L’Afrique veut une réforme du Conseil de sécurité qui lève l’injustice historique à son égard

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf a affirmé, lundi à Alger, que l’Afrique veut une réforme du Conseil de sécurité qui lève l’injustice historique qui lui est imposée et place cet organe onusien à l’abri des tiraillements et des divisions qui ont occulté son rôle, soulignant que c’est tout le système international qui est lésé à travers la marginalisation de l’Afrique au sein de ce conseil.

Dans son allocution d’ouverture des travaux de la 11e Réunion ministérielle du Comité des dix chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (C10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal (Alger), M. Attaf a indiqué que cette rencontre « se tient, aujourd’hui, dans un contexte international d’une gravité et d’une complexité extrêmes, un contexte qui a remis au premier plan des priorités impérieuses, le dossier de la réforme de l’organe central de notre organisation onusienne, à savoir le Conseil de sécurité. »

Le ministre a également indiqué que la réforme du Conseil de sécurité international « est souhaitée et revendiquée par tous, mais pas avec la même mesure ni avec les mêmes objectifs nobles et constructifs sur lesquels repose la position africaine commune », soulignant que « l’Afrique veut une réforme qui élimine l’injustice historique qui lui est imposée, étant le seul absent aux sièges permanents du Conseil, et le moins représenté aux sièges non permanents au sein du même Conseil ».

Et d’ajouter: « L’Afrique veut une réforme qui redonne au Conseil son rôle et son efficacité dans le sillage des crises et des conflits successifs qui s’accumulent, aux niveaux régional et international et face à la stérilité des initiatives diplomatiques pour l’élaboration des solutions et règlements escomptés ». « l’Afrique, a-t-il insisté, veut une réforme qui place le Conseil à l’abri des tiraillements, des divisions et des polarisations qui ont occulté son rôle à un moment où l’on peut dire que le monde entier a besoin, plus que jamais, de ce mécanisme onusien central, en tant que garant de la légitimité internationale et des principes du droit international et en sa qualité de premier responsable de la sécurité du monde.

  1. Attaf a rappelé qu’il y a de nombreux exemples qui témoignent de la situation grave et exceptionnelle que traversent les relations internationales à l’heure actuelle, soulignant que « Ghaza, résistante et résiliente, fait face à une guerre génocidaire depuis plus de huit mois, sans que le Conseil de sécurité puisse mettre fin à l’agression israélienne féroce qui lui est infligée, ou tout au moins lui fournir les moyens de secours et de survie ».

« Notre continent connaît une recrudescence inquiétante des foyers de tension et de conflit qui affectent ses cinq régions, sans exception, au milieu des risques croissants d’ingérence étrangère devenue désormais un élément clé pour attiser les conflits et nourrir les divisions entre les enfants d’une même nation et d’une même organisation », a-t-il dit, soulignant que « le monde dans sa globalité connaît un déséquilibre des forces, un recul des valeurs et un recours croissant et préoccupant à la force au détriment des intérêts communs et du respect mutuel selon les principes de +l’intérêt général international+ ».

« Si une telle situation, avec tout ce qu’elle peut entrainer comme risques et conséquences, ne nécessite pas une réforme du Conseil de sécurité, alors quand et pour quelles autres raisons devrait-elle avoir lieu? », s’est interrogé le ministre, précisant que l’Algérie « croit fermement qu’une réforme du Conseil de sécurité s’impose aujourd’hui et pas demain, et que cette réforme n’aura de sens que si elle place au cœur de ses objectifs la satisfaction des revendications de l’Afrique, en distinguant le prioritaire de l’accessoire ».

  1. Attaf a précisé que « ce que l’Afrique revendique à travers le consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte revêt un caractère prioritaire clair et indiscutable », estimant que « les revendications africaines ne doivent pas rester otages de l’impasse actuelle dans les négociations gouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité en raison des positions divergentes des autres blocs, qu’il est difficile voire impossible de concilier ».

