Dermatite atopique: nécessité d’introduire de nouveaux médicaments

Dermatite atopique: nécessité d’introduire de nouveaux médicaments

ALGER – La cheffe de service Dermatologie à l’hôpital Mustapha-Pacha, Pr Samira Zoubiri a appelé, mercredi à Alger,  à l’introduction de nouveaux médicaments sur le marché algérien pour améliorer la prise en charge des patients.

Intervenant lors d’un séminaire organisé à l’occasion de la journée mondiale de la dermatite atopique (14 septembre de chaque année), Pr Zoubiri a indiqué que cette maladie « peut atteindre les enfants et les adultes des deux sexes leur causant souvent une gêne dans leur quotidien, d’où la nécessité d’introduire de nouveaux médicaments à même d’améliorer leur état de santé ».

Evoquant les nourrissons exposés à cette maladie, la spécialiste a souligné le taux élevé chez les enfants âgés entre 3 et 6 ans. La dermatite atopique se manifeste sous forme de taches de rougeur sur les joues et bien d’autres parties du corps causant des démangeaisons sévères et des perturbations de sommeil, a expliqué Mme Zebiri.

La spécialiste a cité, par la même, plusieurs facteurs dont certains sont d’ordre génétique, rappelant également la déshydratation de la peau, la pollution environnementale, la consommation du tabac et le stress qui ne font que compliquer la maladie. Elle peut causer aussi la sinusite et l’allergie.

Rappelant que les symptômes de la dermatite se manifestent chez l’adulte au niveau des mains, Mme Zoubiri a mis l’accent sur la nécessité d’une prise en charge psychologique du malade compte tenu de ses répercussions sur la santé psychologique pouvant aller jusqu’à la dépression.

APS

 

Béjaïa: l’écriture d’un ouvrage sur le parcours de Djamel Allam recommandée

Béjaïa: l’écriture d’un ouvrage sur le parcours de Djamel Allam recommandée

BEJAIA – Les participants au colloque national sur « Djamel Allam, une œuvre plurielle à interroger », clôturé mercredi après deux jours de travaux, se sont entendus pour réaliser un ouvrage dédié à la vie, parcours et œuvre de l’artiste.

Aussi un appel à contribution a été lancé à l’occasion, conviant les académiciens, les amis de l’artiste, sa famille ou tout bonnement d’anodins mélomanes, à s’y joindre en rapportant ou en livrant, des témoignages, des documents ou des souvenirs s’y rapportant.

« Djamel Allam est livresque. Il a surfé sur plusieurs vagues culturelles, mêlant musique, poésie, théâtre, cinéma et peinture, voire même art culinaire (un spécialiste du poulet à la sauce Mexicaine), et mérite un hommage à la hauteur de sa grandeur. Et pour cela rien de tel que de lui dédier un ouvrage collectif », a expliqué Mustapha Tidjet, directeur du centre de recherche en langue et culture amazigh (CRLCA).

Cette résolution n’est pas la seule à sanctionner les travaux du colloque, puisque des participants ont également souhaité la baptisation de la nouvelle école de musique de Bejaia à son nom.

Ils ont également recommandé de classer la maison natale de Djamel Allam, après restauration, comme « patrimoine culturel dans son espace historico-culturel de la vielle ville de Bejaia et l’ériger en maison d’artiste, en résidence d’écriture ou en musée qui retracera le parcours artistique du chanteur ».

D’autres propositions ont été également émises, dont l’organisation d’un colloque international sur le thème du jour en faisant associer les amis et les admirateurs étrangers de l’artiste, et l’introduction du répertoire de Djamel Allam dans les manuels scolaires de l’enseignement de Tamazight.

Cette manifestation académique de deux jours a permis de célébrer l’homme dans toutes ses dimensions et découvrir ou redécouvrir, cet artiste que l’écrivain journaliste, feu Tahar Djaout a qualifié de « oiseau minéral », l’oiseau pour la liberté de voler et minéral pour tout le poids qui symbolise le cumul de savoirs et expériences.

