Baddari rencontre les représentants des étudiants des différentes facultés de sciences médicales

Baddari rencontre les représentants des étudiants des différentes facultés de sciences médicales

ALGER – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a rencontré, samedi au siège du ministère, les représentants des étudiants des différentes facultés de sciences médicales, avec lesquels il a évoqué les préoccupations des étudiants, et a décidé d’une batterie de mesures pour les prendre en charge, indique un communiqué du ministère.

M. Baddari a rencontré les représentants des étudiants des différentes facultés de sciences médicales, en présence des directeurs des établissements universitaires, des doyens des facultés de médecine et du président de la commission de l’éducation, de l’enseignement et de la formation au Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), la rencontre ayant débouché sur un certain nombre de mesures, a précisé le communiqué.

A cet égard, « il a été décidé d’augmenter le nombre de postes au concours d’accès au cycle des études médicales spécialisées à 4.045 postes au lieu de 3.045 postes, et de fixer la date du 15 décembre comme dernier délai pour le dépôt du dossier d’accréditation internationale ».

Il a été également décidé de « la formation d’équipes de travail composées de représentants des étudiants des facultés des sciences médicales et de cadres du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour présenter, aux instances concernées, des propositions relatives à l’augmentation de la valeur de la bourse et à d’autres préoccupations », ainsi que « la suspension de l’application de l’article 9 de l’arrêté 1144, fixant les conditions d’accès au cycle de formation en études médicales spécialisées, en prévision de sa modification avec la participation des représentants des étudiants ».

« Le lancement du recensement des demandes d’authentification des diplômes à travers une plateforme numérique, a été également décidé, avec la formation d’un groupe de travail pour présenter des propositions à ce sujet ».

« Les préoccupations soulevées par les représentants des étudiants des facultés des sciences médicales ont été prises en charge au niveau local, en fixant la date du 27 octobre comme dernier délai pour le lancement des travaux des différents groupes de travail formés pour la prise en charge des préoccupations des étudiants », a conclu le communiqué.  

APS

Pr. Sanhadji : « les décès causés par la diphtérie et le paludisme sont enregistrés dans les zones frontalières »

Pr. Sanhadji : « les décès causés par la diphtérie et le paludisme sont enregistrés dans les zones frontalières »

Le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, Pr. Kamel Sanhadji, a révélé, ce lundi, que sur les 28 cas de décès recensés dans le Grand-Sud et causés par l’épidémie de la diphtérie (115 cas au total), 27 cas ont été enregistrés à Tinzaouatine et un seul cas à In Guezzam.

« Depuis le 28 août dernier, la majorité des cas de diphtérie signalés dans le Grand-Sud ont été recensés au niveau des zones frontalières, comme Tinzaouatine et Timiaouine », a déclaré le professeur Sanhadji lors de son passage à l’émission « L’invité du jour » de la radio chaîne 3 de la Radio Algérienne, soulignant que « cette épidémie est concomitante avec le paludisme qui s’est propagé en cette période propice marquée par les dernières pluies ayant provoqué des eaux stagnantes et l’émergence de moustiques dans le désert, sachant que la diphtérie est une maladie contagieuse, alors que le paludisme n’est pas une pathologie contagieuse, mais transmissible par le moustique ».

Concernant le paludisme, le professeur Sanhadji a révélé que 421 cas ont été enregistrés depuis la fin du mois d’août dernier, dont la majorité des cas sont signalés à Tinzaouatine, dans la wilaya d’In Guezzam où 200 cas ont été enregistrés.

La situation à Timiaouine est similaire à celle qui prévaut à Tinzaouatine

Idem à Timiaouine, dans la wilaya de Bordj Badji Mokhtar où la situation est similaire à celle qui prévaut à Tinzaouatine. Là aussi, et fort malheureusement, souligne l’intervenant, il y a eu 12 décès causés par le paludisme, dont 5 à In Guezzam et 7 autres à Tinzaouatine.

En revanche, dit-il, dans la wilaya de Tamanrasset, seulement un à deux cas de diphtérie sont signalés par jour, estimant que « les infrastructures hospitalières et la ressource humaine hautement qualifiée prend en charge les patients en temps réel ».

Rappelant que « toutes les zones touchées par les maladies bénéficient d’un approvisionnement régulier en vaccins et en médicaments, avec un protocole thérapeutique conforme aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) », le professeur Sanhadji a souligné que « l’effort de prévention et de prise en charge des patients repose ainsi sur des standards internationaux, garantissant une protection optimale des populations locales. Cela date depuis 1962 et les efforts de l’Algérie ont été salués par l’OMS».

