Poste et télécommunications: le renforcement de l’infrastructure du secteur, un indicateur positif pour relever le défi de la transformation numérique

ANNABA – Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a affirmé, samedi à Annaba, que le renforcement de l’infrastructure du secteur, à travers la réalisation de projets stratégiques liés aux télécommunications et à l’exploitation des technologies modernes, est « indicateur positif » pour relever défi de la transformation numérique du pays.

Dans la zone de l’avant-port d’Annaba, où il a inauguré un Skills Center (une structure proposant des formations adaptées aux évolutions technologiques), le ministre, qui effectuait une visite de travail, a indiqué que la réalisation de projets de base pour l’exploitation des technologies modernes « constitue un investissement stratégique pour soutenir l’infrastructure du secteur ».

Il a ajouté que son secteur, en renforçant l’infrastructure des télécommunications, s’emploie à « créer les conditions nécessaires à la transformation numérique », avant de noter que l’inauguration de ce Skills Center s’inscrit dans le cadre d’un « investissement dans un élément essentiel de l’infrastructure, à savoir la ressource humaine ».

M . Zerrouki a également relevé que ce centre est « une plateforme ouverte aux jeunes ayant des capacités et des qualifications pour développer leurs compétences dans les domaines des technologies modernes et de leurs applications multidisciplinaires.

Le ministre a en outre indiqué que ce centre contribuera à créer l’environnement nécessaire pour encourager la création de start-up , en vue d’attendre l’objectif de 20.000 start-up fixé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

A l’occasion de l’inauguration de cette structure de formation et d’accompagnement, quatre (4) conventions cadres ont été signées entre le Centre, l’université Badji-Mokhtar, la direction de l’industrie, le Centre de l’Innovation d’Annaba (Annaba Innovation) et l’antenne locale de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat.

Le ministre a également posé la première pierre d’un Business Center d’Algérie Télécom destiné à soutenir l’infrastructure du secteur et à fournir des services publics de qualité aux investisseurs et aux propriétaires d’entreprises.

Ce projet, qui sera réalisé au quartier 5-Juillet d’Annaba, « s’inscrit dans le cadre de la création d’un climat d’affaires propice, à même d’attirer les investissements et d’accompagner les investisseurs locaux et internationaux au moyen d’un service numérique à la hauteur de leurs attentes », a indiqué le ministre.

Dans les locaux qui abritaient auparavant un établissement de formation relevant de la Société nationale de la sidérurgie, à Sidi Ammar, avant d’être transféré au secteur des P et T, le ministre a fait part du lancement prochain de la réhabilitation de ces locaux dans le cadre d’un projet d’investissement dans le domaine des technologies modernes et numériques pour le compte d’Algérie Telecom en vue de soutenir les parcs technologiques du pays.

Cette structure, qui s’étend sur une superficie de 18 hectares (dont 5 sont bâtis et le reste pouvant être exploité après aménagement et équipement), est appelée à constituer un important pôle de développement de l’entrepreneuriat et des compétences des jeunes dans le domaine des nouvelles technologies, des start-ups et des activités numériques, a-t-on expliqué.

Au cours de cette visite, le ministre a également inspecté un certain nombre de bureaux de poste, à Annaba, avant de se rendre à la nouvelle ville Benmostefa Benaouda (ex-Draâ Errich) où il a inauguré une agence commerciale d’Algérie Télécom et un bureau de poste.

Zerrouki a donné, in situ, des instructions à l’effet de renforcer la zone au moyen de bureaux de poste mobiles pour promouvoir les services publics au bénéfice des habitants de cette nouvelle ville.

Il a ensuite présidé par visioconférence, au siège de la wilaya, une réunion de coordination avec les directeurs du secteur dans les wilayas du pays.

APS

Vers la révision du plafond de financement des projets de création de micro-entreprises avec les agences NESDA et ANGEM

Vers la révision du plafond de financement des projets de création de micro-entreprises avec les agences NESDA et ANGEM

Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, M. Noureddine Ouadah, a annoncé, mardi à Tipaza, que ses services envisagent de réviser le plafond de financement des projets de création de micro-entreprises avec l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (NESDA) et l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM).

