Soudan : le conflit fait 5,3 millions de déplacés

Soudan : le conflit fait 5,3 millions de déplacés

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré vendredi que quelque 5,3 millions de personnes avaient fui la guerre au Soudan depuis le début du conflit entre les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces de soutien rapide (FSR) à la mi-avril.

« Alors que les combats entre les FAS et les FSR en sont à leur cinquième mois depuis avril, quelque 5,3 millions de personnes ont fui leur foyer et cherché refuge au Soudan ou dans les pays voisins », a déclaré l’OCHA dans son dernier rapport.

« Au Soudan, plus de 4,2 millions de personnes ont été déplacées vers 3.929 sites dans les 18 Etats du pays en date du 19 septembre », selon l’agence onusienne.

En outre, plus d’un million de personnes ont fui vers les pays voisins, notamment en Centrafrique, au Tchad, en Egypte, en Ethiopie et au Soudan du Sud, a indiqué l’OCHA en citant le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).

L’appel humanitaire lancé par l’ONU n’est financé qu’à hauteur de 31%. « Les donateurs devraient augmenter le financement humanitaire des organisations locales et internationales qui fournissent une aide vitale au Soudan et dans les pays voisins », selon le rapport.

Le Soudan est le théâtre d’affrontements meurtriers entre les FAS et les FSR à Khartoum et dans d’autres régions du pays depuis le 15 avril. Les combats ont fait au moins 3.000 morts et plus de 6.000 blessés, selon le ministère soudanais de la Santé..

Radio Algérienne

Agriculture: une volonté algéro-jordanienne de concrétiser des projets conjoints

Agriculture: une volonté algéro-jordanienne de concrétiser des projets conjoints

ALGER – Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, et le ministre de l’Agriculture du Royaume hachémite de Jordanie, Khaled Hneifat , ont exprimé, samedi à Alger, leur volonté de concrétiser des projets conjoints dans le secteur agricole, notamment dans  les régions du sud.

Les deux ministres s’exprimaient lors du forum algéro-jordanien de l’Agriculture, organisé à la Chambre nationale de l’Agriculture, et coprésidé par les deux responsables, en présence de l’ambassadeur jordanien en Algérie, du DG de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, de cadres centraux du ministère et d’opérateurs économiques algériens et jordaniens activant dans le secteur agricole.

Selon les organisateurs, ce forum s’inscrit dans la continuité de la visite effectuée en Algérie, en décembre dernier, par le roi de Jordanie, Abdullah II bin Al-Hussein, et la visite de la Commission ministérielle jordanienne en Algérie, en février de l’année en cours.

Intervenant à l’ouverture des travaux du forum, M. Henni a passé en revue les principales opportunités d’investissement dans le secteur agricole en Algérie, notamment celles liées à l’investissement dans les régions du sud.

Ces opportunités d’investissement « ne se limitent pas uniquement à la production et à la transformation, mais englobent d’autres domaines rentables, notamment la recherche et le transfert de technologie liés au développement des technologies biologiques, tels que la culture de tissus végétaux, l’amélioration génétique, la transplantation embryonnaire et l’insémination artificielle », a précisé le ministre.

Dans ce contexte, il a appelé les opérateurs jordaniens à contribuer à la concrétisation de projets conjoints, tout en bénéficiant des avantages et des incitations considérables offerts par l’Algérie aux investisseurs étrangers, notamment dans le cadre de la nouvelle loi sur l’investissement.

Par ailleurs, M. Henni a rappelé les principaux indicateurs du secteur agricole, notamment sa contribution à hauteur de 7,14 % au produit intérieur brut (PIB) et l’emploi de quelque 7,2 millions de personnes.

La valeur de la production agricole a atteint environ 4500 milliards Da en 2022, soit l’équivalent de 35 milliards USD, a-t-il soutenu.

Ces résultats ont été obtenus grâce aux mesures importantes prises par l’Etat durant ces trois dernières années, en application des orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, consistant en « l’augmentation de la production des produits stratégiques, la révision des textes règlementaires visant la modernisation de la production, l’assainissement du foncier agricole et la mise en place d’un cadre spécial pour encourager l’investissement agricole structurant, outre la numérisation de toutes les opérations et transactions du secteur ».

Le ministre jordanien de l’Agriculture, Khaled Hneifat a exprimé la volonté de développer et de renforcer les relations algéro-jordaniennes, notamment à travers la réalisation de projets  communs dans les domaines agricole et les ressources animales, au vu de l’expérience de son pays dans ce domaine », ajoutant qu’il y a un « fort potentiel en vue de consacrer une surface de 50.000 hectares dans les régions sud du pays à la céréaliculture et aux cultures fourragères  ainsi qu’à l’élevage de bétail ».

Le ministre jordanien s’est félicité des nouvelles lois promulguées qui sont « des indicateurs positifs sur l’encouragement des investissements conjoints, afin de réaliser la sécurité alimentaire dans les deux pays, face aux défis mondiaux actuels ».

