Le 19e Salon International des Travaux Publics du 14 au 18 novembre à Alger

Le 19e Salon International des Travaux Publics du 14 au 18 novembre à Alger

Le 19e Salon International des Travaux Publics (SITP), se tiendra du 14 au 18 novembre, au palais des expositions (Pins maritimes – Alger), a indiqué jeudi un communiqué des organisateurs.

La Turquie sera l’invité d’honneur de cette édition organisée par le ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, en partenariat avec « Algeria Expo » groupe de la Société nationale des Foires et des Exportations (SAFEX), sous le haut patronage du premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane.

La participation de la Turquie, invité d’honneur, vient confirmer « la nature des relations entre Alger et Ankara, ainsi que la volonté des deux pays de concrétiser des projets communs dans le domaine des travaux publics », note la même source.

Le Hall du Salon devra être dédié à l’exposition des technologies et des services que viendront offrir les entreprises nationales et étrangères participantes, lit-on dans le communiqué, selon lequel 70% des espaces sont réservés et les inscriptions toujours ouvertes via la plateforme numérique.

En effet, le Salon constituera une occasion pour les opérateurs nationaux d’établir des relations avec leurs homologues étrangers et des bureaux d’études internationaux, pour la réalisation d’ouvrages d’art et l’échange de l’expérience.

Entre autres matériaux devant être exposés lors du SITP, l’on cite les produits innovants, des nouvelles techniques de réalisation dans le domaine des travaux publiques, des équipements pour les infrastructures, des plaques signalétiques, des systèmes d’information, ou encore des technologies de pointe.

Selon les organisateurs, plusieurs conférences et ateliers sont à l’ordre du jour du Salon qui ouvrira ses portes de 11h à 18h, a conclu le communiqué.

aps

L’orientation vers l’agriculture saharienne est un choix stratégique

L’orientation vers l’agriculture saharienne est un choix stratégique

La stratégie future du secteur agricole repose sur la transformation de la carte agricole générale et l’orientation vers l’agriculture saharienne par l’implication du Sud dans la production agricole en tant que choix stratégique, a affirmé samedi à Sétif le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du développement Rural, Hamid Bensaâd.

Présidant l’ouverture d’une journée d’étude sur « la protection et le développement des filières animalières contre l’impact des risques agricoles sur la filière lait » tenue à la coopérative agricole polyvalentes d’Ain Lahdjar, le même responsable a estimé que « face aux changements climatiques affrontés par le pays, il est devenu impératif de s’orienter vers une nouvelle stratégie pour obtenir les résultats souhaités ».

« L’objectif actuel est de mettre en valeur plus d’un million hectares au Sud qui seront réservés aux gros investissements dans les cultures stratégiques, l’extension des cultures et l’élevage surtout que plusieurs investisseurs dont des étrangers ont déposé des dossiers d’élevage intensif dans le Sahara », a ajouté l’intervenant.

Il a, par ailleurs, souligné que « le transfert de l’agriculture vers le Sud (sans pour autant renoncer au Nord) reposera sur des garanties dont la disponibilité de l’eau, de l’énergie et de la volonté des investisseurs ».

Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture a relevé qu’ « investir aujourd’hui dans le Sud n’est pas un rêve puisqu’il existe effectivement au Sud des zones productives dont la wilaya d’Adrar devenue leader dans la production des céréales, des légumes et des oléagineux ».

De son côté, le directeur général de la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA), chérif Benhabylès, a indiqué que « les changements climatiques et catastrophes qui en découlent impactent grandement la filière lait par le manque de fourrages, leur qualité médiocre et l’apparition de maladies entrainant la régression des cheptels, le recul des revenus des agriculteurs et l’abandon de leurs activités ».

  1. Benhabylès a fait savoir que » la CNMA œuvre constamment à proposer des services adaptés aux nouveaux besoins et est constamment disposé à accompagner le développement agricole et l’ensemble des filières de ce secteur stratégique ».

Cette journée d’étude a regroupé 150 participants dont des experts en élevage bovin et la filière lait, des représentants du secteur agricole, des laiteries et de la confédération des industriels et producteurs algériens et des éleveurs de neuf wilayas pour débattre de l’impact des changements climatiques et des opportunités de développement des filières animalières », selon les organisateurs.

