Covid-19: la perte de production mondiale a atteint 3 300 milliards de dollars depuis 2020

Covid-19: la perte de production mondiale a atteint 3 300 milliards de dollars depuis 2020

La perte de production mondiale a atteint 3.300 milliards de dollars depuis 2020, a indiqué la chef du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.

S’exprimant lors d’un événement organisé par l’Atlantic Council (France), Mme Georgieva a affirmé que le rapport du (FMI) sur les perspectives de l’économie mondiale, qui sera publié dans les prochains jours, mettra en lumière une croissance mondiale légèrement plus forte mais relèvera en même temps beaucoup de sujets d’inquiétude qui subsistent depuis la pandémie de la Covid 19, en ajoutant que les cicatrices de la pandémie étaient toujours présentes et que la perte de production mondiale depuis 2020 s’élève à environ 3.300 milliards de dollars.

Selon ses propos, les Perspectives de l’économie mondiale du FMI mettront en lumière une croissance mondiale légèrement plus forte en raison de la vigueur de l’activité aux Etats-Unis et dans de nombreuses économies de marché émergentes.

 Elle a cité la consommation soutenue des ménages et les investissements des entreprises, l’atténuation des problèmes de la chaîne d’approvisionnement et la réduction de l’inflation comme contribuant à la croissance.

Toutefois, elle a prévenu qu’il y avait encore beaucoup de sujets d’inquiétude, expliquant dans ce sens que les perspectives de croissance se sont ralenties depuis la crise financière mondiale. «L’inflation n’est pas totalement vaincue, les réserves budgétaires ont été épuisées et la dette a augmenté, ce qui pose un défi majeur aux finances publiques de nombreux pays», a-t-elle analysé.

L’économiste bulgare a également évoqué l’environnement mondial  «devenu plus difficile» et «la recrudescence des tensions géopolitiques». Mme Georgieva a été reconduit dans ses fonctions de directeur général du FMI pour un mandat de cinq ans, avant les réunions de printemps aux Etats-Unis.

APS

Les inégalités de revenus augmentent dans les pays aidés par le FMI

Les inégalités de revenus augmentent dans les pays aidés par le FMI

Les inégalités de revenus ont progressé dans plus de 60% des pays actuellement sous programme d’aide du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), atteignant parfois les seuils d’alerte des Nations unies, selon un rapport publié ce lundi par l’ONG Oxfam.

Selon le rapport, 64 des 106 pays actuellement aidés par les institutions financières internationales (IFI) ont vu leur inégalités augmenter sensiblement, étant même particulièrement élevées dans une quarantaine d’entre eux, dont le Ghana, le Honduras ou le Mozambique.

«Le FMI et la BM présentent la lutte contre les inégalités comme une priorité mais soutiennent dans le même temps des politiques qui l’augmentent. Les gens ordinaires souffrent toujours plus du fait des coupes budgétaires dans la santé, l’éducation ou les transports. Ce haut niveau d’hypocrisie doit cesser», a déclaré dans un communiqué la responsable d’Oxfam à Washington, Kate Donald.

Plus encore, l’augmentation de la dette publique, notamment du fait de la hausse des taux d’intérêts, réduit d’autant la capacité de ces pays à financer correctement la santé, l’éducation ou les protections sociales nécessaires pour réduire les inégalités.

Cependant «l’accord signé par la BM visant à réduire les inégalités, une première en 80 ans, est une décision historique. Mais si la Banque veut réellement agir en la matière, le premier test sera d’en faire une priorité pour ses prêts aux pays les plus pauvres», a ajouté Mme Donald.

L’aide aux pays en développement, en particulier ceux qui sont actuellement en situation de crise de la dette ou qui risquent d’y tomber, sera l’un des principaux sujets abordés à l’occasion des réunions annuelles du FFMI et de la BM, qui se dérouleront toute la semaine à Washington.

Les dépenses publiques nécessaires pour soutenir les économies face à la pandémie puis aux chocs provoqués par l’inflation mondiale ont poussé les Etats à s’endetter, à un moment où les taux d’intérêts sont remontés, sous l’impulsion des banques centrales des principales économies, aux prises avec l’inflation.

