Industrie automobile : Aoun met le cap sur la sous-traitance

Industrie automobile : Aoun met le cap sur la sous-traitance

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun a souligné, hier mardi à Oran, l’importance de la création d’un tissu de sous-traitance dans le domaine de l’industrie automobile, en mesure de répondre aux normes et aux standards internationaux.

Intervenant à l’ouverture d’une rencontre organisée par le groupe Stellantis, qui a réuni 90 opérateurs algériens et étrangers, dans le but de nouer des partenariats de sous-traitance pour la fabrication des pièces et composantes automobiles, M. Aoun a noté que cette démarche vise à garantir le lancement d’une industrie automobile basée sur l’intégration locale, à travers la création d’un tissu de sous-traitance en mesure de répondre aux normes et aux standards internationaux en matière de qualité et de sécurité.

Cette rencontre, qui a réuni 90 opérateurs de 7 pays, soit l’Algérie, la Turquie, la France, l’Italie, la Tunisie, le Portugal et la Chine, vise à présenter la stratégie du groupe Stellantis en matière d’achat et d’approvisionnement en pièces et composants automobiles.

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a expliqué que son ministère ambitionne «de construire des partenariats gagnants dans différents domaines de sous-traitance, soit localement ou en joint-venture pour satisfaire la demande nationale ou à l’export».

«Cet événement devrait constituer la base d’une coopération durable et fructueuse et une plateforme d’échange, de partenariat et d’assistance, qui s’achèvera par la contractualisation des relations entre Stellantis et les fournisseurs ici présents», a-t-il ajouté.

Il a également souligné la volonté du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique et son engagement à bâtir une base solide pour le développement de l’industrie automobile en s’associant avec des partenaires ayant une grande expérience dans ce domaine.

«Cette démarche vise également à constituer une base de PME sous-traitantes afin d’assurer une intégration locale en valorisant les matières premières et en stimulant le progrès technologique, scientifique et l’innovation «, a-t-il noté.

Il a, par ailleurs, estimé que l’écosystème est aujourd’hui favorable pour attirer les investissements nationaux et étrangers dans l’industrie automobile, mettant en avant les avantages offerts par la loi sur la promotion de l’investissement.

Le chef d’opération Moyen-Orient et Afrique du groupe Stellantis, Samir Cherfan, a souligné pour sa part que le projet Fiat Algérie est un premier écosystème automobile intégré en Algérie, que les sous-traitants peuvent rejoindre.

L’Ambassadeur d’Italie en Algérie, Alberto Cutillo, a souligné que le gouvernement italien suit le projet Fiat Algérie avec «beaucoup d’attention», ajoutant que l’Italie est prête à continuer à accompagner l’Algérie dans l’implantation de l’industrie automobile, à travers un partenariat gagnant gagnant qui caractérise les relations bilatérales entre les deux pays.

RA

Salon «Djazagro» : 650 exposants attendus au du 22 au 25 avril

Salon «Djazagro» : 650 exposants attendus au du 22 au 25 avril

L’édition 2024 du Salon professionnel de la production agroalimentaire (Djazagro) se tiendra du 22 au 25 avril au Plais des expositions Pins maritimes (Alger) avec la participation de 650 exposants nationaux et étrangers représentant 28 pays, ont annoncé, hier mardi les organisateurs de cet événement économique.

Parmi ces exposants qui seront présents au salon, il y aura des entreprises algériennes et une grande partie d’entreprises représentants des pays de l’Union européenne, en plus d’exposants des pays voisins et de Malaisie, a affirmé la directrice du salon, Chantal de Lamotte, lors d’une conférence de presse, animée conjointement avec le commissaire du salon, Nabil Bey Boumezrag.

«Cette année encore, nous nous engageons à mettre en avant les dernières innovations technologiques industrielles du secteur agroalimentaire», a-t-elle affirmé en précisant qu’une attention particulière sera consacrée au volet du conditionnement et de l’emballage compte tenu de le son rôle primordial dans la vente du produit.

«Le rôle du packaging, autrefois limité à la fonction basique de protection du produit et d’information, a considérablement évolué et représente pour les producteurs un élément clé pour se positionner sur le marché et fidéliser les consommateurs», a-t-elle fait valoir.

Dans ce sens, elle cité les produits algériens notamment les produits de terroir qui sont «de très bonne qualité» tels l’huile d’olive et les dattes qui pourraient se positionner davantage sur les marchés internationaux à travers le développement de leur packaging.