Le système sanitaire de certains pays voisins n’est pas développé comme le notre 

En ce sens, il dira que « ces cas de diphtérie et de paludisme sont majoritairement importés, résultant des migrations transfrontalières des populations des pays voisins, accentuées par les changements climatiques. Ces derniers ont contribué à la propagation des maladies dans les régions frontalières », mettant en lumière que « le système sanitaire de certains pays voisins n’est pas forcément développés comme le notre où le taux de couverture vaccinale avoisine ou dépasse les 80 % des populations».

Le problème se pose dans les wilayas les plus lointaines

A la question de savoir si tous les moyens sont mobilisés pour faire face à ces pathologies dans le Grand-Sud, le professeur Sanhadji a indiqué le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a chargé l’Agence nationale de sécurité sanitaire pour coordonner l’intervention sanitaire et d’évaluer la situation.

« La wilaya de Tamanrasset ne pose pas de problème par rapport aux moyens existants et qui sont, par ailleurs, très efficaces, même si, en cas de crise, il fallait renforcer les moyens. Le problème se pose dans les nouvelles wilayas et plus lointaines qui ne sont encore dotées de grandes structures hospitalières. Leurs structures sont prises d’assaut et sont saturées», a expliqué l’intervenant, estimant qu’« avec l’évolution des populations et des déplacements, ces localités doivent être dotées de grandes structures hospitalières ».

L’Etat fera tout pour créer un centre de dépistage adapté dans les zones éloignées

Arguant que les moyens de dépistage existent, le professeur Sanhadji avoue qu’« il faudra renforcer les moyens, car il y a des tests qui se font encore à l’Institut Pasteur d’Alger, c’est-à-dire à plus de 2 300 kilomètres. Mais, l’Etat fera tout pour qu’un centre de dépistage adapté, ou encore une annexe, pour faire à la fois et le diagnostic et la prise en charge médicale sur place, mais aussi le traitement approprié».

Aucun risque de contamination dans les aéroports

Abordant les risques de contagion de la diphtérie et du paludisme au niveau des aéroports, le professeur Sanhadji a rassuré que « la démoustication est prise en charge par le ministère de l’Intérieur pour éradiquer les foyers de moustiques, vecteurs de la transmission de la pathologie, et empêcher le paludisme de se propager », rassurant, en ce qui concerne la diphtérie, « il y a une forte baisse des cas depuis les trois derniers jours grâce à l’acheminement des vaccins et des médicaments ».

Radio Algérie Multimédia

Inondations/camps de réfugiés près de Tindouf: remise d’un lot d’aides alimentaires

Inondations/camps de réfugiés près de Tindouf: remise d’un lot d’aides alimentaires

TINDOUF – Un lot d’aides alimentaires et logistiques a été remis aux réfugiés sahraouis suite aux inondations ayant touché les camps de réfugiés près de Tindouf, a-t-on appris mardi des services de la wilaya.

S’exprimant lors d’un point de presse tenu à cette occasion, le wali de Tindouf, Mustapha Dahou, a indiqué que « cette action de solidarité intervient en application des instructions des hautes autorités du pays visant à assurer une intervention d’urgence en vue de prendre en charge les sinistrés des récentes intempéries parmi les réfugiés sahraouis signalant que des caravanes similaires arriveront incessamment dans la région ».

Et d’ajouter que cet élan de solidarité avec les frères sahraouis intervient après les intempéries enregistrées dernièrement dans la région, et surtout le camp de réfugiés sahraouis de Dakhla.

Ciblant environ 200 familles sahraouies touchées par les intempéries, cette caravane comprenant notamment 200 tentes et 300 couvertures, en plus de diverses denrées alimentaires, don de la wilaya de Tindouf et des organismes humanitaires, a-t-on ajouté de même source.

aps

Rentrée universitaire 2024/2025: plus de 1,8 million d’étudiants rejoignent les universités du pays

Rentrée universitaire 2024/2025: plus de 1,8 million d’étudiants rejoignent les universités du pays

ALGER – Plus de 1,8 million d’étudiants ont rejoint mardi leurs universités en prévision de l’année universitaire 2024/2025, a fait savoir le conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abd el Djabbar Daoudi.

Dans une déclaration à l’APS, M. Daoudi a précisé que le nombre global d’étudiants pour l’année universitaire en cours s’élevait à 1.812.656, répartis sur 54 universités, 40 écoles supérieures, 13 écoles normales supérieures des enseignants (ENS) et 13 centres universitaires, outre l’université de la formation continue (UFC).

Le même responsable a, en outre, indiqué que les services du secteur de l’Enseignement supérieur « ont finalisé tous les préparatifs liés à la rentrée universitaire », rappelant que la préparation pour cette année universitaire avait débuté « le 6 juillet dernier ».

Cette année universitaire, ajoute-t-il, verra « la réception de près de 30.000 places pédagogiques, un chiffre porté, au cours de ces cinq (5) dernières années, à 160.000 places », a-t-il avancé.