« Avec autant de confiance et d’assurance, poursuit le ministre, nous estimons, en Algérie, que ce n’est pas seulement le continent qui est lésé à travers la marginalisation de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité mais c’est tout le système international, soulignant que la voix de l’Afrique est connue pour ses positions équilibrées et judicieuses, pour son engagement total en conformité avec les règles régissant les relations internationales, et pour sa pleine adhésion à l’action internationale multilatérale dans tous ses volets, dimensions et objectifs ».

Et de rappeler que « les précédentes expériences avaient prouvé que la force de notre continent n’est pas seulement dans ses richesses naturelles considérables et ses ressources humaines extraordinaires, mais elle réside particulièrement dans l’unité de ses positions et de ses rangs, et le ralliement de ses membres autour des valeurs, des principes et des objectifs communs ».

Les derniers développements ont, selon le ministre, démontré « un élan international renouvelé qui atteste de la justesse et de la légitimité des revendications africaines relatives à sa représentation au Conseil de sécurité », un élan, a-t-il dit, que « nous devons renforcer pour consolider la position africaine commune ».

« Ainsi, tout comme il a décroché récemment la représentation permanente au sein du G20, notre continent parviendra, sans nul doute, grâce aux efforts conjoints de l’ensemble de ses enfants, à réparer l’injustice qui lui est imposée depuis longtemps », a encore souligné M. Attaf ajoutant qu' »il est grand temps de mettre un terme à cette injustice de sorte à permettre à l’Afrique de se positionner comme acteur influent qui contribue en toute responsabilité à la préservation de la paix et de la sécurité internationales ».

APS

Mondial-2026: les « Verts » renversent l’Ouganda (2-1) et se relancent

ALGER – La sélection algérienne de football s’est relancée dans la course pour la qualification à la Coupe du monde 2026, en décrochant une victoire renversante en déplacement face à l’Ouganda 2-1 (mi-temps : 0-1), lundi au national Mandela stadium à Kampala, en match comptant pour la 4e journée (Gr.G).

Le début de la rencontre a été en faveur des locaux, qui ont rapidement trouvé la faille dès la 10e minute de jeu sur un tir de Travis Mutyaba, profitant d’une balle mal dégagée par la défense des « Verts ».

Les coéquipiers du capitaine Aïssa Mandi n’ont pu inquiéter l’arrière garde des « Cranes », bien regroupée autour de son gardien Ismaïl Bin Abdulrachid Watenga.

Il a fallu attendre le temps additionnel de la première période pour assister à la première occasion de l’équipe nationale. Sur un joli travail individuel d’Aouar sur le côté gauche, Benrahma récupère la balle, avance et lance un tir à ras de terre, mais le cuir touche le poteau.

Le sélectionneur national le Bosnien Vladimir Petkovic a opéré cinq changements par rapport au précédent match, perdu jeudi domicile face à la Guinée (1-2), en titularisant le défenseur Madani, les milieux Bennacer et Aouar, et les attaquants Amoura et Bounedjah, dans le but de relancer la machine.

Après la pause, les Algériens sont revenus avec des intentions offensives et une grande envie de se surpasser, ce qui leur a permis d’égaliser à la 46e minute de jeu sur un tir en pleine surface d’Aouar.

Une égalisation qui a donné des ailes aux « Verts », qui sont montés d’un cran pour aller inquiéter l’arrière garde ougandaise. Une stratégie qui a fini par donner ses fruits. Sur un contre éclair mené par Amoura, ce dernier sert idéalement Benrahma, qui ne s’est pas fait prier pour marquer le but de la victoire (57e).

Les locaux ont multiplié les assauts, mais leurs tentatives ont été annihilées par la défense algérienne, qui a tenu bon jusqu’au sifflet final de l’arbitre béninois Adissa Abdul Raphiou Ligali.

Il s’agit de la première victoire en match officiel pour le sélectionneur national Vladimir Petkovic, arrivé sur le banc du « Club Algérie » en février dernier.

