La législation consacre « une place importante » aux personnes aux besoins spécifiques

La législation consacre « une place importante » aux personnes aux besoins spécifiques

BOUMERDES – Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, a affirmé lundi à Boumerdes, que la catégorie des personnes aux besoins spécifiques occupe une « importante place » dans la législation en vigueur.

« Les personnes aux besoins spécifiques occupent une importante place dans le système juridique national, à commencer par la Constitution, stipulant dans son article 72 que l’Etat œuvre à faciliter pour les catégories de personnes vulnérables ayant des besoins spécifiques, la jouissance des droits reconnus à tous les citoyens et leur insertion dans la vie sociale », a indiqué le ministre dans son allocution d’ouverture des activités de célébration de la Journée mondiale des personnes aux besoins spécifiques (3 décembre).

Il a assuré la consécration de cet objectif à travers « l’engagement pris par le président de la République dans son programme de développement, de soutenir la prise en charge de cette catégorie par le renforcement des offres de formation qui leur sont destinées ».

M.Merabi a souligné l’adoption, par son département ministériel, de la « politique d’insertion sociale et professionnelle des personnes aux besoins spécifiques », à travers la « consécration de l’autonomisation sociale et économique par la garantie du droit à la formation ».

A cela s’ajoute, a-t-il dit, l’affectation d’un programme de formation adapté au profit de cette catégorie spécifique, pour lui permettre de suivre des formations compatibles avec la nature de leur handicap. Une dérogation est également accordée aux personnes aux besoins spécifiques pour une baisse d’une année de leur niveau scolaire, afin de s’inscrire dans certaines spécialités.

Pour renforcer les capacités pédagogiques de ce groupe social, le secteur de la formation professionnelle œuvre également « au renforcement du réseau actuel de centres spécialisés, par la création de centres destinés à la prise en charge des personnes aux besoins spécifiques dans le Sud du pays », a ajouté le ministre.

Il a loué le travail collaboratif réalisé avec les secteurs de la solidarité nationale, de la santé et du mouvement associatif, pour la prise en charge des aspects socio-psychologique et médical de cette catégorie.

Le ministre a également un appel en direction des parties concernées, en vue de contribuer à réfléchir sur les mécanismes de développement de l’esprit de créativité chez les autistes, pour assurer leur insertion professionnelle et renforcer les moyens de coopération entre tous les acteurs afin d’assurer les conditions appropriées de la poursuite des cycles de formation et l’aplanissement des problèmes les entravant.

  1. Merabi a entamé sa visite à Boumerdes par l’inspection du chantier de réalisation d’un institut national spécialisé en formation, dans la commune de Beni Amrane, dont la mise en service est prévue pour la prochaine rentrée professionnelle.                   APS
Haltérophilie: l’Algérie absente au rendez-vous qualificatif aux JO de Paris-2024

Haltérophilie: l’Algérie absente au rendez-vous qualificatif aux JO de Paris-2024

ALGER – L’haltérophilie algérienne ne sera pas présente au Grand Prix II de Doha seniors, qualificatif aux Jeux olympiques Paris 2024, prévu du 4 au 14 décembre, avec la participation annoncée d’environ 500 athlètes (hommes et dames), issus de 70 pays, a-t-on appris, lundi auprès de la Fédération algérienne de la discipline (FAH).

Trois talentueux athlètes algériens toujours en course pour une qualification olympique, devaient être présents à Doha, pour augmenter leur chance pour d’éventuels billets à Paris. Il s’agit du chef de fil Walid Bidani et ses deux compatriotes Aymen Touairi et Sid Ali Fardjellah.

« La décision de la non-participation de nos athlètes a été prise par le staff technique national pour des raisons objectifs et leur propre calendrier auquel la DTN doit adhérer. Le staff technique a préféré préserver ses athlètes d’éventuelles blessures, très fréquentes dans notre sport », a expliqué le Directeur technique national (DTN), Mohamed Bouabèche.

Et d’ajouter:  » Bidani revient d’une blessure et il est à 85% de ses capacités. Il a entamé depuis dimanche un stage de plusieurs jours à la salle omnisports de Bordj El Kiffan (Alger), sous la houlette de son entraineur Mezouar Abdelaziz, alors que les deux autres athlètes sont en regroupement en Ouzbékistan avec l’entraineur national, Aouina Abdenacer et son adjoint Mohamed Rouibah ».

Concernant les Jeux olympiques de Paris, chaque pays peut qualifier jusqu’à trois athlètes au maximum et la Fédération algérienne d’haltérophilie espère qualifier au moins deux athlètes, avec l’espoir d’y réaliser un bon parcours, malgré la rude concurrence attendue à Paris.