Dans une déclaration à la presse au terme d’une visite de travail dans la wilaya de Tipaza, le ministre a indiqué qu’il était « anormal que les agences NESDA et ANGEM continuent de financer des projets avec un plafond fixé depuis 20 ans », relevant la nécessité de revoir le « montant de financement ».

Il a ajouté que son secteur procédera à la réévaluation et à la révision du plafond de financement des projets en fonction des besoins de l’économie nationale, dans le cadre d’une action gouvernementale commune, précisant que le financement est soumis à plusieurs critères, notamment l’efficacité et la valeur ajoutée qu’apportera le projet.

Ouadah a fait savoir que le processus de numérisation de toutes les étapes d’inscription pour bénéficier des services des agences NESDA et ANGEM sera bientôt finalisé.

Par ailleurs, le ministre a présidé, au centre de développement de l’entreprenariat à l’Institut de formation supérieure spécialisée en formation professionnelle, le lancement du financement en faveur d’un groupe de porteurs de projets après une formation théorique et pratique d’une durée de trois (3) semaines.

Le programme de la visite prévoyait également l’inspection du siège de l’agence NESDA au niveau de la wilaya, et des sièges de micro-entreprises industrielles et de services considérées comme des modèles de réussite dans leur domaine, à l’instar d’une école de formation paramédicale et d’une entreprise de fabrication d’équipements de froid.

Ouadah a rencontré, au terme de sa visite dans la wilaya de Tipaza, des porteurs de projets entrepreneuriaux à l’Institut supérieur de formation professionnelle de Bou Ismail.

 

Quelque 2 millions de doses de vaccin contre la grippe saisonnière mises sur le marché depuis septembre

Quelque 2 millions de doses de vaccin contre la grippe saisonnière mises sur le marché depuis septembre

CONSTANTINE-Quelque 2 millions de doses de vaccin contre la grippe saisonnière ont été mises sur le marché depuis septembre dernier, a affirmé, samedi à Constantine, le ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie, chargé de la Production pharmaceutique, Fouad Hadji.

Cette quantité a permis de « répondre rapidement aux besoins des citoyens au titre de la campagne de vaccination de la saison en cours contre la grippe saisonnière », a ajouté M. Hadji qui effectuait une visite de travail et d’inspection, dans la wilaya de Constantine aux côtés du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari.

Après avoir inspecté les installations techniques et les moyens technologiques utilisés pour la production de ce vaccin au sein de l’unité Saidal de Constantine, le ministre délégué a souligné, dans une déclaration aux médias, que cette unité de production qui assure l’approvisionnement du marché en plusieurs produits pharmaceutiques, a « produit pour la première fois depuis l’indépendance un vaccin contre la grippe saisonnière, en partenariat avec un partenaire étranger ».

Hadji a ajouté qu’au terme du transfert de technologie actuellement en cours avec ce partenaire étranger, Saidal « assurera localement la production de vaccins, conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à réaliser la sécurité sanitaire nationale ».

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et le ministre délégué chargé de la Production pharmaceutique, avaient visité, dans la matinée, le Centre de recherche en biotechnologie (CRBT), dans la circonscription administrative d’Ali Mendjeli, ainsi qu’une start-up versée dans l’analyse cellulaire (plateforme technologique protéomique) et une station expérimentale de recherche dans le domaine agricole (légumineuses, blé, légumes, fruits…).

La délégation ministérielle a également visité, toujours au CRBT, une exposition de start-ups où des certificats de localisation ont été remis à de jeunes startuppers, avant de poser la première pierre d’une nouvelle unité de production de médicaments hormonaux, relevant des Laboratoires du Groupe LDM, à El Khroub.