A l’issue ce précieux succès, l’Algérie s’empare provisoirement de la tête du groupe avec 9 points, devant le Botswana, la Guinée, le Mozambique, et l’Ouganda qui comptent 6 points chacun. La Somalie ferme la marche avec 0 point.

Dans l’autre match de cette poule, disputé un peu plus tôt dans la journée, le Botswana s’est imposé en déplacement face à la Somalie (3-1), au stade Zimpeto à Maputo.

Le dernier match oppose ce lundi en début de soirée la Guinée au Mozambique (20h00).

Les qualifications de la Coupe du monde 2026 reprendront leurs droits en mars 2025 avec le déroulement de la 5e et 6e journées. L’Algérie sera en appel pour défier le Botswana, avant de recevoir le Mozambique.

Les premiers de chaque groupe seront automatiquement qualifiés pour la phase finale du Mondial 2026. Les quatre meilleurs deuxièmes (des groupes) joueront dans un tournoi de barrage de la CAF. Le vainqueur du tournoi de barrage de la CAF participera au tournoi de barrage de la Fédération internationale (FIFA).

 

FICHE TECHNIQUE        

 

Temps clément, affluence nombreuse, terrain praticable.

 

Arbitrage: quatuor arbitral du Bénin conduit par Adissa Abdul Raphiou Ligali, assisté de ses compatriotes Gbémassiandan Narcisse Kouton (1e assistant), et Lucien Todégnon Hontonnou (2e assistant). Le quatrième arbitre est Dédjinnanchi Tanislas Ahomlanto.

 

Buts:  

Ouganda: Mutyaba (11e)

Algérie: Aouar (46e), Benrahma (57e)

 

Avertissements:

Ouganda: Mato (23e), Byaruhanga (36e), Mutyaba (82e), Ssekiganda (84e)

Algérie: Benrahma (66e), Bounedjah (69e), Bentaleb (72e)

 

Les équipes: 

 

Ouganda: Watenga (C), Semakula, Muleme, Lwaliwa (Awany, 62e), Capradossi, Ssekiganda, Byaruhanga (Kakande, 88e), Mato, Bayo (Shaban, 57e), Mutyaba (Kasule, 88e), Mukwala (Omedi, 57e)

Sélectionneur: Paul Put

 

Algérie: Mandrea (G), Atal, Aït-Nouri, Mandi (C), Madani, Bennacer (Belaïd, 84e), Aouar (Kendouci, 84e), Bentaleb (Zerrouki, 74e), Benrahma (Benzia, 69e), Amoura, Bounedjah (Bakrar, 70e)

Sélectionneur: Vladimir Petkovic.

 

Le point après le match

Ouganda – Algérie 1-2

Somalie – Botswana 1-3

Guinée – Mozambique 20h00

 

 

Classement :        Pts      J       Diff

1. Algérie               9         4        +4

2. Guinée               6         3        +1

–. Mozambique       6         3         0

–. Botswana           6        4        +1

–. Ouganda            6        4         0

6. Somalie              0        4        -6

 

Déjà jouées: 

Botswana – Mozambique    2-3

Algérie – Somalie  3-1

Guinée – Ouganda 2-1

Mozambique – Algérie 0-2

Somalie – Ouganda 0-1

Botswana – Guinée 1-0

Algérie – Guinée 1-2

Mozambique – Somalie 2-1

Ouganda – Botswana 1-0

 

Reste à jouer:

5e journée (17-25 mars 2025):

Guinée – Somalie

Mozambique – Ouganda

Botswana – Algérie

 

6e journée (17-25 mars 2025) :

Ouganda – Guinée

Algérie – Mozambique

Botswana – Somalie

 

7e journée (1er-9 septembre 2025) :

Ouganda – Mozambique

Somalie – Guinée

Algérie – Botswana

 

8e journée (1er-9 septembre 2025) :

Guinée – Algérie

Ouganda – Somalie

Mozambique – Botswana

 

9e journée (6-14 octobre 2025) :

Somalie – Algérie

Mozambique – Guinée

Botswana – Ouganda

 

10e et dernière journée (6-14 octobre 2025) :

Guinée – Botswana

Somalie – Mozambique

Algérie – Ouganda

 

NB: Les premiers de chaque groupe seront automatiquement qualifiés pour la phase finale du Mondial 2026. Les quatre meilleurs deuxièmes (des groupes) joueront dans un tournoi de barrage de la CAF. Le vainqueur du tournoi de barrage de la CAF participera au tournoi de barrage de la FIFA.