Les haltérophiles algériens sont animés d’une très grande volonté de décrocher le précieux sésame, tout en espérant éviter les blessures.

« Chaque postulant à une qualification aux Jeux olympiques de 2024 devra prendre part à cinq compétitions qualificatives dont deux obligatoires et nos athlètes ont participé à trois. Il leur reste deux, le Championnat d’Afrique en Egypte (Avril-2024) et le Grand Prix de Thaïlande durant le même mois, et une absence signifierait une élimination directe », a affirmé le DTN.

Les athlètes algériens ont jusqu’à l’heure pris part à trois compétitions qualificatives aux JO-2024 dont le Championnat du monde de Riyad (Arabie saoudite) disputé en septembre dernier. Ils seront présents aux championnats d’Afrique seniors (hommes et messieurs) à Ismaïlia en Egypte (2-10 février 2024) et aux Championnats du Monde à Phuket en Thaïlande (31 mars-11 avril 2024).

Selon le dernier classement des qualifications aux JO-2024, de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF), Bidani est le meilleur athlète algérien au « Ranking africain » et il est potentiellement qualifié, alors que Touairi, 25e mondial et le deuxième africain et Fardjellah 24e mondial et derrière un Tunisien. Il reste maintenant aux athlètes d’améliorer les choses et de confirmer leur potentiel pour composter leur billet pour Paris, un rêve de tout athlète.

APS

Bilan des dernières 48h en Palestine : 15 823 morts, 41 316 blessés et près de 6000 disparus sous les décombres

Bilan des dernières 48h en Palestine : 15 823 morts, 41 316 blessés et près de 6000 disparus sous les décombres

Ce ne sont pas des chiffres et des numéros, mais des vies humaines qui sont anéanties tous les jours, sous les yeux du monde. Un génocide d’une population civile abandonnée et qui a perdu tout espoir. Un massacre où l’on privilégie particulièrement les enfants et les hôpitaux.

Le dernier bilan fait état de 15 823 morts, 41 316 blessés, près de 6 000 personnes disparues sous les décombres. Les bombardements des dernières 48 heures ont fait près de 700 martyrs. L’armée sioniste opère partout, particulièrement autour et dans les hôpitaux où elle a du mal à prouver la présence de prétendus tunnels.

Hier soir, une frappe sur l’entrée de l’hôpital Kamel Adouane au Nord de Ghaza fait près de 200 morts. Depuis la fin de la trêve, l’étau se resserre autour de tous les hôpitaux de la Palestine.

La situation humanitaire est plus que catastrophique. Dans l’enclave de Ghaza, aucune condition de survie n’est possible. Les menaces de propagation de maladies, en l’absence des conditions d’hygiène conjuguée à la décomposition des cadavres, et l’approche de l’hiver, ne laisse aucun espoir pour les survivants à la folie de l’occupant sioniste. Une force épaulée par les puissances occidentales, désormais clairement impliquées dans une guerre contre une population civile.

Plus de détails dans le compte rendu de Linda Ababsa du service international de la chaine 3 de la Radio Algérienne

R-A

Investissement agricole dans le sud: un couloir vert pour faciliter l’accès au foncier, aux autorisations de forage et au réseau électrique

Investissement agricole dans le sud: un couloir vert pour faciliter l’accès au foncier, aux autorisations de forage et au réseau électrique

ADRAR – Un couloir vert sera consacré aux personnes intéressées par l’investissement agricole dans les wilayas du Sud, notamment dans les filières stratégiques, en leur accordant des facilitations pour bénéficier du foncier, d’autorisations de forage de puits et de raccordement au réseau électrique.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, a annoncé la création de ce couloir vert au niveau de l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS), lundi depuis Adrar, à l’occasion d’une rencontre nationale sur l’investissement agricole dans les wilayas du Sud, organisée par le ministère sous le haut patronage du président de la République, M.

Abdelmadjid Tebboune, en présence de membres du Gouvernement, de walis des wilayas du sud, d’organisations patronales et d’associations professionnelles.

La création du couloir vert intervient dans le cadre d’une série de mesures prises par le Gouvernement dans le cadre de sa démarche visant à réaliser la sécurité alimentaire du pays, la création de « mégapoles intégrées » dans les wilayas du Sud devant permettre de réaliser « un saut qualitatif » dans les domaines de la production et de la transformation, selon le ministre qui a appelé les investisseurs à « adhérer massivement » à cette démarche.