« L’oiseau minéral a brassé dans le monde des arts. Il a introduit une nouvelle façon de chanter, une nouvelle voix, de nouvelles sonorités, de la modernité musicale », a résumé ainsi Djamel Allam Kamel Medjdoub, chercheur au CRLCA, qui a renchéri sur un commentaire de l’inénarrable chanteur Lounis Ait Menguellat, qui estimait que « son legs va parler pour lui pour l’éternité ».

Ont pris part au colloque qui a dévoilé des facettes cachées de l’artiste, des universitaires, des amis du défunt et des artistes.

APS

Béjaïa: l’écriture d’un ouvrage sur le parcours de Djamel Allam recommandée

Journée nationale de l’Imam: le rôle de l’Imam durant la Guerre de libération mis en avant

ALGER – Les participants à une conférence historique organisée, mercredi à Alger, à l’occasion de la journée nationale de l’Imam, célébrée le 15 septembre, ont mis en avant la place et le rôle de l’Imam dans la prise de conscience et la mobilisation de la résistance contre le colonisateur français.

Lors d’une rencontre organisée par l’Association « Mechaal Echahid », le moudjahid et chercheur en histoire d’Algérie, Mohamed Seghir Belaalam, a affirmé que « tous les mouvements de résistance et les révolutions menées par le peuple algérien, à travers les différentes étapes historiques ont été préparées au niveau des mosquées », à commencer par la résistance face à l’invasion espagnole jusqu’à la Glorieuse guerre de libération nationale qui a mis fin à l’occupation française de l’Algérie.

Le moudjahid a axé son intervention sur les résistances populaires qui avaient précédé la Révolution du 1 novembre 1954, dont les mosquées et les zaouïas avaient constitué le point de départ », citant la résistance de l’Emir Abdelkader qui était disciple de la zaouia Kadiria qui lui avait permis de former la première katiba ayant fait face à l’armée française.

Il a rappelé, dans ce contexte, la résistance de Cheikh El Mokrani qui avait mené « l’une des plus importantes révoltes populaires contre le colonisateur français avant le déclenchement de la guerre de libération nationale en 1954 », une révolte que les adeptes de la tariqa Ramania ont œuvré à étendre, à l’issue de l’annonce du père spirituel de la résistance, Cheikh El Haddad, le déclenchement de la lutte armée dans la région de Seddouk (Béjaïa), en avril 1871.

Après le déclenchement de la Révolution du 1e novembre, des groupes d’Imams étaient au premier rang de la Révolution contre l’occupant et l’internationalisation de la question algérienne, dont les chouhada Cheikh Larbi Tébessi et Cheikh Salah el Frihi* qui « avait annoncé la lutte le 9 mai 1945 », Cheikh Mohamed Al Adoui, Djemaaoui Yakhlef et l’Imam Aïssa Lahlah, tombé au champ d’honneur avec le dirigeant de la wilaya III historique, Amirouche Aït Hamouda.

Il a rappelé le combat du défunt moudjahid cheikh Mohamed Tahar Ait Aldjet durant la révolution, notamment son rôle dans la gestion de l’école créée en Tunisie sur ordre du chahid Amirouche Ait Hamouda pour enseigner les étudiants algériens et les préparer à la gestion des affaires du pays après l’indépendance.

De son côté, le président de la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses à l’APN, Omar Maamer a salué l’institution de la journée nationale de l’Imam le 15 septembre de chaque année en reconnaissance du rôle de cette catégorie qui a laissé ses empreintes dans l’histoire de la glorieuse guerre de libération.

Il a cité plusieurs imams dont le rôle a contribué à la préservation de l’identité nationale et à l’internationalisation de la cause algérienne ainsi qu’au soutien de la révolution à l’instar de l’érudit cheikh Bachir El Ibrahimi.

En 2021, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait décidé d’instituer une journée nationale de l’Imam le 15 septembre de chaque année, en reconnaissance de la place de cette catégorie et son rôle scientifique, culturel et social.

APS

Championnat d’Afrique 2023 de volleyball: l’Algérie battue en finale par l’Egypte (1-3)

Championnat d’Afrique 2023 de volleyball: l’Algérie battue en finale par l’Egypte (1-3)

LE CAIRE – La sélection algérienne de volley-ball masculine s’est inclinée face à son homologue égyptienne sur le score de 1 set à 3 ( 22-25, 18-25, 25-20, 22-25), en finale du Championnat d’Afrique des nations 2023, disputée mercredi au complexe olympique du Caire.

