Palestine : 3 061 martyrs palestiniens depuis le début de l’agression sioniste

Palestine : 3 061 martyrs palestiniens depuis le début de l’agression sioniste

Le nombre de martyrs palestiniens s’est élevé à 3061 depuis le début de l’agression sioniste contre le peuple palestinien le 7 octobre, a indiqué le ministère palestinien de la Santé. 

Dans un communiqué de presse publié mardi, le ministère palestinien de la Santé a indiqué que plus de 3 000 Palestiniens étaient tombés en martyrs et plus de 12 500 ont été blessés dans la bande de Ghaza. En Cisjordanie, quelque 61 Palestiniens sont tombés en martyrs et environ 1 250 ont été blessés, selon l’agence de presse palestinienne Wafa.

Au moins quatorze employés de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ont été tués depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, a indiqué mardi le rapport quotidien de l’agence sur l’évolution de la situation dans l’enclave.

Un précédent bilan de l’agression sioniste menée depuis le 7 octobre, dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, a fait état de 2.866 martyrs et plus de 12.000 blessés.

RADIO ALGERIENNE

Pétrole : le Brent à plus de 90 dollars

Pétrole : le Brent à plus de 90 dollars

Le pétrole était en légère hausse, mardi, soutenu par les risques géopolitiques pour l’approvisionnement.

Au cours de la séance de l’après midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, progressait de 0,46% à 90,15 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, prenait 0,36% à 87,08 dollars.

Les inquiétudes concernant les ruptures d’approvisionnement dans un contexte d’aggravation possible des conflits géopolitiques font grimper le prix du pétrole, estiment les analystes

Côté gaz naturel européen, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, se contractait de 3,45%, évoluant à 46,94 euros le mégawattheure (MWh), après avoir touché en fin de semaine dernière un plus haut depuis février.

APS

Economie: plusieurs réalisations enregistrées au cours de l’année en dépit d’un contexte international vulnérable

Economie: plusieurs réalisations enregistrées au cours de l’année en dépit d’un contexte international vulnérable

ALGER – Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane a dressé, mardi à Alger, le bilan des réalisations enregistrées cette année dans le domaine économique, notamment en ce qui concerne l’amélioration des indicateurs macroéconomiques et des secteurs des hydrocarbures, de l’industrie, de l’agriculture et des finances, ce qui a permis de renforcer les capacités de résilience de l’économie nationale dans un contexte international fragile et incertain.

Lors de la présentation de la Déclaration de politique générale de gouvernement au Conseil de la nation en plénière présidée par le président du Conseil, Salah Goudjil, en présence de membres du Gouvernement, le Premier ministre a précisé que « l’Algérie a su faire preuve de résilience en maintenant une croissance économique appréciable qui s’élèvera à 5,3% à la fin de l’année en cours ».

Rappelant que la mise en œuvre du plan de politique générale du Gouvernement qui couvre la période entre septembre 2022 jusqu’à fin août 2023 avec les prévisions de clôture de l’année en cours, vient dans un contexte international particulier, le Premier ministre a indiqué que la croissance du PIB hors hydrocarbures de l’Algérie a atteint 4,9 % en 2023, ajoutant que le taux d’inflation au cours des sept premiers mois de l’année en cours a atteint 9,5 %.

Le niveau des exportations de biens devrait connaitre un recul pour s’établir à 52,8 milliards de dollars à fin 2023. Les importations devraient augmenter à 41,5 milliards de dollars à fin 2023, a relevé le Premier ministre qui a souligné que la balance commerciale demeurera positive avec un excèdent de 11,3 milliard de dollars.

Concernant la situation des finances publiques, le Premier ministre a indiqué que les recettes ont augmenté de 25 % entre 2022 et 2023 pour atteindre 8.900 milliards DA et les dépenses de 52 %, atteignant ainsi un total de 14.700 milliards DA, ce qui a permis, non seulement, la préservation du pouvoir d’achat du citoyen et des conditions d’une relance économique durable en boostant la dynamique du développement, mais aussi le dégel de plus de 780 projets d’une valeur globale de 1.273 milliards DA, outre les projets lancés dernièrement.

Par ailleurs, M. Benabderrahmane a souligné que les réserves de change ont continué d’augmenter en passant à près de 85 milliards de dollars à fin 2023 en prenant en compte la réserve d’or.

En ce qui concerne le volet lié au développement stratégique du secteur de l’Energie, il a affirmé que l’Algérie a réalisé 10 découvertes de gisements matures entre janvier et fin septembre dernier, lesquels viennent s’ajouter aux 16 découvertes réalisées en 2022, dont 12 puits d’exploration sur les bassins matures et 05 autres sur les bassins émergents et frontaliers, soit respectivement 28 % et 18 % du programme annuel.