APS

La Citadelle d’Alger, un site historique et archéologique prisé par les touristes

ALGER – La « Citadelle d’Alger », un des plus beaux monuments historiques de la capitale, construit au XVIe siècle, est l’une des étapes « incontournables » pour les visiteurs algériens et étrangers de la Casbah d’Alger.

Après plusieurs opérations de restauration, qui ont touché nombre de ses monuments, la citadelle, connue également sous le nom de « Dar Soltane », a bénéficié de nombreuses études et opérations de restauration « toujours en cours ».

Avec une superficie d’un hectare, ce monument historique et archéologique de l’époque ottomane, offre au visiteur une opportunité de redécouvrir une période importante de l’histoire de l’Algérie.

Construite entre 1516 et 1592, par Aruj Barberousse, comme forteresse militaire, la citadelle deviendra, sous le règne du Dey Ali Khodja, haut siège du pouvoir politique en 1817. Une année plus tard, avec la succession au pouvoir du Dey Hussein, la citadelle fut à nouveau transformée en siège administratif à partir de 1818.

En charge des travaux de réhabilitation et de restauration, la wilaya d’Alger œuvre à réhabiliter l’ensemble des monuments archéologiques et sites historiques, localisés sur le territoire du secteur sauvegardé de la Casbah d’Alger, classée patrimoine mondial par l’Unesco en 1992. Le conseiller au niveau du cabinet du wali d’Alger, chargé de la Casbah et du patrimoine, Said Guellal, a déclaré à l’APS, que « plusieurs projets de restauration au niveau de « La Citadelle » ont été livrés et que les sites restaurés, sont « actuellement ouverts » au public, à l’instar de « la mosquée du Dey » et « Dar El Baroud » (La poudrière).

Concernant le « Palais du Dey » et le « Palais des Beys », les travaux de restauration « avancent bien », a-t-il assuré.

Destination préférée de touristes notamment étrangers, la citadelle d’Alger attire par son architecture « singulière » et sa vue « féerique » qui surplombe la mer.

Les visiteurs de ce site historique sont accompagnés par des guides touristiques qui leur font suivre des itinéraires mettant en valeur l’Algérie à travers son patrimoine et son histoire.

 

Des grands efforts pour la restauration de la Casbah

 

Parallèlement aux travaux de restauration de « La Citadelle », les services de la wilaya d’Alger déploient aussi de « grands efforts » pour restaurer d’autres monuments adjacents au site et situés dans le secteur sauvegardé de la Casbah d’Alger.

« Toutes les études, effectuées dans le cadre de la mise en œuvre du plan de restauration de la Casbah ont été réalisées par des bureaux d’études algériens avec des architectes accrédités par le ministère de la Culture et des Arts ainsi que des spécialistes du patrimoine », a tenu à rappeler M. Guellal.

Ainsi, des maisons historiques, à savoir celles de la moudjahida Djamila Bouhired et du défunt artiste Mahiéddine Bachtarzi ainsi que le mausolée de Sidi Abderrahmane Ethaalibi, ont été restaurés.

D’autres monuments sont actuellement en cours de restauration, avec un taux « notable » d’avancement des travaux au niveau du « Palais Hassan Pacha », situé dans la basse Casbah.

Les projets en cours de travaux concernent également la restauration de quatre mosquées: « Djamâa Essafir », « Djamâa Sidi Abdellah », « Djamâa Sidi Benali » et « Djamâa Sidi Mohamed Cherif », selon M. Guellal.