AAPI: 3.411 projets d’investissements inscrits depuis début novembre 2022

Par ailleurs, et dans une déclaration à la presse en marge du forum, le directeur général de l’AAPI, Omar Rekkache a indiqué que le nombre des projets d’investissement inscrits depuis début novembre 2022 et jusqu’au 31 août 2023, s’élève à 3.411 dont 224 projets agricoles et 71 projets d’investissement étranger parmi lesquels un projet d’investissement jordanien dans le domaine des engrais.

Le responsable a émis le vœu de voir le nombre des projets inscrits doubler, « notamment après l’entrée prochaine de la loi relative aux modalités d’octroi du foncier en vigueur, au vu de son rôle dans l’accélération du processus de développement ».

Le Forum a été marqué par l’organisation de rencontres B2B entre les opérateurs algériens et jordaniens, outre la présentation d’un exposé sur la nouvelle loi sur l’investissement ainsi que des exposés sur les offres et les avantages d’investissement dans le domaine agricole, présentés par des cadres centraux du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, en vue de clarifier la vision autour des opportunités d’investissement offertes en Algérie.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni avait reçu, jeudi au siège du ministère, le ministre de l’Agriculture jordanien, Khaled Hneifat en visite de travail en Algérie à la tête d’une délégation d’investisseurs, et ce jusqu’au 25 septembre, en vue de renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

APS

 

Aoun inspecte le projet de réalisation d’une usine de transformation de légumes et de fruits à Jijel

Aoun inspecte le projet de réalisation d’une usine de transformation de légumes et de fruits à Jijel

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a inspecté samedi lors d’une visite de travail dans la wilaya de Jijel, le projet de réalisation d’une usine de transformation des légumes, des fruits, et d’extraction et de mise en bouteille d’huile d’olive, à El Achouat, dans la commune de Taher.

Selon les explications fournies au ministre par les responsables locaux, ce projet est initié dans le cadre de la relance des établissements publics dont l’activité a été suspendue, en 2021, sur décision du Conseil des participations de l’Etat.

Une unité qui sera relancée à la suite de la création d’une société mixte dénommée Jumagro, produit d’une joint-venture Agrodiv-Madar dont les parts sont respectivement détenues à hauteur de 60 et 40 %.

La relance, en janvier 2023, de Jumagro, un modèle de partenariat public-public, s’inscrit en droite ligne de la stratégie de reprise des activités des unités dont le fonctionnement avait été suspendu.

L’usine comprend trois lignes de production d’huile d’olive, de jus et de fruits surgelés, selon les explications des responsables concernés.

  1. Aoun a écouté, à cette occasion, un exposé sur l’avancement de ce projet dont le rythme de réalisation connaît un rythme appréciable, notamment après l’acquisition et l’installation, en juillet dernier, d’une ligne de triturage d’olives et de conditionnement d’huile d’olive dans des bouteilles en verre d’une contenance de 0,75 litres et d’un litre.

A cela, s’ajoute la ligne de production et de conditionnement de jus de fruits non gazeux dans des bouteilles en plastique de différentes capacités (2 litres, 1 litre, 33 et 25 centilitres), qui sera réceptionnée à partir de décembre 2023.

Le ministre s’est enquis des travaux de réalisation de l’usine qui occupe une superficie totale de 9,3 hectares et qui produit de l’huile d’olive, du jus de fruits, ainsi que des conserves de légumes et de fruits, pour une capacité de production de 12.000 bouteilles/heure pour les jus et 500 bouteilles/heure pour l’huile d’olive.

En prévision de l’entrée en production de l’usine, des contacts sont entrepris avec plusieurs coopératives agricoles et autres investisseurs, en coordination avec les services compétents du ministère de l’Agriculture et du développement rural, à l’effet d’approvisionner l’usine en divers produits agricoles, dans le cadre d’une démarche visant principalement la valorisation des produits agricoles et leur intégration dans le processus de production industrielle pour conforter un développement local intégré et créer de nouveaux emplois.

Le ministre a insisté, à cette occasion, sur la nécessité de maîtriser les délais de réalisation et de les réduire en renforçant les équipes de travail par le recours au système  3 x 8 afin que cette unité entre dans la phase de production le plus rapidement possible, compte tenu de son importance pour impulser le développement dans la région en créant 250 emplois directs dans une première étape.

Il a également insisté sur l’établissement de « contrats de performance » à l’adresse des équipes chargées de mener à bien le projet, et de travailler à la mise en place d’un système de traitement et de recyclage des eaux usées, dans une démarche visant à protéger l’environnement et à préserver les ressources en eau de la région.

Radio Algérienne

Banque d’Algérie: adoption d’un texte réglementaire régissant les bureaux de change

Banque d’Algérie: adoption d’un texte réglementaire régissant les bureaux de change

Le Conseil Monétaire et Bancaire vient d’adopter un projet de règlement relatif aux conditions d’autorisation, de constitution, d’agrément et d’exercice des bureaux de change, une démarche qui vise à créer les conditions idoines à même de favoriser le déploiement d’un vaste réseau national de ces bureaux, indique un communiqué de la Banque d’Algérie.

