L’Algérie abrite la 9e conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique

L’Algérie abrite la 9e conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique

ALGER – L’Algérie abritera, du 7 au 9 décembre, les travaux de la 9ème Conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, sous le thème  « Soutien aux nouveaux membres africains au Conseil de sécurité des Nations Unies dans le traitement des questions de la paix et de sécurité dans le continent africain ».

Cette conférence qui se tiendra à Oran, verra une participation de haut niveau, notamment au niveau ministériel, des Etats membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), ainsi que des membres africains du Conseil de sécurité de l’ONU, outre des experts et des représentants de haut niveau des instances africaines et des Nations Unies.

Cet importante rencontre vise à renforcer la coopération et la coordination entre le Conseil de paix et de sécurité africain et les membres africains du Conseil de sécurité de l’ONU dans l’accomplissement de leurs tâches, notamment en ce qui concerne la défense des positions et des intérêts communs de l’Afrique lors de la prise de décision au Conseil de sécurité des Nations Unies sur les questions de paix et de sécurité relatives au continent.

L’organisation de cette édition dans la ville d’Oran se veut un prolongement des éditions précédentes initiées par l’Algérie dans le cadre de son engagement ferme et constant en faveur du soutien de l’action de l’organisation dans le domaine de la paix et de la sécurité et ses efforts inlassables pour promouvoir l’action africaine commune.

Ces objectifs constituent les principaux axes que l’Algérie tend à défendre avec force, au nom des pays africains, à travers sa candidature à l’adhésion au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2024-2025, en coordination avec ses frères africains et à la lumière de son plein engagement envers les objectifs et les principes de la Charte constitutive de l’Union africaine et de la Charte des Nations.

APS

Les réalisations de l’Algérie en matière des objectifs de développement durable mises en avant à Djibouti

Les réalisations de l’Algérie en matière des objectifs de développement durable mises en avant à Djibouti

ALGER – Le sénateur, Mohamed Chouchane qui participe aux travaux du 2e Séminaire régional pour les parlements africains sur la réalisation des objectifs du développement durable (ODD) qui ont débuté lundi à Djibouti, a mis en avant les réalisations de l’Algérie en matière des ODD dans le cadre du renforcement de l’édification institutionnelle et l’élargissement de l’exercice de la démocratie.

« L’Algérie a atteint la plupart des ODD avant les délais impartis notamment ceux liés à l’éradication de la pauvreté, l’accès à l’éducation pour tous, la réduction du taux de mortalité des enfants et la promotion d’un environnement durable », a rappelé M. Chouchane, selon le communiqué.

Le membre du Conseil de la nation a évoqué également « le renforcement de l’édification institutionnelle de l’Etat de droit et l’élargissement de l’exercice de la démocratie participative dans l’Algérie nouvelle après la mise en conformité de notre système législatif avec les dispositions de la Constitution de novembre 2020 initiée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

Rappelant le premier rapport soumis par l’Algérie auprès du conseil économique et social de l’ONU sur les réalisations en termes d’ODD 2030, le représentant de l’Algérie a réitéré, à l’occasion, « l’attachement de l’Algérie au partenariat international dans le respect du principe de non ingérence dans les affaires internes des pays et le respect de la souveraineté des peuples et leur droit à l’autodétermination, outre l’adoption du dialogue et la solution politique pour le règlement des conflits internationaux, en sus de la réconciliation pour les crises internes ».

L’Algérie est représentée dans ce séminaire par une délégation conjointe regroupant des membres des deux chambres du Parlement.

APS

La Cour constitutionnelle, un édifice juridique dont l’Algérie peut se vanter devant les nations

La Cour constitutionnelle, un édifice juridique dont l’Algérie peut se vanter devant les nations

ALGER – Le président de la Cour constitutionnelle, M. Omar Belhadj a affirmé, lundi à Alger, que la Cour constitutionnelle dont la création a été initiée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune « est un édifice juridique dont l’Algérie peut se vanter devant les nations ».

