Soudan: pas moins de 190 enfants tués durant les 1ers jours du conflit

Soudan: pas moins de 190 enfants tués durant les 1ers jours du conflit

NEW YORK – Pas moins 190 enfants ont été tués au cours des 11 premiers jours de la crise au Soudan, indique l’agence des Nations unies pour l’enfant (UNICEF).

L’UNICEF a cité des rapports allant du début des combats, qui ont éclaté le 15 avril, jusqu’au 25 avril, ce qui signifie que les décès dans les jours qui ont suivi n’ont pas été comptés.

Outre les 190 morts, les rapports indiquent que 1 700 autres enfants ont été blessés.

Le porte-parole de l’UNICEF, James Elder, a informé samedi les journalistes à Genève de la situation, avertissant que les estimations ne pouvaient être confirmées compte tenu de la gravité des affrontements.

« Nous avons des rapports selon lesquels, en moyenne, chaque heure au cours de cette première période de 11 jours de combats, sept enfants ont été tués ou blessés », a déclaré Elder. Seuls les enfants qui ont été en contact avec des établissements médicaux ont été inclus dans les chiffres, a déclaré Elder, ajoutant que la réalité était donc probablement « bien pire ».

APS

L’Algérie en mesure d’amorcer une transition « fluide » vers les énergies renouvelables

L’Algérie en mesure d’amorcer une transition « fluide » vers les énergies renouvelables

DJELFA – Des spécialistes dans le domaine des énergies renouvelables et des automatisations appliquées ont affirmé, lors des travaux d’une conférence internationale abritée dimanche par l’université « Ziane Achour » de Djelfa, que l’Algérie possédait des atouts lui permettant de miser sur une transition « fluide » vers l’exploitation des énergies renouvelables.

Les experts ont assuré au deuxième jour de cette 1e conférence qui se tient sous le thème « les solutions renouvelables pour les systèmes écologiques … vers une transition durable », que l’Algérie possédait des atouts et des capacités lui permettant de miser en force sur une transition « fluide » vers les énergies renouvelables, et d’en moderniser les systèmes et mécanismes théoriques et pratiques.

Dans ce contexte, le professeur Saad Mkhilef de l’université australienne de technologie « Swin Burn » a indiqué dans son intervention sur « la nécessité du stockage énergétique », que la transition énergétique, une question d’actualité dans tous les pays monde, devrait se concrétiser en Algérie de manière « fluide » compte tenu des atouts naturels qui font la richesse du pays, en tête desquels sa grande superficie et la diversité de son climat.

« L’exploitation de ces atouts naturels devrait s’accompagner d’une stratégie pour l’utilisation d’une technologie locale, notamment en matière de fabrication de batteries et des différents composantes entrant dans la production énergétiques », a ajouté cet universitaire d’origine algérienne et diplômé de l’université de Sétif qui compte à son actif de nombreuses recherches et articles scientifiques.

De son côté, le chercheur palestinien Haitam Abou Erroub, professeur à l’université américaine de Texas au Qatar, et directeur du centre de recherches des réseaux intelligents, a affirmé que « l’avenir des énergies renouvelables est prometteur pour l’Algérie en raison de l’existence de nombreuses données naturelles qui l’érige en un fournisseur privilégié en matière d’énergies propres, et lui permettent de couvrir la demande locale voire même extérieur ».

En marge des travaux de cette conférence qui a vu la participation de 14 chercheurs d’universités étrangères et plusieurs experts représentant des universités algériennes, le directeur des études à la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Aissa Mfedjagh, a indiqué à l’APS que la question de la transition énergétique revêtait « une grande importance dans la démarche de mise en œuvre des programmes prioritaires de la politique nationale ».

« La question de la sécurité énergétique a été tranchée sur le plan théorique depuis 2011, en ce sens qu’un programme a été tracé pour réaliser la transition énergétique, lequel a été modifié en 2015 et enrichi en 2020 », a-t-il ajouté, faisant état, à cet égard, de « 60 projets de recherches réalisés dans le cadre du programme national ».