« Le Conseil Monétaire et Bancaire, lors de sa session ordinaire tenue le 21 septembre 2023, sous la présidence de M. Saleh Eddine Taleb, Gouverneur de la Banque d’Algérie, a adopté le projet de règlement relatif aux conditions d’autorisation, de constitution, d’agrément et d’exercice des bureaux de change », informe le communiqué.

L’adoption de ce texte s’inscrit, selon la BA, dans le cadre « d’une démarche progressive qui vise, dans une première étape, à créer les conditions idoines à même de favoriser le déploiement d’un vaste réseau national de bureaux de change, pour faciliter les opérations de change au large public ».

A ce titre, le champ d’activités de ces bureaux « englobera plusieurs opérations, notamment, celles portant sur le droit ou allocation de change au profit des résidents, pour voyages touristiques ou professionnels à l’étranger, frais d’études et de stage, etc… », précise le communiqué.

Cette étape cruciale de mise en place d’un « réseau organisé et régulé » d’établissements offrant des services de change sécurisés, sera suivie par une révision du corpus régissant ces opérations de change, en adéquation avec l’évolution économique et sociale de notre pays, ajoute la Banque d’Algérie.

Ce règlement « constitue le premier d’une série de textes d’application de la Loi monétaire et bancaire n 23-09 du 21 juin 2023 et sera suivi par d’autres règlements, qui seront promulgués successivement », précise-t-on de même source.

 Radio Algérienne

Travaux publics : lancement prochain de nouveaux projets pour résorber la congestion routière à Alger

Travaux publics : lancement prochain de nouveaux projets pour résorber la congestion routière à Alger

Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Lakhdar Rekhroukh, a annoncé, samedi à Alger, le lancement, « dans les prochaines semaines », de nouveaux projets dans la capitale, pour résorber la congestion routière.

Dans une déclaration à la presse, en marge des travaux d’une conférence organisée par l’Association algérienne de la route (ARAL), sur « la numérisation et le contrôle des installations à l’aide d’un système de modélisation des données du bâtiment (BIM), M. Rekhroukh a fait état du « lancement de nombre de projets, dans les prochaines semaines, pour résorber la congestion routière dans la capitale ».

« Nous envisageons d’autres projets dans le domaine des transports publics, qui permettront de réduire l’utilisation de la voiture », a-t-il soutenu, indiquant que les entreprises de réalisation travaillent en alternance afin de réduire les délais de réalisation, tout en veillant à ne pas obstruer le trafic routier.

Par ailleurs, le ministre s’est félicité de la maîtrise dont font preuve les entreprises algériennes dans la  réalisation de diverses installations techniques, « ce qui leur a permis de réaliser des projets dans plusieurs pays ».

Lors de son allocution d’ouverture de cette conférence, en présence du président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Bouchenak Khelladi Sidi Mohammed, M. Rekhroukh a affirmé que le système de BIM sera introduit dans les programmes pédagogiques de l’Ecole des métiers des travaux publics de Djelfa et l’Ecole supérieure de management des travaux publics (ESMTP) d’Alger.

Le ministère est en passe de préparer les conditions de lancement du processus de formation au niveau des écoles en question, et de réfléchir aux contenus des programmes pédagogiques de ces deux établissements, a expliqué le ministre, invitant l’ARAL à contribuer à l’élaboration de ces programmes.

L’utilisation de la « BIM » comme un des systèmes numériques, permettra d’améliorer la gestion de réalisation des projets, a estimé le ministre qui a rappelé que cela s’inscrit dans le cadre des efforts de son département ministériel visant à développer les outils de numérisation, notamment à travers la généralisation de cette technologie à différents projets.

  1. Rekhroukh a, par ailleurs, souligné l’importance de prioriser l’entretien des routes et ce dès le début de la conception du projet.

Et d’ajouter que le réseau routier en Algérie s’étend sur plus de 141.000 km, dont près de 8.900 km sont des routes express et des autoroutes. Ce réseau englobe, dit-il, 11.595 ponts et 48 tunnels, relevant que les programmes en cours tendent à « développer et moderniser ce réseau ».

Le premier responsable du secteur a, d’autre part, indiqué que cette conférence permettra un échange d’expériences entre les professionnels du domaine routier en vue de trouver des solutions aux problèmes rencontrés sur le terrain.

De son côté, le président de l’ARAL, Chiali Farouk, a précisé que la technologie BIM est « une approche numérique pour la conception, la construction et la gestion des projets d’infrastructures, reposant sur la création et l’utilisation d’un modèle informatique tridimensionnel intégré contenant toutes les informations nécessaires à la conception, la construction et la gestion d’un bâtiment ou d’une infrastructure ».

De plus, cette modélisation permet d’établir une collaboration plus efficace entre les différentes parties prenantes à tout projet, d’améliorer la qualité du travail et de réduire les coûts, selon l’intervenant qui a souligné, à ce propos, l’importance de l’application de cette technologie en Algérie au vu de « son potentiel énorme pour l’amélioration de l’efficacité et de la qualité de projets des travaux publics ».

 Radio Algérienne