Le ministère de l’Energie et des Mines œuvre, de son côté, à accélérer l’électrification des exploitations agricoles et à assurer l’approvisionnement du marché national en urée et en engrais azotiques, par le biais du groupe Sonatrach qui contribue au programme de développement agricole lancé par l’Etat, notamment dans le sud, via sa filiale

Agroalimentaire activité « AAA », spécialisée dans le secteur agroalimentaire, a affirmé le ministre du secteur, Mohamed Arkab, lors de son intervention à cette rencontre.

Le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, a mis en avant, pour sa part, les efforts fournis par son département ministériel pour faciliter l’obtention des autorisations de forage, à travers la création d’un guichet unique au niveau des directions locales, tout en émettant des instructions à l’effet d’examiner les demandes de forage dans un délai de 30 jours.

La rencontre organisée sous le thème « l’agriculture au sud, un atout majeur pour notre sécurité alimentaire », a permis de présenter la stratégie du secteur de l’Agriculture pour développer la production agricole dans les wilayas du sud, ainsi que les mesures prises pour la promotion de l’investissement agricole à travers la mise en valeur des terres dans ces wilayas, outre la présentation d’expériences réussies en matière d’investissement dans les cultures stratégiques par des investisseurs publics et privés.

S’agissant du troisième portefeuille foncier pour l’investissement agricole dans les wilayas du sud, le ministère de l’Agriculture a fait état de 228 bénéficiaires, dont 95 ayant accepté les terres qui leur ont été octroyées.

Dans le but de généraliser le financement des projets agricoles, une convention-cadre a été signée entre le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), et ce, en concrétisation des recommandations des Assises Nationales de l’Agriculture tenues le 28 février 2023, relatives au renforcement de la sécurité alimentaire, l’encouragement de l’investissement dans les grands projets agricoles au sud et aux Haut-plateaux et au renforcement du partenariat.

Dans ce cadre, le président de l’ABEF, Lazhar Latreche, a qualifié la convention d' »étape importante » qui concrétise « les décisions courageuses » prises par le président de la République pour encourager l’investissement agricole dans les wilayas du Sud, ajoutant que la convention permettra de booster les financements dans le domaine agricole.

De son côté, l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) a enregistré, jusqu’au 15 novembre dernier, quelque 363 projets d’investissement dans différents domaines d’activité agricole, à l’instar de l’engraissement des veaux, de l’élevage du cheptel et l’aviculture. Ces projets représentent un montant d’investissement de 99 milliards de DA et devraient créer 5.700 emplois une fois entrés en exploitation, selon les explications du DG de l’AAPI, Omar Rekkache.

La délégation ministérielle s’est déplacée au terme de cette rencontre pour poser la 1ère pierre du projet de raccordement des forages agricoles de la société algéro-turque « Dunaysir » au réseau d’électricité dans le périmètre agricole « Antilia 01 » dans la commune de Tamekten (wilaya d’Adrar).

Lors de cette visite, M. Cherfa a affirmé soutenir ce type de projets qui réunissent les petites investisseurs, à travers l’approvisionnement en matières premières et l’accompagnement.

APS

Approvisionnement du marché: Zitouni appelle à renforcer les capacités de production des minoteries

Approvisionnement du marché: Zitouni appelle à renforcer les capacités de production des minoteries

ALGER – Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a appelé, lundi à Alger, à renforcer les capacités de production des minoteries pour assurer la disponibilité de la semoule subventionnée et des pâtes alimentaires à l’approche du mois de Ramadhan.

Présidant la Rencontre nationale des responsables des minoteries publiques et privées, au Palais des expositions d’Alger, le ministre a précisé que cette rencontre de concertation avec les partenaires et les professionnels du secteur « vise à assurer la stabilité de l’approvisionnement du marché national en semoule subventionnée et en pâtes, pour couvrir les besoins nationaux, notamment à l’approche du mois de Ramadhan », indique un communiqué du ministère.

Selon la même source, cette rencontre entre également dans le cadre de l’approche participative et consultative du ministère avec les différentes filières professionnelles pour identifier les difficultés auxquelles les professionnels sont confrontés.

Après avoir écouté les préoccupations et les propositions des responsables des minoteries, M. Zitouni a insisté sur « l’impératif de coordonner les efforts en vue de garantir la disponibilité de la semoule subventionnée et des pâtes alimentaires et de s’adapter à l’augmentation de la consommation, notamment à l’approche du mois de Ramadhan », note le communiqué.

La rencontre a été marquée par la présence du directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Nasreddine Messaoudi, du président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, du secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Issam Bedrissi, de cadres des ministères du Commerce et l’Agriculture, ainsi que de professionnels et acteurs concernés, conclut la même source.

APS