Radio Algerienne

Le Premier ministre annonce le dégel définitif des promotions dans la Fonction publique

Le Premier ministre annonce le dégel définitif des promotions dans la Fonction publique

ALGER – Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a affirmé, samedi, que sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, il a été décidé de lever, de manière définitive, le gel des promotions dans la Fonction publique, ce qui permettra à 280.000 fonctionnaires remplissant les conditions d’ancienneté, d’en bénéficier.

Le Premier ministre qui répondait aux interrogations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur la Déclaration de politique générale du Gouvernement, a expliqué que cette opération à laquelle un budget de 29,6 milliards de dinars a été alloué, se fera progressivement sur trois ans (2023, 2024, 2025), à raison de 100.000 promotions par an. Cette décision vise à rattraper le retard enregistré depuis 9 ans.

M. Benabderrahmane a souligné que le retour au processus ordinaire des promotions dans la Fonction publique « se fera à l’horizon 2026, en fonction des plans des ressources humaines ».

APS

Plus de 20 startups algériennes prendront part au salon North Star by Gitex à Dubaï

Plus de 20 startups algériennes prendront part au salon North Star by Gitex à Dubaï

DUBAI – Plus d’une vingtaine de startups algériennes, accompagnées par l’accélérateur public Algeria Venture, prendront part, du 15 au 18 octobre, à Dubaï, au salon North Star by GITEX (Gulf Information Technology Exhibition), l’un des plus grands événements mondiaux consacrés aux technologies et aux startups.

Cette délégation compte vingt cinq (25) start-ups représentées par une soixantaine de jeunes entrepreneurs, qui prendront part, pour la première fois, au salon « EXPAND NORTH STAR », un évènement associé et organisé en parallèle au GITEX Global, sous le thème de l’intelligence artificielle, dans un pavillon algérien de 300 m2, au niveau du port de Dubaï.

La participation à cette manifestation, organisée sous la tutelle du ministère de l’Economie de la connaissance et des start-ups, a travers son l’accélérateur Algeria Venture, « permettra de relever le challenge pour mettre en avant l’innovation algérienne et le potentiel technologique des start-ups algériennes », a indiqué, à l’APS, Sidi Ali Zerrouki, DG d’Algeria Venture, assurant que cette présence s’inscrit dans le cadre des orientations données par le Président de la République pour le développement de ce secteur et l’encouragement des jeunes entrepreneurs, et surtout de leurs donner de la visibilité a l’international.

« C’est une participation honorable pour nos startups. Nos entreprises n’ont rien à envier aux entreprises internationales. Elles peuvent relever le défi et elles l’ont déjà fait, notamment en remportant des marchés à l’international », a souligné M. Zerrouki, assurant que « la délégation algérienne sera aussi la plus importante de tout le continent africain ».

Le salon Expand North Star est organisé par la Chambre de l’économie numérique de Dubaï sur le nouveau site du Dubaï Harbour (port de Dubaï) et devant accueillir plus de 100 pays représentés par 1800 startups dans 9 halls déployés sur une superficie de plus de 250000 M2.

En parallèle à l’exposition, trois start-ups algériennes ont été admises à la dernière étape pour le concours de la « finale du Pitch », et pouvant remporter des prix de 100.000 dollars par gagnant.

Soulignant que l’objectif de la participation algérienne est de mettre en avant l’innovation algérienne et la promotion des start-ups, M. Zerrouki a expliqué que « l’Algérie aspire à prendre une place prépondérante sur la scène mondiale de l’innovation ».

« Nous comptons exploiter cet événement comme une plate-forme pour présenter les avancées technologiques réalisées par les start-ups algériennes », a fait observer encore le DG de Algeria Venture.

Ainsi, les startups algériennes auront l’occasion de présenter leurs solutions novatrices à un public international, d’établir des partenariats et d’attirer l’attention des investisseurs potentiels.

