Oran/7e symposium de l’Association algérienne de l’industrie du gaz

ORAN – Un rapport final a été élaboré sur les travaux du 7e symposium de l’Association algérienne de l’industrie du gaz (AIG), clôturé mercredi soir à Oran, comportant des propositions de rationalisation de la consommation du gaz naturel, a-t-on appris d’un membre de l’Association, Ghomri Smail Larbi.

Dans une déclaration à la presse, M. Ghomri a indiqué que l’AIG a élaboré un rapport final comportant différentes interventions, débats et observations présentés lors de cette rencontre de deux jours et a débattu du rôle et de la place du gaz naturel dans la transition énergétique. Il sera soumis aux hautes autorités du pays pour l’examiner afin d’adopter les bonnes méthodes de rationalisation du gaz naturel, capacité stratégique du pays à préserver pour les générations futures.

Il a souligné que le thème du septième symposium sur l’industrie gazière revêt « une grande importance » compte tenu du fait que l’Algérie est un membre important parmi les pays exportateurs de gaz dans le monde et dans l’industrie énergétique, notamment du gaz en Afrique et au Maghreb, et de ses engagements vis-à-vis de ses opérateurs auxquels elle fournit ce produit énergétique vital.

En outre, il a fait savoir que diverses études se sont accordé que la rationalisation de la consommation du gaz commence par des comportements simples et quotidiens, à la maison, au lieu de travail et dans le milieu environnemental, ce qui nécessite de mener des campagnes de sensibilisation auprès des citoyens pour les initier aux comportements économisant le gaz et l’importance de les adopter.

M. Ghomri a ajouté que « la disponibilité actuelle du gaz naturel n’empêche pas de réfléchir à la meilleure façon de le préserver encore pour de nombreuses années à l’avenir et d’exploiter ce qui est actuellement disponible pour produire des énergies renouvelables et fournir d’autres quantités pour l’exportation, dans le respect des engagements et des responsabilités de l’Algérie envers ses clients et ses opérateurs ».

Le 7e symposium de l’AIG a pris fin après deux jours de travaux, auxquels ont pris part plus de 700 participants représentant des entreprises, des acteurs de l’industrie et des chercheurs du pays et de l’étranger.

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Oran: clôture des travaux du 7e symposium de l’Association algérienne de l’industrie du gaz

ORAN – Les travaux du 7e symposium de l’Association algérienne de l’industrie du gaz (AIG), organisé sous le thème « le rôle et la place du gaz naturel dans la transition énergétique », en présence de 700 participants, se sont clôturés mercredi soir.

Le vice-président de l’AIG et président de la commission d’organisation de ce 7e symposium, Fethi Arbi a rappelé, dans une allocution lors de la cérémonie de clôture, l’importance des thèmes abordés, notamment la transition énergétique ainsi que l’importance du gaz et des énergies renouvelables, se félicitant de la pertinence du débat abordant des questions importantes qui devront être prises en considération.

A ce propos, il a souligné que la richesse du débat résulte de la participation d’une douzaine d’universités de différentes régions du pays, avec des doyens, des enseignants et des chercheurs, qui ont donné une dimension différente à cet événement, en faisant connaitre les récents travaux de recherche autour des énergies nouvelles et propres, en plus de la proposition de solutions à des difficultés rencontrées par les entreprises qui travaillent dans le domaine du gaz.

Cette manifestation économique et scientifique a abordé, deux jours durant, plusieurs thématiques ayant trait à la fois à l’amont et l’aval gaziers, au commerce international du gaz et aussi au transport, à la distribution et aux multiples usages du gaz naturel.

Le programme de ce symposium a comporté quatre sessions plénières autour d’axes stratégiques, huit sessions techniques orales et trois sessions posters, avec la participation de plus de 40 communicants oraux, 30 communicants posters, ainsi que des notes de synthèses des commissions permanentes de l’AIG, composées d’experts nationaux et de jeunes talents qui activent dans cadre du programme de travail de l’AIG au titre du triennat 2021-2023.

