L’université s’est engagée dans l’enjeu de contribuer au développement et à la création d’emplois

L’université s’est engagée dans l’enjeu de contribuer au développement et à la création d’emplois

ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a affirmé, samedi à Alger, que l’université s’était engagée dans l’enjeu de contribuer au développement, en érigeant les diplômés en porteurs de projets contribuant à la création d’emplois.

Lors d’une conférence sur l’évaluation des opérations de recrutement dans divers secteurs, organisée par le ministère de la Communication, M. Baddari a indiqué que son secteur « a érigé le diplômé universitaire en créateur de postes d’emploi, à travers la création de start-up ».

Selon le ministre, l’opération a enregistré dans sa 1e étape,  » plus de 270 projets innovants aptes à être agréés comme start-up, avec pour objectif d’atteindre 700 start-up vers la fin de l’année en cours, tandis que le reste des projets est orienté vers la création de micro-entreprises économiques, notamment avec la promulgation de la loi sur l’étudiant-entrepreneur, en coordination avec le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises ».

Pour le ministre, ces mesures devront « contribuer à la résorption du chômage, créer les postes d’emploi et contribuer au développement ».

Dans le même contexte, M. Baddari a souligné que le secteur a œuvré à « la création de formations en lien avec les métiers de l’avenir, à commencer par le pôle universitaire technologique de Sidi Abdallah, à l’instar des spécialités de l’intelligence artificielle, des systèmes autonomes et de la nanotechnologie ».

Le ministre a, par ailleurs, présenté les données de la numérisation du secteur qui enregistre 46 plateformes dans différents services, faisant état de 2.300.000 opérations via la carte Edahabia lors de la dernière rentrée universitaire.

 

 

2e anniversaire de la disparition de Rabah Deriassa : une sommité artistique à la voix d’or

2e anniversaire de la disparition de Rabah Deriassa : une sommité artistique à la voix d’or

BLIDA – Le défunt chanteur Rabah Deriassa, l’enfant de Blida à la voix d’or, est l’une des sommités artistiques nationales les plus adulées par les Algériens qui ont aimé et continuent à apprécier son art, ses chansons étant toujours diffusées ou interprétées à l’occasion d’événements nationaux ou autres fêtes, selon des témoignages recueillis par l’APS auprès d’artistes et de proches.

Deux ans après sa disparition, le 8 octobre 2021 à l’âge de 87 ans, son œuvre demeure éternelle grâce à son style authentique et à sa voix d’or qui a imprégné une âme particulière à ses chansons, apprises et reprises tant par les grands que par les petits.

Rabah Deriassa qui a légué un riche répertoire, demeurera l’un des artistes algériens qui s’était distingué de ces congénères en apposant son empreinte personnelle, notamment en termes de mélodie, ce qui a insufflé aux chansons qu’il avait écrites et composés pleins d’émotions, selon le témoignage de nombreux artistes.

A ce propos, l’artiste Samir Toumi, qui a repris les chansons de Rabah Deriassa, a indiqué qu’il a eu la chance de le côtoyer de près et d’apprendre de lui beaucoup de choses au plan artistique, mais aussi sur lui et sa personnalité le qualifiant de d’ « artiste exceptionnel ».

Il était charismatique, ce qui lui avait valu le respect du public, des artistes et de ses élèves qui continuent à le prendre pour exemple à suivre et un repère artistique, a-t-il ajouté.

La reprise de chansons du défunt Rabah Deriassa est, pour Samir Toumi, une sorte d’hommage au parcours riche de l’artiste disparu, a-t-il poursuivi, précisant que du riche répertoire de Dériassa, la Chanson « Ya Chemss » (O Soleil) qu’il a interprétée avec la chanteuse Fella Ababsa, est, sans conteste, sa préférée de toutes.

De son côté, le chanteur Nacereddine El Blidi, proche de Deriassa, a estimé que le défunt artiste est une « icône » de l’art algérien dont les chansons sont encore réclamées à l’occasion des fêtes, rappelant sa grande popularité.

Samir Laaleg, un autre artiste, ancien élève de Deriassa, a confié que les conseils que lui avaient prodigué le défunt chanteur, notamment l’importance pour un artiste de chercher toujours à développer son art et à gagner son public quelque soit sa popularité, lui servent toujours et l’aident à avancer dans son parcours.

Rabah Deriassa a légué un répertoire riche de plus d’une centaine de titres et dont la plus importante et qui continue à traverser les générations, est « Yahiaou Ouled Bladi » (Vive les enfants de mon pays), un hymne à l’amour et à la cohésion entre Algériens.