«La force de l’Algérie c’est d’avoir un agriculture bio et une variétés impressionnantes de produits du terroir qu’il faut juste valoriser à travers l’emballage et le conditionnement «, a-t-elle insisté.

Pour sa part, le commissaire du salon, Nabil Bey Boumezrag, a souligné l’importance d’un tel événement qui devrait accueillir plus de 23.000 visiteurs dont un nombre important de professionnels et des porteurs de projets en quête d’opportunités d’affaires et de partenariat.

«Outre la promotion des produits algériens, le salon représente une plate forme de rencontre qui permet aux opérateurs de prospecter le marché national et renforcer les relations de partenariat industriels avec le tissu productif d’autant qu’il y’a des producteurs agricoles qui souhaiteraient se lancer dans la transformation», a-t-il affirmé, en assurant la disponibilité de machines industrielles pour la petite et la grande transformation afin de répondre à l’ensemble des opérateurs.

Djazagro verra également le retour du concours «Djaz’Innov» pour repérer les innovations susceptibles de dynamiser la croissance du marché agroalimentaire algérien, affirme les initiateurs du salon.

Une présélection permettra aux candidats choisis pour cette 3e édition de «Djaz’Inov» de mettre leur produit, service ou équipement, dans un espace nommé l’Agora des Expert. Les finalistes du concours présenteront leur produit et leur service aux visiteurs.

De ce même espace, des conférences sur des thématiques en rapport avec le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire seront présentées au public tout au long du salon.

Les communications porteront notamment sur le problème du gaspillage alimentaire, les enjeux de la traçabilité et la labellisation des produits du terroir, la conformité des produits agro-alimentaires et les opportunités d’exportation en Afrique.

RA

Arkab reçoit la DG du groupe CGG spécialisé en services géophysiques et géologiques

Arkab reçoit la DG du groupe CGG spécialisé en services géophysiques et géologiques

ALGER – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a reçu, lundi à Alger, la directrice générale du Groupe CGG spécialisé en services géophysiques et géologiques, Sophie Zurquiyah avec laquelle il évoqué les opportunités de coopération dans le domaine des hydrocarbures et le secteur minier, indique un communiqué du ministère.

A cette occasion, « les deux parties ont évoqué l’état des relations de coopération entre Sonatrach et le groupe CGG dans le domaine des hydrocarbures, ainsi que les perspectives de leur renforcement », a précisé le communiqué.

Elles ont également examiné « les opportunités de coopération et de partenariat dans le domaine du levé géophysique pour la prospection du pétrole et du gaz, ainsi qu’en matière de données, de recherches, de services pétroliers et de solutions technologiques modernes dans l’industrie pétrolière et gazière en Algérie, outre la capture du CO2 et la formation des ressources humaines dans ces domaines », ajoute la même source.

Les deux parties ont discuté, en outre, des opportunités de coopération dans le secteur minier, notamment en ce qui concerne les études et les recherches dans les domaines de la géologie, des ressources minérales et terrestres ainsi que de l’établissement des cartes, des bulletins et des rapports géologiques et géophysiques.

Il a été convenu de la tenue de réunions pour l’approfondissement des consultations et des discussions entre le groupe « CGG » et la Sonatrach, l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), le groupe Sonarem, l’Agence du service géologique d’Algérie (ASGA) et l’Agence nationale des activités minières (ANAM), selon le même communiqué.

APS

Tenue à Alger de la 1ere session du Conseil consultatif de l’IATF

Tenue à Alger de la 1ere session du Conseil consultatif de l’IATF

ALGER – Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a coprésidé avec le président du Conseil consultatif de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), M. Olusegun Obasanjo, ancien président de la République Fédérale du Nigéria, la première session du Conseil consultatif de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) 2025, en présence du secrétaire général (SG) de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Wamkele Mene, a indiqué, lundi, un communiqué du ministère.

Le projet d’ordre du jour et le projet du procès-verbal de la 8e et de la 9e réunions du Conseil consultatif ont été examinés lors de cette rencontre.

Il a été également question de l’examen des prérogatives du Conseil consultatif de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), prévue à Alger, ajoute la même source.

APS

Covid-19: la perte de production mondiale a atteint 3 300 milliards de dollars depuis 2020

Covid-19: la perte de production mondiale a atteint 3 300 milliards de dollars depuis 2020

La perte de production mondiale a atteint 3.300 milliards de dollars depuis 2020, a indiqué la chef du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.