Plusieurs thématiques ont été abordées par les communications de ce symposium, entre autres, « la rationalisation et l’optimisation de l’utilisation du gaz naturel », « sécurité/transition énergétique et développement durable », « gestion et développement des réserves », « énergie renouvelable, hydrogène et bio énergie, « marchés gaziers », « sécurité énergétique et réservation de l’environnement ».

Une exposition technique a été organisée en parallèle aux assises du symposium avec la participation de 26 exposants.

L’AIG est une association citoyenne nationale à caractère scientifique et technique, à but non lucratif, fondée le 19 septembre 1993 par Sonatrach et Sonelgaz pour constituer un espace de rencontre de l’ensemble des acteurs directs et indirects de l’industrie du gaz en Algérie.

Elle inscrit son action pour la recherche de performances dans l’industrie du gaz et la promotion de pratiques respectueuses de l’environnement et du climat, de la sécurité et de la fiabilité.

L’AIG se fixe pour objectifs d’être un espace de réflexion et de convergence des compétences au service de l’industrie du gaz en Algérie, en plus de participer aux travaux et manifestations de l’Union internationale du gaz (UIG) et dans les espaces internationaux spécialisés.

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Le Conseil de la nation: Goudjil reçoit le chef du bureau politique du Mouvement palestinien « Hamas »

ALGER- Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a reçu, mercredi à Alger, une délégation du Mouvement palestinien « Hamas », conduite par M. Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement, a indiqué un communiqué de la Chambre haute du Parlement.

La rencontre était l’occasion pour échanger sur les derniers développements de la cause palestinienne, et réaffirmer la position ferme et inconditionnelle de l’Algérie en soutien à la cause juste du peuple palestinien dans sa résistance contre l’occupation sioniste abjecte, précise le communiqué.

A cette occasion, M. Haniyeh a passé en revue les derniers développements de la situation dans les territoires occupés, et salué les positions de l’Algérie et les efforts de ses dirigeants, exprimant la fierté des Palestiniens du soutien apporté à leur cause et de l’accord de réconciliation parrainé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a veillé à rassembler les rangs des Palestiniens et à mettre fin aux désaccords entre les frères, en vue de focaliser les efforts sur le recouvrement du droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant avec Al-Qods pour capitale, ajoute la même source.

Dans ce sillage, le chef du bureau politique du Hamas a réaffirmé « l’attachement de son mouvement à l’accord d’Alger », soulignant que « la résistance unifier le peuple sur le terrain, et éveille sa conscience qui lui permet de barrer la route à toutes tentatives visant à briser la résistance et la révolution palestinienne ».

Il a appelé, dans ce sillage, à « la construction d’un front national » face au gouvernement de l’entité sioniste et ses politiques, affirmant « la détermination du Mouvement et sa conviction quant à l’impérative mise en œuvre de l’accord d’Alger par la mise en place d’une feuille de route à cet effet ».

Pour sa part, M. Goudjil a réaffirmé « la place de la Palestine dans le cœur de tout Algérien et la centralité de la cause palestinienne dans les politiques de l’Etat algérien ». « Une position indéfectible jusqu’à l’établissement de l’Etat de Palestine ayant Al Qods pour capitale conformément à la légalité internationale et à l’initiative arabe de paix », estime-t-il.

Le président du Conseil de la nation a souligné, par la même, l’importance de l’accord de réconciliation signé à Alger à l’initiative du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, appelant à « l’application scrupuleuse de ses dispositions ».

Rappelant l’importance que revêt le consensus dans la lutte contre l’occupation, la priorité devant être accordée à l’unité nationale étant un choix stratégique dans toutes les causes de libération à travers le monde, en tête desquelles la Glorieuse Révolution du 1e novembre.

