Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU va examiner, vendredi, un projet de résolution appelant à stopper les ventes d’armes à l’entité sioniste, qui est engagée dans un génocide depuis le 7 octobre dernier contre les Palestiniens, dans la bande de Ghaza notamment et qui a déjà fait près de 33.000 martyrs.

Si le texte était adopté, il s’agirait de la première prise de position du Conseil des droits de l’Homme sur ce génocide sioniste dure depuis six mois.

 Le projet de résolution, distribué mercredi, condamne «l’utilisation de la famine comme méthode de guerre à Ghaza».

Il a été soumis par le Pakistan au nom de 55 des 56 Etats membres de l’ONU au sein de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), à l’exception de l’Albanie. Et il est co-parrainé par la Bolivie, Cuba et la Palestine.

Le document demande que l’entité sioniste mette fin à son occupation de territoires palestiniens et cesse immédiatement son «blocus de la bande de Ghaza, ainsi que toute autre forme de «punition collective».

Il «appelle tous les Etats à cesser la vente, le transfert et la livraison d’armes, de munitions et d’autres équipements militaires vers l’entité sioniste afin de prévenir de nouvelles violations du droit international humanitaire et des violations et abus des droits de l’homme».