Le pétrole en baisse, le marché craint de voir les taux étouffer la demande

Le pétrole en baisse, le marché craint de voir les taux étouffer la demande

Les cours du pétrole ont fini en baisse lundi, forcés à courber l’échine par une nouvelle remontée des taux obligataires, qui fait craindre un étranglement de l’économie, et ainsi de la demande d’or noir.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a effacé 1,61%, pour clôturer à 90,71 dollars.

Quant au West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en novembre, il a lui perdu 2,16%, à 88,82 dollars.»Le sursaut initial du brut (en première partie de séance) s’est vite calmé à mesure que s’envolaient les taux obligataires», a constaté dans une note Edward Moya, d’Oanda.

APS

Indicateurs « encourageants et forts » sur « une nette évolution » dans le secteur du tourisme

Indicateurs « encourageants et forts » sur « une nette évolution » dans le secteur du tourisme

ALGER- Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mokhtar Didouche, a affirmé, lundi à Alger, que des indicateurs « encourageants et forts » font état d’une « nette évolution » dans le secteur du tourisme qui fait face à plusieurs défis.

Présidant l’ouverture de la Réunion nationale d’évaluation de la saison estivale de l’année 2023 en présence des cadres du secteur du tourisme et de l’artisanat, M. Didouche a indiqué, dans une allocution, que l’Algérie affiche une forte volonté d’opérer « une véritable relance » dans le secteur du tourisme qui est confronté à plusieurs défis.

Néanmoins, il y a en réalité « des indicateurs encourageants et forts qui font état d’une évolution remarquable dans cet important secteur qui exige une mise en œuvre stricte du plan d’action du ministère, puisé du programme d’action du gouvernement, où la persévérance et le travail sérieux et continu sont de mise », a-t-il estimé.

Après avoir indiqué que l’Algérie a connu cette année, entre janvier et août 2023, « une affluence remarquable de touristes étrangers de différentes nationalités, le ministre a fait état de l’entrée d’environ 2,3 millions de touristes, dont 1,5 million de touristes étrangers, ajoutant que les wilayas du Sud ont enregistré, à elles seules, l’affluence de 26.000 touristes étrangers, dont 2.500 touristes ayant bénéficié de procédures d’octroi de visas sur place ».

« Plus de 140 millions d’estivants ont afflué, cette saison, sur les 617 plages que compte le littoral algérien, dont 437 plages autorisées à la baignade, a précisé le ministre, outre l’entrée en service de « 47 établissements hôteliers, à travers différentes wilayas du pays ».

Il a rappelé que l’exploitation optimale des potentialités touristiques requiert principalement des structures d’accueil et d’hébergement adaptées au flux touristique et à sa qualité ainsi qu’aux besoins des touristes locaux et étrangers.

Les structures touristiques comme les hôtels et les complexes se sont « multipliées » au cours des dernières années, ce qui nécessite le renforcement et la diversification du parc actuel par des structures hôtelières conformes aux normes internationales, tout en accordant « une importance extrême à la qualité des services touristiques », a indiqué le ministre.

Lors de cette rencontre qui a réuni des cadres de l’administration centrale et des directeurs du tourisme et de l’artisanat à travers les wilayas du pays,  des exposés seront présentés notamment sur le bilan du déroulement de la saison estivale dans les wilayas côtières, en sus d’un débat sur les différents aspects liés à la saison estivale et les perspectives et les préparatifs pour la prochaine saison.

M. Didouche a mis en avant l’importance de cette rencontre d’évaluation organisée par le secteur en coordination avec l’ensemble des concernés des différentes wilayas du pays pour s’enquérir des réalisations enregistrées durant les saisons touristiques dans le pays notamment les saisons estivale et saharienne, deux principaux pôles pour relancer le tourisme interne.

A cette occasion, le ministre a salué les résultats réalisés par la 22e édition du Salon international du tourisme et des voyages (SITEV) qui a connu la participation de plus de 300 exposants dont 70 exposants représentant 30 pays, en sus de la grande affluence des visiteurs, ce qui confirme que « la destination touristique Algérie est désormais une réalité, sans oublier le domaine de l’artisanat qui accompagne le tourisme pour consacrer l’identité nationale et le patrimoine matériel et immatériel ».

APS

OAIC: quantités suffisantes de légumes secs et de riz au niveau du réseau national de distribution

OAIC: quantités suffisantes de légumes secs et de riz au niveau du réseau national de distribution

ALGER- L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a assuré, lundi dans un communiqué, de la disponibilité de quantités considérables de légumes secs et de riz, à travers son réseau de distribution au niveau national ».

« L’OAIC informe tous les opérateurs (conditionnements, commerçants de détail et de gros, ainsi que les grandes surfaces commerciales), que de grandes quantités de légumes secs et de riz sont disponibles, à travers son réseau de distribution au niveau national qui compte plus de 40 coopératives de céréales et de légumes secs et 590 points de distribution », lit-on dans le communiqué.