S’exprimant lors d’un événement organisé par l’Atlantic Council (France), Mme Georgieva a affirmé que le rapport du (FMI) sur les perspectives de l’économie mondiale, qui sera publié dans les prochains jours, mettra en lumière une croissance mondiale légèrement plus forte mais relèvera en même temps beaucoup de sujets d’inquiétude qui subsistent depuis la pandémie de la Covid 19, en ajoutant que les cicatrices de la pandémie étaient toujours présentes et que la perte de production mondiale depuis 2020 s’élève à environ 3.300 milliards de dollars.

Selon ses propos, les Perspectives de l’économie mondiale du FMI mettront en lumière une croissance mondiale légèrement plus forte en raison de la vigueur de l’activité aux Etats-Unis et dans de nombreuses économies de marché émergentes.

 Elle a cité la consommation soutenue des ménages et les investissements des entreprises, l’atténuation des problèmes de la chaîne d’approvisionnement et la réduction de l’inflation comme contribuant à la croissance.

Toutefois, elle a prévenu qu’il y avait encore beaucoup de sujets d’inquiétude, expliquant dans ce sens que les perspectives de croissance se sont ralenties depuis la crise financière mondiale. «L’inflation n’est pas totalement vaincue, les réserves budgétaires ont été épuisées et la dette a augmenté, ce qui pose un défi majeur aux finances publiques de nombreux pays», a-t-elle analysé.

L’économiste bulgare a également évoqué l’environnement mondial  «devenu plus difficile» et «la recrudescence des tensions géopolitiques». Mme Georgieva a été reconduit dans ses fonctions de directeur général du FMI pour un mandat de cinq ans, avant les réunions de printemps aux Etats-Unis.

APS

Les inégalités de revenus augmentent dans les pays aidés par le FMI

Les inégalités de revenus augmentent dans les pays aidés par le FMI

Les inégalités de revenus ont progressé dans plus de 60% des pays actuellement sous programme d’aide du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), atteignant parfois les seuils d’alerte des Nations unies, selon un rapport publié ce lundi par l’ONG Oxfam.

Selon le rapport, 64 des 106 pays actuellement aidés par les institutions financières internationales (IFI) ont vu leur inégalités augmenter sensiblement, étant même particulièrement élevées dans une quarantaine d’entre eux, dont le Ghana, le Honduras ou le Mozambique.

«Le FMI et la BM présentent la lutte contre les inégalités comme une priorité mais soutiennent dans le même temps des politiques qui l’augmentent. Les gens ordinaires souffrent toujours plus du fait des coupes budgétaires dans la santé, l’éducation ou les transports. Ce haut niveau d’hypocrisie doit cesser», a déclaré dans un communiqué la responsable d’Oxfam à Washington, Kate Donald.

Plus encore, l’augmentation de la dette publique, notamment du fait de la hausse des taux d’intérêts, réduit d’autant la capacité de ces pays à financer correctement la santé, l’éducation ou les protections sociales nécessaires pour réduire les inégalités.

Cependant «l’accord signé par la BM visant à réduire les inégalités, une première en 80 ans, est une décision historique. Mais si la Banque veut réellement agir en la matière, le premier test sera d’en faire une priorité pour ses prêts aux pays les plus pauvres», a ajouté Mme Donald.

L’aide aux pays en développement, en particulier ceux qui sont actuellement en situation de crise de la dette ou qui risquent d’y tomber, sera l’un des principaux sujets abordés à l’occasion des réunions annuelles du FFMI et de la BM, qui se dérouleront toute la semaine à Washington.

Les dépenses publiques nécessaires pour soutenir les économies face à la pandémie puis aux chocs provoqués par l’inflation mondiale ont poussé les Etats à s’endetter, à un moment où les taux d’intérêts sont remontés, sous l’impulsion des banques centrales des principales économies, aux prises avec l’inflation.

Un cocktail qui a augmenté significativement le service de la dette dans certains pays, incapables de faire dès lors face à leurs échéances, qui mobilisent parfois plus de la moitié de leur budget.

Le FMI insiste régulièrement, lors de ses programmes, sur la nécessité pour les gouvernements de protéger les groupes les plus vulnérables au sein de leurs populations, alors que de son côté la mission première de la Banque mondiale reste de mettre fin à la pauvreté dans le monde.

Radio Algérienne