Inondations en Libye : 5000 maisons détruites à Jabal Akhdar selon les autorités

Inondations en Libye : 5000 maisons détruites à Jabal Akhdar selon les autorités

Le gouvernement libyen d’unité nationale a révélé, vendredi, qu’environ 5 000 maisons avaient été détruites dans la région de Jabal Akhdar à la suite de la tempête dévastatrice qui a frappé dimanche dernier les villes de l’est du pays.

L’Autorité des projets de logement et de services publics du gouvernement indique que le nombre de maisons endommagées à la suite des inondations dans les zones touchées de Jabal Akhdar est estimé à environ 5 000 maisons ».

L’autorité a expliqué : « La région a besoin d’entretien et de réhabilitation d’environ 35 km de routes endommagées et de 20 km de conduites principales de drainage des eaux pluviales ».

Elle a souligné en outre « l’effondrement des réseaux de distribution d’eau ce qui a entraîné l’interruption de l’eau potable dans plusieurs zones des communes concernées ».

Jeudi, la Chambre des représentants libyenne a approuvé, lors d’une séance d’urgence, un budget d’urgence estimé à 10 milliards de dinars libyens (deux milliards de dollars), pour faire face aux effets de la tempête et réhabiliter les villes sinistrées, selon des médias.

Le dimanche, 10 septembre, l’ouragan Daniel a balayé plusieurs régions de l’est de la Libye, notamment les villes de Derna, Benghazi, Al-Bayda, Al-Marj et Soussa, faisant des milliers de morts et entrainant le déplacement de plusieurs milliers de personnes.

Radio Algérienne

LPP: transfert des crédits classiques auprès du CPA à la Finance islamique possible

LPP: transfert des crédits classiques auprès du CPA à la Finance islamique possible

ALGER – Les clients du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) ayant bénéficié de crédits classiques pour l’acquisition d’un logement LPP peuvent, désormais, transférer depuis le 1er septembre ces financements à la formule « Idjara immobilier » (Location menant à la propriété), relevant de la Finance islamique, a indiqué le chef du département Finance islamique au CPA, M. Sofiane Mazari.

La relance du mécanisme de financement des logements LPP selon la formule de Finance islamique par le CPA, intervient en exécution de la convention signée, en 2021, entre la banque et l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI) en 2021, a indiqué M. Mazari dans une déclaration à l’APS.

Les bénéficiaires des logements LPP désirant obtenir un prêt pour l’achat de leurs logements selon la fourmule « Idjara Immobilier », avaient signé un engagement portant conversion du financement classique à des formules conformes aux préceptes de la Charia, en attendant l’entrée en vigueur effectif de la convention.

Les clients de la banque signataires de cet engagement peuvent désormais réaliser cette conversion, et les bénéficières qui n’avaient pas signé l’engagement peuvent, eux aussi, conversion en des formules conformes aux préceptes de la Charia sous certaines conditions, selon le même responsables.

Augmentation des dépôts de la finance islamique auprès de la banque de 120% fin août sur une base annuelle

M. Mazari a révélé que le CPA a enregistré une hausse considérable de dépôts dans le cadre de l’activité de la finance islamique, estimait à 30,7 milliards DA jusqu’à la fin du mois d’août, soit un taux de 120% sur une base annuelle.

La banque a connu, cette année, « le recouvrement de ressources considérables, d’autant plus qu’elle a enregistré un taux de croissance dans les dépôts, soit à travers les comptes d’épargne ou les comptes chèques, dépassant 100%, ce qui est chose importante, selon le responsable qui relève que la valeur des dépôts enregistrés à fin août de l’année écoulée, a été estimée à 14,01 Mds de DA.

Sur une base mensuelle, les dépôts connaissent dans le cadre de la finance islamique au sein du même établissement bancaire, un taux de croissances oscillant entre 7% et 8%, selon les dernières données de la banque publique qui enregistre actuellement, après environ deux années et demi du lancement de ses prestations de finance islamique, 28 produits dont 7 produits bancaires relatifs à l’épargne et 21 produits de financement destinés aux particuliers, aux professionnels et aux établissements.