APS

JO-2024/ Athlétisme (800 m): en s’adjugeant le bronze, Sedjati bonifie la moisson algérienne à Paris

JO-2024/ Athlétisme (800 m): en s’adjugeant le bronze, Sedjati bonifie la moisson algérienne à Paris

PARIS-Le demi-fondiste Djamel Sedjati a remporté samedi à Paris, la médaille de bronze du 800 m des Jeux olympiques-2024, bonifiant la moisson algérienne qui s’élève désormais à trois médailles (2 or, 1 bronze).

Dans une course rapide disputée jusqu’au dernier mètre, Sedjati (25 ans) a su tirer son épingle du jeu pour décrocher une nouvelle médaille, à inscrire dans la glorieuse histoire de l’athlétisme algérien.

« Je suis fière de cette médaille de bronze, acquise dans une des finales du 800 m les plus rapides de l’histoire des JO. J’offre cette médaille à tout le peuple algérien et à mes parents en particulier », a réagi Sedjati en zone mixte.

« J’aurais aimé être sur la plus haute marche du podium, après les deux médailles d’or de Khelif et Nemour, mais je suis très content de cette médaille de bronze pour ma première participation aux JO », a-t-il ajouté.

Dans une finale courue sur un rythme très soutenu, imprimé par le Kényan Emmanuel Wanyonyi, qui a pris les devants dès le départ, Sedjati est resté en embuscade, jouant la carte de la prudence avant de lancer son sprint dans les derniers 200 m.

C’est dans les 100 derniers mètres que tout s’est joué. Sedjati, avec son sprint caractéristique, a tenté de remonter sur les leaders, mais n’a pu devancer ni Wanyonyi, qui a été sacré avec un chrono de (1:41.19), ni le Canadien Arop Marco (1:41.20).

« C’était une course très rapide. J’ai suivi mon plan de course dès le départ, avec en tête le podium. Dans les derniers 100 m, j’ai donné le maximum pour aller chercher la médaille d’or, mais ça n’a pas suffi », a estimé l’enfant de Tiaret.

Djamel Sedjati, à seulement 25 ans, confirme son statut d’un des espoirs les plus prometteurs de l’athlétisme algérien. Cette médaille de bronze marque une étape importante dans sa carrière, après le titre de vice-champion du monde en 2022 et sa domination en Ligue de diamant cette saison.

« Je suis encore jeune et mon avenir est devant moi. Je vais faire le bilan de la saison avec mon entraineur et me projeter sur les prochaines compétitions, dont les mondiaux 2025 et les JO 2028 », a-t-il assuré.

La distinction en bronze de Sedjati est la première médaille pour l’athlétisme algérien aux JO depuis le doublé en argent de Taoufik Makhloufi sur le 800 m et 1500 m à Rio.

Le spécialiste du demi-fond offre à l’Algérie la troisième médaille dans ces Jeux, après les deux médailles d’or de la gymnaste Kaylia Nemour, décrochées dimanche dernier aux barres asymétriques, et de la boxeuse Imane Khelif, sacrée vendredi soir au stade de Roland-Garros chez les 66 kg.

L’haltérophile Walid Bidani aura l’occasion de bonifier la moisson algérienne, puisqu’il est engagé actuellement dans la catégorie +102 kg à l’Aréna Paris Sud.

APS

Algérie-Italie : Sonelgaz et Sonatrach signent un protocole d’entente avec ENI concernant le projet d’interconnexion électrique

Algérie-Italie : Sonelgaz et Sonatrach signent un protocole d’entente avec ENI concernant le projet d’interconnexion électrique

ALGER – Sonelgaz et Sonatrach ont signé, mercredi à Milan (Italie), un protocole d’entente (MoU) avec la compagnie italienne ENI, afin de conduire conjointement des études de faisabilité d’un projet d’interconnexion électrique entre les réseaux électriques algérien et italien, à travers la réalisation d’un câble sous-marin reliant les deux pays, ont indiqué les deux groupes publics.

Ce protocole d’entente a été signé par le PDG de Sonelgaz, Mourad Adjal, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi et celui de la compagnie italienne ENI, Claudio Descalzi.