A la faveur de ce succès, les volleyeurs égyptiens décrochent le neuvième (9) sacre africain de leur histoire.

En match pour la troisième place, la Libye a battu le Cameroun (3-1 : 22-25, 25-22, 25-23, 25-15).

Les trois équipes sur le podium de cette 24e édition du Championnat d’Afrique des nations, qui a enregistré la participation de 15 pays, sont qualifiées à la phase finale du Championnat du monde 2025, qui réunira pour la première fois 32 pays.

Résultats de la dernière journée de compétition

Match (3e-4e places) : Libye – Cameroun (3-1 : 22-25, 25-22, 25-23, 25-15)

Finale : Algérie – Egypte (1-3 : 22-25, 18-25, 25-20, 22-25).

le classement final

  1. Egypte
  2. Algérie
  3. Libye
  4. Cameroun
  5. Tunisie
  6. Rwanda
  7. Tchad
  8. Maroc
  9. Kenya
  10. Ghana
  11. Sénégal
  12. Gambie
  13. Tanzanie
  14. Burundi
  15. Mali.

le palmarès après le sacre de l’Egypte devant l’Algérie (3-1)

1967 : Tunisie

1971 : Tunisie

1976 : Egypte

1979 : Tunisie

1983 : Egypte

1987 : Tunisie

1989 : Cameroun

1991 : Algérie

1993 : Algérie

1995 : Tunisie

1997 : Tunisie

1999 : Tunisie

2001 : Cameroun

2003 : Tunisie

2005 : Egypte

2007 : Egypte

2009 : Egypte

2011 : Egypte

2013 : Egypte

2015 : Egypte

2017 : Tunisie

2019 : Tunisie

2021 : Tunisie

2023 : Egypte.

APS

ONU: consultations privées sur la Mission d’assistance UNITAMS au Soudan

ONU: consultations privées sur la Mission d’assistance UNITAMS au Soudan

NEW YORK (Nations unies) – Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit mercredi pour une séance d’information ouverte, suivie de consultations privées, sur la Mission intégrée d’assistance à la transition des Nations unies au Soudan (UNITAMS).

Le Représentant spécial et chef de l’UNITAMS, Volker Perthes, devrait présenter le dernier rapport du Secrétaire général sur 90 jours, daté du 31 août, qui couvre les développements du 7 mai au 20 août. Le directeur de la Division des opérations et du plaidoyer du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), Edem Wosornu, et une représentante de la société civile devraient également faire un exposé, a-t-on indiqué de sources diplomatiques.

Le Soudan reste en proie aux combats dévastateurs qui ont éclaté le 15 avril dernier, entre l’armée et les Forces de soutien rapide (RSF).

« Les membres du Conseil condamneront probablement la violence au Soudan et souligneront la nécessité d’un cessez-le-feu et d’un accès humanitaire sans entrave », selon des diplomates.

M. Wosornu devrait, lui, décrire les efforts de secours humanitaire déployés par l’ONU et d’autres acteurs dans le pays.

Plusieurs membres du Conseil exprimeront probablement leur inquiétude face à la détérioration des conditions humanitaires, à la montée de l’insécurité alimentaire, aux attaques contre les infrastructures civiles (y compris les écoles et les hôpitaux) et à la détérioration de la situation sanitaire dans le pays. Les attaques contre le personnel humanitaire sont également un sujet de préoccupation.

Un autre sujet de préoccupation pour les membres du Conseil est le déplacement interne de civils et l’afflux de réfugiés dans les pays voisins du Soudan. Selon les données fournies par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), depuis le 15 avril, environ quatre millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur des 18 Etats soudanais. En outre, environ un million de personnes ont cherché refuge en République centrafricaine (RCA), au Tchad, en Egypte, en Ethiopie et au Soudan du Sud.

Depuis le déclenchement du conflit en avril, plusieurs acteurs régionaux et internationaux ont mené des efforts de médiation visant à résoudre la crise, mais ceux-ci n’ont pas réussi à gagner du terrain.

APS