Maduro dénonce l’installation de «bases secrètes» américaines dans l’Essequibo

Maduro dénonce l’installation de «bases secrètes» américaines dans l’Essequibo

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a dénoncé mercredi l’installation de «bases militaires secrètes» des Etats-Unis dans l’Essequibo, territoire riche en pétrole administré par le Guyana voisin.

«Nous avons des informations vérifiées selon lesquelles des bases militaires secrètes du Commandement Sud (des Etats-Unis), des cellules du Commandement Sud et des cellules de la CIA ont été installées» dans l’Essequibo, «temporairement administré par le Guyana», a-t-il déclaré.

Ces bases, selon M. Maduro, ont été conçues «pour préparer des agressions (…) contre les populations du sud et de l’est du Venezuela et pour préparer une escalade contre le Venezuela».

Mercredi, le président vénézuélien a également promulgué une loi, adoptée fin mars, affirmant la souveraineté du Venezuela sur l’Essequibo.

L’UIPA condamne l’agression sioniste contre les locaux du consulat iranien à Damas

L’UIPA condamne l’agression sioniste contre les locaux du consulat iranien à Damas

L’Union interparlementaire arabe (UIPA) a condamné, dans les termes les plus énergiques, l’attaque sioniste contre les locaux du consulat iranien à Damas lundi dernier faisant nombres de victimes et de dommages matériels, ce qui constitue une violation flagrante de la souveraineté syrienne.

Dans un communiqué signé par son président M. Brahim Boughali, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), l’UIPA a affirmé «suivre avec préoccupation et indignation l’attaque sioniste contre les locaux du consulat iranien à Damas».

A ce titre, l’union a condamné «dans les termes les plus énergiques» cette attaque sioniste criminelle, «qui constitue une violation flagrante de la souveraineté de la République arabe syrienne, pays frère, et de toutes les lois et chartes internationales relatives aux immunités diplomatiques internationales, qui appellent à la protection et à la préservation des missions diplomatiques et consulaires contre toute agression, conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961».

«Cette agression barbare ne peut être qualifiée que de cas hystérique de l’entité inique, justifié par son échec cuisant qu’elle a essuyé dans sa guerre contre le peuple palestinien frère, d’une part, et pour détourner, d’autre part, l’attention de l’opinion publique mondiale des massacres odieux qu’elle perpétue contre l’humanité dans la bande de Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés, mais aussi de ses attaques contre les équipes de secours et d’assistance internationales, les hôpitaux et les représentants des médias», ajoute la même source.

Aussi, l’UIPA a réitéré son rejet catégorique de toute agression ciblant les infrastructures civiles et diplomatiques, appelant le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) et toutes les organisations internationales à assumer leurs responsabilités juridiques, pour mettre fin aux crimes sionistes commis à l’encontre des peuples de la région et obliger l’entité sioniste barbare à respecter les principes et les clauses de la Charte de l’ONU et des conventions internationales régissant les relations entre les nations et les peuples, eu égard au refus obstiné de cette entité de se conformer à la résolution du Conseil de sécurité portant cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza.

L’UIPA a, en outre, souligné que «ces agressions criminelles irresponsables répétées sont à même d’élargir le champ de la violence, du chaos et de l’instabilité dans la région, constituant ainsi une menace explicite et dangereuse pour la paix et la sécurité internationales».

A ce propos, l’Union a exprimé sa position de solidarité en faveur des efforts consentis par la République arabe syrienne, pays frère, en vue d’instaurer la sécurité et la stabilité à travers son territoire et de préserver sa souveraineté et son unité.

L’entité sioniste avait mené, lundi soir, une attaque aérienne contre les locaux du consulat iranien à Damas qui a entrainé 13 morts (7 Iraniens et 6 Syriens), selon la télévision officielle iranienne.