Le GITEX, qui englobe d’autres salons spécialisés verra, par ailleurs, la présence d’une quarantaine d’autres entreprises algériennes de tailles moyennes et grandes qui prendront part au « Gitex Global », prévu du 16 au 20 octobre sur le site Dubai World Trade Center.

Le salon Gitex Global rassemblera les leaders de l’industrie technologique du monde entier, investis dans les domaines de l’intelligence artificielle, la cyber sécurité, la 5G, les villes intelligentes, le cloud et bien d’autres domaines du numérique.

Cette édition verra plus de 6.000 exposants représentant plus de 170 pays, notamment des leaders d’opinion, des créateurs, des innovateurs et des décideurs du secteur technologique, dans une surface constituée de 41 halls.

APS

Préservation de la dignité et du pouvoir d’achat du citoyen, « une question vitale d’une extrême importance » pour le président de la République

Préservation de la dignité et du pouvoir d’achat du citoyen, « une question vitale d’une extrême importance » pour le président de la République

ALGER- Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane a affirmé, samedi, que la préservation de la dignité du citoyen et de son pouvoir d’achat était « une question vitale d’une extrême importance » pour le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

« La préservation de la dignité du citoyen et de son pouvoir d’achat est une ligne rouge », a déclaré le Premier ministre en réponse aux préoccupations des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur la Déclaration de politique générale du Gouvernement, soulignant que « cette question est la devise du Gouvernement, en application des orientations du président de la République, quelles que soient les conditions financières et économiques du pays ».

Pour M. Benabderrahmane, la préservation du pouvoir d’achat « est une question vitale et d’une extrême importance pour le président de la République et le Gouvernement », qui « veille toujours à consolider le caractère social de l’Etat algérien, consacré dans la Proclamation du 1er Novembre et dans la Constitution », plaçant ainsi le citoyen « en tête des priorités, en toutes circonstances ».

Après avoir évoqué l’approche du Gouvernement pour soutenir le pouvoir d’achat et améliorer le niveau de vie des citoyens à travers une batterie de mesures et de mécanismes, le Premier ministre a indiqué que le processus de préservation du pouvoir d’achat du citoyen « se manifeste clairement par l’augmentation du montant des transferts sociaux directs, qui devrait passer de 2.714 milliards de DA en 2023 à 2.895 milliards de DA en 2024, soit une hausse de 181 milliards de DA (19,17 % du budget de l’Etat en 2024) ».

Entre autres mesures introduites dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat du citoyen, M. Benabderrahmane a cité la revalorisation des salaires des fonctionnaires et des pensions de retraités, mais aussi l’augmentation des salaires de plus de 2,8 millions de fonctionnaires et agents contractuels sur deux ans avec une incidence financière de 341 milliards de DA en 2023 et 578 milliards de DA à partir de 2024.

Dans le même contexte, un allègement de la charge fiscale a été effectué à travers la révision du barème de l’IRG pour toutes les catégories de salariés, en vertu de la loi de finances 2022, avec une incidence financière estimée à 174 milliards de DA, outre l’exonération de l’impôt sur le revenu global (IRG), pour les personnes dont le salaire imposable est inférieur à 30.000 DA.

A propos des préoccupations soulevées par certains députés concernant la relation entre les pouvoirs exécutif et législatif, en particulier en ce qui concerne le renforcement de la communication entre eux et les membres du Gouvernement, le Premier ministre a réaffirmé l’intérêt accordé par le Gouvernement à ce volet, et ce « suivant une stratégie claire que nous mettons en œuvre depuis plus de deux ans afin de renforcer l’interaction avec les mécanismes de contrôle parlementaire et le strict respect des dispositions constitutionnelles pertinentes, outre la contribution à l’amélioration du fonctionnement de ces mécanismes ».

 

« L’objectif principal est de passer d’une approche de justification de l’état des choses qui prévalait auparavant, à une approche d’une prise en charge efficace et rapide des préoccupations et des demandes des citoyens », a-t-il ajouté.

Pour concrétiser cette démarche, une plateforme numérique sera créée au niveau du ministère des Relations avec le Parlement, laquelle reliera tous les départements ministériels et le cabinet du Premier ministre, à même de garantir la modernisation et l’efficacité requises dans la gestion de ce dossier », a expliqué M. Benabderrahmane.