M. Guellal a, en outre, indiqué que le secteur sauvegardé de la Casbah couvre une superficie de 105 hectares et comprend 1816 bâtisses, ajoutant que « 80% d’entre elles sont des propriétés privées dont 35% appartenant à des propriétaires inconnus ».

Après avoir souligné que les lois en vigueur, y compris la loi 98-04 sur le patrimoine, stipulent que « l’Etat ne peut pas intervenir directement dans les bâtiments privés », le même responsable a estimé que « ce problème juridique est le principal défi auquel est confrontée la restauration des propriétés privées de la Casbah ».

Concernant le budget alloué à la restauration de la Casbah, M. Guellal a fait savoir que « 24 milliards de dinars du budget de l’Etat, en plus de 5 milliards de dinars du budget de la wilaya ont été consacrés pour la mise en œuvre du plan permanent de conservation et de valorisation du secteur sauvegardé de la Casbah d’Alger, adopté en 2012 ».

Le même intervenant a rappelé que la wilaya d’Alger supervise l’opération de restauration de la Casbah, suite à la décision de transfert du dossier de la Casbah de la tutelle du ministère de la Culture et des Arts aux services de la wilaya d’Alger fin 2016.

APS

Lancement d’un dictionnaire de terminologie industrielle en langue arabe

ALGER – Un dictionnaire de terminologie industrielle en langue arabe a été lancé, dimanche à Alger, dans le cadre de la généralisation de l’utilisation de l’Arabe dans différents domaines.

La cérémonie de lancement de ce dictionnaire, élaboré dans le cadre d’une collaboration entre le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) et le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, s’est déroulée au siège de ce dernier, sous la supervision du ministre du secteur, Ali Aoun et du président du HCLA, Salah Belaid, en présence des cadres des deux instances, ainsi que des présidents et des directeurs des groupements industriels.

Cette œuvre trilingue (arabe-français-anglais) a été élaborée par une équipe conjointe entre le HCLA et le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique.

L’œuvre contient 4.764 termes classés par ordre alphabétique, accompagnés d’une définition exhaustive de chaque terme, selon les explications fournies lors de la cérémonie de lancement.

Le dictionnaire concerne 18 domaines, dont les industries mécaniques, la sidérurgie, les spécialités chimiques, les appareils électriques, l’électro-ménager, l’électronique, les télécommunications, l’industrie et la distribution des matériaux de construction, l’hydraulique, les accessoires mobiliers et d’autres.

La version électronique du nouveau dictionnaire disponible sur le site électronique du ministère et du Conseil, contient des termes relatifs aux domaines de l’industrie agroalimentaire, de l’impression industrielle, du textile et du cuir, de l’investissement, du foncier industriel, des petites et moyennes entreprises (PME), de l’assurance financière, de la propriété industrielle, de la normalisation, de la métrologie, de la conformité et de l’accréditation, ainsi que de la formation.

Dans une allocution prononcée à l’occasion, M. Aoun a appelé à « l’utilisation de ce dictionnaire dans tous les métiers afin de promouvoir les secteurs industriels à travers la langue maternelle dans l’ambition de consacrer sa place et son rôle en tant que langue des sciences, de travail et de développement ».

Pour sa part, Mr. Belaid a estimé que ce projet était  « une opportunité pour promouvoir la langue arabe », saluant cette démarche qui, selon lui, « sera bénéfique pour l’Algérie nouvelle aspirant à la concrétisation des fondements de la mémoire nationale dont la langue arabe fait partie intégrante ».

Ce dictionnaire, intervient en concrétisation des missions supérieures du Conseil consistant en son ouverture sur les institutions de l’Etat mais aussi à donner à la langue arabe la place qui lui sied dans différents domaines.

A noter que ce dictionnaire s’inscrit dans le cadre d’une série de dictionnaires lancés auparavant sous la supervision du HCLA, dans les domaines de l’agriculture et le développement rural, de l’environnement et les énergies renouvelables, ainsi que d’autres dictionnaires élaborés en collaboration avec des différentes institutions de l’Etat.

