Le représentant spécial du SG de l’ONU insiste sur les efforts rapides et coordonnés dans la Libye touchée par les inondations

Le représentant spécial du SG de l’ONU insiste sur les efforts rapides et coordonnés dans la Libye touchée par les inondations

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Abdoulaye Bathily, a  souligné dimanche l’importance d’efforts rapides, coordonnés et unis pour se remettre des inondations qui ont frappé l’est de la Libye la semaine dernière.   

Abdoulaye Bathily a fait ces remarques lors d’une réunion avec le président du Conseil présidentiel libyen Mohamed Younes El Menfi dans la capitale Tripoli, au cours de laquelle il a exprimé ses condoléances au nom de l’ONU après les inondations meurtrières qui ont balayé la ville de Derna et d’autres régions, a écrit M. Bathily dans un message sur le réseau social X.

L’envoyé de l’ONU a indiqué avoir insisté sur le besoin de transparence et de responsabilité dans l’utilisation des ressources au cours du processus de redressement et de reconstruction et avoir proposé la mise en place d’un mécanisme inclusif pour superviser les efforts de redressement.

Il a également souligné l’urgence pour la Libye de se doter d’institutions unifiées et légitimes afin de répondre efficacement à tous les défis auxquels le pays est confronté.

Le 10 septembre, la tempête méditerranéenne Daniel a déclenché les pires inondations en Libye depuis des décennies, qui ont jusqu’à présent fait au moins 5.500 morts et 10.000 disparus, selon les statistiques officielles.

Radio Algérienne

Banques centrales arabes: investir les excédents budgétaires dans les pays arabes

Banques centrales arabes: investir les excédents budgétaires dans les pays arabes

ALGER- Des gouverneurs de banques centrales arabes et des responsables du secteur financier ont mis l’accent, lundi à Alger, sur l’importance d’investir les excédents budgétaires arabes dans les pays arabes, et de renforcer le rôle des organisations de développement économique et financier arabes dans la coordination des politiques économiques communes, saluant les pas franchis par l’Algérie en matière de diversification de l’économie et de promotion de l’investissement.

Dans des déclarations en marge de la 47e session ordinaire du Conseil des gouverneurs des banques centrales et institutions monétaires arabes, les responsables financiers ont appelé les pays arabes à accélérer la mise en œuvre des réformes économiques pour diversifier leurs économies et faire face à la conjoncture économique actuelle qui a accentué les niveaux d’inflation et d’endettement, et ce à travers la coordination des efforts pour limiter les répercussions de l’inflation importée.

A cet égard, le gouverneur de la banque centrale irakienne, Ali Mohsen Ismail a insisté sur la coopération et la coordination des positions des pays arabes face à la situation économique internationale, plaidant pour des « réformes structurelles importantes en matière de diversification de l’économie ».

« Chaque pays se doit de définir les risques et les défis, et d’explorer les capacités et les énergies pour booster les investissements », a-t-il dit, appelant à investir les excédents budgétaires arabes dans les pays arabes au lieu de l’étranger.

La concrétisation de cet objectif passe, selon le même intervenant, par le dialogue et des mesures réglementaires, législatives et structurelles en vue de protéger ces investissements, regrettant le niveau des investissements arabes en dehors des Etats arabes, « plus importants que ceux à l’intérieur de ces Etats ».

M.Ismail a estimé, par ailleurs, que l’Algérie engageait des réformes structurelles pour diversifier son économie et capter les investissements, soulignant que le pays jouissait de « grandes potentialités qui peuvent contribuer à la réalisation d’une économie plus importante et une meilleure diversification ».

De son côté, le Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Merouane Abassi a fait observer que les grandes augmentations des taux d’intérêt en Europe et aux Etats-Unis décidées pour juguler l’inflation, avaient des répercussions négatives sur les pays débiteurs.

Il a relevé l’importance d’une « coordination des politiques monétaires et financières entre les Etats arabes, avec un retour à la production et à l’investissement, en vue de relancer la dynamique de croissance et trouver une solution à l’inflation importée ».

Il est crucial, pour le responsable tunisien, d’aboutir à une plus grande solidarité entre les Etats dans ce contexte économique, appelant dans ce sens à développer le Fonds monétaire arabe (FMA), afin qu’il soit un outil pour résoudre les problèmes financiers et monétaires.

Quant au gouverneur de la Banque centrale du Yémen, Ahmed Ahmed Ghaleb, il a affirmé que la digitalisation du secteur financier figurait parmi les plus importants points évoqués lors de la réunion des banques centrales arabes, ainsi que les défis de la relance de la croissance, la lutte contre l’endettement élevé de certains Etats et la coordination entre les politiques financières et monétaires.

Il a également mis en avant « les atouts économiques de Algérie sur le plan régional » relevant que le pays dispose d' »une économie prometteuse capable de sortir de toute crise qui pourrait surgir ».

De son côté, le vice-gouverneur de la Banque centrale d’Oman, Qais Issa Mohammed Al Yahyai, a mis en exergue l’importance des points inscrits à l’ordre du jour de la réunion eu égard à la situation économique internationale actuelle, jugeant qu’il est temps pour les économies arabes d’entreprendre des réformes financières dans le cadre d’un équilibre entre la croissance économique et la politique monétaire.

Créé en 1976, le FMA est une institution financière régionale arabe, visant principalement à établir des politiques et des méthodes de coopération monétaire arabe, développer les marchés financiers arabes et réunir les conditions menant à la création d’une monnaie arabe unifiée, outre le règlement des paiements courants entre les Etats membres.