ONU : le Conseil des droits de l’Homme va examiner un appel à stopper les ventes d’armes à l’entité sioniste

ONU : le Conseil des droits de l’Homme va examiner un appel à stopper les ventes d’armes à l’entité sioniste

Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU va examiner, vendredi, un projet de résolution appelant à stopper les ventes d’armes à l’entité sioniste, qui est engagée dans un génocide depuis le 7 octobre dernier contre les Palestiniens, dans la bande de Ghaza notamment et qui a déjà fait près de 33.000 martyrs.

Si le texte était adopté, il s’agirait de la première prise de position du Conseil des droits de l’Homme sur ce génocide sioniste dure depuis six mois.

 Le projet de résolution, distribué mercredi, condamne «l’utilisation de la famine comme méthode de guerre à Ghaza».

Il a été soumis par le Pakistan au nom de 55 des 56 Etats membres de l’ONU au sein de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), à l’exception de l’Albanie. Et il est co-parrainé par la Bolivie, Cuba et la Palestine.

Le document demande que l’entité sioniste mette fin à son occupation de territoires palestiniens et cesse immédiatement son «blocus de la bande de Ghaza, ainsi que toute autre forme de «punition collective».

Il «appelle tous les Etats à cesser la vente, le transfert et la livraison d’armes, de munitions et d’autres équipements militaires vers l’entité sioniste afin de prévenir de nouvelles violations du droit international humanitaire et des violations et abus des droits de l’homme».

L’Etat de Palestine relance la procédure pour devenir Etat membre de l’ONU

L’Etat de Palestine relance la procédure pour devenir Etat membre de l’ONU

L’Etat de Palestine, observateur à l’ONU depuis 2012, a officiellement relancé mardi la procédure pour devenir Etat membre à part entière, selon une lettre du représentant permanent de la Palestine auprès des Nations Unies.

Dans ce courrier adressé au secrétaire général de l’ONU et transmis au Conseil de sécurité, Riyad Mansour annonce, « à la demande des dirigeants palestiniens », relancer cette requête datant de 2011 et appelle le Conseil à l’examiner « en avril 2024 ».

L’ambassadeur n’a cessé de répéter ces derniers mois que face à l’agression sioniste à Ghaza, l’une des priorités des Palestiniens étaient de devenir membre à part entière des Nations unies.

Une aspiration soutenue, dans une lettre également envoyée mardi au Conseil de sécurité, notamment par les représentants du groupe des pays arabes et de l’Organisation de la coopération islamique.

« Nous souhaitons porter à votre attention qu’à ce jour, 140 Etats membres reconnaissent l’Etat de Palestine », insistent-ils dans ce courrier, considérant la demande de 2011 comme toujours en suspens.

En septembre 2011, le président Palestinien  Mahmoud Abbas avait lancé la procédure demandant « l’adhésion de l’Etat de Palestine à l’ONU ».

Cette procédure n’est jamais allée à son terme et les Palestiniens ont finalement obtenu, par le vote d’une résolution de l’Assemblée générale en novembre 2012, le statut d’observateur.

Selon la Charte des Nations unies, l’admission d’un Etat se fait sur décision de l’Assemblée générale, à une majorité des deux-tiers, mais uniquement après une recommandation positive en ce sens du Conseil de sécurité.

Vives réactions après l’attaque sioniste contre un consulat iranien à Damas

Vives réactions après l’attaque sioniste contre un consulat iranien à Damas

De nombreux pays et organisations ont condamné l’attaque contre le consulat iranien à Damas, perpétrée lundi par l’entité sioniste en violation du droit international, mettant en garde contre le risque d’une escalade dans la région déjà tendue en raison de la guerre génocidaire en cours à Ghaza.

Cette frappe a coûté la vie à 11 personnes. Une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies est convoquée et se tiendra mardi à 15 heures, heure de New York, rapportent des médias.

La Syrie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Fayçal Al-Meqdad, a fermement condamné l’agression qui a coûté la vie à au moins 11 personnes, affirmant que « l’occupant ne pourra pas affecter les relations entre l’Iran et la Syrie ».

« Nous avons dit depuis longtemps que l’entité sioniste est le symbole du terrorisme dans le monde, et que les massacres commis par les sionistes, notamment dans la bande de Ghaza, confirment qu’ils n’ont rien à voir avec l’humanité », a-t-il soutenu.