APS

Lancement d’un dictionnaire de terminologie industrielle en langue arabe

ALGER – Un dictionnaire de terminologie industrielle en langue arabe a été lancé, dimanche à Alger, dans le cadre de la généralisation de l’utilisation de l’Arabe dans différents domaines.

La cérémonie de lancement de ce dictionnaire, élaboré dans le cadre d’une collaboration entre le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA) et le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, s’est déroulée au siège de ce dernier, sous la supervision du ministre du secteur, Ali Aoun et du président du HCLA, Salah Belaid, en présence des cadres des deux instances, ainsi que des présidents et des directeurs des groupements industriels.

Cette œuvre trilingue (arabe-français-anglais) a été élaborée par une équipe conjointe entre le HCLA et le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique.

L’œuvre contient 4.764 termes classés par ordre alphabétique, accompagnés d’une définition exhaustive de chaque terme, selon les explications fournies lors de la cérémonie de lancement.

Le dictionnaire concerne 18 domaines, dont les industries mécaniques, la sidérurgie, les spécialités chimiques, les appareils électriques, l’électro-ménager, l’électronique, les télécommunications, l’industrie et la distribution des matériaux de construction, l’hydraulique, les accessoires mobiliers et d’autres.

La version électronique du nouveau dictionnaire disponible sur le site électronique du ministère et du Conseil, contient des termes relatifs aux domaines de l’industrie agroalimentaire, de l’impression industrielle, du textile et du cuir, de l’investissement, du foncier industriel, des petites et moyennes entreprises (PME), de l’assurance financière, de la propriété industrielle, de la normalisation, de la métrologie, de la conformité et de l’accréditation, ainsi que de la formation.

Dans une allocution prononcée à l’occasion, M. Aoun a appelé à « l’utilisation de ce dictionnaire dans tous les métiers afin de promouvoir les secteurs industriels à travers la langue maternelle dans l’ambition de consacrer sa place et son rôle en tant que langue des sciences, de travail et de développement ».

Pour sa part, Mr. Belaid a estimé que ce projet était  « une opportunité pour promouvoir la langue arabe », saluant cette démarche qui, selon lui, « sera bénéfique pour l’Algérie nouvelle aspirant à la concrétisation des fondements de la mémoire nationale dont la langue arabe fait partie intégrante ».

Ce dictionnaire, intervient en concrétisation des missions supérieures du Conseil consistant en son ouverture sur les institutions de l’Etat mais aussi à donner à la langue arabe la place qui lui sied dans différents domaines.

A noter que ce dictionnaire s’inscrit dans le cadre d’une série de dictionnaires lancés auparavant sous la supervision du HCLA, dans les domaines de l’agriculture et le développement rural, de l’environnement et les énergies renouvelables, ainsi que d’autres dictionnaires élaborés en collaboration avec des différentes institutions de l’Etat.

APS

Le président de la République reçoit les chefs de délégation participant à la Réunion ministérielle du C10

ALGER – Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu, lundi à Alger, les chefs de délégation participant à la 11e Réunion ministérielle du Comité des dix chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (C10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies.

L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, et du directeur de Cabinet à la Présidence de la République, M. Boualem Boualem.

.APS

Arkab reçoit la vice-présidente de la société sud-coréenne JP Energy Global

ALGER – Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu, lundi à Alger, la vice-présidente de la société sud-coréenne JP Energy Global, Kim Jeong Hwa, avec laquelle il a examiné possibilités de coopération et d’investissement en Algérie dans le secteur des hydrocarbures, a indiqué un communiqué du ministère.

Lors de cette rencontre, qui s’est déroulée au siège du ministère, en présence de nombre de ses cadres, M. Arkab et Mme Jeong Hwa ont discuté des possibilités de coopération dans le secteur des hydrocarbures, notamment dans le domaine du gaz naturel et de la commercialisation du gaz naturel liquéfié et du pétrole brut », a précisé la même source.