D’autres chansons sont aussi immortelles dont « Djaoula Fi El Djazair » (Balade en Algérie) à travers laquelle Rabah Deriassa avait excellé dans la description de la beauté des différentes villes du pays, et ses chansons romantiques appréciées par les Algériens et par se fans à travers les pays du Maghreb arabe, à l’instar de « Nedjma Kotbia » (Etoile polaire), « El Moumaridha » (l’infirmière) et « Y lâouama ».

L’enfant de Blida a aussi chanté l’amour de la patrie dans « Hizb Ethouar » (le parti des Révolutionnaires), un tube à succès encore présent dans les fêtes nationales.

Outre la chanson, feu Deriassa avait également brillé dans d’autres domaines artistiques, à savoir les arts plastiques, la décoration et la miniature.

Né le 1 juillet 1934 à Blida, Rabah Deriassa avait entamé son parcours artistique en 1953 après avoir travaillé dans d’autres domaines, avant de décider de se consacrer à l’art. Il avait excellé dans l’art populaire et la chanson Bédouie authentique, réussissant à gagner le respect de son public en Algérie, mais aussi dans d’autres pays du monde arabe, marquant à jamais la mémoire et le cœur de ses fans.

APS

Communiquer avec les jeunes de la communauté nationale pour consolider les valeurs de citoyenneté

Communiquer avec les jeunes de la communauté nationale pour consolider les valeurs de citoyenneté

ALGER – Le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui a mis en avant, samedi à Alger, l’importance d’établir des passerelles de communication avec les jeunes de la communauté nationale établie à l’étranger, en vue de consolider l’esprit d’appartenance et les valeurs de citoyenneté auprès de ces jeunes.

Dans une allocution qu’il a prononcée, lors de sa supervision de l’ouverture d’un atelier de travail virtuel des jeunes de la communauté nationale à l’étranger, intitulé « L’investissement en Algérie par les jeunes algériens en exil » et auquel ont pris part 65 jeunes de 15 pays de différents continents du monde, M. Hidaoui a indiqué que le CSJ « accorde une importance à l’établissement de passerelles de communication avec notre communauté dans différentes parties du monde, de manière durable et efficace ».

Pour M. Hidaoui, cette rencontre virtuelle supervisée par la Commission des relations internationales et de la coopération au sein du CSJ, est la dernière parmi la série des camps d’été organisés par le Conseil, « une opportunité en vue de tenir les jeunes algériens en exil informés des mécanismes mis en place par l’Etat, notamment en matière d’investissement après la promulgation de la nouvelle loi », ainsi qu' »une consolidation de l’esprit d’appartenance et des valeurs de citoyenneté auprès d’eux ».

Selon M. Hidaoui, cette rencontre porte « sa symbolique dans la valeur de communication continue » entre les différentes franges de la jeunesse, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur du pays, en vue de bâtir « une vision commune ».

A cette occasion, M. Hidaoui a annoncé que le CSJ entendait organiser le 2e « Forum d’Algérie », du 20 au 23 octobre, en couronnement des camps d’été organisés par le CSJ et de son activité tout au long d’une année entière d’interaction avec différentes questions nationales.

Cette rencontre qui sera organisée dans le village méditerranéen de la wilaya d’Oran, connaîtra la participation de 650 jeunes, dont des jeunes de la communauté nationale à l’étranger, en vue de contribuer à la construction de plusieurs visions et stratégies du CSJ.

APS

Coupe d’Algérie-finale (OM Annaba-HBC El-Biar 38-34 a.p): trophée historique pour les Annabis

Coupe d’Algérie-finale (OM Annaba-HBC El-Biar 38-34 a.p): trophée historique pour les Annabis

ORAN – L’Olympique Annaba de handball a réussi, samedi à Oran, à s’adjuger le premier trophée de l’histoire de ce club, créé en 2006, en battant à l’arraché le HBC El Biar en finale de la coupe d’Algérie (hommes) après deux séries de prolongations (38-34).

Cette finale entre deux invités surprises tenue au niveau de la salle omnisports du complexe Miloud Hadefi a tenu toutes ses promesses, au vu du suspense qui l’a marqué, notamment à la fin de la deuxième période.

Les gars d’Annaba sont bien entrés dans le match, dominant les débats dès les premières minutes. D’ailleurs, après huit minutes de jeu, ils menaient sur le score de 8-4. Leur adversaire algérois a attendu jusqu’à la 22e minute pour réduire à deux buts son retard. Mais c’était sans compter sur la détermination des protégés de Hichem Boudrali, qui ont défendu becs et ongles leur avance jusqu’à terminer le premier half à leur avantage sur le score de 14-11, soit trois longueurs d’avance.

