Sommet du GECF, un événement important pour défendre le rôle indispensable du gaz pour la transition énergétique

Sommet du GECF, un événement important pour défendre le rôle indispensable du gaz pour la transition énergétique

GHARDAIA – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé dimanche à Ghardaïa que le 7ème forum des chefs d’Etat des pays exportateurs de gaz (GECF) prévu fin février prochain en Algérie « est un événement très important pour défendre le gaz comme énergie indispensable pour la transition énergétique ».

S’exprimant dans un point de presse tenu en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Ghardaïa, le ministre a souligné que ce forum des chefs d’Etat constitue un espace pour défendre les intérêts des pays membres qui œuvrent à la préservation du gaz naturel considéré comme étant « un carburant peu polluant » et nécessaire dans la transition énergétique.

« Le gaz naturel est une énergie propre », a-t-il précisé, avant d’ajouter que « cette énergie dont la maitrise technologique, évoluant  d’une année à une autre, a permis son exploitation saine en tenant compte de la préservation de l’environnement ».

« Notre vision dans ce domaine s’inscrit dans la réduction de la consommation de cette énergie et son remplacement graduellement par l’énergie renouvelable solaire, éolienne », a soutenu le ministre, rappelant que des stations de production d’énergie solaire d’une capacité globale de 3.000 mégawatts seront lancées incessamment.

« L’Algérie s’est engagée à optimiser l’efficacité et les performances environnementales de l’industrie du gaz naturel, ce qui permettra une transition équitable, inclusive et réaliste vers une économie à faible émission en gaz carbonique », a souligné le ministre.

APS

Gaz naturel liquéfié: l’Algérie désormais premier exportateur en Afrique

Gaz naturel liquéfié: l’Algérie désormais premier exportateur en Afrique

ALGER – L’Algérie a enregistré, en 2023, d’excellentes performances en matière d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), confortant ainsi sa place de « fournisseur fiable » et de plus grand exportateur de GNL en Afrique dépassant ainsi le Nigéria, avec le taux de croissance de ces exportations le plus élevé à l’échelle arabe, selon un rapport publié, dimanche, par l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP).

Evoquant l’évolution trimestrielle du GNL et de l’hydrogène et l’état de l’industrie en 2023, l’OPAEP a fait savoir dans son rapport publié sur son site électronique que « les exportations de l’Algérie en GNL ont connu une excellente performance l’année dernière en raison du taux de croissance remarquable réalisé contrairement à celui de 2022. L’Algérie a pu commercialiser son produit au moment où les pays de l’UE sont en quête de diversifier les sources d’approvisionnement ».

L’Algérie a exporté en 2023 un total de 13 millions de tonnes de GNL, chiffre le plus élevé depuis 2010, contre 10,2 millions de tonnes exportées en 2022 soit « un taux de croissance annuel de 26,1%, le taux le plus élevé à l’échelle arabe en 2023 », a précisé l’OPAEP dans son rapport.

L’Algérie a occupé, l’année dernière, « la première place en Afrique en tant que plus grand exportateur de GNL pour la première fois depuis 2010, dépassant ainsi le Nigéria qui a détenu cette place depuis plus d’une décennie », lit-on encore dans le document.

« La Turquie occupe la première place sur la liste des pays importateurs de gaz liquéfié d’Algérie, avec plus de 4,3 millions de tonnes importés, chiffre qui dépasse les engagements convenus entre les deux partis fixés à 3,2 millions de tonnes par an, ce qui réaffirme la place de l’Algérie en tant que fournisseur fiable pour le marché turc », lit-on dans le même communiqué.

La liste des grands importateurs de GNL algérien compte, également, la France qui occupe la deuxième place avec 3,2 millions de tonnes, l’Italie en troisième place avec un total de 1,8 million de tonnes, l’Espagne en quatrième place avec un total de 1,4 million de tonnes, ainsi que la Chine avec un total de 0,4 millions de tonnes, ajoute l’organisation des pays arabes exportateurs de pétrole.

Le rapport indique que l’Algérie « fait partie des pays jouissant de relations stratégiques avec ses collaborateurs européens, ainsi que d’une grande crédibilité qui s’étend depuis des décennies en matière d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié et de gaz par pipeline, grâce à ce qu’elle possède comme infrastructures d’exportation, de stations de liquéfaction à Skikda et Arzew (Oran), ou de pipelines la reliant au marché européen comme l’Italie et l’Espagne ».

APS

Sommet Italie-Afrique: Attaf à Rome pour représenter le président de la République

Sommet Italie-Afrique: Attaf à Rome pour représenter le président de la République

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf est arrivé, dimanche à Rome (Italie), pour représenter le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune aux travaux du Sommet Italie-Afrique prévus lundi, indique un communiqué du ministère.

