TexStyle Expo: la 5e édition se tiendra en décembre

TexStyle Expo: la 5e édition se tiendra en décembre

ALGER – Le Salon international du textile, habillement, cuir et équipement « TexStyle Expo » tiendra sa 5e édition du 19 au 21 décembre au Centre international des conférences (CIC d’Alger), indiquent samedi les organisateurs dans un communiqué.

Selon la même source, toutes les filiales et les métiers majeurs du secteur du textile et cuir serons représentés au cours de cet évènement, notamment la matière première et semi finis, machines, équipements, design, process et services ainsi que le prêt à porter, chaussures, maroquineries, linge de maison et accessoires.

Des rencontres d’affaires B2B sont organisées, en marge de l’événement, pour des échanges professionnels entre visiteurs et exposants des différents pays dont l’Algérie, la Turquie, la Russie, l’Egypte, le Royaume-Uni, la Tunisie, l’Inde, le Pakistan, l’Indonésie, ajoutent les organisateurs.

APS

Automobile: importations et construction de retour, les activités recadrées

Automobile: importations et construction de retour, les activités recadrées

ALGER – L’année 2022 aura été marquée par le dénouement du dossier de l’automobile en Algérie, à la faveur de la publication, conformément aux instructions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, des décrets exécutifs fixant les conditions d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs et celle de construction de véhicules, ainsi que la relance de l’importation des voitures de moins de trois ans, dans le cadre du projet de loi de finances de 2023.

Ces mesures phares permettent ainsi au dossier de l’automobile en Algérie de connaitre son épilogue, après une expérience non réussie ayant coûté cher au Trésor public, ainsi que des poursuites judiciaires dans des dossiers de corruption.

Ainsi, et grâce à la volonté politique affichée pour régler ce dossier, le marché de l’automobile verra enfin le bout du tunnel, à la faveur des nouvelles mesures, avec le retour, tant attendu, des activités d’importation de véhicules neufs et de la construction des véhicules, permettant une baisse des prix des voitures en Algérie lesquels atteignent des records.

Des activités qui seront cependant fondées sur de nouvelles règles et soumises à de nouvelles conditions, à la faveur du décret exécutif N22-383, fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, ainsi que le décret exécutif N 22-384, fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules, publiés en novembre dernier.

Le 23 octobre dernier, lors du Conseil des ministres, le Président Tebboune avait insisté sur l’impératif de faire « la distinction entre l’activité des concessionnaires importateurs et celle des fabricants, et s’orienter vers une industrie mécanique suivant des normes technologiques modernes », en ordonnant le Gouvernement de publier, le 17 novembre, les deux cahiers des charges relatifs à l’importation et à la construction des véhicules.

Parallèlement à ces deux décrets, le texte de Loi de Finances 2023 a également relancé l’importation des véhicules touristiques de moins de trois ans d’âge, par les citoyens, pour usage personnel, en réponse aux directives du Président de la République, ce qui constituera, avec les autres mesures, une bouffée d’oxygène pour le marché de l’automobile en Algérie.

Ce marché devra ainsi, dès les premiers mois de 2023, commencer à accueillir des véhicules neufs ou d’occasion, commercialisés par des concessionnaires ou importés par des particuliers, au grand bonheur des citoyens.

Le géant Stellantis s’installe, d’autres constructeurs attendus

Augurant l’avènement d’une nouvelle ère des activités d’importation et de construction de véhicules en Algérie, une convention-cadre entre le ministère de l’Industrie et le géant de l’automobile Stellantis a été signée mi-octobre dernier pour la production locale de véhicules de marque FIAT.

Portant sur la réalisation d’un projet de production de véhicules touristiques et utilitaires légers à Oran, ainsi que le développement des activités industrielles, des services après-vente et de pièces détachées de la marque, l’accord avec le Groupe Stellantis, né de la fusion de PSA et Fiat-Chrysler, est considéré comme un premier pas pour asseoir une véritable industrie automobile en Algérie.

Numéro deux européen après Volkswagen et 4e mondial, Stellantis a déjà dépêché ses représentants pour visiter le site devant accueillir sa future usine en Algérie.