Le nombre des comptes ouverts a, également, doublé au niveau des 100 guichets dédiés à la finance islamique, passant de quelque 21.500 comptes en août 2022 à 42.300 comptes à fin août de l’année en cours 2023.

Selon le même responsable, un programme a été tracé, en vue de créer 10 agences dédiées à la finance islamique, dont 5 seront réceptionnées avant la fin de l’année en cours, dans l’objectif de consolider le rapprochement avec les clients, tout en améliorant leur prise en charge, au regard de « la très forte demande enregistrée sur les produits bancaires islamiques ».

Selon M. Mazari, le produit le plus demandé au niveau de la banque est le crédit « Mourabaha Equipements » qui permet aux clients d’acquérir les meubles ainsi que les équipements électroménagers produits localement.

APS

Forte croissance du marché des produits bancaires de la finance islamique

Forte croissance du marché des produits bancaires de la finance islamique

ALGER- Lancé il y a trois ans, le marché des produits bancaires islamiques enregistre un fort taux de croissance, porté notamment par une demande soutenue, face à une offre diversifiée de produits et services que propose une douzaine d’établissements bancaires publics et privés.

Selon des données récentes de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), les dépôts bancaires totalisent « un peu plus de 700 milliards (mds) de Da » collectés par quelques 600 points de vente, entre agences dédiées et fenêtres islamiques au niveau des agences classiques réparties au niveau du territoire national.

« Cela porte à plus de 4% la part des dépôts bancaires islamiques dans les ressources globales collectées par les banques de la place, contre un peu plus de 1% il y a cinq ans », a indiqué à l’APS Sofiane Mazari, président du Comité finance islamique à l’ABEF.

Selon le même responsable, qui souligne « la réelle volonté politique à promouvoir la finance islamique », ce résultat est très intéressant et encourageant pour l’ensemble des banques vue la croissance de la collecte des ressources, les financements mais aussi la panoplie de produits bancaires conformes à la Charia et qui ne cesse de s’étoffer.

A fin août 2022, les dépôts bancaires islamiques avaient totalisé 500 mds de Da, les financements 400 mds de Da, alors que le nombre de fenêtres islamiques au niveau des banques avaient atteint les 469, d’après un précédent bilan communiqué par la Banque d’Algérie.

Actuellement, douze (12) banques proposent ces produits, notamment depuis la promulgation, en 2020, du cadre régissant cette finance, à savoir le règlement 2020-02 définissant les opérations de banque relevant de la finance islamique, et l’instruction 03-20 définissant les produits relevant de la finance islamique et fixant les modalités et caractéristiques techniques de leur mise en œuvre.

 

Les sukuk, nouvelle opportunité d’investissement

 

De plus, la nouvelle loi monétaire et bancaire promulguée en juin dernier consolide davantage le cadre juridique de ce secteur, en consacrant, entre autres, la création de banques exclusivement dédiées aux produits islamiques, note M. Mazari, pour qui cette loi ouvre la voie aussi à des partenariats nationaux et internationaux pour la création de nouveaux établissements bancaires et financiers islamiques en Algérie.

« Compte tenu de la croissance très rapide des fenêtres islamiques, je pense qu’il va y avoir de nouveaux acteurs sur le marché, de nouvelles banques islamiques étrangères qui vont s’installer notamment du Moyen Orient, du Qatar, de Turquie ou même de la Malaisie », a-t-il avancé à ce propos.

Interrogé, par ailleurs, sur la perspective de lancement des sukuk comme moyens de financement alternatif et leur impact sur le segment de la finance islamique, le représentant de l’ABEF estime qu’ils permettront aux banques et aux compagnie d’assurance takaful de développer leurs investissements et de placer leurs trésoreries excédentaires.

De plus, a-t-il ajouté, ces obligations islamiques notamment souveraines (lancés par le Trésor public) sont de nature à favoriser la création, à terme, de banques d’affaires « qui sont les plus à même de faire ce type de montages financiers et de les gérer ».

