Les entretiens ont porté sur « l’évaluation des relations bilatérales et leurs perspectives d’avenir, à la lumière des prochaines échéances bilatérales, en vue de renforcer un partenariat économique fructueux entre les deux pays, conformément aux conclusions de la visite d’Etat effectuée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au Portugal en mai 2023 », précise la même source.

Il a également été question de « la situation régionale et internationale actuelle, notamment l’agression israélienne incessante contre le peuple palestinien dans les territoires occupés », conclut le communiqué.

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A cette occasion, M. Boughali a fait part de « la volonté de l’Algérie de renforcer et de développer ses relations avec la République de Biélorussie aux niveaux bilatéral et multilatéral », soulignant que « les deux pays ont les moyens de hisser la coopération bilatérale au niveau escompté ».

Appelant à « renforcer la coopération bilatérale au niveau parlementaire », il a mis en avant le rôle des groupes d’amitié dans « le raffermissement des liens entre les peuples et l’accompagnement de la diplomatie officielle dans la réalisation des aspirations communes à bâtir des partenariats dans différents domaines ».

Concernant les questions internationales d’actualité, le président de l’APN a soutenu, concernant la situation en Palestine, qu' »on ne saurait parler de paix au Moyen-Orient sans permettre  au peuple palestinien d’exercer son droit légitime à l’établissement de son Etat indépendant ».

Evoquant la question du Sahara occidental inscrite auprès des Nations Unies comme une question de décolonisation, M. Boughali a souligné le souci de l’Algérie de « permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination ».

Concernant la lutte contre le crime organisé et la migration clandestine au Sahel, M. Boughali a précisé que l’Algérie « s’emploie à régler ces problèmes selon une approche holistique qui tient compte des racines de ces phénomènes ».

De son côté, M. Aleïnik a indiqué que sa visite en Algérie visait à « développer les relations bilatérales dans tous les domaines d’intérêt commun », passant en revue, à cette occasion, « nombre de projets économiques visant à renforcer la coopération, notamment dans les domaines industriel et agricole ».

Il a insisté sur « la nécessité d’actualiser et d’augmenter le nombre d’accords et de mémorandums d’entente concernant les domaines de coopération que les deux pays peuvent envisager dans le cadre d’un partenariat solide et fort ».

Après avoir noté que le développement des relations parlementaires « s’inscrit en toute logique dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays dans les domaines politique et économique », le ministre biélorusse des Affaires étrangères a annoncé « la création prochaine, au niveau de la chambre basse du Parlement biélorusse, d’une commission consacrée au développement des relations parlementaires avec l’Algérie ».

Le responsable biélorusse a, par ailleurs, mis en avant « les positions analogues des deux pays à l’égard de plusieurs questions, notamment en ce qui concerne le soutien aux solutions pacifiques aux crises dans le monde et l’aspiration à un ordre mondial plus juste ».

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