ALGER – Le président de la Commission des Affaires étrangères, de la coopération internationale et de la communauté algérienne à l’étranger du Conseil de la nation, Omar Dadi Adoun a passé en revue mardi à Bujumbura (Burundi), le plan global de réforme adopté par l’Algérie afin de renforcer la résilience de son économie nationale face aux répercussions de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) et s’affranchir de la rente pétrolière, indique un communiqué de la chambre haute du Parlement.

Lors de sa participation à la tête d’une délégation parlementaire du Conseil de la nation, aux travaux de la 9ème réunion consultative de la Ligue des sénats, conseils consultatifs (choura) et conseils similaires d’Afrique et du monde arabe, tenue à Bujumbura (Burundi), M. Adoun a passé en revue le plan global de réforme adopté par l’Algérie, sous la direction du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à « renforcer la résilience de l’économie nationale face aux répercussions de la crise sanitaire mondiale et bâtir une économie réelle indépendante de la rente pétrolière qui reste soumise aux fluctuations internationales, en augmentant le volume d’exportations hors hydrocarbures ».

A ce titre, le sénateur a relevé l’importance particulière qu’attache l’Algérie aux exportations vers les pays africains, en rappelant les progrès réalisés à cet égard, avec l’accompagnement du Parlement algérien, à travers la mise à jour, l’adaptation et le renouvellement des cadres législatifs y afférents, ainsi que d’autres acquis obtenus depuis le début du processus d’édification de l’Algérie nouvelle sous la direction du Président Tebboune.

Par ailleurs, M. Adoun a appelé à la nécessité de « renforcer le partenariat arabo-africain, intensifier les efforts et promouvoir la coopération et l’action collective, afin d’éradiquer les fléaux qui entravent la réforme, le développement et la stabilité, et privent les peuples de se diriger vers une meilleure situation économique, à l’instar des menaces terroristes, de l’extrémisme violent et des vestiges du colonialisme dans les deux régions arabe et africaine », ajoute la même source.

APS