Les deux parties ont également évoqué d’autres volets de coopération entre Sonatrach et JP Energy Global, notamment en matière d’échange d’expertises et de solutions technologiques de pointe dans le domaine du dessalement de l’eau de mer, a conclu le communiqué.

APS

Le MAE Sierra-Léonais plaide pour un consensus africain en vue d’une véritable réforme du Conseil de sécurité

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la Sierra Leone, M. Musa Timothy Kabba, a mis l’accent, lundi à Alger, sur l’impératif de parvenir à un consensus africain pour une véritable réforme du Conseil de sécurité et en finir avec l’injustice historique imposée à l’Afrique, appelant les chefs d’Etat et de Gouvernement en Afrique à accélérer les négociations visant à réaliser la réforme escomptée.

Lors de l’ouverture des travaux de la 11e Réunion ministérielle du Comité des dix chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (C10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, M. Kabba a souligné qu’il sera procédé lors de cette réunion à l’évaluation « du progrès réalisé pour s’enquérir de l’état des négociations entre les gouvernements en vue de parvenir à un consensus sur la position africaine commune concernant la réforme du Conseil de sécurité ».

Le ministre, dont le pays préside le C10, a rappelé que les recommandations sanctionnant la réunion seront soumises aux chefs d’Etat africains pour les transmettre aux responsables des Nations unies à New York, « en vue de réaliser la réforme escomptée », affirmant que « l’Afrique a subi une injustice historique concernant sa représentation au Conseil de sécurité, lui empêchant ainsi d’y obtenir des sièges permanents ».

« Partant, il est impératif de maintenir l’unité de la position africaine et de déceler les raisons profondes de cette injustice afin d’y remédier », a soutenu M. Kabba, soulignant que « l’Afrique est le seul continent qui n’a pas de représentation permanente au Conseil de sécurité ».

« Nous ne pouvons pas avoir une représentation équitable sans une présence permanente de l’Afrique au sein de ce Conseil », a-t-il martelé.

APS

Grand Prix de Paris: 15 athlètes pour augmenter le quota de l’Algérie aux JP-2024

 ALGER – Une sélection algérienne de para-athlétisme, composée de 15 athlètes dont sept filles prendra part les 13 et 14 juin au stade Charléty, au Grand Prix de Paris, avec l’objectif d’arracher d’autres places pour les Jeux Paralympiques-2024, prévus en août prochain, a-t-on appris auprès de la direction des équipes nationales (DEN) de la Fédération algérienne handisport FAH.

Outre l’Algérie, l’Open de Paris, dernier rendez-vous international avant les Jeux Paralympiques, drainera pas moins de 400 athlètes venus de 51 pays qui seront parés pour glaner un maximum de quotas en vue des Jeux Paralympiques (28 août-8 septembre 2024).

« Evidemment, on va partir avec le souhait de revenir avec d’autres places qui s’ajoutent à ceux arrachées jusqu’ici, les athlètes sont conscients de leur mission et animés d’une grande volonté pour, déjà, améliorer leurs performances, et assurer un siège au rendez-vous paralympique qui reste le rêve de tout un chacun », a déclaré à l’APS, la directrice des équipes nationales de la fédération, Nassima Amir.

La délégation algérienne, composée de 29 personnes dont cinq entraineurs et autant de guides, est à pied d’œuvre depuis dimanche.

Le programme du Grand Prix de Paris, propose six épreuves (100m, 200m, 400m, 800m, 1500m, 5000m) et autant en concours (hauteur, longueur, poids, disque, club, javelot), chez les messieurs et les dames.

Sur l’ensemble des athlètes algériens engagés, quatre seront concernés par la classification, usage important pour permettre aux athlètes de concourir, il s’agit des nouveaux Ihab Karaouche (F38) et Kamel Brakna (F43) qui seront à leur première classification à l’échelle internationale, et Laoudjeda Benoumessad (T34) et Youssouf Bensedira (F35) qui passeront en « review » pour confirmer leurs classes ou pas.