Il a d’autre part insisté sur la « grande volonté » de la communauté bancaire pour investir et former le capital humain dédié à l’activité de la finance islamique, soulignant le rôle de la communication et la sensibilisation dans le cadre d’une démarche d’inclusion financière notamment au profit de larges franges de la société.

Evoquant les perspectives du secteur à moyen terme, M. Mazari a mis l’accent sur le développement du marché boursier et l’importance pour les acteurs du marché à contribuer à financer les infrastructures publiques, et les entreprises productrices.

APS

Echanges commerciaux Algérie-Tunisie: nécessité de hisser la coopération bilatérale à des perspectives prometteuses

Echanges commerciaux Algérie-Tunisie: nécessité de hisser la coopération bilatérale à des perspectives prometteuses

ALGER- Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni a affirmé, vendredi,  à Tunis, lors des travaux de la 5e session de la Commission mixte algéro-tunisienne de suivi des échanges commerciaux qu’il a co-présidée avec son homologue tunisienne, Kalthoum Ben Rejeb, la volonté de l’Algérie de hisser la coopération bilatérale « à des perspectives prometteuses pour la réalisation des ambitions des deux pays dans divers domaines », a indiqué un communiqué du ministère.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Zitouni a souligné que « l’Algérie aspire à hisser la coopération bilatérale à des perspectives prometteuses pour la réalisation des ambitions des deux pays dans divers domaines », ajoutant que « la Tunisie est le deuxième partenaire de l’Algérie en Afrique ». Il a rappelé « l’attachement de l’Algérie à approfondir la consultation et la coordination sur les dossiers commerciaux liés notamment au développement du commerce extérieur pour augmenter le volume des échanges commerciaux », lit-on dans le communiqué.

M.Zitouni a en outre indiqué que la « tenue de cette session en cette conjoncture délicate sur le double plan régional et international, vient en concrétisation de la volonté politique des deux pays qui reflète la profondeur et la solidité des relations exceptionnelles et les liens de fraternité », a ajouté M. Zitouni.

Dans ce cadre, le ministre a indiqué que la relance de cette commission après plus de six ans « sera une opportunité pour élargir les consultations sur les voies et moyens de renforcer les relations économiques et commerciales bilatérales ».

De son côté, Mme Ben Rejeb a mis en exergue « les relations commerciales entre les deux pays ainsi que les efforts communs pour aplanir toutes les difficultés entravant les échanges commerciaux et les hisser à de meilleurs niveaux ».

La ministre tunisienne a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer « l’amélioration et le développement de l’accord préférentiel conclu le 4 décembre 2008 entre les gouvernements des deux pays conformément à l’article 4 du document », a conclu le communiqué.

APS

M. Zitouni co-préside avec son homologue tunisienne la 5e session de la Commission mixte algéro-tunisienne de suivi des échanges commerciaux

M. Zitouni co-préside avec son homologue tunisienne la 5e session de la Commission mixte algéro-tunisienne de suivi des échanges commerciaux

Le ministre du Commerce et de la Promotion des Exportations, M. Tayeb Zitouni, a indiqué, vendredi à Tunis, que le développement de la bande frontalière entre l’Algérie et la Tunisie, la promotion du commerce entre les deux pays, l’investissement et les zones franches étaient les principales questions abordées lors des travaux de la 5e session de la Commission mixte algéro tunisienne de suivi des échanges commerciaux, tenue dans la capitale tunisienne.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces travaux, co-présidés avec la ministre tunisienne du Commerce et du Développement des exportations, Mme Kalthoum Ben Rejeb, M. Zitouni a fait savoir que des rapports concernant ces questions et d’autres seront soumis à la Haute Commission mixte, qui se tiendra prochainement en Algérie, sous la co-présidence du Premier ministre, M. Aimen Benabderrahamene, et du Chef du Gouvernement tunisien, M. Ahmed Hachani.

Le ministre a souligné que la Haute Commission mixte permettra de donner « un nouvel élan » aux relations commerciales entre les deux pays.

 Radio Algérienne