Cette rencontre constitue une occasion pour les gouverneurs de banques centrales et d’institutions monétaires arabes d’examiner l’efficacité de la politique monétaire dans la lutte contre l’inflation et de passer en revue les principaux facteurs qui la provoquent.

Ont également été discutés lors de cette session, la coordination des positions des pays arabes face aux développements économiques et financiers mondiaux, ainsi que l’équilibre entre le renforcement de la numérisation des services financiers et le maintien de la stabilité financière, ou encore la promotion de l’autonomie, la transparence et la gouvernance en matière d’activités des banques centrales.

APS

Pétrole: le Brent frôle les 95 dollars

Pétrole: le Brent frôle les 95 dollars

Les prix du pétrole accéléraient leur hausse, ce lundi, frôlant la barre de 95 dollars, toujours poussés par les réductions volontaires de l’Arabie saoudite et de la Russie.

Dans les séances de l’après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord, prenait 0,83% à 94,71 dollars, après avoir culminé jusqu’à 94,95 dollars. Le brut a ainsi encore touché lundi de nouveaux plus hauts depuis 10 mois.

L’Arabie saoudite et la Russie ont décidé de prolonger leurs coupes volontaires de production et des exportations concernant environ 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. Depuis quelques jours, plusieurs analystes évoquent même la possibilité d’un retour du prix du baril à plus de 100 dollars.

Radio Algérienne

Arkab reçoit le Commissaire au commerce du roi du Royaume-Uni pour l’Afrique

Arkab reçoit le Commissaire au commerce du roi du Royaume-Uni pour l’Afrique

ALGER – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a reçu lundi le Commissaire au commerce du roi du Royaume-Uni pour l’Afrique, John Humphrey avec lequel il a examiné les voies et moyens de consolider les relations de coopération et de partenariat dans le domaine de l’énergie et des mines, indique un communiqué du ministère.

La rencontre s’est déroulée au siège du ministère, en présence de l’ambassadrice du Royaume-Uni en Algérie et de cadres du ministère, ajoute la même source.

A cette occasion,  » les voies et moyens de consolider la coopération et le partenariat entre les deux pays dans le domaine de l’énergie et des mines ont été examinés, notamment dans le domaine des énergies renouvelables, à l’instar de la production d’énergie solaire et éolienne, leur intégration au réseau et leur transport vers les régions enclavées et les exploitations agricoles, de même que la formation et la fabrication locale d’équipements énergétiques ».

Selon le ministère, M. Arkab a présenté « un aperçu global du programme de développement des énergies renouvelables en Algérie, notamment la concrétisation du programme qui vise à atteindre 15.000 Mégawatts en énergie photovoltaïque à l’horizon 2035 ».

Mettant également en avant « la volonté de l’Algérie d’œuvrer davantage au développement de ses ressources de manière meilleure et d’explorer de manière optimale ses ressources minières, le ministre a appelé à cette occasion, à « consolider les échanges et les concertations avec les sociétés britanniques, en vue d’investir dans le secteur des mines en Algérie et créer des partenariats mutuellement bénéfiques avec les sociétés algériennes, avec le transfert de la connaissance et de la formation, notamment dans le domaine des études géologiques ».

De son côté, M. Humphrey a affirmé que les discussions étaient « très fructueuses », faisant part de « la disponibilité de son pays à développer les relations de partenariat et de coopération avec l’Algérie, consolider les concertations économiques et commerciales et échanger les expériences ».

APS

ENR: le CDER prend part au 26e salon « ECOMONDO » en novembre en Italie

ENR: le CDER prend part au 26e salon « ECOMONDO » en novembre en Italie

ALGER- Le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) participera à la 26éme édition du Salon international sur l’économie verte et circulaire « ECOMONDO » qui se tiendra du 7 au 10 novembre prochain à Rimini, en Italie, a indiqué, lundi le Centre dans un communiqué.

« Le CDER organise, en collaboration avec l’IEG, un voyage d’affaire de trois jours au profit des entreprises Algériennes pour participer à ce Salon international et à des rencontres B2B avec leurs homologues italiens et internationaux », précise la même source.

Le salon constitue  »l’évènement international de référence en Europe et dans le bassin méditerranéen pour les technologie, services et solutions industrielles dans les secteurs de l’économie verte et circulaire ». Il accueille, souligne la même source, les entreprises leaders dans les services, solutions et technologies environnementales, couvrant la gestion de l’eau, l’élimination des déchets, le textile, la bioénergie, la gestion et la protection des sols, les transports, l’agriculture et les villes durables.

Des conférences, des débats et des ateliers seront également au menu afin d’explorer les aspects liés au monde des énergies renouvelables et à la transition énergétique au niveau national et international.

Dans le cadre du partenariat stratégique entre l’Algérie et l’Italie, essentiellement dans le domaine de la transition énergétique, le CDER est désormais le partenaire officiel de The Italian Exhibition Group « IEG » en Algérie, précise le Centre.

Le partenariat entre le CDER et l’IEG vise à vulgariser les activités du centre et ses unités à l’échelle internationale pour d’éventuelle participation aux appels à projets internationaux.

Il constitue aussi l’occasion pour exposer le savoir-faire du CDER et des entreprises algériennes dans le domaine des énergies renouvelables et l’économie circulaire et œuvre à établir une collaboration gagnant-gagnant et à favoriser la promotion des relations économiques, commerciales et industrielles entre l’Algérie et l’Italie, notamment dans le cadre de l’échange de technologies en matière de développement des énergies renouvelables et de l’économie circulaire, ajoute le communiqué.

APS