Le groupe d’athlète algérien sera conduit par la doyenne la lanceuse Nadia Medjmedj (F56), la sauteuse Lynda Hamri (F12), Sid Ali Bouzourine (T36) et le demi-fondiste Abdellatif Baka (T13).

« Les athlètes étaient constamment en préparation, car ils avaient des échéances surtout avec leurs clubs. L’Open de Paris vient à point nommé pour évaluer leurs performances qui pourraient permettre à certains d’améliorer leur classement mondial qui pourra donner à l’Algérie des places en plus pour les joutes paralympiques », expliquent certains techniciens.

Il est aussi à noter le retour en scène de certains athlètes à l’image de la lanceuse Achoura Boukoufa (javelot F46), Louadjeda Benoumessad (disque et javelot, classe F34), Hadi Tedjani (T52), Youssouf Bensedira (Lanceur/F35), Kaouther Zerari (lanceuse/F51).

Le 16 juin, le Comité paralympique international (IPC) attribuera le quota des pays aux Jeux Paralympiques, et restera ensuite le championnat d’Algérie en Open, prévu début juillet prochain à Oran, et c’est à l’issue de cette dernière échéance que la sélection algérienne de Para-athlétisme sera faite.

Liste des athlètes retenus pour le Grand Prix de Paris-2024 :Sid Ali Bouzourine, Youssouf Bensedira, Zerari Kaouther, Kamel Brakna, Oufaa Rouabhia, Indji Malak Aggoune, Achoura Boukoufa, Laoudjeda Benoumessad, Lynda Hamri, Ihab Karaouche, Djouadi Laouarem, Abdelhak Missouni, Hadi Tedjani, Nadia Medjmedj, Abdellatif Baka.

 

APS

Khenchela: 1er salon d’arts plastiques avec mapping vidéo

KHENCHELA – Le 1er salon d’arts plastiques en mapping vidéo (technologie multimédia permettant de projeter des vidéos et de recréer des images sur des structures en relief), a été ouvert, lundi à la maison de la culture Ali-Souaihi de Khenchela.

Cette manifestation de 3 jours, organisée sous le slogan « Voyages visuels », a été inaugurée par l’inspecteur général de la wilaya de Khenchela, Reggane Menad, et le directeur de la culture, Mohamed El Alouani.

Six (6) artistes de la wilaya de M’sila, représentant le musée public national Nasreddine-Dinet de Bou Saada, et un autre de la wilaya de Tipasa, participent à ce salon, premier du genre à Khenchela, qui permet au public d’admirer plus de 100 toiles que le scénographe Salah-Eddine Benkhelifa a transformé en peintures virtuelles grâce à la technologie du mapping vidéo.

Le directeur de la culture de la wilaya de Khenchela a indiqué, dans une déclaration à l’APS, en marge de l’ouverture de cet événement, qu’en plus de l’exposition proprement dite, des ateliers seront organisés, ainsi qu’une séance du « Café culturel » de la Maison de la culture Ali-Souaihi, consacrée aux effets artistiques qu’autorise la technique du mapping vidéo.

Un « Café culturel » qui sera encadré par des hommes de culture et des chercheurs de l’université du Abbas- Laghrour de Khenchela, a souligné le même responsable.

M. El Alouani a invité les amateurs de beaux-arts de Khenchela à ce salon pour « vivre et profiter d’un voyage visuel unique », affirmant que cette expérience est « la première du genre en Algérie ».

Pour sa part, Leila Bouazza, directrice du musée public national Nasreddine-Dinet de Bousaada, a fait part de sa « fascination » pour la technique du mapping vidéo qui a permis aux présents d’apprécier des copies de toiles de l’artiste Nasreddine Dinet.

La technique du mapping vidéo utilisée lors de ce salon a permis de transformer des peintures de collections réelles en magnifiques toiles virtuelles, a indiqué le scénographe Salah-Eddine Benkhelifa.

APS