M. Mfedjagh a relevé l’importance de la conjugaison des efforts de tous les secteurs pour réaliser le programme de la transition énergétique.

Pour sa part, le doyen de la faculté des sciences et de la technologie à l’université de Ziane Achour, le Pr. Ahmed Hafifa a souligné que l’exploitation des énergies renouvelables sur laquelle misait l’Algérie intervenait pour se mettre au diapason des défis mondiaux dans ce domaine et œuvrer à la réalisation de sa sécurité énergétique.

APS

Le ministère du Tourisme dément l’expulsion de pèlerins algériens d’un hôtel à la Mecque

Le ministère du Tourisme dément l’expulsion de pèlerins algériens d’un hôtel à la Mecque

ALGER – Le ministère du Tourisme et de l’artisanat, a démenti, dimanche, les informations relayées sur les réseaux sociaux sur une prétendue expulsion de pèlerins algériens d’un hôtel à la Mecque, les qualifiant « d’infondées » et les vidéos partagées à ce sujet de « fallacieuses ».

« Suite aux informations relayées sur les réseaux sociaux et certains médias au sujet de la prétendue expulsion de pèlerins algériens d’un hôtel à la Mecque, le ministère du Tourisme et de l’artisanat affirme que ces informations sont infondées et les vidéos partagées à ce sujet sont fallacieuses et ne concernent pas les pèlerins algériens », lit-on dans un communiqué du ministère.

A cet effet, le ministère du Tourisme appelle « à la vérification de toute information avant sa publication ou son partage via les réseaux sociaux pour ne pas induire l’opinion publique en erreur ».

Après les investigations menées par ses services sur les conditions d’hébergement des pèlerins algériens à la Mecque, précisément à l’endroit cité dans cette information, il s’est avéré que « ces derniers n’ont rencontré aucune difficulté lors de leur séjour qui se déroule normalement ».

Par ailleurs, le ministère a appelé les agences de tourisme « à faire preuve de professionnalisme envers leurs clients d’autant que la saison du hadj approche, l’objectif étant de leur prodiguer les meilleurs services et de leur réserver le meilleur traitement » (pèlerins), et d’éviter « d’éventuelles sanctions dues à un quelconque manquement à leurs engagements envers les hadjis et pèlerins (Omra) en particulier et les touristes en général ».

aps

Matériaux de construction: encourager l’exportation pour accéder aux marchés africains

Matériaux de construction: encourager l’exportation pour accéder aux marchés africains

ALGER – Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi a mis en avant, dimanche à Alger, la qualité et la compétitivité du produit national en termes de matériaux de construction, appelant les producteurs locaux à l’exportation pour accéder aux marchés étrangers notamment africain.

Lors d’une conférence de presse en marge de l’ouverture de la 25e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2023), au Palais des expositions (Pins maritimes) à Alger, le ministre a indiqué que « le produit algérien est désormais mondial car conforme aux différentes règles et normes internationales en terme de qualité, et c’est la raison pour laquelle nous encourageons les producteurs locaux (de matériaux de construction) à l’exportation notamment en Afrique, après que le produit national couvre les besoins de la consommation interne ».

Soulignant que « le produit algérien a atteint un taux d’intégration allant de 80 à 90 % », M. Belaribi a incité les producteurs à augmenter l’investissement et à créer un réseau national de sous-traitance, une condition sine qua non pour atteindre un taux d’intégration à 100 %.

Le secteur du bâtiment, poursuit le ministre, a vu le lancement du programme de réalisation de près de 264.000 logements, toutes formules confondues, dans le cadre de la loi de finances 2023 et les demandes de réalisation de ce programme ont été destinées aux différents opérateurs tant public que privé tout en tenant compte de la qualité, du coût et du respect des délais de réalisation.