L‘accord vise « à définir le cadre général et à établir les bases et principes en vertu desquels les parties concernées conviennent de conduire conjointement des études de faisabilité d’un projet d’interconnexion électrique entre les réseaux électriques algérien et italien, en vue de l’échange ou de la fourniture d’électricité au marché italien et européen, à travers la réalisation d’un câble sous-marin reliant l’Algérie et l’Italie », selon un communiqué de Sonelgaz.

Ces études comprennent la réalisation d’une évaluation technique, environnementale, juridique, économique, financière et de marché, dans le but ultime de produire, transporter et commercialiser de l’électricité décarbonée à partir de sources renouvelables, ainsi qu’un calendrier détaillé des phases du projet, de la conception à l’exploitation et mise en service, a ajouté la même source.

« S’inscrivant dans le cadre de l’exécution des instructions de Monsieur le président de la République, cette coopération stratégique se veut un pas supplémentaire pour renforcer les ambitions de l’Algérie de se positionner en tant que fournisseur majeur de l’Europe en matière d’énergie notamment verte », et ce compte tenu de « l’excédent de la production électrique grâce aux importants investissements injectés dans ce secteur au cours des dernières années, faisant de l’Algérie l’un des plus grands producteurs de cette énergie sur le continent », note Sonelgaz.

Cela intervient parallèlement avec la mise en oeuvre du programme de 15.000 Mégawatts d’énergies renouvelables à l’horizon 2035, dont Sonelgaz a lancé la première phase de 3.200 Mégawatts, qui est « en cours de réalisation et s’ajoutera aux capacités de production disponibles actuellement », est-il souligné dans le communiqué.

De son côté, le groupe Sonatrach a affirmé dans un communiqué, que ce projet « à dimension hautement stratégique », constituera « une première », et permettra de créer « un hub énergétique reliant l’Algérie à l’Europe ».

Ce protocole d’entente signé mercredi, vient renforcer la coopération existante entre ce groupe publique et la compagnie ENI, dans le cadre des deux protocoles d’intention stratégiques signés le 23 janvier 2023 à Alger, et qui avaient pour objectif de définir les futurs projets communs portant sur l’approvisionnement énergétique, la transition énergétique et la décarbonisation.

La conclusion de ce protocole confirme « les ambitions de l’Algérie de renforcer sa position de fournisseur majeur de l’Europe en matière d’énergie en incluant l’électricité », conclut le communiqué de Sonatrach.

APS

Le MAE Sierra-Léonais plaide pour un consensus africain en vue d’une véritable réforme du Conseil de sécurité

ALGER – Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la Sierra Leone, M. Musa Timothy Kabba, a mis l’accent, lundi à Alger, sur l’impératif de parvenir à un consensus africain pour une véritable réforme du Conseil de sécurité et en finir avec l’injustice historique imposée à l’Afrique, appelant les chefs d’Etat et de Gouvernement en Afrique à accélérer les négociations visant à réaliser la réforme escomptée.

Lors de l’ouverture des travaux de la 11e Réunion ministérielle du Comité des dix chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (C10) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, M. Kabba a souligné qu’il sera procédé lors de cette réunion à l’évaluation « du progrès réalisé pour s’enquérir de l’état des négociations entre les gouvernements en vue de parvenir à un consensus sur la position africaine commune concernant la réforme du Conseil de sécurité ».

Le ministre, dont le pays préside le C10, a rappelé que les recommandations sanctionnant la réunion seront soumises aux chefs d’Etat africains pour les transmettre aux responsables des Nations unies à New York, « en vue de réaliser la réforme escomptée », affirmant que « l’Afrique a subi une injustice historique concernant sa représentation au Conseil de sécurité, lui empêchant ainsi d’y obtenir des sièges permanents ».

« Partant, il est impératif de maintenir l’unité de la position africaine et de déceler les raisons profondes de cette injustice afin d’y remédier », a soutenu M. Kabba, soulignant que « l’Afrique est le seul continent qui n’a pas de représentation permanente au Conseil de sécurité ».

« Nous ne pouvons pas avoir une représentation équitable sans une présence permanente de l’Afrique au sein de ce Conseil », a-t-il martelé.

APS