Durant cette année, poursuit-il, « 23 établissements universitaires classiques seront convertis en universités de 4e génération, lesquels sont répartis sur 15 universités et huit (8) écoles normales supérieures proposant des services numériques aux différents affiliés du secteur ».

Au volet pédagogique, M. Daoudi a souligné qu’à l’instar des années précédentes, cette année se caractérise par « l’orientation vers des spécialités des sciences et de la technologie, faisant savoir que plus de 65% de nouveaux bacheliers ont été orientés vers des spécialistes, tandis que les sciences humaines et sociales ont obtenu près de 35% ».

Le nombre des nouveaux bacheliers orientés vers les sciences médicales a connu une « hausse notable », atteignant 20.015 étudiants contre 14.513 l’année dernière.

S’agissant des œuvres universitaires, le secteur sera renforcé par « 12.000 lits, portant ainsi le nombre de lits réceptionnés au cours des cinq (5) dernières années à 80.000″.

Par ailleurs, le secteur de l’enseignement supérieur poursuivra son processus d' »ériger l’université en catalyseur de l’économie nationale », après avoir assuré au cours de l’année écoulée, la formation de « plus de 200.000 étudiants en entrepreneuriat, outre la création de 117 incubateurs d’entreprises, 107 centres de développement de l’entrepreneuriat et 55 maisons de l’intelligence artificielle ».

Aussi, les opérations de numérisation ont touché les domaines pédagogique et tertiaire, à travers le développement de 60 plateformes numériques et la généralisation du Progiciel de gestion intégré « PROGRES », outre la contribution à la rationalisation des dépenses et l’amélioration des œuvres universitaires.

D’autre part, l’Université de la Formation Continue (UFC) a bénéficié lors de la rentrée universitaire 2024/2025, d’un plus large soutien, après son intégration à la circulaire ministérielle d’orientation, avec l’inscription de 6000 nouveaux bacheliers, portant ainsi le nombre total d’étudiants inscrits en Licence et en Master, à près de 90.000.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari avait, auparavant, affirmé, que « les infrastructures et l’encadrement » étaient prêts à accueillir les étudiants, après que l’Etat a investi dans ce domaine pour conforter le secteur.

aps

L’Algérie abrite la 1ère édition de l’IHTC du 16 au 18 septembre

L’Algérie abrite la 1ère édition de l’IHTC du 16 au 18 septembre

ALGER – L’Algérie abritera, du 16 au 18 septembre, la 1ère édition du Congrès international de la santé et du tourisme médical (International health tourism congress – IHTC), avec la participation d’experts et de spécialistes de différents pays pionniers en la matière.

Animant mercredi une conférence de presse à Alger, le président de la Fédération nationale des transports et du tourisme (FNTT), Nacereddine Harek, a souligné l’importance de l’organisation de ce congrès international qui permettra d' »explorer les moyens devant ériger l’Algérie en destination, par excellence, du tourisme médical, eu égard à ses atouts, notamment naturels, en la matière ».

Ce congrès « se veut une occasion pour tous les participants des différents pays, dont l’Inde, la Turquie, l’Italie, l’Egypte, la Tunisie et la Jordanie, pour échanger les expériences, les expertises et les connaissances », ce qui contribuera au développement de ce type de tourisme en Algérie, a estimé M. Harek.

L’IHCT vise également à faire de l’Algérie « un pays exportateur de services médicaux », ajoute l’intervenant, relevant que cette rencontre, qui verra l’organisation d’expositions et de conférences outre des communications scientifiques, était un « projet à même de permettre l’élaboration d’une stratégie aux contours clairs dans l’objectif de développer ce domaine en exploitant les moyens disponibles ».

APS

L’ONU tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence des cas de Mpox en Afrique

L’ONU tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence des cas de Mpox en Afrique

Plus de 360 cas de Mpox dont trois décès ont été confirmés à ce jour dans cinq pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe, alors que l’on craint que le nombre de cas n’augmente encore, a indiqué, hier mardi le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).  

En date de lundi, le Burundi a enregistré 328 cas, l’Afrique du Sud 24 et l’Ouganda sept, tandis que le Rwanda et le Kenya en comptaient quatre chacun, a précisé l’OCHA.

«Certains pays de la région, dont le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda, ont lancé leurs plans d’intervention pour lutter contre la maladie. Cependant, le financement et les ressources limités entravent les efforts visant à freiner la propagation», a écrit le service régional de l’OCHA pour l’Afrique australe et orientale dans sa dernière mise à jour sur la maladie.

Selon l’OCHA, plus de 3 800 cas confirmés ont été enregistrés en Afrique depuis janvier, le Burundi étant le deuxième pays le plus touché du continent après la République démocratique du Congo (RDC).