D’une capacité de production initiale de 60.000 véhicules/an à partir de la première année, puis 90.000 véhicules/an, l’usine automobile Fiat sera implantée sur une assiette foncière de 40 ha.

Elle sera jouxtée par une autre sur une superficie de 80 ha, consacrée aux fournisseurs locaux et aux entreprises sous-traitantes, pour développer un véritable écosystème à travers un plan d’intégration locale, dans le cadre d’un plan global visant à améliorer le savoir-faire des acteurs existants en Algérie, et à trouver de nouveaux acteurs pour réaliser les moyennes d’intégration requises dans le cahier des charges.

Donnant un coup d’accélérateur pour la concrétisation de ce projet, le groupe Stellantis a signé récemment le nouveau cahier des charges, ainsi qu’une convention avec l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), en application de l’accord cadre signé en octobre.

Une convention qui constitue une étape majeure dans ce projet qui traduit « les relations bilatérales privilégiées », ainsi que la volonté des Présidents algérien, M. Abdelmadjid Tebboune, et italien, M. Sergio Matterella de renforcer la coopération et le partenariat.

Les premiers véhicules de la marque Fiat devraient être disponibles à partir de la fin de l’année 2023, selon le ministre de l’industrie, Ahmed Zeghdar, qui a également annoncé que d’autres constructeurs s’en suivront.

APS

Industrie/Investissement: les préoccupations de 1808 opérateurs prises en charge

Industrie/Investissement: les préoccupations de 1808 opérateurs prises en charge

ALGER – Les directions de wilaya de l’industrie ont reçu, durant les mois de septembre et octobre 2022, quelque 1808 opérateurs économiques pour écouter et prendre en charge leurs préoccupations, a indiqué un bilan du ministère de l’Industrie.

Ces actions interviennent en application des instructions données le 11 septembre dernier par le ministre du secteur, Ahmed Zaghdar, aux directeurs de wilaya pour recevoir les investisseurs et les opérateurs économiques afin de les écouter, de répondre à leurs questions et de prendre en charge leurs préoccupations.

Pour le ministère de l’Industrie, la « grande affluence » enregistrée dans les directions est le résultat des réformes engagées par les pouvoirs publics, notamment à travers la promulgation de la nouvelle loi sur l’investissement. C’est un signe également, selon le ministère, de « la confiance retrouvée entre les investisseurs et les opérateurs économiques et l’administration, grâce aux dispositifs créés, tels que la Commission chargée de la levée des obstacles et le Médiateur de la République, outre la politique de relance des projets suspendus initiée par le Président de la République ».

Selon le bilan du ministère de l’Industrie, dont une copie est parvenue à l’APS, les demandes de renseignements sur la nouvelle loi sur l’investissement et les demandes de foncier industriel ont été au centre des intérêts des investisseurs et des opérateurs économiques qui ont été reçus, avec un taux de 83% du total des préoccupations soulevées au niveau des directions de wilayas en septembre et octobre derniers.

Les préoccupations relatives à la nouvelle loi sur l’investissement arrivent avec 764 préoccupations, suivies des demandes du foncier industriel (737 préoccupations), puis des préoccupations liées à la levée des obstacles et aux mesures administratives relatives aux permis d’exploitation, aux permis de construire et au raccordement aux différents réseaux (307 préoccupations enregistrées).

Ces préoccupations ont été prises en charge par les directions de wilayas, en fournissant des explications sur les questions soulevées concernant la nouvelle loi sur l’investissement, en enregistrant les demandes de foncier industriel et en réorientant les investisseurs vers les autorités administratives compétentes pour une prise en charge, notamment pour les questions, dont la décision finale relève d’autres secteurs, tout en apportant des précisions sur le rôle de la commission de wilaya chargée de lever les obstacles, notamment en ce qui concerne les projets suspendus, selon la même source.

Selon le même bilan, la wilaya d’Oum El Bouaghi a enregistré le plus grand nombre de préoccupations avec 198 préoccupations, suivie de Boumerdès avec 123 préoccupations, puis de Aïn Témouchent avec 99 préoccupations, et Tipasa avec 75 préoccupations.