Le Premier ministre a également fait savoir que la valeur d’exportation des hydrocarbures s’est établie, à fin septembre dernier, à près de 38 milliards USD (un prix moyen de 82 USD/baril), soit une augmentation de 69 % par rapport aux réalisations de 2021.

Quant au domaine industriel, le Premier ministre a évoqué l’amélioration de l’attractivité du climat des affaires en Algérie, ainsi que l’activité de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) qui a connu l’enregistrement de 3.734 projets jusqu’au 30 septembre dernier, moyennant un montant d’investissement global déclaré estimé à 1.951 milliards de dinars, des projets qui devront générer plus de 94.000 postes d’emploi, une fois mis en exploitation.

Le nombre de projets inscrits auprès du guichet unique des grands projets et des investissements étrangers s’élève à 103 projets, dont 29 investissements étrangers directs, 50 projets en partenariat avec des investisseurs algériens et 24 grands projets d’investissement appartenant à des investisseurs locaux.

Concernant la filière des industries mécaniques, notamment l’industrie automobile, M. Benabderrahmane a indiqué que le Gouvernement avait mis en place un cadre juridique et réglementaire « complémentaire » à même de la développer, étant donné que cette filière est « l’un des leviers de l’économie nationale et l’un des leviers de remplacement des importations avec des véhicules produits localement avec un grand taux d’intégration ».

Au regard du lien des activités en amont et en aval des industries mécaniques avec plusieurs autres filières industrielles, « la situation du climat propice au développement de cette filière devra avoir l’impact positif sur plusieurs d’entre elles, à l’instar des industries chimiques, des industries sidérurgiques et des industries électriques, d’autant qu’elles sont toutes des filières qui comprennent un socle d’industries fortes », dira le Premier ministre.

Le secteur agricole a connu, poursuit le Premier ministre, des résultats positifs dans plusieurs filières durant la saison dernière, ce qui reflète l’importance que l’Etat accorde à ce secteur, eu égard à son rôle important dans la relance de l’économie nationale et la réalisation de la sécurité alimentaire.

Selon lui, le secteur connaît « un progrès remarquable », en ce sens que les structures de production ainsi que le plan de développement 2025/2030 et 2035 permettront d’enregistrer « des indicateurs positifs à tous les niveaux, malgré la complexité de la saison agricole 2022-2023 ».

Plus explicite, il a indiqué que la production céréalière avait atteint 30 millions de quintaux au cours de cette saison, soulignant qu’une moyenne de production comprise entre 50 et 60 quintaux par hectare a été réalisée dans les wilayas du sud, avec un pic de 85 quintaux par hectare.

S’agissant des légumes, la production a connu une hausse de 3 à 5 %, pour un total de 156 millions de quintaux, pour les principales productions, notamment l’oignon et la pomme de terre, « ce qui permet de couvrir l’ensemble des besoins du marché en légumes et fruits ».

La production dans la filière des viandes blanches s’est établie à 5,4 millions de quintaux, et dans la filière des viandes rouges, à 4,8 millions de quintaux, en plus d’une production de 5,63 milliards d’œufs et 3,25 milliards de litres de lait frais.

Le Premier ministre a évoqué, dans un autre contexte, les réalisations accomplies dans le secteur des Finances, notamment l’ouverture de succursales de banques algériennes à l’étranger, ainsi que les réalisations menées sur le terrain dans le domaine de la numérisation.

APS

Sonelgaz : plus de 2 Mds de DA de créances détenues auprès des clients de la Direction de la distribution de Sidi Abdallah à fin août

Sonelgaz : plus de 2 Mds de DA de créances détenues auprès des clients de la Direction de la distribution de Sidi Abdallah à fin août

La valeur des créances en suspens détenues auprès des clients de la Direction de distribution de l’électricité et du gaz de Sidi Abdallah, s’élève à 2,1 milliards de DA à fin août dernier, a indiqué, lundi, un communiqué de la Direction. 

Selon le communiqué, 0,98 Md de DA, soit l’équivalent de 47% du total de ce montant, représente les créances de la consommation des clients ordinaires (consommation des ménages). Quant aux créances de consommation des entreprises industrielles et économiques et des administrations publiques, elles s’élèvent à 1,12 Mds de DA (soit 53% du total du montant).

 Pour cette direction locale qui relève de la Société algérienne de distribution de l’électricité et du gaz «Sonelgaz-Distribution», la raison du cumul des dettes s’explique par les conséquences de la crise sanitaire, sachant que la direction s’était abstenue de couper l’approvisionnement en énergie durant cette conjoncture.

En vue de recouvrer ses créances, les services de la Direction de Sidi Abdallah intensifient ses campagnes de sensibilisation en direction des clients qui ne se sont pas encore acquittés de leurs factures, à travers l’explication des différents moyens de règlement.

Parallèlement, la Direction multiplie ses campagnes de sensibilisation en vue de rationaliser l’emploi des appareils électroménagers, dans le but d’économiser l’énergie électrique.

