitouni prend part en Tanzanie aux travaux de la réunion du Conseil des ministres de la ZLECAf

Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni a pris part, mercredi à Dar es Salam (Tanzanie), aux travaux de la première journée de la 12e réunion du Conseil des ministres de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), indique un communiqué du ministère.

La réunion a porté sur l’examen du rapport du secrétaire général pour l’exercice 2023, le débat du taux d’avancement du protocole du commerce électronique, la promotion de la participation de la femme et des jeunes au commerce africain, outre le protocole d’investissement qui sera soumis aux Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Union Africaine (UA) pour adoption, ajoute le document.

Intervenant à l’occasion, M. Zitouni a affirmé « la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des dossiers en suspens et de pallier tous les obstacles empêchant d’asseoir les fondements effectifs de cet espace participatif commercial, à travers l’adoption des dossiers en cours de débat, tel le dossier des règles d’origine relatif au secteur des textiles et de l’automobile et le taux d’intégration », ajoute le document, soulignant que les travaux de cette réunion se poursuivront jusqu’à jeudi.

R-A

62e anniversaire du décès de Frantz Fanon : son militantisme et son soutien à la Révolution mis en avant

62e anniversaire du décès de Frantz Fanon : son militantisme et son soutien à la Révolution mis en avant

ALGER – Les participants au « Forum de la mémoire » ont mis en avant, mercredi à Alger, le parcours exceptionnel du penseur et médecin, feu Frantz Fanon, ainsi que sa position courageuse en faveur de la Révolution algérienne, et ce à l’occasion du 62e anniversaire de son décès.

Le Forum a été organisé par le quotidien El Moudjahid en collaboration avec l’association « Mechaal Echahid » sous le slogan « Contribution de Frantz Fanon à la Révolution de libération à travers le quotidien El Moudjahid et dans les fora internationaux ».

Intervenant à cette occasion, le directeur général d’El Moudjahid, Mohamed Koursi a mis l’accent sur « le parcours militantiste exceptionnel de feu Frantz Fanon et son courage face à l’occupant », le qualifiant de « symbole du sacrifice pour la liberté et de la lutte contre les idées colonialistes et racistes ».

Le penseur qui a « saisi très jeune le visage hideux du colonialisme français en Algérie, a décidé de se mettre aux côtés de la justice », a expliqué M. Koursi, ajoutant qu’il avait subi le racisme et la marginalisation de la part de ses compatriotes.

Rappelant que Frantz Fanon était imbibé des valeurs de la révolution algérienne basées sur la justice, l’équité, la liberté et l’indépendance, le DG d’El Moudjahid a mis en avant son « militantisme pour la liberté de l’Algérie et celle de tous les peuples opprimés à travers ses articles dans le quotidien El Moudjahid et son action diplomatique ».

De son côté, le chercheur et écrivain, Mohamed Rebah, a évoqué la personnalité de Frantz Fanon comme un exemple de personnalités ayant projeté la lumière sur ce qui s’est passé en Algérie durant la colonisation, et ce selon ses écrits et des témoignages vivants de gens qui l’ont fréquenté, d’autant plus qu’il a exercé comme psychiatre dans la wilaya de Blida, car « il était humaniste, épris de la liberté et farouchement opposé aux idées colonialistes et racistes ».

  1. Rebah a relevé dans ce cadre qu’en tant que psychiatre, Frantz Fanon soignait autant les Algériens que les Français, voire même les moudjahidine secrètement.

Il a également abordé son rapport avec l’artiste Abderrahmane Aziz auquel il a eu recours « en vue de soigner ses patients par la musique ».

Quant au président de l’Association  » Mechaâl Echahid », Mohamed Abad, il a mis en avant « le rôle important » joué par Frantz Fanon dans le soutien à la Révolution algérienne.

Il a contribué à sa défense par ses écrits et sa présence dans les foras internationaux, a-t-il dit, ajoutant que « l’Algérie lui a été depuis toujours fidèle, comme en témoignent l’hommage qui lui a été rendu, ainsi que les nombreux établissements sanitaires et éducatifs et les rues qui portent son nom, en reconnaissance de son soutien à l’indépendance de l’Algérie ».

APS

Droits de l’Homme : l’Algérie disposée à intensifier ses efforts pour harmoniser son arsenal juridique et l’aligner avec les dispositions de la Constitution de 2020

Droits de l’Homme : l’Algérie disposée à intensifier ses efforts pour harmoniser son arsenal juridique et l’aligner avec les dispositions de la Constitution de 2020

ALGER – L’Algérie demeure disposée à intensifier ses efforts afin de surmonter les défis dans le domaine de protection et de respect des droits de l’homme et la protection de leurs défenseurs et finaliser l’harmonisation de son arsenal juridique national pour l’aligner avec les dispositions de la Constitution de 2020, indique mercredi le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger dans un communiqué.

« L’Algérie demeure disposée à intensifier ses efforts afin de surmonter les défis dans ce domaine et finaliser l’harmonisation de son arsenal juridique national pour l’aligner avec les dispositions de la Constitution de 2020 », précise le communiqué rendu public à l’issue de la visite en Algérie, du 25 novembre au 5 décembre, de la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mary Lawlor, notant qu’à ce propos, la Rapporteuse spéciale « a mis en exergue +les solides protections en matière de droits de l’homme prévues par la Constitution de 2020+ et souligné +les efforts extraordinaires qui ont été déployés pour faciliter cette visite fructueuse+ ».