Concernant la répartition des préoccupations selon les secteurs d’activité, le bilan précise que le secteur industriel arrive en tête avec 649 préoccupations enregistrées, soit 36% du total préoccupations, suivi par le secteur administratif avec 116 préoccupations (6%) et commercial avec 105 préoccupations (6%) du nombre global des préoccupations enregistrées au niveau des directions locales de l’Industrie.

Ces chiffres s’expliquent par l’intérêt particulier accordé par les opérateurs au secteur industriel sur les plans de l’investissement et des intentions d’investissement, notamment le domaine des industries légères, de transformation, alimentaires et autres.

La majorité des préoccupations soulevées concernant le secteur commercial ont porté sur les demandes de foncier et les procédures de réalisation de projets à l’instar des marchés et des stations de services, précise le ministère, ajoutant que « les investisseurs avaient été pris en charge selon les prérogatives des directions locales de l’Industrie et orientés vers les autorités compétentes pour les accompagner et les orienter ».

Quant au secteur du tourisme, quelque 68 préoccupations ont été enregistrées, soit 4% du taux global des préoccupations soulevées, a ajouté la source, soulignant que ces préoccupations avaient porté essentiellement sur les régions du Sud.

Par ailleurs, les préoccupations des investisseurs dans le domaine agricole ont porté sur les modalités d’accès au matériel et au foncier agricoles, en sus des intentions d’investissement dans le domaine du packaging et du stockage des fruits et légumes et des légumineuses, ainsi que les légumes avec 48 préoccupations.

Concernant le secteur de l’énergie, la majorité des préoccupations soulevées au niveau des directions locales de l’Industrie ont porté sur la réalisation de stations d’essence, les problèmes de raccordement à l’électricité et au gaz, le transfert des poteaux électriques entravant la réalisation de projets d’investissement et le raccordement des structures au réseau électrique à haute tension.

Le même bilan a indiqué que 48 préoccupations ont été enregistrées dans le secteur de l’énergie, soit 3% du taux global des préoccupations soulevées et que les préoccupations ont été prises en charge dans le cadre des prérogatives des directions, ajoutant que les personnes concernées avaient été orientées vers les autorités compétentes pour les accompagner et les orienter.

Concernant les secteurs de la Santé et des Travaux publics, les directions de l’Industrie ont enregistré 20 et 12 préoccupations respectivement soulevées par les investisseurs.

Le ministère a également enregistré 792 préoccupations (44% du taux global des préoccupations soulevées) qui constituent des intentions d’investissement dont les auteurs voulaient se renseigner sur le contenu de la nouvelle loi sur l’investissement ou s’enquérir des domaines les plus efficaces pour choisir les domaines importants et les mesures administratives en vue de la réalisation d’un projet d’investissement, outre les modalités d’accès au foncier industriel.

APS

Zeghdar appelle les investisseurs à participer au raccordement des zones industrielles aux réseaux divers

Zeghdar appelle les investisseurs à participer au raccordement des zones industrielles aux réseaux divers

MILA- Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a appelé jeudi à Chelghoum Laïd (wilaya de Mila) les investisseurs à participer avec les autorités locales, à la prise en charge des travaux de raccordement des zones industrielles aux réseaux divers.

M.Zeghdar s’exprimait lors de sa visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Mila, sur le site de la zone d’activités « 32 ha » de Chelghoum Laid, où il a inspecté une unité de production de peinture et produits d’entretien automobile, et y a attribué 12 autorisations d’exploitation.

Dans une déclaration à la presse, le ministre a souligné que la participation des investisseurs aux travaux de raccordement aux réseaux divers des zones industrielles et des zones d’activités, permettra d’accélérer l’entrée en fonction des projets d’investissement.

Il a précisé que ces travaux seront lancés dans le cadre d’un montage financier qui implique les investisseurs et les autorités locales des wilayas et des communes.

Le ministre a assuré les investisseurs de la volonté de l’Etat de les accompagner et d’alléger les entraves auxquelles ils font face, révélant que son département recense actuellement plus de 800 projets d’investissement à l’échelle nationale, dont le taux d’avancement des travaux varie entre 70 et 80 pour cent, l’Etat leur apporte son soutien conformément aux instructions du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, ce qui a permis de lever des obstacles multiples.