Concernant l’exportation vers l’Europe, le ministre a indiqué « qu’il existe actuellement des producteurs locaux qui exportent vers l’Europe leurs produits qui sont conformes aux différentes normes, notre objectif étant d’accéder aux marchés africains et en détenir une grande part », ajoutant que la construction des logements « se fait désormais à 100 % à partir de matériaux de construction fabriqués localement ».

A ce propos, M. Belaribi a cité l’exemple des projets de logements AADL qui sont, précise-t-il, « réalisés par des entreprises et des bureaux d’études algériens ».

Les stades de football récemment réceptionnés ont, également, été construits par des bureaux d’études algériens et une main d’œuvre locale, a ajouté le ministre.

Concernant le programme AADL 2, le ministre a tenu à rassurer que ce dossier sera clos définitivement cette année.

Le ministre de l’Habitat a mis en avant, à l’occasion, le nombre record des participants à la 25e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2023) ayant enregistré plus de 900 exposants, relevant le renouement du partenaire chinois avec cette manifestation après son absence en raison de la pandémie Covid-19.

M. Belaribi a donné ce matin le coup d’envoi de cette manifestation économique en compagnie du ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, du ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb et du ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, en présence du wali d’Alger, Mohamed Abdennour Rabehi.

Batimatec 2023 qui s’étalera jusqu’au 11 mai, est un événement phare du secteur du bâtiment et des travaux publics, réunit cette année pas moins de 900 exposants, dont 550 exposants nationaux et 350 internationaux, originaires de vingt pays étrangers.

Regroupant toutes les branches du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics, l’évènement est le rendez-vous consacré des professionnels nationaux et étrangers qui pourront profiter de cette opportunité pour mettre en avant leur savoir-faire, leurs nouveaux produits et procédés, et nouer de nouvelles relations d’affaires.

La manifestation est une opportunité pour mettre en avant l’importance du produit local dans la réalisation des différents projets de bâtiment et de travaux publics.

Co-organisé par la société « Batimatec-expo » et la Société algérienne des foires et exportations (Safex), le Salon est placé sous l’égide du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

aps

Journée parlementaire lundi sur la banque de semences et son rôle stratégique

Journée parlementaire lundi sur la banque de semences et son rôle stratégique

ALGER – La Commission de l’Agriculture, de la Pêche et de la Protection de l’environnement à l’Assemblée populaire nationale (APN), organisera lundi une Journée parlementaire sur « le rôle de la banque de semences dans la réalisation de l’autosuffisance et de la sécurité alimentaire durable », a indiqué dimanche un communiqué de la chambre basse du Parlement.

Cette rencontre qui sera animée par des enseignants et des responsables dans le secteur de l’agriculture à travers des interventions sur de nombreuses thématiques liées à la banque de semences et son importance stratégique, sera inaugurée par le président de l’APN, Brahim Boughali, précise le communiqué.

Le programme de cette journée parlementaire prévoit, selon la même source, une intervention intitulée « Aperçu historique sur les semences et les gènes des cultures végétales algériennes, ainsi que la stratégie de la banque visant à récupérer ce patrimoine génétique authentique », en sus d’une autre intervention sur « l’approche verte et la souveraineté alimentaire en Algérie », ajoute la source.

La rencontre prévoit également une autre intervention sur « la stratégie de la banque de semences dans la conservation de la diversité biologique génétique et la sécurisation des approvisionnements en semences pour les générations actuelles et futures », et une communication intitulée « Vers une vision stratégique permettant à la banque de semences d’améliorer les cultures et la production durable ».

Il sera également question d’une autre intervention sur « les changements climatiques et la stratégie de la banque de semences visant à créer l’équilibre entre l’offre et la demande sur les produits agricoles ».

La manifestation se terminera par un débat public dans le but de soumettre une série de recommandations, et la distinction de nombre de participants aux travaux de cette journée parlementaire, selon le communiqué.

aps