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Tenue de la 6e session des consultations politiques algéro-polonaises

ALGER – La 6e session des consultations politiques algéro-polonaises s’est tenue mercredi à Alger sous la coprésidence du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Amar Belani, et du vice-ministre polonais des Affaires étrangères, en charge de la Politique de développement, de l’Afrique et du Moyen-Orient, Pawel Jablonski, indique un communiqué du ministère.

Cette rencontre a permis aux deux parties de passer en revue les relations bilatérales dans leur ensemble et les perspectives de les promouvoir davantage à la faveur des réformes politiques et économiques engagées par l’Algérie et à l’aune des mutations géopolitiques actuelles, a-t-on expliqué.

« Les échanges fructueux et approfondis ont reflété l’excellence du dialogue politique bilatéral basé sur l’amitié et le respect mutuel ainsi qu’une réelle volonté partagée de renforcer le partenariat économique et commercial entre l’Algérie et la Pologne, conformément aux orientations des deux présidents de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et son homologue polonais, M. Andrzej Duda », lit-on dans le texte.

Selon la même source, les deux parties sont convenues de promouvoir la coopération entre l’Algérie et la Pologne dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de l’industrie et des TICs, à la faveur des opportunités et des avantages qu’offre la nouvelle Loi algérienne sur l’investissement, en matière de stabilité juridique, de transparence et d’assouplissement des procédures administratives et des facilités fiscales.

Les questions politiques internationales et régionales d’intérêt commun ont été également au menu des discussions entre les deux hauts responsables, notamment le conflit au Sahara occidental, la situation en Libye, au Sahel et au Proche-Orient, ainsi que la crise en Ukraine, a-t-on fait savoir.

Dans ce cadre, les deux parties ont constaté avec une « grande satisfaction » la « large convergence de leurs points de vue », notamment en ce qui concerne leur ferme attachement aux valeurs et principes de la Charte des Nations unies, au respect scrupuleux du droit international et de la légalité internationale et au règlement pacifique des conflits.

Il a été, également, souligné le rejet ferme par les deux pays de « tous les traitements discriminatoires et asymétriques qui sont à l’origine des vulnérabilités actuelles de l’architecture de sécurité collective ».

« Le responsable polonais a tenu à affirmer que la Pologne n’accepte pas l’application de doubles standards, qu’il s’agisse de la question palestinienne ou de la question du Sahara occidental », affirme le communiqué.

S’agissant du conflit au Moyen-Orient, les deux parties ont souligné la nécessité pour la communauté internationale d’œuvrer pour la promotion de la solution des deux Etats, qui demeure la seule voie à même de régler durablement le conflit entre la Palestine et l’entité sioniste « et, in fine, garantir la paix et la sécurité dans toute la région ».

Dans ce même registre, le haut responsable polonais a tenu à saluer les efforts « louables » consentis par l’Algérie pour unifier les rangs des Palestiniens et de réactiver, lors du Sommet arabe d’Alger, l’Initiative de paix arabe de 2002, en prélude à la reprise des négociations entre les parties au conflit.

Sur le conflit au Sahara occidental, M. Jablonski a rappelé « l’attachement de son pays au processus onusien pour le règlement de cette question sur la base d’une solution durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies en la matière et de la légalité internationale ».

Concernant la situation au Sahel, tout en saluant le « rôle central » de l’Algérie pour la stabilisation de cette région sensible, le haut responsable polonais a affirmé « partager pleinement l’approche algérienne holistique visant le traitement de causes profondes de l’insécurité au Sahel qui prend en charge à la fois les aspects sécuritaires et les besoins en matière de développement socio-économique ».

A noter que M. Jablonski était accompagné d’une importante délégation qui compte, notamment, le vice-ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Krzysztof Cieciora, et des représentants de plusieurs secteurs, dont l’énergie et l’industrie agroalimentaire.

En marge de cette 6e session des consultations politiques, un forum d’affaires et des rencontres B2B ont été organisés à l’effet de permettre une plus grande interaction entre les opérateurs économiques des deux pays, selon le communiqué.

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