Un cocktail qui a augmenté significativement le service de la dette dans certains pays, incapables de faire dès lors face à leurs échéances, qui mobilisent parfois plus de la moitié de leur budget.

Le FMI insiste régulièrement, lors de ses programmes, sur la nécessité pour les gouvernements de protéger les groupes les plus vulnérables au sein de leurs populations, alors que de son côté la mission première de la Banque mondiale reste de mettre fin à la pauvreté dans le monde.

Radio Algérienne

M. Attaf reçoit son homologue biélorusse

M. Attaf reçoit son homologue biélorusse

ALGER- Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a reçu, dimanche à Alger, son homologue biélorusse, Sergueï Aleïnik avec lequel il a souligné l’attachement des dirigeants des deux pays à oeuvrer au raffermissement des relations de coopération et de partenariat.

L’accueil réservé, dimanche, à M. Sergueï Aleïnik par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune « illustre, de manière claire et sincère, l’attachement des dirigeants des deux pays au renforcement et au raffermissement des relations de coopération et de partenariat, outre la consécration des consensus politiques importants liant les deux pays et unifiant leurs positions en cette conjoncture internationale instable et tendue sur tous les plans et à tous les niveaux », a précisé M. Attaf au terme de ses entretiens avec son homologue biélorusse.

Evoquant les hautes orientations du Président de la République, M. Attaf a indiqué que « les concertations se sont poursuivies avec le ministre biélorusse des Affaires étrangères, dans le cadre d’une séance de travail avec au menu l’examen des voies et moyens de redynamisation et d’exploitation des perspectives prometteuses de la coopération bilatérale dans les domaines politique, sécuritaire, économique et technique ».

Ainsi, il a été convenu de « prendre une série de mesures visant globalement à insuffler une nouvelle dynamique aux relations bilatérales, au moment où nous nous apprêtons à célébrer prochainement le 30e anniversaire de leur établissement », a ajouté le ministre des Affaires étrangères.

Il s’agit, selon lui, de quatre (4) pas à franchir, à savoir « l’activation du cadre institutionnel des relations bilatérales en tenant la première session de la Commission mixte de coopération économique, commerciale, scientifique et technique dans les meilleurs délais possibles, outre la relance du Conseil d’affaires algéro-biélorusse, et la programmation de la prochaine session du mécanisme de concertations politiques entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays ».

L’accord prévoit, ajoute M. Attaf, « l’intensification des visites bilatérales de haut niveau des deux côtés pour renforcer l’élan et le rythme de dialogue, de la concertation et de la coordination entre les deux pays, ainsi que l’enrichissement et l’actualisation de l’arsenal juridique qui encadre et organise la coopération bilatérale afin de permettre la concrétisation des objectifs communs que nous voulons traduire effectivement sur le terrain conformément à une vision ambitieuse et ciblée ».

Les deux parties ont, également, convenu de promouvoir la coopération économique entre les deux pays, à travers l’augmentation du volume des échanges commerciaux, l’élargissement des domaines de partenariat et d’investissement à tous les secteurs mutuellement bénéfiques, à leur tête le secteur agricole et les industries connexes, notamment en ce qui concerne la production de viandes, de produits laitiers, de machines agricoles et minières, ainsi que de véhicules lourds.

En plus de tout ce qui précède et en prolongement des riches entretiens entre M. Attaf et le ministre biélorusse, la rencontre a permis aux deux parties de se concerter sur les différentes questions régionales et internationales d’intérêt commun, et qui continuent à mobiliser les efforts et les démarches diplomatiques des deux pays.

Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères a indiqué avoir « abordé amplement la conjoncture tendue dans les régions respectives des deux pays », où les deux parties ont affirmé « la convergence de leurs positions et de leurs vues concernant la nécessité de faire prévaloir le dialogue, et d’adopter les approches pacifiques dans le règlement des différentes crises, ainsi que l’importance de se référer à la légalité internationale et aux principes de la Charte des Nations unies (ONU), outre l’impératif de s’attacher à la voie multipartite face aux défis actuels ».