En ce qui concerne les réponses aux questions orales, le Premier ministre a réaffirmé la « pleine disponibilité du Gouvernement à mettre en œuvre toute mesure jugée appropriée par l’Assemblée populaire nationale afin d’améliorer le fonctionnement de ce mécanisme et de garantir le respect des délais constitutionnels de réponse, même si cela implique la présence, le jeudi, de tous les membres du Gouvernement au Parlement ».

Quant au secteur de l’Education nationale, M. Benabderrahmane a indiqué que les statuts des fonctionnaires relevant des corps du secteur seront rendus publics avant la fin de l’année, conformément à la directive du président de la République donnée lors de la réunion du Conseil des ministres du 12 septembre dernier.

S’agissant de la surcharge des classes, le Premier ministre a souligné que ce phénomène « touche un nombre très faible d’établissements éducatifs dans certaines wilayas », ajoutant que la principale cause de cette surcharge était « la non réception des projets d’établissements scolaires enregistrés dans les délais impartis, notamment du fait des répercussions de la pandémie du coronavirus ».

Il a rappelé, à ce propos, une batterie de mesures prises pour mettre fin à cette surcharge. Il s’agit, entre autres, de l’adoption de solutions adaptées à chaque situation, de la révision de la répartition géographique des établissements scolaires tout en ayant recours aux temps partiel ou plein dans les écoles primaires, en plus de l’ouverture d’annexes dans les établissements voisins en assurant le transport et la restauration au profit des élèves qui habitent loin de leur établissement.

Pour ce qui est du secteur de la Santé, M. Benabderrahmane a fait état de la réception, durant l’année 2023, de 13 nouveaux établissements hospitaliers qui ont été mis en service, outre l’ouverture de 61 polycliniques et 161 salles de soin.

Mettant en exergue les efforts consentis par l’Etat en vue de l’amélioration de la prise en charge des cancéreux, le Premier ministre a indiqué qu' »il sera procédé à l’acquisition de 29 nouveaux accélérateurs pour la radiothérapie au profit des centres anti-cancer », qui s’ajouteront à l’arsenal déjà en service, soulignant la conclusion de contrats de maintenance continue avec les compagnies internationales « Elekta » et « Varian » spécialisées dans les accélérateurs linéaires.

Dans ce cadre, le Premier ministre a aussi évoqué les mesures adoptées dans le but de garantir la disponibilité des médicaments à l’échelle nationale à l’instar des anesthésiques et de certains médicaments destinés au traitement du cancer, affirmant que « de nombreuses procédures immédiates ont été mises en place afin d’en assurer leur disponibilité, pour ne citer que l’accélération des procédures douanières afin de permettre l’acquisition de grandes quantités de ces médicaments dont une partie a été réceptionnée fin septembre dernier tandis que les quantités restantes arriveront en octobre ».

Evoquant la pénurie sévère de certains médicaments, le Premier ministre l’a imputée à « la réaction de certains laboratoires étrangers qui n’ont pas apprécié les mesures de régulation du marché prises par l’Etat favorisant le produit national », faisant savoir que des « instructions fermes ont été données, à cet effet, pour assurer un stock stratégique permanent de médicaments au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux et activer les mécanismes mis en place pour éviter les pénuries ».

Parmi ces mécanismes importants, il a cité « la plateforme numérique consacrée à la déclaration hebdomadaire du niveau des stocks de produits pharmaceutiques et des quantités distribuées par les établissements pharmaceutiques d’importation et de fabrication, outre l’observatoire de veille chargé de proposer des solutions et des alternatives thérapeutiques pour les médicaments susceptibles de connaître des perturbations en approvisionnement ».

Concernant l’élaboration de textes législatifs, M. Benabderrahmane a indiqué que cela se faisait « suivant un plan bien défini, permettant de parachever l’élaboration de l’ensemble des textes inscrits à l’ordre du  jour de la session parlementaire. Les députés seront informés à temps en vue de garantir leur promulgation dans les délais ».

APS