Dans une allocution à l’ouverture des travaux du colloque international sur « le droit d’accès du citoyen à la justice constitutionnelle à la lumière des systèmes comparés », organisé au Palais des Nations, à l’occasion du 1er anniversaire de la création de la Cour constitutionnelle, M. Belhadj a indiqué que cet organe était « un édifice juridique dont nous pouvons nous vanter devant les nations ».

Il a rappelé, à cet égard, que la création de la Cour constitutionnelle avait été initiée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a lancé de profonds chantiers de réforme entamés par une révision en profondeur et globale de la Constitution.

La révision constitutionnelle initiée par le Président Tebboune et plébiscitée par le peuple algérien en 2020 « consacre les principes de la véritable démocratie, un réel équilibre entre les pouvoirs, protège les droits et les libertés des citoyens, consacre l’indépendance de la Justice et les principes de la gouvernance intègre et le contrôle sous toutes ses dimensions », a-t-il souligné.

Relevant l’attachement du législateur à « garantir la suprématie de la Constitution et la promotion de la place de la justice constitutionnelle à travers la création d’une Cour constitutionnelle avec de larges prérogatives », il a fait observer que le texte fondamental a placé la Cour en tête des institutions de contrôle en charge de garantir le respect de la Constitution, réguler le fonctionnement des institutions et les activités des pouvoirs publics et trancher les différends entre les autorités constitutionnelles ainsi que l’explication des dispositions de la Constitution.

Evoquant les activités de l’institution constitutionnelle qu’il préside, M. Belhadj a mis l’accent sur la détermination de la Cour constitutionnelle depuis son installation à « élaborer une feuille de route pour ses actions », précisant que l’activité scientifique a occupé une place centrale parmi ses chapitres.

Sur cette base, il a été décidé de célébrer le 1er anniversaire de l’installation de la Cour par l’organisation d’un colloque scientifique à dimension internationale sur le thème sur « le droit d’accès du citoyen à la justice constitutionnelle à la lumière des systèmes comparés ».

Il a passé en revue le bilan des actions de la Cour, qui a rendu depuis son installation « 34 décisions en matière d’exception d’inconstitutionnalité et 6 décisions à l’occasion de contrôle à priori de 4 lois organiques, une ordonnance et une loi ».

M. Belhadj a qualifié la première décision en matière d’exception d’inconstitutionnalité d' »historique, en vertu de laquelle la Cour constitutionnelle a déclaré la constitutionnalité de l’article 24 de la loi portant organisation de la profession d’avocat qui garantit à l’avocat la protection juridique pendant l’exercice du droit de défense, de façon à le mettre à l’abri de toute forme de pression ».

La Cour constitutionnelle a, poursuit M. Belhadj, proclamé « les résultats définitifs à l’occasion du renouvellement partiel des membres élus du Conseil de la nation, mais aussi l’élection des membres du Conseil de la nation pour les nouvelles wilayas ».

Elle a rendu en outre quelque 60 décisions concernant les recours à l’encontre des décisions de la Commission chargée de contrôler le financement des comptes de la campagne électorale de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) et une décision relative à un cas de vacance et de remplacement à l’Assemblée populaire nationale (APN).

Dans le cadre de ses relations internationales, la Cour constitutionnelle a pris part à toutes les manifestations en lien avec la justice constitutionnelle, a-t-il fait savoir, annonçant la participation de la Cour « dans les prochains jours au congrès constitutif de la Conférence des institutions constitutionnelles des Pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), prévu à Istanbul (Turquie), après avoir contribué efficacement à poser le premier jalon de cet espace ».

La Cour a contacté les tribunaux et des Conseils constitutionnels amis en vue de « constituer des relations pérennes visant l’échange d’expertises et améliorer les pratiques en matière de justice constitutionnelle », invitant les participants à cette rencontre à « établir des relations de coopération et d’échange d’expertises et d’expériences ».

aps