Concernant la poursuite de l’agression sioniste inique et des crimes génocidaires odieux à l’encontre du peuple palestinien dans la bande de Ghaza, les deux ministres ont souligné « la nécessité d’amener la force d’occupation à mettre à fin à son agression et permettre l’entrée des aides humanitaires sans restriction, sans condition et sans aucun obstacle, en plus de l’impératif d’accélérer le règlement du fond du conflit à travers l’accélération de l’établissement de l’Etat de Palestine indépendant et souverain sur les frontières de 1967 avec Al-Qods comme capitale ».

Dans ce contexte, M. Attaf a « hautement » salué la position honorable de la Biélorussie concernant la question palestinienne et son soutien permanant aux causes justes dans différentes régions du monde, comme c’est le cas pour la question de décolonisation au Sahara occidental dont le conflit perdure et dont le peuple aspire à exercer son droit légal et légitime à l’autodétermination, conformément aux décisions et résolutions pertinentes des Nations unies.

De son côté, le ministre des Affaires étrangères de la Biélorussie, Sergueï Aleïnik a fait part de la disponibilité de son pays à consolider les opportunités de coopération bilatérale avec l’Algérie dans divers domaines économique, commercial, scientifique, technique et technologique.

Evoquant la profondeur des relations historiques unissant les deux pays, le ministre biélorusse a affirmé que la Biélorussie et l’Algérie  » partagent une histoire d’amitié durable (…), leur soutien mutuel et leur préservation d’une relation bâtie sur le respect mutuel et la confiance que l’histoire retient », relevant le soutien par les deux pays aux justes causes et leur travail en commun en faveur de la poursuite du renforcement de la paix, de la stabilité, du développement durable et de la prospérité.

Sur la situation internationale difficile que connait le monde à l’heure actuelle, Sergueï Aleïnik a appelé la communauté internationale dans son ensemble, à prendre les mesures indispensables, de manière urgente, en vue de résoudre l’ensemble des crises, à l’effet de renforcer les efforts consentis afin de concrétiser la stabilité, tout en faisant prévaloir la voie du dialogue et les solutions pacifiques, politiques et diplomaties, fustigeant ce qu’il a qualifié de « mauvais usage des mécanismes des droits de l’homme par les pays occidentaux et les mesures unilatérales ».

APS

Tenue à Alger de la 2e session des consultations politiques algéro-russes

Tenue à Alger de la 2e session des consultations politiques algéro-russes

ALGER – Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Lounès Magramane, a coprésidé, dimanche à Alger, avec son homologue russe, le vice-ministre des Affaires étrangères, Représentant spécial du président de la Fédération de Russie pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhaïl Bogdanov, la deuxième session des consultations politiques algéro-russes, indique un communiqué du ministère.

« Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la concertation et du dialogue politique bilatéral, a été l’occasion d’échanger, avec le partenaire russe, sur la coopération bilatérale dans son ensemble, conformément à l’esprit de la Déclaration de partenariat stratégique et approfondi signé à Moscou, en juin 2023 », lit-on dans le communiqué.

« Il a été également procédé, lors de ces consultations politiques, à un examen approfondi de nombreuses questions régionales et internationales d’intérêt commun », ajoute la même source.

APS

Aïd El-Fitr : M. Laagab préside une réception en l’honneur de membres de la corporation médiatique

Aïd El-Fitr : M. Laagab préside une réception en l’honneur de membres de la corporation médiatique

ALGER- Le ministre de la Communication, M. Mohamed Laagab a présidé, dimanche au siège du ministère, une réception en l’honneur de membres de la corporation médiatique, avec lesquels il a échangé les vœux de l’Aïd El-Fitr dans une ambiance fraternelle, a indiqué un communiqué du ministère.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence de directeurs d’établissements médiatiques publics et privés, de responsables de médias, de journalistes ainsi que de correspondants accrédités en Algérie.

La cérémonie a été l’occasion pour le ministre de la Communication de présenter à l’ensemble de l’assistance, ses vœux les plus chaleureux, à l’occasion de l’Aïd El-Fitr, lit-on dans le communiqué.

La corporation médiatique a loué cette « initiative appréciable », première du genre « qui mérite d’être saluée », ajoute la même source.

A cette occasion, le ministre a présidé, dimanche matin, une réception en l’honneur des travailleurs, fonctionnaires et cadres du ministère, lors de laquelle il a présenté ses vœux à l’ensemble des fonctionnaires du ministère.

APS