Le ministre de l’Industrie a appelé en outre les investisseurs à s’efforcer constamment de relever le taux d’intégration, il a affirmé que l’Algérie est aujourd’hui un pôle avec son dispositif juridique en matière d’investissement, ses potentialités et ses atouts qui ouvrent la voie à la transition vers une véritable industrialisation, une alternative à l’importation et le montage.

M.Ahmed Zeghdar accompagné du wali de Mila M. Mustapha Koreich, a visité la zone industrielle « Bougrana » de Chelghoum Laïd couvrant une superficie de 247 ha, où il a suivi un exposé sur les aménagements en cours de travaux, ainsi que les investissements qu’elle accueille, dans les filières de l’industrie alimentaire, l’industrie chimique et l’industrie lourde.

A noter que le ministre de l’Industrie a effectué une visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Jijel, avant d’entamer sa visite dans la wilaya de Mila.

APS

Journée d’étude sur l’efficacité des peines alternatives et les moyens de leur application

Journée d’étude sur l’efficacité des peines alternatives et les moyens de leur application

ALGER – Une journée d’étude sur « les peines alternatives: diversité et efficacité » a été organisée, samedi à Alger, par le Centre de recherches juridiques et judiciaires (CRJJ), en vue d’examiner l’efficacité des peines privatives de liberté et l’orientation vers des peines alternatives et leur introduction dans le système juridique national.

Le directeur général du CRJJ, Rachid Fareh, a insisté, à cette occasion, sur l’importance de ce sujet eu égard au développement de la sanction pénale ayant connu de nouveaux systèmes appelés les peines alternatives, une orientation qui « devrait réaliser des objectifs importants pour la réinsertion sociale des détenus afin de réduire le taux de récidive ».

Cette rencontre porte également sur « l’examen de l’efficacité de la peine privative de liberté dans la concrétisation des nouveaux rôles des peine et la définition du cadre général d’application des peines alternatives pour ce qui est des crimes et des peines prévues par la loi et des peines prononcées pour ce qui est des procédures de mise en œuvre, en sus d’examiner les perspectives des peines alternatives dans le droit algérien ».

Pour sa part, le directeur général de l’Administration pénitentiaire et de réinsertion, Essaid Zerb, a précisé que les acteurs dans le domaine aspirent, à travers cette journée d’étude, à « dégager des recommandations concernant certaines conditions requises pour l’application des peines alternatives, à l’instar de la peine des travaux d’intérêt public ».

Quatorze ans après le début de l’application des peines alternatives, « il est temps désormais pour le législateur algérien de procéder à l’évaluation de leur efficacité », a poursuivi le même responsable, soulignant que ce type de peines « est favorablement accueilli par les personnes condamnées qui remplissent les critères pour ouvrir droit à une peine alternative ».

Concernant la peine de travail d’intérêt général, le même responsable a expliqué « qu’après le prononcé du verdict, il est remplacé par le placement des condamnés dans des entreprises publiques pour travailler des heures supplémentaires gratuitement pour l’intérêt général, selon des procédures administratives spéciales, dont la préparation psychologique et physique, avant de les orienter vers les services de réinsertion qui les suivent sur le terrain pour s’assurer du respect des horaires de travail qu’ils doivent faire ».

En ce qui concerne l’adoption du bracelet électronique comme peine alternative, M. Zerb a souligné qu’il s’agit de l’une des sanctions pratiquées dans de nombreux pays, à l’instar de l’Algérie, faisant état d’un projet « de fabrication de bracelet électronique en Algérie avec des technologies et des compétences algériennes afin que cette technologie puisse être maîtrisées et appliquées convenablement ».

De leur côté, les participants ont présenté des exposés sur l’évolution de la pensée punitive à la lumière des exigences des politiques pénitentiaires contemporaines. Ils ont également examiné quelques-unes des peines alternatives en vigueur, à savoir la peine de travail d’intérêt général, la mise sous surveillance électronique et les amendes.

APS