Le même scénario va se reproduire en début de la deuxième période, qui a vu les joueurs de l’OMA maintenir le cap dans les premières minutes, avant de « craquer » devant le réveil des gars d’El Biar qui sont parvenus à égaliser pour la première fois à la 7e minute de ce cette seconde mi-temps.

Depuis, aucune équipe n’a réussi à prendre les commandes du jeu à son profit et chacun des deux adversaires répondait du tac au tac à son antagoniste du jour, et ce, jusqu’au sifflet final de cette mi-temps soldée par un nul (26-26).

Les deux équipes devaient alors recourir aux prolongations pour se départager, non sans tenir tout le monde en haleine, puisque le nul a encore prévalu à l’issue de la première prolongation (31-31), avant que l’OMA ne revienne en force lors de la seconde pour faire la différence (38-34).

Les joueurs de la ville d’Annaba ont reçu leur trophée, dédié à la mémoire de Rahmouni Mamoul, ancien président de la Fédération algérienne de handball, des mains de l’actuelle première responsable de cette instance, Karima Taleb, en présence des autorités locales et des responsables au niveau de la tutelle et du comité olympique et sportif algérien.

Déclarations

Déclarations recueillies par l’APS à l’issue de la finale de la Coupe d’Algérie de handball (hommes), jouée samedi à la salle omnisports du complexe Miloud Hadefi d’Oran, entre l’OM Annaba et le HBC El Biar (38-34 a.p).

-Hichem Boudrali (entraineur OMA) : « Je suis très heureux de ce premier titre que décroche mon club. C’est le résultat de plusieurs années de labeur, sachant que notre club n’a été fondé qu’en 2007. Le mérite revient aux joueurs qui n’ont pas lésiné sur les efforts. Personnellement, je n’ai pas souhaité aller jusqu’aux prolongations, mais cela montre que le niveau des deux finalistes est très rapproché. Ce sacre va nous permettre d’aborder le championnat, dont le coup d’envoi sera donné la semaine prochaine, avec un moral au beau fixe. Notre objectif sera de terminer sur le podium, tout en tablant aussi sur la Super coupe, lorsqu’on affrontera le champion sortant l’ES Aïn Touta. On va également bien préparer notre participation au championnat d’Afrique des clubs prévu en avril prochain à Oran ».

-Lamine Sahli (Entraineur du HBCE) : « Je suis déçu pour mon équipe, et surtout pour mes joueurs, qui ont tout donné. J’estime que notre mauvais départ dans le match nous a joué un mauvais tour. Par la suite, mes protégés sont tombés dans l’excès de précipitation, même si nous avions la possibilité de l’emporter dans les derniers instants de la partie. Les absences de pas moins de trois éléments importants pour blessures nous ont également handicapés. Sachez aussi que nous avons enregistré plusieurs départs, ce qui nous a contraint à recruter de nouveaux joueurs qui ont besoin du temps pour travailler leurs automatismes avec les nouveaux ».

-Salah Bouchekrioui (sélectionneur national): « On a assisté à une bonne finale. Le fait que celle-ci est allée jusqu’aux prolongations, prouve que le niveau des deux équipes est très rapproché. J’estime que l’OMA était mieux préparée, car j’ai remarqué que les joueurs du HBCE manquaient de cohésion, chose toute à fait logique, étant donné que cette équipe a connu beaucoup de changements dans son effectif pendant l’intersaison ».

APS

Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s’élève à 260 martyrs palestiniens

Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s’élève à 260 martyrs palestiniens

Le bilan de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 260 martyrs palestiniens et plus de 1.700 blessés, a rapporté dimanche l’agence de presse Wafa citant des sources médicales palestiniennes.

Un précédent bilan a fait état de 232 martyrs.

Selon Wafa, d’importants dégâts matériels ont été enregistrés également à Ghaza à la suite de l’agression sioniste qui se poursuivait dimanche pour le deuxième jour consécutif dans l’enclave palestinienne.

La résistance palestinienne a lancé samedi à l’aube, depuis la bande de Ghaza une opération baptisée « Déluge d’al-Aqsa » en riposte aux crimes de l’occupation sioniste et de ses exactions à l’encontre du peuple palestinien et de ses assauts répétitifs contre la Mosquée d’al-Aqsa.

APS