A l’invitation des Hautes Autorités nationales, Mme Mary Lawlor, a effectué une visite officielle en Algérie du 25 novembre au 5 décembre 2023. Il s’agit de la neuvième visite en Algérie d’un titulaire de mandat onusien au titre des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, et la deuxième cette année, après celle du Rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association en septembre dernier.

Cette visite s’inscrit, selon la même source, dans le cadre des invitations adressées par l’Algérie aux différents titulaires de mandat du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, au titre de son 3ème Examen Périodique Universel en 2017. « Elle traduit la concrétisation des engagements internationaux de l’Algérie, et plus particulièrement l’esprit de coopération constructive qui l’anime dans ses relations avec les différents mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme ».

Les visites de pays font partie du mandat des Rapporteurs spéciaux et interviennent sur invitation officielle des gouvernements concernés. De telles visites « ont pour objectif de relever les efforts visant la promotion, le respect et la protection des droits de l’Homme au niveau national et de formuler des recommandations sur les voies et moyens à même de consolider cette dynamique », souligne le ministère.

Tout au long de son séjour en Algérie, la Rapporteuse spéciale s’est entretenue avec des membres du Gouvernement et de hauts responsables algériens, en particulier au niveau du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger, du ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire, y compris la Direction Générale de la Sûreté nationale, du ministère de la Justice, du ministère des Affaires Religieuses et des Wakfs, du ministère de la Communication et, du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et des Conditions de la Femme.

Elle a également rencontré le Conseiller auprès du Président de la République chargé des ONGs et des droits de l’Homme, ainsi que les autorités locales et les représentants des assemblées élues au niveau des wilayas d’Alger, de Tizi Ouzou et d’Oran.

En outre, la Rapporteuse spéciale a été reçue au niveau des institutionsnationales indépendantes, à l’instar de la Cour Constitutionnelle, de laHaute Autorité de Transparence, de Prévention et de Lutte contre laCorruption du Conseil national économique. social et environnemental, duConseil national des Droits de l’Homme, de l’Observatoire national de lasociété civile, du Conseil supérieur de la Jeunesse, et le Barreau d’Alger.

En sus de ces rencontres officielles, la Rapporteuse spéciale « a bénéficié de toutes les facilités pour tenir des rencontres avec les membres de la société civile et d’autres acteurs qu’elle a librement choisis, y compris lors de ses déplacements en dehors de la capitale ».

Cette visite a été l’occasion d' »échanges francs, constructifs et sanscomplexe entre les autorités algériennes et la Rapporteuse spéciale sur lesquestions relevant de son mandat. Ces rencontres lui ont permis de prendreconnaissance des efforts consentis et des grands progrès réalisés parl’Algérie en matière de protection et de respect des droits de l’homme etla protection de leurs défenseurs », ajoute le ministère.

La visite de Mme Lawlor « dénote de l’importance qu’attache le Gouvernement algérien à la promotion, à la protection et au respect de tous droits de l’Homme, sans sélectivité, tant au niveau national qu’à travers le monde, principe que l’Algérie continue de défendre au cours de son mandat en qualité de membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies au titre de la période 2023-2025 », conclut le communiqué.

APS

Gara Djebilet, un des grands marqueurs de la politique de transformation profonde de l’Algérie du président de la République

Gara Djebilet, un des grands marqueurs de la politique de transformation profonde de l’Algérie du président de la République

La mine de Gara Djebilet, dans la wilaya de Tindouf, est l’un des grands marqueurs de la politique de transformation profonde de l’Algérie du président de la République.

C’est un vieux rêve qui se réalise enfin. Gara Djebilet, cette mine qui s’est formée depuis des siècles et qui a suscité de nombreux travaux de recherches, est telle une arlésienne. Les projets d’exploitation de cette mine aux immenses richesses inépuisables, se suivent depuis plus de 60 ans, mais ne se réalisent pas.

Le président de la République a franchi le pas. Lui qui croit, dur comme fer, que l’Algérie sera une puissance minière et une puissance émergente. Il a décidé de mettre fin aux projets mort-nés de Gara Djebilet. Il a exhaussé le vœu de la population de Tindouf, qui fonde d’immenses espoirs sur l’exploitation de cette mine «d’or». La mise en exploitation de la mine est désormais une réalité.

Le président de la République, qui est en train de façonner l’Algérie des années 2030 et 2040, a aussi décidé de doter Tindouf d’une ligne de chemin de fer. Cela fait des décennies que les braves habitants de Tindouf revendiquaient une liaison ferroviaire. «Un train à Tindouf, un rêve qui se réalise», a tonné un citoyen de Tindouf, venu accueillir le président de la République.

Le 30 novembre 2023, Tindouf a signé son entrée dans l’universalité. C’est historique, comme l’est aussi la visite du président de la République, la première d’un chef d’Etat dans cette wilaya qui a tant souffert de marginalisation.

R-A