L’OAIC rassure également que  » l’Office dispose de toutes les capacités pleines et exclusives qui lui permettent d’assurer l’approvisionnement du marché national, soit à travers la production nationale, en accompagnant les producteurs et en collectant les légumes secs, ou à travers le programme d’importation ».

En ce qui concerne les prix de vente fixés par l’OAIC, « ils sont bas par rapport aux prix pratiqués au niveau mondial », conclut le communiqué.

APS

Les réassureurs appelés à s’impliquer davantage dans le financement des infrastructures en Afrique

Les réassureurs appelés à s’impliquer davantage dans le financement des infrastructures en Afrique

ALGER – Le directeur général de la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) et président en exercice de l’Organisation africaine des assurances (OAA), Cherif Benhabiles, a appelé les compagnies de réassurance en Afrique à contribuer davantage dans le financement des infrastructures dans les pays du continent.

M.Benhabiles intervenait à l’occasion du 27ème Forum de la réassurance africaine qui se tient du 30 septembre au 5 octobre à Tunis, ayant pour thème : « L’industrie de la réassurance en Afrique peut-elle soutenir une Afrique autofinancée ? », selon un communiqué de la CNMA publié lundi.

Tout en tirant la sonnette d’alarme sur le déficit d’infrastructures du continent, il a considéré que les questions de la croissance et du développement durables ne peuvent être abordées sans la question des infrastructures.

A ce titre, M. Benhabiles a considéré que les réassureurs qui sont parmi les plus grands investisseurs du monde, avec d’énormes fonds à leur disposition, ont un rôle à jouer dans le financement du développement des infrastructures, rappelant que « le marché africain de la réassurance a connu une croissance significative au cours des deux dernières décennies soutenues par une croissance économique saine, un environnement réglementaire amélioré et l’introduction de produits nouveaux et innovants ».

« Il est possible d’engager et d’inciter les compagnies de réassurance à financer le développement à travers le continent. Certaines de ces compagnies de réassurance reposent sur des bases de capital substantielles, qui pourraient être utilisées pour investir dans un fonds de développement pour le continent, au lieu de soldes de trésorerie placés dans des investissements à l’étranger », soutient-il.

« Les primes de réassurance sur le continent ont considérablement augmenté au fil des ans. Malheureusement, ces fonds ne contribuent pas actuellement de manière significative au financement des déficits d’infrastructures de l’Afrique », a-t-il fait remarquer.

Le président de l’OAA a insisté également sur les obstacles associés à l’investissement en Afrique, tels que la gouvernance, les défis réglementaires et de conformité, l’instabilité politique, la pauvreté et la corruption, et les difficultés cycliques liées aux devises, « ce qui a laissé le continent fortement dépendant de l’aide étrangère ».

Ainsi, un changement de paradigme dans le développement économique de l’Afrique est « nécessaire » pour permettre l’indépendance économique du continent, y compris pour le financement de ses projets d’infrastructures, selon M. Benhabiles cité dans le communiqué de la CNMA.

Lors du 27ème Forum de la réassurance africaine, présidé par M. Benhabiles, les participants examineront plusieurs thématiques liées au rôle de l’industrie de la réassurance en Afrique dans le financement du développement, telles que le niveau actuel des investissements et la potentialité pour le secteur de l’assurance et de la réassurance de s’impliquer dans des partenariats public/privé dans le but de renforcer les projets de développement des infrastructures, les défis réglementaires et les incitations, les défis possibles auxquels les réassureurs peuvent être confrontés lorsqu’ils investissent en Afrique, le lien entre l’investissement dans les projets d’infrastructure et les critères ESG (Responsabilité Sociétale des Entreprises).

APS

M. Attaf reçoit le DG de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques

M. Attaf reçoit le DG de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a reçu lundi le Directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Fernando Arias, qui effectue une visite en Algérie.

Dans une déclaration à la presse au sortir de l’audience que lui a accordée Ahmed Attaf, M. Arias a indiqué que l’Algérie était un pays « actif » dans le domaine du désarmement.

« Nous avons travaillé pendant 26 ans pour la destruction de toutes les armes chimiques déclarées dans le monde (et) terminer cette grande tâche cette année. 70.000 tonnes des plus dangereux poisons dans le monde ont été détruits sous la supervision de l’organisation, grâce au soutien des 193 Etats membres, dont l’Algérie qui est un pays actif et positif dans le domaine du désarmement », a-t-il souligné.

Le patron de l’OIAC a également indiqué avoir eu l’opportunité de discuter avec M. Attaf de façon « très ouverte et très amicale ».

A ce titre, il a fait état d’une convergence des points de vue concernant le besoin « de travailler ensemble pour garantir la paix et la sécurité dans le monde ».

Enfin, Fernando Arias a dit espérer que l’Algérie continuera à avoir un rôle positif au sein de l’OIAC « pour affronter les grands défis auxquels nous devons faire face ».

APS