Dans une déclaration faite lundi après l’attaque, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a condamné fermement l’agression terroriste, la considérant comme une violation flagrante des règles internationales.

Kanaani a assuré que son pays « se réserve le droit de prendre des mesures de rétorsion et de décider du type de réaction et de la punition de l’agresseur ».

L’ONU a aussitôt exprimé sa préoccupation par l’attaque, a fait savoir Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies.

Quant à la Ligue arabe, elle y voit « une violation de la souveraineté de la Syrie et une nouvelle violation grave du droit international, en particulier de la Convention de Vienne sur Relations diplomatiques concernant le respect du siège diplomatique ».

L’organisation régionale a mis en garde contre le danger des actions (sionistes) visant à « étendre la portée » de la guerre en cours à Ghaza au niveau régional et à « plonger la région dans un état de chaos ».

L’Organisation de la coopération islamique (OCI), de son coté, a condamné l’attaque, notant que celle-ci a « violé le droit international qui protège le caractère sacré des missions diplomatiques ».

Pour sa part, l’Union européenne (UE) s’est dit mardi « alarmée » par l’attaque et a mis en garde contre toute escalade. Le porte-parole de l’UE, Peter Stano, a déclaré que « dans cette situation régionale très tendue, il est vraiment de la plus haute importance de faire preuve de retenue, car la poursuite de l’escalade dans la région n’est dans l’intérêt de personne ».

Pour sa part, le secrétaire général du Conseil de coopération des Etats arabes du Golfe (CCG), Jassim Muhammad Al-Budaiwi, a condamné et dénoncé ce ciblage, jugeant important de respecter les lois, les traités et les immunités diplomatiques internationales.

De nombreux pays ont également condamné l’agression du bâtiment consulaire iranien dans la capitale syrienne.

Tout en condamnant l’attaque sioniste, la Chine a rappelé que « la sécurité des institutions diplomatiques est inviolable et la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie doivent être respectées ». « La situation actuelle au Moyen-Orient est troublée et la Chine s’oppose à toute action susceptible d’aggraver les tensions », a ajouté M. Wang.

Pour sa part, la Russie a dit qu’il était « absolument inacceptable de s’en prendre aux représentations diplomatiques et consulaires dont l’immunité est garantie par la Convention de Vienne », mettant en garde contre les répercussions des agressions sionistes sur l’ensemble de la région.

D’autres pays, comme le Pakistan, la Jordanie, le Liban, le Koweït, l’Irak, l’Egypte, le Sultanat d’Oman, l’Arabie saoudite ont exprimé leurs rejets du ciblage des installations diplomatiques protégées par le droit international.

Journée pour la sensibilisation au problème des mines : célébration dans un contexte particulier en Palestine et au Sahara occidental

Journée pour la sensibilisation au problème des mines : célébration dans un contexte particulier en Palestine et au Sahara occidental

Le monde célèbre jeudi la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines, dans un contexte particulier marqué par la poursuite de l’agression génocidaire sioniste à Ghaza où l’entité occupante a donné un coup d’accélérateur aux travaux de création d’une « zone tampon » d’un kilomètre de large, tandis que le Sahara occidental est considéré comme l’un des territoires les plus pollués au monde par ces engins explosifs.

 

Le 8 décembre 2005, l’Assemblée générale a proclamé le 4 avril Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte anti-mines.

Les mines, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés continuent de faire des morts et des blessés, en particulier dans les situations de conflit armé.

En moyenne, une personne est tuée ou blessée par un tel engin explosif toutes les heures et de nombreux enfants figurent parmi les victimes. L’utilisation d’engins explosifs improvisés s’est étendue, terrorisant les civils et menaçant les acteurs humanitaires ainsi que les missions et le personnel des Nations Unies.

En 2024, le Service de la lutte anti-mines de l’ONU plaide pour une meilleure prise en compte des besoins et des droits de toutes les personnes handicapées dans les situations de conflit et de consolidation de la paix.