RADIO ALGERIENNE

Forêts: « Nouvelle approche » pour la réhabilitation et l’extension du barrage vert en associant les jeunes et les start-up

Forêts: « Nouvelle approche » pour la réhabilitation et l’extension du barrage vert en associant les jeunes et les start-up

ALGER- La Direction générale des forêts (DGF) a ouvert la voie aux jeunes pour contribuer au projet de réhabilitation, d’extension et de développement du barrage vert, dans le cadre d’une « nouvelle approche » adoptée, conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à associer et à recruter les jeunes de wilayas que traverse le barrage vert, dans des opérations de reboisement, a indiqué à l’APS la Sous-directrice chargée du barrage vert et des zones steppiques et sahraouies à la DGF, Ratiba Arbadi.

Dans le cadre de cette approche concernant la période 2023-2030, la DGF compte associer l’ensemble des acteurs, y compris les jeunes et les start-ups, en tant que principal moteur d’innovation et de développement durable, afin de contribuer à la réussite de ce programme à tous les niveaux », indiquant que la direction avait pris plusieurs mesures concrètes à cet effet, précise la responsable.

Le président de la République avait souligné, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, l’importance d’associer les start-ups et les jeunes compétences aux différents domaines agricoles, au vu de leurs idées créatives, notamment au regard des potentialités naturelles et de tous les atouts, et veiller à la diversification du patrimoine forestier, en implantant des arbres productifs, exploitables et destinés à la consommation.

Afin d’associer les jeunes et les start-ups à la réalisation de ce plan, à l’instar de la contribution aux opérations de plantation, d’entretien et de gardiennage, Mme Arbadi a fait savoir que le Groupe génie rural (GGR), chargé de la réalisation du projet de réhabilitation, d’extension et de développement du barrage vert, et le Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER), auquel est confiée la mission de numérisation du projet, ont été instruits à l’effet de collaborer avec les start-up et de recruter parmi les populations locales, notamment les jeunes.

Concernant la diversification du patrimoine forestier et la plantation d’arbres fruitiers exploitables et consommables, la responsable a fait état de la plantation d’espèces d’arbres à valeur économique tels le pistachier, l’olivier et le caroubier qui sont bénéfiques notamment pour les jeunes en vue de réaliser leurs propres projets.

Pour Mme Arbadi, des opérations de reboisement sont en cours, tels que la plantation d’arbres fruitiers au profit des agriculteurs et de la population locale, ajoutant qu’il sera question aussi de l’introduction de certaines nouvelles espèces pour la plantation pastorale, à même d’augmenter les unités pastorales des éleveurs.

Ces mesures visent à densifier le couvert végétal, augmenter la production nationale de ces produits et améliorer les revenus des paysans, outre la création de l’emploi.

Dans le cadre des orientations visant la numérisation du secteur agricole, le projet de réhabilitation, de développement et d’extension du barrage vert est en cours de numérisation, en sus de la mise en place du plan d’observation et de contrôle qui permettra, à travers une plateforme numérique qui entrera en vigueur à partir de 2024, le suivi instantané et permanent des phases de réalisation des programmes, en sus d’autres avantages, a fait savoir la responsable à la DGF.

Présentant la Déclaration de politique générale du Gouvernement, mardi devant les membres du Conseil de la nation, le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane avait estimé que le projet du barrage vert était « de grande envergure », soulignant « la nouvelle approche économique adoptée dans le cadre de sa réhabilitation pour la période 2023-2030, qui consiste à inclure les zones concernées par la lutte contre le phénomène de désertification et à relancer la dynamique du développement socioéconomique dans les régions rurales ».

Dans ce cadre, le Premier ministre a indiqué qu' »il sera procédé à la mise en œuvre de différentes opérations du programme via l’établissement de nombreux projets de développement qui concernent chaque région concernée par le passage du barrage, et ce à travers la réhabilitation des espaces forestiers, le traitement des dunes de sable, la plantation de ceintures vertes et l’élargissement des terres agricoles pastorales ».

Concernant le bilan d’exploitation des produits et espaces forestiers, le Premier ministre a évoqué le rôle des forêts dans le développement socioéconomique et a fait état de l’enregistrement en 2022 de 5.785 bénéficiaires de location d’espaces forestiers sur une superficie de 14.960 hectares, outre l’exploitation de 142.978 m3 de bois, de 28.590 quintaux de liège, de 26.616 quintaux de plantes aromatiques et médicinales. Ces activités contribuent, selon le ministre, à la création d’environ 10.000 emplois permanents.

« Le Gouvernement continue d’incorporer la richesse forestière parmi les éléments de développement durable dans le pays », a-t-il soutenu, ajoutant que « les objectifs tracés pour le développement des forêts sur le moyen terme comprennent la modernisation du mode de gestion de cette richesse afin de faire face aux défis environnementaux et socioéconomiques actuels, notamment en mettant en place des plans intégrés des forêts ».

APS