Les travaux du Sommet seront marqués par « le débat de plusieurs questions relatives aux défis communs entre l’Afrique et l’Europe, comme les changements climatiques, la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique », ajoute le communiqué.

Il est prévu également le lancement d’un nouveau plan de coopération entre les pays africains et l’Italie, baptisé « Plan Mattei pour l’Afrique », lequel prévoit « un programme d’investissements et de partenariats, liés essentiellement au secteur de l’énergie », ajoute le communiqué.

La participation de l’Algérie à ce Sommet « vise à affirmer la nécessité de placer les besoins et les aspirations des pays africains au centre des préoccupations du partenariat Afrique-Italie, en sus de proposer des projets concrets susceptibles de soutenir le développement socio-économique des espaces sahélo-saharien et euro-méditerranéen », a-t-on précisé.

Dans son intervention lors de la séance sur la sécurité énergétique, M. Attaf devrait présenter la vision de l’Algérie et ses efforts en tant que partenaire fiable contribuant de manière concrète et efficace au traitement des défis et problématiques posés dans ce contexte, conclut le communiqué.

APS

La grève des huit jours, un événement ancré dans l’histoire de l’Algérie

La grève des huit jours, un événement ancré dans l’histoire de l’Algérie

ORAN – Le ministre des Moudjahidine et Ayants-droit, Laïd Rebigua, a souligné affirmé dimanche à Oran que la grève des 8 jours (28 janvier-4 février 1957) était un événement ancré dans l’histoire de l’Algérie contemporaine, en raison de ses effets sur la scène internationale, qui ont contribué à affirmer le droit des Algériens à la liberté et l’indépendance.

M. Rebigua a affirmé, dans un discours prononcé lors d’une conférence à l’occasion du 67ème anniversaire de cette grève, organisée par l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), qu' »aujourd’hui, le peuple algérien commémore avec toutes les manifestations et expressions de fierté l’anniversaire de la grève historique des huit jours à laquelle le Front de libération nationale FLN a appelé, le 28 janvier 1957, considérée comme un événement ancré dans l’histoire de l’Algérie contemporaine et incarnant les plus hautes significations de cohésion entre les différentes couches de la société et les dirigeants de la guerre de libération nationale ».

Le ministre a ajouté que « revisiter cet évènement grandiose, à la hauteur de la grandeur du peuple qui l’a adopté et soutenu, est une opportunité pour les générations montantes de prendre conscience de l’ampleur des sacrifices que leurs ancêtres ont consentis pour se libérer du colonialisme, atteindre la liberté et réaliser l’indépendance ».

Il a souligné que « l’Algérie restera toujours fidèle aux martyrs, qui ont donné leur vie en sacrifice pour que notre peuple puisse jouir d’un pays libre et souverain », et que « le message de nos martyrs et de nos Moudjahidine restera un dépôt pour les générations, de manière à préserver le legs de ceux qui ont donné leur sang en sacrifice pour ces principes et de manière à ce que notre peuple souverain accepte pour lui-même et pour les générations, qui pourront, en toute conscience, repousser toutes les tentatives visant à porter atteinte à la sécurité de l’Algérie et à son indépendance nationale, qu’elle a acquise au prix de grands sacrifices ».

Pour sa part, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni a souligné dans un message lu en son nom par son conseiller, Safi Larabi, que l’UGCAA, qui a été fondée durant la Révolution du 1er novembre, reste une école du nationalisme et du militantisme, saluant « l’adhésion de ses dirigeants à l’approche participative du ministère qui commence à donner ses fruits ».

Le Secrétaire général de l’UGCAA, Issam Bedrissi, a indiqué, pour sa part « qu’en ce même jour de 1957, les commerçants algériens ont répondu à l’appel du FLN côte à côte avec leurs frères des autres couches professionnelles, en organisant une grève générale et globale de 8 jours et ont insisté sur l’unité de tout le peuple avec toutes ses parties autour de la glorieuse guerre et ses dirigeants ».

Il a ajouté que cette grève a « contribué à la victoire en inscrivant la question algérienne aux Nations Unies, reconnaissant le droit du peuple algérien à l’autodétermination, ce qui nous pousse, aujourd’hui, à être fiers de notre appartenance à cette catégorie professionnelle sincère, qui a écrit les pages les plus merveilleuses de l’histoire de la lutte, de la liberté et de l’indépendance ».

Lors de cette rencontre, plusieurs interventions ont été présentées par des professeurs et chercheurs du Département d’Histoire de l’Université d’Oran 1, « Ahmed Ben Bella ».

Un groupe de commerçants et d’artisans ayant contribué à la promotion des pratiques commerciales dans la wilaya d’Oran ont été honorés à cette occasion.

APS