Il attire l’attention sur le cinquième anniversaire de la résolution 2475 du Conseil de sécurité, qui appelle les Etats membres et les membres du Conseil de sécurité à protéger les personnes handicapées, à veiller à ce qu’elles aient accès à l’assistance et à ce qu’elles soient incluses dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix.

Dans un message publié à l’occasion de la célébration de la Journée onusienne, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé à se débarrasser des mines « une fois pour toutes ».

« Les mines terrestres, les engins explosifs et les restes de guerre sont une menace directe pour des millions de personnes piégées dans des conflits armés dans le monde entier (…) », a souligné M. Guterres, dans son message.

« Même après la fin des combats, ces engins continuent de mettre en péril les populations pendant des décennies, exposant chaque jour femmes, hommes et enfants à un danger mortel et faisant obstacle à l’aide humanitaire et à l’aide au développement dont ces personnes ont besoin pour vivre », a-t-il affirmé.

Le thème de cette année, à savoir Protéger des vies, construire la paix, « nous rappelle la nécessité de protéger les personnes particulièrement exposées, notamment les personnes handicapées », a-t-il dit.

 

Les cas de la Palestine et du Sahara occidental

 

Les déclarations du SG de l’ONU interviennent à un moment où l’entité sioniste poursuit son agression génocidaire contre la bande de Ghaza pour le 179e jour consécutif.

Selon des médias, l’entité sioniste « a donné un coup d’accélérateur à ses chantiers d’après-guerre dans la bande de Ghaza comme le prouvent des images satellites » rendues publiques par la compagnie américaine « Planet Labs ».

Ces chantiers visent la création d’une « zone tampon » d’un kilomètre de large -interdite d’accès aux Palestiniens-, le long de la frontière, où des mines seront plantées, selon un ancien responsable sioniste.

Le 25 mars, un responsable de l’ONG, Handicap International, spécialisée dans l’action contre les mines, a averti qu’au moins 3.000 des 45.000 bombes lancées par l’entité sioniste sur la bande de Ghaza entre le 7 octobre et la mi-janvier, n’ont pas explosé.

« Parmi ces 45.000 bombes, 3.000 d’entre elles n’ont pas explosé, et c’est en effet celles-ci qui vont occasionner au moment des retours, au moment où l’aide humanitaire devra se déployer, un danger supplémentaire, en particulier pour des civils », a déclaré sur Radio France internationale, Jean-Pierre Delomier.

Par ailleurs, le Sahara occidental reste l’un des pays les plus pollués par les mines implantées notamment tout au long du mur de sable séparant les territoires sahraouis libérés des territoires occupés par le Maroc. Une région dans laquelle l’UNMAS (Service de lutte anti-mines des Nations Unies) a annoncé avoir repris, le 23 mai 2023, les opérations de déminage.

L’année dernière, le responsable de l’Association sahraouie pour l’action contre les mines, Aziz Haidar, avait indiqué, lors d’une rencontre à Alger, que le Sahara occidental, où pas moins de 7 millions de mines sont disséminées, était classé parmi les pays les plus minés au monde, ce qui a fait des centaines de victimes dans les territoires libérés.

Selon le Bureau de coordination de la lutte anti-mines sahraoui (SMACO), depuis la rupture du cessez-le-feu par Rabat en novembre 2020, la zone de guerre actuelle a été polluée comme jamais auparavant par des engins explosifs non-amorcés implantés par le régime du Makhzen.

Citant des estimations préliminaires, il a fait savoir que des milliers d’engins dispersés n’ont pas encore explosé et que pas moins d’une dizaine de civils ont été tués dans la partie occupée du Sahara occidental depuis la reprise de la guerre avec le Maroc.

S’appuyant sur des rapports médiatiques, le chef des opérations au SMACO avait, en outre, fait savoir que depuis novembre 2020, le régime du Makhzen a dissimulé environ 12.000 mines antipersonnel dans la zone tampon de Guerguerat.