Le ministère palestinien des Affaires étrangères a fustigé, mardi, la légèreté avec laquelle certains Etats traitent l’agression génocidaire de l’entité sioniste contre la bande de Ghaza, qualifiant leurs déclarations appelant à réduire le niveau de ciblage des civils de « honteuses ».

Les tentatives de coexistence par plusieurs Etats avec l’entité sioniste, malgré la poursuite de son agression génocidaire contre la population de Ghaza, « en lui adressant des demandes afin de réduire le niveau de ciblage des civils, sont honteuses », a souligné la diplomatie palestinienne dans un communiqué, repris par l’agence de presse Wafa.

Le ministère a fait observer, à ce sujet, que « ce qui se passe dans la bande de Ghaza, documentée par l’audio et la vidéo, confirme le contraire et prouve que cette agression vise tous les habitants de la bande de Ghaza à travers deux options : tuer ou déplacer ».

Dénonçant, dans le même contexte, la poursuite du génocide collectif mené par I’entité sioniste contre le peuple palestinien, notamment dans la bande de Ghaza, le ministère a noté que cette agression « inclut un vieux plan, à savoir déplacer les habitants de la bande de Ghaza et les pousser par la force des bombardements, au-delà des frontières » de l’enclave palestinienne.

Il a averti, à ce titre, que « chaque jour qui passe de cette agression dévastatrice et raciste rapproche du crime de déplacement forcé massif de citoyens en dehors de la bande de Ghaza, dans le cadre d’une nouvelle Nakba imposée (par I’entité sioniste) au peuple palestinien, qui comprend également le déplacement de citoyens de Cisjordanie occupée, y compris El Qods-Est ».

A rappeler que 1,8 million de Palestiniens ont été déplacés de force depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, le 7 octobre dernier.

R-A